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Ce que la Prière fixe dans l’âme et dans la société
Parmi les premières choses que la Prière fait réaliser, c’est la croyance au «ghayb» (le Mystère):
«Ceux qui croient au Mystère; ceux qui s’acquittent de la Prière …»(1)
Croire au «ghayb», c’est la fenêtre qui nous lie au Monde de Sainteté. C’est la voie de la délivrance de la captivité des sens et l’attachement à cette grande Force Créatrice du monde.
Le premier chaînon ou plutôt le plus important de cet attachement est la croyance en Allah, la négation de toute autre force efficace et le rattachement de l’univers et ses phénomènes à notre Créateur. De là le priant proclame dans l’introduction de la Prière et pendant la Prière la grande attestation islamique: «J’atteste qu’il n’y a de dieu qu’Allah».
Or cette attestation requiert une servitude absolue à Allah et un recours absolu à Lui. «C’est Toi que nous adorons et c’est Toi dont nous implorons le secours»; Son dépouillement de tout associé: «Dis: Allah est Un. Gloire et louange à mon Seigneur, le Très-grand».
C’est une attestation qui fixe dans l’âme son besoin permanent de la guidance du Ciel dans toutes les affaires de la vie: «Dirige-nous dans le droit chemin: le chemin de ceux que Tu as comblés de bienfaits; non pas le chemin de ceux qui encourent Ta colère ni celui des égarés».
Une attestation grandiose qui a créé cet univers selon Sa Miséricorde: «Au Nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux».
Tout ceci, nous le trouvons dans une sourate obligatoire à réciter dans chaque prière: Point de Prière sans l’Ouvrante du Livre (Sourate al-Fâtihah ou al-Hamd). C’est la sourate dont on dit qu’elle est le résumé du Coran, son ouverture, l’expression concise de son esprit et qui est plein de significations augustes.
En effet, répondant à une question sur le motif de l’obligation de la récitation de la Sourate al-Fâtihah dans chaque prière, l’Imâm al-Redhâ (p) dit: «Parce que la Sourate al-Hamd réunit tellement de collections de Biens et de Sagesses coraniques que l’on ne retrouve nulle part ailleurs». Et d’ajouter: «C’est pourquoi, toute Prière dans laquelle la Sourate al-Hamd n’est pas récitée, est incomplète».(2)
De même, il y a une forme qu’on répète dans la prière et qui atteste de l’éloignement d’Allah de tout mal: «Sub-hân Allâh (Gloire à Allah)» ou «Subhâna Rabbi-yal-‘Adhîmi wa bi-Hamdih (Gloire et Louange à mon Seigneur, le Très-Grand)», ou «Subhâna Rabbi-yal-A’lâ wa bi-Hamdih (Gloire et Louange à mon Seigneur le Très-Haut)».
Lorsqu’on a demandé à l’Imam al-Sâdiq (p) ce que veut dire «Subhân-Allâh (Gloire à Allah)», il a répondu: «anafat-Allah»(3), c’est-à-dire hisser Allah au-dessus de toutes les créatures et de leurs défauts.
Quant à l’Imam Ali (p), expliquant le sens de cette même formule de glorification «Subhân-Allâh», il dit: «C’est un mot qu’Allah a accepté pour Lui-même et Il a recommandé de le répéter».(4)
Après l’affirmation de l’éloignement d’Allah de tout mal et de tout défaut, et le soulignement de notre servitude envers Lui, la Prière cherche à enraciner chez le Musulman l’attestation de la Prophétie du Prophète et de son statut de serviteur honnête d’Allah. Tout en nous faisant renier tout absolu en dehors d’Allah, elle nous rappelle sans cesse la personnalité grandiose du Prophète et ses droits sur nous. Et après l’attestation de la Prophétie du Prophète (P), la Prière nous demande de prier sur Mohammad et sur sa Famille afin de nous faire attacher doctrinalement et sentimentalement à ces nobles Maîtres et de nous rappeler que le Droit Chemin consiste en cet attachement.
Ainsi, les récitations de la Prière inspirent au priant ce qui suit;
– La nécessité de traduire concrètement dans la réalité de sa vie les contenus de la Prière.
– La nécessité de ne prononcer que la Parole d’Allah et de ne regarder l’univers qu’à travers la vision du Noble Coran, comme l’a dit, à bon escient, l’Imam Ali (p) dans Nahj al-Balâghah: «C’est par le Livre d’Allah que vous parlez, entendez et voyez».
– La nécessité de toujours demander tout à Allah Seul, d’observer constamment les ordres d’Allah, de façonner notre vie à la satisfaction d’Allah à la marche sur Son Droit Chemin, et non sur le chemin de ceux qui encourent la Colère d’Allah, ni celui des égarés.
– Le lien ou le pacte solide qui attache les Musulmans les uns aux autres et les conduit à faire avancer la marche de la Foi vers l’avant, pacte incarné par cette formule que chaque priant prononce dans chaque prière: «As-Salâm ‘alaynâ wa ‘alâ ‘ibâd-illâh-iç-Çâlihîn (Que la Paix soit sur nous et sur les serviteurs pieux d’Allah».
Mais ces vocables sont renforcés par un support concret et efficace, à savoir les gestes et mouvements effectués par le priant pendant la prière. De cette façon, lorsque les actes sont joints à la parole, on réalise une unité entre l’âme et le corps, le sens et l’apparence, la pensée et la sensation, quand le priant, se met en état de recueillement et de détachement des affaires mondaines pour prononcer une récitation spécifique dans chaque position spécifique de la Prière, maintenant ainsi la conscience requise tout au long de sa Prière, d’une part, et faisant montre de son détachement de tout ce qui est étranger à la Prière d’autre part.
Selon l’Imam al-Redhâ (p): «Le fait de lever les deux mains vers le Ciel est une sorte d’imploration, de renoncement et d’humilité, car en levant les mains ainsi, on rappelle son attention et on ouvre son cœur».(5)
Lorsque le priant s’agenouille et qu’il se prosterne sur la terre en glorifiant Allah, il confère à sa glorification verbale un cadre d’efficacité, et inspire à l’âme son humilité devant Allah d’une part, son élévation au-dessus de tous les faux absolus d’autre part.
L’Imam Ali (p) dit à ce propos: «Le serviteur se trouve le plus proche de son Seigneur lorsqu’il est en prosternation».(6)
Puis, lorsqu’il relève le buste et s’assoit respectueusement, il demande pardon à Allah, et ensuite, en se relevant il dit: «C’est par le Pouvoir et la Force d’Allah que je me mets débout et m’assoit» (bi-haw-illâhi wa quwwatihi aqûmu wa aq’ud).
Il est à noter que les différentes positions de la Prière couvrent toutes les positions de l’homme en mouvement ou en activité: debout, assis, agenouillé, prosterné, les mains levées etc… Cela traduit la nécessité pour l’homme de concrétiser les significations de la Prière dans tous ses mouvements, de telle sorte qu’il soit conscient, chaque fois que son corps dessine une position (assise, debout, penché etc…) qu’il effectue chacun de ces mouvements par le Pouvoir et la Force d’Allah, ce qui l’amène à concevoir la nécessité de louer et de remercier Allah continuellement.
De même, le fait de lever les mains lors du Qunût pour prier est une belle expression du besoin impérieux du priant d’Allah, et une refixation du concept: «Implorez-Moi, J’exauce votre imploration».(7)
Ayant examiné brièvement la signification et le rôle des récitations et des mouvements dans la Prière, passons maintenant aux conditions et aux préliminaires de la Prière. La première condition de celle-ci est la purification ou la propreté rituelle «Tahârah».
On sait que chaque fois que le Musulman s’apprête à accomplir la Prière, il doit se purifier par le «wudhû’» (ablution partielle) ou le «ghusl» (ablution totale), ou le «tayammum» (ablution au moyen du sable) selon le cas. Or pour toutes ces sortes d’ablution purificatrice, la formation de l’intention de les accomplir pour s’approcher d’Allah est requise. Et le fait que la validité de la Prière soit conditionnée par la purification, et que la Prière soit en elle-même une purification de tout polythéisme, crée dans l’âme une harmonie parfaite entre le sensible et le spirituel d’une part, et fait sentir chez le priant la purification de son âme chaque fois qu’il se met devant Allah pour prier. De cette façon le sentiment que les péchés constituent une impureté et une souillure s’enracine dans son tréfonds, et il finit par considérer ces péchés comme une déviation de la nature et des règles humaines. Il s’ensuit que même lorsqu’il se trouverait tenté par un péché, il éprouverait trop de difficulté et de sentiments de culpabilité pour le commettre. Sans doute, est-ce pour cette raison qu’il est dit que: «La Prière préserve l’homme de la turpitude et des actions blâmables».(8)
Quant aux horaires de la Prière, ils jouent leur rôle déterminé. En effet, il est dit dans le Noble Coran: «Accomplis la Prière au déclin du soleil jusqu’à l’obscurité de la nuit, et (fait) aussi la Lecture à l’aube. Car la Lecture à l’aube a des témoins.»(9) ; et il y est dit aussi: «Soyez assidus aux Prières, et (surtout) la Prière médiane. Tenez-vous debout pour prier Allah avec piété».(10)
Il est à remarquer que le premier verset lie les horaires de la Prière aux grands phénomènes temporels (le déclin du soleil, l’obscurité de la nuit, l’aube), et le fait de mettre en évidence ce lien suggère que ces horaires rappellent les grandioses bienfaits d’Allah que sont le soleil, la nuit et l’aube, d’une part, et appellent à l’adoption d’un programme pour la vie, qui concorde avec les horaires de la Prière. En outre, ces horaires ne font que confirmer le but essentiel de la Prière, à savoir l’enracinement de la foi en Allah, le Créateur de l’Univers, puisque le Musulman accourt vers la «qiblah» (la direction de la Mecque) à chaque changement important de l’état temporel de l’univers, pour s’adresser avec recueillement au Maître de ces changements.
Puis vient le rôle de la «Qiblah», qui requiert un long exposé ou développement, mais dont nous ne retenons ici que le fait que les Musulmans ont reçu l’ordre de se diriger tous au même moment (théoriquement – même si pratiquement les uns prient avant ou après les autres, selon le régions) vers la Direction de la Mecque, laquelle représente le centre de toute la terre, et le centre de communication avec le monde du Mystère, le point de départ du cheminement des Prophètes, pour accomplir les mêmes rituels, tous ensemble, et prononcer les mêmes Paroles sacrées.
Ce spectacle grandiose donne l’impression au Musulman – notamment lors de la Prière en assemblée – que toute la terre se dirige vers la Vieille Maison (Al-Bayt al-‘Atîq, la Ka’bah), et que si certains manquent à se joindre à ce rassemblement universel (sans force majeure), ils constituent une aberration, une déviation, et il faut donc s’efforcer de les ramener vers la bonne direction, la direction naturelle, celle de la Maison d’Allah, symbole de l’unité des Musulmans.
D’autres conditions de la validité de la Prière, tel un lieu autorisé (non usurpé) pour la Prière et le port de vêtements autorisés (non usurpés) pendant la Prière viennent s’ajouter aux autres conditions précitées et renforcent la conviction du priant de la nécessité de s’éloigner de tout pêché et de tout ce qui constitue une désobéissance à Allah. De même, l’interdiction faite à l’homme de porter pendant la Prière de l’or ou des vêtements de soie, participe de la condition du sérieux, requise lors de l’Office.
La Prière et la Refixation de l’Auto-surveillance
Demander des comptes à soi-même, s’auto-contrôler ou s’auto-surveiller est l’un des plus importants résultats de la refixation des croyances et des concepts islamiques. Il est naturel que chaque invocation d’Allah et chaque rappel de Ses Bienfaits, de Son Omniscience et de Ses Attributs de perfection, poussent le croyant à s’interroger sur ses actes et à se demander dans quelle mesure il observe les principes auxquels il croit. Donc l’auto-comptabilité est la conscience et l’examen des résultats de nos actes. Et c’est ce que l’Islam veut inculquer à l’homme dans sa vie quotidienne.
Les textes de la «charî’ah» ont renforcé l’effet de l’auto-surveillance de la Prière en liant l’acceptation ou la validité de celle-ci à l’observance préalable des Lois islamiques, et c’est conformément à la règle coranique: «Allah n’accepte … que de la part des pieux».(11)
On trouve la confirmation de cette règle dans beaucoup de hadith attribués aux Ahl-ul-Bayt (le Saint Prophète (P) et les Imams (p) de sa descendance).
En effet, l’Imam al-Redha (p) (le 8e Imam d’Ahl-ul-Bayt) dit: «Allah – IL est Puissant et Exalté – a ordonné trois choses liées à trois autres choses: 1- IL a ordonné qu’on accomplisse la Prière et qu’on acquitte la Zakât, 2- … etc.».(12)
Et l’Imam al-Baqer (p) (le 5e Imam) dit: «Quiconque boit de l’alcool et s’enivre, sa Prière ne sera pas acceptée pendant quarante jours».(13) Et selon un autre hadith: «Celui qui outrepasse les droits des autres, sa prière ne sera pas acceptée».(14)
Enfin, c’est sans doute parce que la Prière développe chez le priant l’élément de l’auto-comptabilité ou de l’auto-surveillance, qu’on dit qu’elle «éloigne la turpitude et les actions blâmables» (Inna-ç-çalâta tanhâ ‘an-il fah-châ’i wal-munkar).(15)
La Prière et la Sécurité intérieure
Les jeunes gens qui grandissent au sein de la civilisation matérialiste souffrent énormément du problème de l’angoisse et du stress. Aussi le seul moyen de se soustraire à cet état de malaise, c’est de s’engager dans les groupuscules anarchistes, les sectes suicidaires, le naturisme, ou de noyer leur angoisse dans la drogue.
Sans doute le facteur le plus important de cet état de stress et d’angoisse est-il la perte de la tranquillité spirituelle et la peur de l’inconnu qui habitent l’homme.
En Islam le problème est éradiqué. Le problème du stress n’existe que dans les sociétés qui se sont écartées de l’Islam ou s’en sont éloignées.
C’est la foi consciente du Musulman qui le met à l’abri de ce phénomène qui fait des ravages dans les sociétés occidentales. Le fait que le Musulman consacre quelques minutes, plusieurs fois par jour, pour méditer et parler avec le Maître du Mystère, lui fait oublier tous les soucis mondains et tous les problèmes quotidiens, car il sait qu’il a affaire là au Tout-Puissant qui a entre les mains la clé de tout ce qui pourrait l’angoisser, et que sa pensée ou son souci se dirige vers un monde infiniment et incomparablement plus important que le monde actuel, à savoir la vie éternelle.
La prière lorsqu’elle est accomplie correctement représente le plus haut degré de l’invocation d’Allah et le meilleur refuge pour le Musulman: «N’est-ce pas par l’évocation d’Allah que se tranquillisent les coeurs».(16)
L’Imam al-Sâdiq (p) le 6e Imam d’Ahl-ul-Bayt, dit: «Lorsque l’Imam Ali (p) se sentait terrifié par quelque chose, il se réfugiait dans la Prière».
Et:
«Qu’est-ce qui vous empêche de faire le wudhû’ et d’entrer à la Mosquée pour accomplir deux rak’ah (unité) de Prière chaque fois que vous avez une affliction?! N’avez-vous pas entendu Allah dire: Cherchez secours dans l’endurance et la Prière…(17)».(18)
Bien d’autres hadith projettent la lumière sur les vertus de la Prière et montrent combien Allah entoure de Sa Miséricorde le priant. Selon un hadith du Prophète (P): «Lorsque le serviteur se met à Prier, Allah – IL est Puissant et Exalté – le regarde et la Miséricorde le couvre depuis sa tête jusqu’à l’horizon du Ciel, et il est entouré des anges jusqu’à l’horizon du Ciel. De plus Allah affecte un ange qui se tient au-dessus de sa tête et lui dit: «O toi, qui pries! Si tu savais Qui te regarde et à Qui tu t’adresses, tu ne tournerais jamais ton regard et tu ne bougerais jamais de ta place».(19)
Notons enfin que la différence est grande et évidente entre la Prière du Musulman et celle des gens qui se réfugient dans des sectes inspirées du bouddhisme. Certes tous deux vivent dans un monde spirituel, mais alors que le premier (le Musulman) vit consciemment, et transcende avec la vérité que confirme sa nature innée, le second s’absente dans un rêve et dès qu’il se réveille, il revit sa réalité amère.
Notes :
1- Sourate al-Baqarah, 2: 3
2- Al-Wasâ’il, tome. II, p. 733
3- Al-Kâfî, tome. I, p. 118
4- Tâj al-‘Arûs, section “Sabaha”
5- Wasâ’il al-Chî’ah, tome. IV, p. 727
6- Ibid., p. 980
7- Ou «Invoquez-Moi et Je vous exaucerai» (Sourate al-Mo’min ou al-Ghâfir, 40: 60).
8- Sourate al-‘Ankabût, 29: 45
9- Sourate al-Isrâ’, 17: 78
10- Sourate al-Baqarah, 2: 238
11- Sourate al-Mâ’idah, 5: 27
12- Al-Khiçâl, p. 154
13- Al-Khiçâl, p. 534
14- Al-Khiçâl, p. 242
15- Sourate al-‘Ankabût, 29: 45
16- Sourate al-Ra’d, 13: 28
17- Sourate al-Baqarah, 2: 45
18- Wasâ’il al-Chî’ah, tome. III, p. 263
19- Wasâ’il al-Chî’ah, tome. III, p. 21