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Un bref aperçu sur la personnalité de l'Imam Sâdiq (p)

Un bref aperçu sur la personnalité de l’Imam Sâdiq (p)

2025-01-20

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Un bref aperçu sur la personnalité de l’Imam Sâdiq (p)

Généalogie

Ja’far b. Muhammad b. Ali b. al-Husayn b. Ali b. Abî Talib (a) est le sixième Imam des chiites duodécimains[1] et le cinquième Imam des ismaélisme[2].

Son père fut l’Imam al-Bâqir (a) et sa mère fut Umm Farwa, la fille de Qâsim b. Muhammad b. Abu Bakr[3].

Le surnom le plus connu de l’Imam as-Sâdiq (a) est Abû ‘Abd Allah (se réfère à son deuxième fils, ‘Abd Allah al-Aftah). Abû Ismâ’îl (se réfère à son fils aîné, Ismâ’îl) et Abû Mûsâ (se réfère a son fils Mûsâ al-Kâzim (a)) sont deux autres surnoms mentionnés pour l’Imam as-Sâdiq (a)[4].

Son titre le plus célèbre est as-Sâdiq («véridique»)[5]. Selon les hadiths, le Prophète (s) donna ce titre pour le distinguer de Ja’far al-Kadhdhâb[6].

Malik b. Anas, Ahmad b. Hanbal et al-Jâbhiz mentionnèrent aussi ce titre pour l’Imam (a)[7].

Vie

L’Imam as-Sâdiq (a) naquit le 17 Rabî’ al-Awwal, l’an 83 H, à Médine et en l’an 148 H à l’âge 65 ans, y mourut en martyre[8].

Certains disent qu’il naquit en l’an 80 H[9]. Ibn Qutayba ad-Dînawarî mentionna la date de son martyre en l’an 146 H[10], mais le considèrent comme une erreur dans l’écriture[11].

Il y a des différents opinions sur le jour et le mois de du martyre de l’Imam as-Sâdiq (a).

La plupart des ulémas chiites (tant les anciens que ceux de l’époque récente) remarquent qu’il tomba en martyre au mois de Shawwâl, mais ne mentionnèrent le jour de son martyre., les sources récents considèrent le 25 Shawwâl comme le jour de son martyre[12].

Durant son Imamat

La vie de l’Imam as-Sâdiq (a) coïncidait avec les califats des 10 derniers califes Omeyyades y compris : Umar b. ‘Abd al-’Azîz et Hicham b. Abd al-Malik et des deux premiers califes Abbassides, c’est-à-dire al-Saffah et al-Mansur ad-Dawânîqî[13].

L’Imam as-Sâdiq (a) a accompagné avec son père, l’Imam al-Bâqir (a), lors de son voyage à al-Cham , quand ce dernier a été convoqué par Hicham ibn Abd al-Malik[14].

Durant l’imamat de l’Imam as-Sâdiq (a) fut simultané avec les califats de cinq derniers califes Omeyyades, c’est-à-dire Hicham ibn Abd al-Malik et après lui et de deux premiers califes abbassides, c’est-à-dire al-Saffah et al-Mansur ad-Dawânîqî[15].

A cette époque-ci, le gouvernement Omeyyades est devenue si faible qu’il a finalement été renversé et le gouvernement Abbasside atteint au pouvoir[16].

A cause de la faiblesse des gouvernements, l’Imam as-Sâdiq (a) avait une bonne opportunité pour faire l’activité scientifique. Cette occasion n’existait que dans la troisième décennie du deuxième siècle de l’Hégire. Mais, avant ceci, à l’époque des Omeyyades et après cela (à l’époque des Abbassides) en raison de la révolte d’an-Nafs az-Zakîyya et son frère, Ibrâhîm, l’Imam (a) et ses partisans étaient sous une grande pression par les gouvernements[17].

Preuves de son Imamat

D’après les chiites, l’Imam (a) est nommé seulement par Dieu et que le Prophète (s) ou l’Imam (a) précédent doivent le présenter comme son successeur[18].

Le Cheikh al-Mufîd écrit :

«En plus du testament de l’Imam al-Bâqir (a) à propos de l’Imamat de son fils, J’afar (a), la prééminence de ce dernier dans la science, dans l’ascèse et dans la pratique, par rapport à tous ses frères et cousins et d’autres hommes de son époque, est une autre preuve de son Imamat en soi».

Afin de démontrer l’Imamat de l’Imam as-Sâdiq (a), Cheikh al-Kulaynî rapporta plusieurs hadiths dans son livre, al-Kâfî[19].

Sa Morale:

Son oncle Zayd ibn Ali, fils de Zayn al Abidine (Psl) et frère de Mohammed al Baqr (Psl) avait choisi de s’insurger contre le despotisme du pouvoir Caliphale en rejoignant les rangs des martyrs. Bien que Zayd avait choisi une ligne d’action différente que celle de son neveu, il nous laissa ce précieux témoignage concernant l’Imam Jaa’far as-Sadiq (Psl) :

« Pour chaque temps, il existe un homme issu des Ahlul Bayt (Psl) qui est un argument d’Allah pour ses créatures !

Et l’argument de notre temps est assurément mon neveu Jaa’far ibn Mohammed (Psl). Quiconque le suit ne s’égare jamais, quiconque s’oppose à lui n’aboutit jamais à la bonne voie ! »

Malik ibn Anas (fondateur de l’école Malikite) dit de l’Imam as-Sadiq (Psl) :

« Par Allah, je n’ai jamais vu de meilleure personne que Jaa’far as-Sadiq; son désintérêt des biens de ce monde, sa piété, sa dévotion et sa pratique de l’Islam sont inégalables ! »

Malik ibn Anas fut en effet le disciple de l’Imam Jaa’far as-Sadiq (Psl) tout comme le fut également un homme surnommé abou Hanifah (fondateur de l’école hanafite) qui dit de l’Imam (Psl) :

« Si je n’aurais suivi ses préceptes durant 2 années, je me serais perdu ! »

Malheureusement, plutôt que de continuer leur précieux apprentissage auprès de l’Imam as-Sadiq (Psl), ces 2 hommes préférèrent apporter leurs propres conclusions et interprétation de l’Islam et de la Sunna.

Un jour, l’Imam as-Sadiq (Psl) était en compagnie d’un de ses disciples et ils se dirigeaient vers le marché.

L’Imam (Psl) montait alors un âne et arrivant près du marché, il descendit avec une grande rapidité pour accomplir une longue prosternation puis se releva.

Son compagnon lui demanda la cause de son geste et l’Imam as-Sadiq (Psl) répondit :

« Lorsque je me suis rappelé le bienfait d’Allah, je lui ai fait cette prosternation de reconnaissance et de remerciement. »

Un jour l’Imam (Psl) était dans son champ, vêtu d’un drap épais et tenant une pelle à la main. Un de ses disciples passa par là et assista à la scène et lui dit : « Que je sois sacrifié pour toi ! Donne-moi cette pelle pour que je fasse ce travail pour toi ! »

Sur ce l’Imam (Psl) lui répondit :

« Non, j’aime bien que l’homme prenne peine sous le soleil à la recherche de la provision de sa vie. »

La personnalité de l’Imam Sâdiq (p)

L’Imam Sâdiq (p) était le plus grand et le plus célèbre personnage de son temps pour ce qui est des connaissances, la jurisprudence, la filiation, le culte, l’état et le chimiquement spirituels, et les vertus éthiques. Certains savants ont attesté cette vérité.

Mâlik ibn Anas, un juriste à Médine, a dit à propos de l’Imam Sâdiq (p) : « Chaque fois j’allais à Ja’far ibn Muhammad Sâdiq (p), il me respectait et m’apportait un coussin (pour me reposer), et me disait: ‘Ô Mâlik! Je t’aime.’ J’étais heureux de sa conduite et remerciait Dieu. Il était dans l’un des trois états : jeûne, Prière, ou invocation de Dieu. Il était l’un des plus grands adorateurs, pieux et humbles. Il a raconté de nombreux hadiths et tenait des réunions utiles. Chaque fois qu’il rapportait un hadith de l’Envoyé de Dieu (P), son visage changeait de couleur d’une manière qu’il ne pouvait guère être identifié. »

Une fois j’étais à son service quand il était parti pour le pèlerinage. Quand il a voulu prononcer la talbîyah[20] pour la sacralisation (ihrâm), sa voix se coupait dans sa gorge, ne pouvant la prononcer. Il était sur le point de tomber du haut de son cheval. Je lui ai dit : ‘Ô fils de l’Envoyé de Dieu! Vous devez inévitablement prononcer la talbîyah.’ Il m’a dit: ‘Ô Ibn ‘Amir! Comment puis-je oser dire: « Me voici, ô Dieu, me voici ! », alors que je crains que le Dieu Tout-Puissant me dise : « Non à toi, tu n’es pas digne d’être assisté!»[21]

Mâlik ibn Anas a dit: «Par Dieu ! Je n’ai vu personne qui soit plus pieux, plus savant et plus dévot que Ja’far ibn Muhammad (p). »[22]

‘Amr ibn Abil Maqdâm a dit: «Quand je regardait Ja’far ibn Muhammad (p), j’avais l’impression qu’il était de la progéniture des prophètes (p) ».[23]

Zayd ibn ‘Ali a dit: «A chaque époque, il y a un homme parmi les Gens de la Demeure prophétique (p) qui est l’argument (Hujjat) de Dieu Tout-Puissant pour le peuple. L’argument (le Hujjat) de notre temps est Ja’far ibn Muhammad, fils de mon frère. Celui qui le suit ne sera pas s’égaré et celui qui lui désobéit ne sera pas guidé. »[24]

Ismâ’îl ibn ‘Ali ibn ‘Abdullâh ibn ‘Abbâs a dit: «Un jour, je suis allé voir Abû Ja’far Mansûr. Il pleurait de manière que sa barbe était humide. Il m’a dit : ‘Tu ne sais pas ce qui s’est passé aux Gens de la Demeure.’ J’ai demandé : ‘Ô Emir des Croyants! Qu’est-ce qui est arrivé ?’ Il a répondu: ‘Le maître du monde, le dernier des bienfaisants vient de décéder. » J’ai demandé : ‘Qui est-il?’ Il a dit : ‘Abû Ja’far Muhammad.’ J’ai dit : ‘Puisse Dieu vous récompense et vous donne une longue vie.’ ‘ Il a dit : ‘Ja’far ibn  Muhammad était l’une des personnes à propos desquelles Dieu le Très-Haut a dit dans le Coran:

ثُمَّ أَوْرَثْنَا الكِتابَ الَّذِينَ اصْطَفَيْنا مِنْ عِبادِنا

« Ensuite, nous fîmes héritiers du Livre ceux qui de nos serviteurs que nous avons choisis. »[25]

Ja’far ibn Muhammad était un homme que Dieu a choisi, l’un des pionniers de la bienfaisance. »[26]

Ibn Habân a considéré Ja’far ibn Muhammad l’un des narrateurs de hadiths dignes de confiance, en disant: « Il était l’un des seigneurs des Gens de la Demeure en termes de jurisprudence et de connaissance. Ses hadiths sont utilisés pour l’argumentation ».[27]

Chahristânî écrit à propos de l’Imam Sâdiq (p) : « Il était riche en sciences religieuses et en bonnes manières, avec une piété et sagesse parfaites. Il état pieux. Il évitait les passions. Il était à Médine pendant un certain temps, ses amis et Chiites pouvaient  alors bénéficier de ses connaissances. Puis il est à l’Irak et y est resté pendant un certain temps. »[28]

Ahmad ibn Hajar Heythamî a écrit : «Ja’far Sâdiq était le meilleur fils de Muhammad Bâqir; par conséquent, il est devenu le successeur de son père et le calife après lui. Les gens ont rapporté de nombreux hadiths de lui qui ont été répartis dans toutes les régions. Les grands leaders religieux, comme Yahyâ ibn Sa’îd, Ibn Jurayh, Mâlik, Dusufyânî, Abû  Hunayfah, Chu’ba, Ayyûb Sajistânî, ont rapporté de ses hadiths. »[29]

Ibn Sabbâgh Mâlikî a écrit : « Ja’far Sâdiq, parmi ses frères, était le calife et successeur de son père après lui. Il était supérieur à tout le monde en termes de connaissances, d’intelligence et de grandeur. Les gens ont rapporté de lui de nombreux hadiths scientifiques qui sont distribués partout dans le monde. Les hadiths qui ont été rapportés de lui n’ont été rapportés d’aucun membre de sa famille. »[30]

Muhammad ibn Talha Châfi’î écrit: «Ja’far ibn Muhammad Sâdiq a été l’un des seigneurs des Gens de la Demeure. Il était très savant, adorait Dieu constamment et grandement. Il était très pieux et récitait beaucoup le saint Coran. Il réfléchissait sur les significations des versets du Coran, et il en découvrait des résultats étonnants. Il passait son temps dans les différents types de cultes, et faisait un examen de conscience à cet égard. Quand vous le voyiez,  vous vous rappeliez  l’Au-delà. L’écoute de ses discours vous invitait à la piété. Suivre son exemple vous amenait au Paradis. Son visage illuminé et ses actes purifiés témoignaient qu’il était de la descendance de l’Envoyé de Dieu (P).

Un groupe de leaders religieux, comme Yahyâ ibn Sa’îd Ansârî, Ibn Jurayh, Mâlik ibn  Anas, Thûrî, Ibn ‘Uyaynah, Shu’bah, et Ayyûb Sajistânî, considéraient comme un honneur et éloge de rapporter ses hadiths.[31]

Chaykh Mufîd a écrit à propos de l’Imam Sâdiq (p) : « Sâdiq Ja’far ibn Muhammad ibn  ‘Ali ibn Hussayn (p) a été choisi parmi ses frères et désigné comme le calife et successeur de son père. Il était supérieur à ses frères en termes de connaissances. Il était le plus célèbre et le plus honorable d’entre eux pour la masse populaire et les élites. Ses sciences et connaissances ont été répandues dans toutes les régions. Le nombre des hadiths rapportés de lui est plus grand que celui d’autres Gens de la Demeure prophétique. Les experts de hadiths ont compté quatre mille narrateurs authentiques ayant racontés ses hadiths.[32]

Activités scientifiques

Afin d’affaiblir les Omeyyades à l’époque de l’Imam as-Sâdiq (a), il se trouva une situation pour manifester les opinion et les croyants et de nombreuses discussions scientifiques ont eu lieu sur divers sujets[33].

Cette liberté religieuse et scientifique que s’est rarement produite au temps des autres Imams (a), provoque que les compagnons de l’Imam (a) participaient librement à des discussions scientifiques[34]. Cette occasion entraînait que rapporté plusieur hadiths de l’Imam (a) dans les différents demains[35].

D’après Ibn Hajar al-Haytamî, les gens apprenaient et transmettaient beaucoup de connaissances de sa part, et sa célébrité s’étendait partout[36].

Abû Bahr al-Jâhiz a également écrit que ses connaissances et sa jurisprudence (le fiqh) ont rempli le monde[37].

Hasan b. Ali al-Washshâ’ rapporta qu’il vit neuf cents personnes dans la mosquée de Koufa qui transmettaient des hadiths de l’Imam as-Sâdiq (a)[38].

Ecole Ja’farîde

Il est rapporté de l’Imam as-Sâdiq (a) plusieurs hadiths sur Usûl ad-Dîn (princes de la religion) et Furû’ ad-Dîn ( princes secondaires de la religion) que d’autres Imams et il avait aussi beaucoup des narrateurs de hadith que d’autres Imams[39].

Selon al-Irbilî, le nombre de personnes qui lui ont transmis des hadiths atteint au 4 000[40].

Abân b. Taghlib dit :

« Chaqu fois que les chiites avaient divergence sur la parole du Prophète (s), ils se référent au parole de l’Imam Ali (a) et chaqu fois qu’ils avaient divergence au parole de ce dernier, ils se référent au parole de l’Imam as-Sâdiq (a)[41].

Les chiites imamites connus sous le nom de chiite Ja’farîde car, il est rapporté plusieurs hadiths théologiques et jurisprudentielles de l’Imam Ja’far as-Sâdiq (a)[42].

Aujourd’hui, l’Imam as-Sâdiq (a) connu comme le chef de l’école Ja’farîde.

En 1378 H, Cheikh Mahmûd Shaltût, le chef de l’université d’al-Azhar, présenta l’école Ja’farîde comme un école islamique légitime[43].

Débat et discours

Dans les sources chiites rapportèrent les discours et les débats de l’Imam as-Sâdiq (a) avec les savants d’autres religions[44].

Dans certains débats, en présence de l’Imam as-Sâdiq (a), ses élèves débattaient dans les domains qui étaient spécialistes avec les autres. Cette réunion se sont tenus sous la supervision de l’Imam (a) et parfois, lui-même entra dans la discussion. Par exemple, un savant de Damas demanda la discussion avec les élèves de l’Imam as-Sâdiq (a), ce dernier demanda à Hishâm b. Sâlim pour avoir un débat avec lui sur la théologie[45].

Dans un autre débat, l’Imam (a) dit à une personne qui voulait discuter avec lui de débattre en premièrement avec les élèves. Il débattit avec Humrân b. A’yan sur le Coran, avec Abân b. Taghlib sur le syntex arabe , avec Zurâra sur le Fiqh et avec Mu’min at-Tâq et avec Hishâm b. Sâlim sur la théologie et a été vaincu par chacun d’eux[46].

Ahmad b. Ali at-Tabrisî dans le livre al-Ihtijâj recueilla certains débats de l’Imam as-Sâdiq (a) y comris :

Un débat avec un athée sur l’existence de Dieu

Un débat avec Abû Shâkir ad-Daysânî sur l’existence de Dieu

Un débat avec Ibn Abi al-’Awjâ’ sur l’existence de Dieu

Un débat avec Ibn Abi al-’Awjâ’ sur la création du monde dans le temps

Un long débat avec un athée sur différentes questions religieuses

Un débat avec Abu Hanifa al-Numan ibn Thabit sur la méthodologie de la jurisprudence, en particulier sur l’analogie.

Un débat avec des savants Mutazilites sur la façon de choisir un gouverneur et sur certains préceptes religieux[47].

Le culte et le service de Dieu

L’Imam Sâdiq (p), comme son père et grand-père, était la meilleure personne de son temps en termes de dévotion et soumission à Dieu, l’invocation de Dieu, les supplications et les prières.

Il est rapporté, par exemple, que l’Imam Sâdiq (p) a récité le Coran dans sa Prière au point qu’il s’est évanouit. Quand il s’est réveillé, on lui a demandé la raison de cet évanouissement. L’Imam Sâdiq (p) a dit : « J’ai répété quelques versets coraniques tellement que c’était comme si je les entendais de Gabriel ou du Dieu Tout-Puissant ».[48]

Abân ibn Taghlab a dit : «Je suis allé à l’Imam Sâdiq (p) alors qu’il accomplissait ses Prières. J’ai compté ses invocations quand il était en état de « rukû’» et de « sujûd »; il a glorifié Dieu soixante fois. »[49]

Hamzah ibn Hamrân et Hassan ibn Zîyâd ont dit: « Nous sommes allés à l’Imam Sâdiq  (p) alors qu’il accomplissait la Prière de l’après-midi avec un groupe de personnes. Il a répété la phrase ‘Subhâna Rabbîyal ‘Azîmi wa bihamdih’ (Gloire à mon Seigneur le Très-Haut, louange à Lui» 33 ou 34 fois dans ses « rukû’» et « sujûd ».[50]

Yahyâ ibn ‘Alâ a dit : « L’Imam Sâdiq (p) était très malade et au lit ​la vingt-troisième nuit de Ramadân. Il a ordonné à l’emmener à la mosquée de l’Envoyé de Dieu (P) où il s’est mit à prier jusqu’à l’aube. »[51]

Ibn Taghlab a dit: « Lors d’un voyage de Médine à la Mecque, j’étais avec l’Imam Sâdiq  (p). Quand il a atteint au sanctuaire, il est descendu de son cheval, a effectué la grande ablution (ghusl) et enlevé ses chaussures ; puis il est entré au sanctuaire à pieds nus ».[52]

Hafad ibn Bakhtarî cite l’Imam Sâdiq (p) qui a dit : « Lorsque j’était jeune, j’étais très sérieux dans le culte que je rendais à Dieu. Mon père, l’Imam Bâqir (p) m’a dit: « Ô mon fils ! Ne te donne pas tant de peines dans le culte, parce que quand un serviteur plaît à Dieu le Très-Haut, Il acceptera aussi ses actes les plus petits. »[53]

Mu’âwîyat ibn Wahab a dit: «J’étais avec l’Imam Sâdiq (p) quand il allait vers le bazar de Médine sur son âne. Quand nous sommes arrivés près du bazar, l’Imam (p) est descendu de l’âne et a effectué une longue prosternation qui a duré longtemps. Quand il s’est levé de sa prosternation, je lui ai demandé : ‘Pourquoi êtes-vous descendu et vous êtes-vous prosterné?’ L’Imam Sâdiq (p) a répondu: ‘Je me suis souvenu de l’une des bénédictions de Dieu, c’est pourquoi je me suis prosterné devant Lui pour Le remercier.’ J’ai demandé : ‘Vous l’avez fait près du bazar où tout le monde va et vient !’ L’Imam (p) a dit: « Personne ne m’a vu ! »[54]

Mâlik ibn Anas a dit: «Je rendais visite à Ja’far ibn Muhammad (p) pendant un certain temps. Je l’ai toujours vu dans l’un de ces trois états : accomplissant la Prière, observant le jeûne, ou récitant le noble Coran. Lorsque il racontait un hadith, il avait toujours ses ablutions. »[55]

Mâlik ibn Anas a également dit: « Lors d’un pèlerinage du hadj, j’étais avec l’Imam Sâdiq  (p). Il a arrêté son cheval à Miqât pour devenir Muhrim. Toutefois, il ne pouvait pas prononcer le Labbayk (cri d’obéissance à Dieu), et sa voix ne sortait pas de sa gorge. Il a failli tomber de son cheval. J’ai dit à l’Imam Sâdiq (p) : ‘Ô fils de l’Envoyé de Dieu (P)! Pourquoi ne dites-vous pas le Labbayk?’ L’Imam (p) a répondu: ‘Comment puis-je le faire, alors que Dieu le Très-Haut peut répondre : ‘Non à toi, tu n’es pas digne d’être assisté! »[56]

Elèves et ses rapporteurs

Cheikh at-Tûsî a mentionné dans son livre ar-Rijâl, plus de 3 200 transmetteurs de hadiths de l’Imam as-Sâdiq (a)[57]. Cheikh al-Mufîd dans le livre al-Irshâd a cité le nom de 4 000 personnes comme le transmetteur de hadith de l’Imam as-Sâdiq (a)[58].

La plupart des écritures d’Al-Usûl al-Arba’ami’a (les quatre cents collections de hadiths recueillies par les transmetteurs de hadith directement auprès du Prophète (s) et des Imams (a)), étaient parmi les élèves de l’Imam as-Sâdiq (a)[59] et la plupart des Ashâb al-Ijmâ’ (Les narrateurs fidèles qui ne rapportent que des hadiths authentiques) faisaient partie de ses élèves[60].

Certains de ses élèves les plus connues sont :

Zurâra b. A’yan

Burayd b. Muawiya

Jamîl b. Darrâj

Abd Allah b. Muskân

Abd Allah b. Bukayr

Jammâd b. Uthmân

Hammâd b. ‘Îsâ

Abân b. Uthmân

Abd Allah b. Sanân

Abû Basîr

Hishâm b. Sâlim

Hishâm b. Hakam

Certains compagnons de l’Imam as-Sâdiq (a) étaient experts dans des domaines spécifiques[61]. D’après un hadith, Humrân b. A’yan était un expert en sciences coraniques, Abân b. Taghlib dans la littérature arabe, Zurâra b. A’yan dans le fiqh, Mu’min at-Tâq et Hishâm b. Sâlim étaient des experts en théologie islamique[62]. Les autres élèves de l’Imam as-Sâdiq (a) qui étaient des experts en théologie islamique sont Humrân b. A’yan, Qays al-Mâsir et Hishâm b. Hakam[63].

Elèves sunnites

Certains érudits et fondateurs des écoles des droits (fiqh) musulmans sunnites étaient parmi les élèves de l’Imam as-Sâdiq (a). Selon Cheikh as-Sadûq, Malik ibn Anas a déclaré qu’il allait voir l’Imam as-Sâdiq (a) et d’écouter les hadiths de l’Imam (a)[64]. Malik ibn Anas, dans son livre, al-Muwatta’, a rapporté certains hadiths de l’Imam as-Sâdiq (a)[65].

Ibn Hajar al-Hiytamî a dit que :

«les grands savants sunnites comme : Yahyâ b. Sa’îd, Inb Jurayh, Malik ibn Anas, Sufyân b. Uyayna, Sufyân ath-Thûrî, Abu Hanifa, Shu’ba b. al-Hajjâj et Ayûb Sakhtîyânî.[66]»

Hadiths bien connus

Beaucoup de hadiths les plus connus sont rapportés par l’Imam as-Sâdiq (a) comme :

Hadith Tawhîd al-Mufaddal :

Ce long hadith contient les enseignements de l’Imam (a) écrit par Mufaddal b. ‘Umr pendant quatre réunions sur la création du monde, la création de l’homme, les merveilles du monde animal, les merveilles des cieux et de la terre, la réalité de la mort et la raison de la création de l’homme[67].

Hadith ‘Inwân al-Basrî :

Dans ce hadith, après avoir défini l’adoration de Dieu, l’Imam as-Sâdiq (a) a donné des instructions sur la pureté, la patience et les connaissances à une personne appelée ‘Inwân al-Basrî[68].

Maqbûla de Umar b. Hanzala : [69]

Ce hadith parle du jugement et de la contradiction entre les hadiths[70]. Les partisans de la théori de velayat-e faquih mentionnent ce hadith comme la preuve de cette théorie[71].

Au point de vue des érudits sunnites

L’Imam as-Sâdiq (a) avait un statut élevé chez les érudits sunnites.

Abu Hanifa, le fondateur de l’école hanafisme, considérait l’Imam as-Sâdiq (a) comme le plus averti et le plus grand juriste parmi les musulmans[72].

Selon Ibn Abi l-Hadîd, les grands érudits sunnites y compris les imams des sunnites tels qu’Abu Hanifa, Ahmad ibn Hanbal et al-Chafii étaient directement ou indirectement les élèves de l’Imam as-Sâdiq (a)[73].

Cependant, dans la jurisprudence sunnite, les points de vue de l’Imam as-Sâdiq (a) ne sont pas pris en compte. Pour cette raison les savants chiites tels que Sharîf al-Murtadâ ont critiqué ce point de vue[74].

Notes:

  1. Ja’farîyân, Rasûl, Hayât Fikrî Imâmân Shi’a, p 391, ‘Ilm, Téhéran, 1393 HS
  2. Sâbirî, Husayn, Târîkh Firaq Islâmî, v 2, p 110-119, Samt, Téhéran, 1388 HS
  3. Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, v 2, p 180, al-Mu’tamar al-‘Âlamy li Alfîya al-Cheikh al-Mufîd, Qom, 1372 HS
  4. Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 181, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
  5. Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 181, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
  6. Cheikh as-Sadûq, Kamâl ad-Dîn Wa Tamâm an-Ni’ma, chercheur : Ali Akbar Ghaffârî, p 319, Dâr al-Kutub al-Islâmîyya, Téhéran
  7. Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 181, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
  8. Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, v 2, p 180, al-Mu’tamar al-‘Âlamy li Alfîya al-Cheikh al-Mufîd, Qom, 1372 HS
  9. Irbilî, Ali b. ‘Isâ, Kashf al-Ghumma fî Ma »rifat al-A’imma, v 2, p 691, ash-Sharîf Radî, Qom, 1379 HS
  10. Ibn Qutayba d-Daynawarî, al-Ma’ârif, chercheur, al-‘Akâsha, p 215, al-Hay’at al-Misrîyyat al-‘Âmma lil Kibtâb, Le Caire, 1992 C
  11. Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 187, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
  12. Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 187, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
  13. Shahîdî, Sayyid Ja’far, Zindigânî Imam Sâdiq Ja »far b. Muhammad (a), p 4, Daftar Nashr Farhang Islâmî, Téhéran1384 HS
  14. Shahîdî, Sayyid Ja’far, Zindigânî Imam Sâdiq Ja »far b. Muhammad (a), p 6, Daftar Nashr Farhang Islâmî, Téhéran1384 HS
  15. Shahîdî, Sayyid Ja’far, Zindigânî Imam Sâdiq Ja »far b. Muhammad (a), p 4, Daftar Nashr Farhang Islâmî, Téhéran1384 HS
  16. Shahîdî, Sayyid Ja’far, Zindigânî Imam Sâdiq Ja »far b. Muhammad (a), p 47, Daftar Nashr Farhang Islâmî, Téhéran1384 HS
  17. Ja’farîyân, Rasûl, Hayât Fikrî Sîyâsî Imâmân Shi’a, p 435, ‘Ilm, Téhéran, 1393 HS
  18. Fâdil Miqdâd,Irshâd at-Tâlibîn Ilâ Nahj al-Mustarshidîn, p 337, chercheur Mahdî Rajâ’î, Bibliothèque de Ayatollah Mar’ashî Najafî, Qom, 1405 H
  19. Cheikh al-Kulaynî, al-Kâfî, vol 1, p306-307, chercheur Ali Akbar Ghaffârî et Muhammad Âkhûndî, Dâr al-Kutub al-Islâmîyya, Téhéran, edition 4, 1409 H
  20. Acte d’obéissance (formule caractéristique que les pèlerin répète fréquemment au cours des rites du pèlerinage à la Mecque : « Me voici, ô Dieu, me voici à Tes ordres, Toi qui n’as point d’associé, me voici, vraiment la louange et la grâce sont à Toi, et à Toi es le règne ; me voici à Tes ordres. » [Traducteur]
  21. Bihârul Anwâr, Vol 47, p. 16.
  22. Bihârul Anwâr, Vol 47, p. 20; Manâqib ‘Ali Abî Tâlib, Vol 4, p. 297; et Hillîyatul Awlîyâ, Vol 3, p. 193.
  23. Bihârul Anwâr, Vol 47, p. 29; Tahzîbut Tahzîb, Vol 2, p. 104; et Manâqib ‘Ali Abî Tâlib, Vol 4, p. 270.
  24. Manâqib ‘Ali Abî Tâlib, Vol 4, p. 299.
  25. Sourate 35, al-Fâtir (Le Créateur), verset 32.
  26. Târîkh Ya’qûbî, Vol 2, p. 383.
  27. Tahzîbut Tahzîb, Vol 2, p. 104.
  28. Al-Milal wan Nihal, Vol 1, p. 166.
  29. Al-Sawâ’iq al-Muharraqah, p. 201.
  30. Al-Fusûlul Muhimmah, p. 204.
  31. Matâlibul Su’ûl, Vol 2, p. 110.
  32. Al-Irchâd, Vol 2, p. 179.
  33. Shahîdî, Sayyid Ja’far, Zindigânî Imam Sâdiq Ja »far b. Muhammad (a), p 47-60, Daftar Nashr Farhang Islâmî, Téhéran1384 HS
  34. Ja’farîyân, Rasûl, Hayât Fikrî Sîyâsî Imâmân Shi’a, p 435-436, ‘Ilm, Téhéran, 1393 HS
  35. Shahîdî, Sayyid Ja’far, Zindigânî Imam Sâdiq Ja »far b. Muhammad (a), p 61, Daftar Nashr Farhang Islâmî, Téhéran1384 HS
  36. Ibn Hajar al-Hiytamî, Ahmad b. Muhammad, As-Sawâ’iq al-Muhriqa ‘Alâ Ahl ar-Rafd wa Zalâl wa az-Zandiqa, cheurcheur Abd ar-RAhmân b. Abd Allah at-Turkî, p 551, Mu’asassat ar-Risâla, Beyrouth, 1417 H
  37. Jâhiz, Umar b. Bahr, Rasâ’il al-Jâhiz, p 106, Dâr wa Maktabat al-Hilâl, Beyrouth, 2002 C
  38. An-Najâshî, Ahmad b. Ali, Rijâl an-Najâshî, p 39, Jâmi’i Mudarrisîn, Qom, 1416 H
  39. Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 205, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
  40. Irbilî, Ali b. ‘Isâ, Kashf al-Ghumma fî Ma »rifat al-A’imma, v 2, p 701, ash-Sharîf Radî, Qom, 1379 HS
  41. An-Najâshî, Ahmad b. Ali, Rijâl an-Najâshî, p 12, Jâmi’i Mudarrisîn, Qom, 1416 H
  42. Shahîdî, Sayyid Ja’far, Zindigânî Imam Sâdiq Ja »far b. Muhammad (a), p 61, Daftar Nashr Farhang Islâmî, Téhéran1384 HS
  43. Bî Âzâr Shirâzî, Abd al-Karîm, Hambastiqî Madhâhiib Islâmî, p 344, Sâzimân Farhang va Irtibâtât Islâmî, Téhéran, 1377 HS
  44. Cheikh al-Kulaynî, al-Kâfî, vol 1, p 79-80, chercheur Ali Akbar Ghaffârî et Muhammad Âkhûndî, Dâr al-Kutub al-Islâmîyya, Téhéran, edition 4, 1409 H
  45. Cheikh al-Kulaynî, al-Kâfî, vol 1, p 171-173, chercheur Ali Akbar Ghaffârî et Muhammad Âkhûndî, Dâr al-Kutub al-Islâmîyya, Téhéran, edition 4, 1409 H
  46. Kashshî, Muhammad b. Umar, Ikhtîyâr MA’rifat ar-Rijâl, p 275-277, Nash Dânishgâh Mashhad, edition 1, 1409 H
  47. Tabrisî, Ahmad b. Ali, al-Ihtijâj, p 331-364, Nashr Murtadâ, Mechhed, 1403 H
  48. Bihârul Anwâr, Vol 47, p. 58.
  49. Ibid, Vol 47, p. 50.
  50. Ibid, p. 53.
  51. Bihârul Anwâr, Vol 47, p. 54.
  52. Ibid, p. 55.
  53. Ibid, p. 21.
  54. Tahzîbut Tahzîb Vol. 2, p. 104; Manâqib ‘Âli Abî Tâlib (p), Vol 4, p. 297.
  55. Manâqib ‘Âli Abî Tâlib (p), p. 297.
  56. Kashshî, Muhammad b. ‘Amr, Ikhtîyâr Ma’rifat ar-Rijâl, vol 2, p 419-679 , Mu’asassat Âl al-Bayt,
  57. Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, v 2, p 254, al-Mu’tamar al-‘Âlamy li Alfîya al-Cheikh al-Mufîd, Qom, 1372 HS
  58. Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 187, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
  59. Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 187, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
  60. Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 199, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
  61. Kashshî, Muhammad b. Umar, Ikhtîyâr MA’rifat ar-Rijâl, p 275-277, Nash Dânishgâh Mashhad, edition 1, 1409 H
  62. Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 199, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
  63. Cheikh as-Sadûq, al-Khisâl, chercheur Ali Akbar Ghaffârî, Jâmi’i Mudarrisîn, p 168, edition 1, Qom, 1362 HS
  64. Malik ibn Anas, al-Muwatti’, p 10, Mu’assassat Zâyid b. Sultân Âl Nahyân, 1425 H
  65. Ibn Hajar al-Hiytamî, Ahmad b. Muhammad, As-Sawâ’iq al-Muhriqa ‘Alâ Ahl ar-Rafd wa Zalâl wa az-Zandiqa, cheurcheur Abd ar-RAhmân b. Abd Allah at-Turkî, vol 2, p 586, Mu’asassat ar-Risâla, Beyrouth, 1417 H
  66. Mufaddal b. ‘Umr, at-Tahîd al-Mufaddal, Shigifîhâyi Âfarînish az Zabân Imam Sâdiq (a), traducteur: Najaf Ali Mîrzâyî, edition 18, Hijrat, Qom, 1373 H
  67. ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 1, p 224-226, Dâr Ihyâ’ at-Turâth al-Arabî, Beyrouth, 1403 H
  68. Cheikh al-Kulaynî, al-Kâfî, vol 1, p 67, chercheur Ali Akbar Ghaffârî et Muhammad Âkhûndî, Dâr al-Kutub al-Islâmîyya, Téhéran, edition 4, 1409 H
  69. Cheikh Ansârî, Murtadâ b. Muhammad Amîn, Farâ’id al-Usûl, vol 4, p 59-61, Majma’ al-Fikr al-Islâmî, Qom, 1419 H
  70. Imam Khomeiny, al-Hikûmat al-Islâmîyya, p 115-121, Mu’assassat Nashr va Tanzîm Âthâr Imam Khomeiny, édition 4, Téhéran, 1429 H
  71. Dhahabî, Muhammad b. Ahmad, Tadhkirat al-Huffâz, vol 1, p 126, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîyya, Beyrouth, 1419
  72. Ibn Abi al-Hadîd, Abd al-Hamîd b. Hibat Allah, Sharh Nahj al-Balâgha, vol 1, p 18, Maktabat Ayatollah Mar’ashî Najafî, Qom, 1385 H
  73. Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 206, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS

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