Femmes et famille de point de vue de l’Islam
Le Rang De La Femme En Islam
La femme occupe une place essentielle dans la société. Elle est le pilier originel de la descendance, à partir duquel s’établit toute communauté. Sa vertu a des répercussions bienheureuses sur ses enfants et les membres de sa famille. Il sera question ici de répondre aux ambigüités de ceux qui ont pris la femme comme prétexte derrière lequel ils se dissimulent pour dénigrer l’Islam et corrompre la femme, afin que la société se corrompe par son biais. En effet, les ennemis d’Allah et de Son messager n’ont cessé, en tout temps et en tout lieu, de semer la corruption sur terre, afin de saccager « culture et bétail ». Ainsi, le thème de la femme est d’une grande importance, il convient donc d’y accorder de l’attention, et de démontrer le rang qu’elle occupe dans l’Islam, afin que se dissipe le brouillard diffusé par les prétentions des égareurs.
A notre époque, la femme est devenue un sujet de mode : la plupart des chaines radio, journaux et magazines en traitent de manière insistante. C’est par tous ces canaux que surviennent de nombreuses idées ambigües qui peuvent probablement apparaître désirables à l’œil des personnes naïves et ignorantes. Aussi, si on passe en revue l’histoire de la femme depuis des siècles, son importance dans l’Islam nous apparait clairement, et c’est aussi le cas dans toutes les religions « célestes ».
Les aspects et les dimensions du rang de la femme
Le rang et la place de la femme en Islam peuvent être étudiés sous trois dimensions:
- A) le rang et la dignité de l’être humain
1- La femme est le symbole de la beauté, de la délicatesse et de l’apaisement. Chaque créature est le symbole de l’un des noms divins, car la création qui est l’un des attributs par « Action » de Dieu (et non de ses attributs par « Essence ») consiste en l’illustration du Créateur qui se manifeste dans ses différentes créatures. C’est ainsi que l’Imam Ali (béni soit-il) a affirmé: « Toutes les louanges appartiennent à Dieu qui par ses créations, s’est montré à ses créatures ».[1] [2]
Dans l’optique du noble Coran, le secret de la création de la femme ainsi que la fondation du foyer familial et le mariage, vont au-delà des tendances instinctives et le bonheur temporaire. « Parmi ses signes est d’avoir créé, de vous, des femmes, afin que près d’elles vous trouviez l’apaisement; Il a établi entre elles et vous l’affection et la bonté. En cela, il y a des signes à faire connaître Dieu pour ceux qui réfléchissent.[3]
2- Tous les avantages raciaux, sexuels etc, sont à exclure. » Hommes, Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et vous avons constitué en peuples et en tribus pour que vous vous connaissiez entre vous. Devant Dieu, le plus noble et le plus digne, c’est le plus pieux d’entre vous. Dieu est Omniscient et Connaît tout ».[4]
3- L’appel lancé par tous les Prophètes (bénis soient-ils) et par tous les livres saints visent uniquement l’humanité et ils portent tous le même message: » Ceux qui m’obéissent sont de Moi ».[5]
4- La place de la femme dans la création est là où il n’y a pas de frontière pour les victoires, les possessions et les réussites. « Homme tu avanceras avec effort vers ton Seigneur, tu Le rencontreras ».[6] » Et chacun est en gage de ses acquis ».[7] » Et à l’Homme n’appartient que le fruit de son propre effort et que son effort sera vu et reconnu, puis il sera récompensé pleinement ».[8]
5- Quiconque obéit à Dieu s’approche de Lui, qu’il soit un homme ou une femme. » Et quand Mes serviteurs t’interrogent à Mon sujet, en vérité, Je suis proche, J’exauce l’appel de celui qui m’appelle dès qu’il M’appelle. Qu’ils répondent à Mon appel et qu’ils croient en Moi. Peut-être seront-ils parfaitement guidés ».[9]
6- Atteindre une vie pure, propre et agréable comporte deux conditions: l’acte pieux et être croyant (peu importe que l’on soit un homme ou une femme). « Quiconque, homme ou femme, qui, tout en étant croyant fait œuvre pie, Nous lui ferons vivre et lui donnerons une vie pure et agréable et lui donnerons la récompense selon ce qu’il aura fait de mieux ». [10]
7- Quiconque nie les réalités sera maudit par Dieu. » Quant à ceux qui font preuve de mécréance et meurent impies, ils encourront la malédiction de Dieu, des anges et de tous les hommes ». [11]
Ce que l’on pourrait déduire de ces versets, c’est que Dieu s’adresse à l’être humain qui est maître de sa foi, de sa croyance et de son acte. » Il récolte ce qu’il sème » qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme. Dans la vision de la révélation, la femme est considérée comme un « être humain » et son sexe n’a point d’effet sur les lignes directrices des devoirs et de la personnalité des humains.
A présent, nous nous pencherons sur l’analyse d’une autre dimension de la place et du rang de la femme en Islam:
- B) La femme sur l’échelle de la gnose et dans le ciel de la connaissance spirituelle
1- Dieu n’est pas particulier à l’homme. Et la connaissance spirituelle n’est pas non plus, un joyau interdit et fermé aux femmes. Les progrès spirituels sont soumis à la formule suivante: la connaissance spirituelle, l’affection, l’obéissance, le rapprochement mental.
Or, qui souhaite acquérir la connaissance spirituelle, la science et la sagesse et combien il souhaite en avoir, importe peu. Ce qui est en revanche important, c’est que l’on ai de la reconnaissance pour la guidance et à partir de là, on remplit les conditions pour cette promesse divine: » Croyants, repentez-vous de vos fautes devant Dieu, un repentir sincère. Peut-être votre Seigneur effacera-t-Il, les effets, de vos mauvaises actions et vous fera-t-Il entrer dans des jardins de bienfaits, sous lesquels coulent les rivières de bonheurs ». Le noble Coran donne également deux exemples, deux positifs et deux négatifs. Pour les croyants Dieu cite en exemple la femme de Pharaon : « Dieux propose, en exemple, aux croyants, la femme de Pharaon quand elle dit: Seigneur, bâtis-moi une demeure auprès de Toi dans le Paradis, sauve-moi de Pharaon et de ce qu’il fait, sauve-moi du peuple injuste ».[12] Dieu propose aussi en exemple la vénérée Marie (bénie soit-elle) dans la sainte sourate « l’Interdiction ». Mais le Tout Puissant propose également deux mauvais exemples (les épouses des Prophètes Noé et de Lout -Lot-).[13] Dans ces sourates, ces femmes « gentilles » et « méchantes » sont citées en exemple pour tout le monde et non uniquement pour les femmes.
2- Le principal investissement dans le parcours de la voie spirituelle est le « cœur » et la « l’affection » et dans ce domaine les femmes sont plus riches que les hommes. Les voies de progrès de l’être humain sont différentes. L’une c’est la voie de la pensée et l’autre c’est la voie de l’invocation. Les femmes Sur la voie de l’invocation qui est la voie du cœur et de l’affection et de l’enthousiasme, les femmes sont au moins égales de l’homme, sinon plus fortes.[14]
3- Le noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) a affirmé: » La meilleure des sciences c’est l’unicité de Dieu et la meilleure des prières c’est la prière de repentance ».[15] ( Il est tout à fait clair que qu’il n’existe aucune différence entre l’homme et la femme pour accéder à ses sciences et savoirs.
4- Si nous possédons la piété nous arriverons à la spiritualité et la piété n’est pas le monopole d’une personne ou d’un groupe quelconque. « Dieu nous a accordé sa faveur. En effet, celui qui est pieux et qui patiente, Dieu ne fait point perdre la récompense des bienfaiteurs ».[16] » Par contre, celui qui aura craint respectueusement de comparaître devant son Seigneur, (Observera ses ordres) et qui aura gardé son âme de mauvaises passions et des penchants diaboliques, aura le Paradis pour demeure ». [17]
En résumé, l’existence d’exemples nombreux de femmes pieuses à toute époque et en tout lieu est en soi, le meilleur témoignage sur l’ouverture de la voie spirituelle aux femmes.
C- Le rang de la femme dans les prescriptions et lois divines:
Ce qui pose, semble-t-il, questions et doutes concernant la place et le rang de la femme en Islam, c’est l’existence d’un certain nombre de prescriptions à son sujet. Ces doutes peuvent être aisément levés avec une observation générale de la structure des prescriptions et le rôle du sexe dans ces prescriptions.
Les prescriptions islamiques (ayant un regard sur le sexe) sont divisées en plusieurs catégories:
1- les prescriptions communes: comme le jeûne, les prières quotidiennes, le Haj, etc.
2- Les prescriptions particulières aux femmes: comme la menstruation (les règles).
3- les prescriptions qui en apparence sont discriminatoires: comme l’héritage de la femme, la quotité du prix du sang pour la femme, etc.
En règle générale, les raisons de l’existence des prescriptions particulières et les prescriptions dualistes (en apparence discriminatoire) sont:
- a) l’homme est le responsable des dépenses et du budget de la famille et il doit disposer de moyens financiers supplémentaires. (C’est la raison pour laquelle son héritage – bien entendu dans certains cas- est supérieur à celui de la femme).[18]
- b) dans certains récits, la femme est blâmée. Toutefois, là, il s’agit de la femme objet et légère et non en tant que femme « être humain ». A titre d’exemple: » la femme est un scorpion, mais sa morsure est douce ».[19]
- c) et dans une partie des récits (en particulier dans la voix de l’éloquence), là où la femme est blâmée, il s’agissait des femmes qui à l’époque de l’Imam Ali (béni soit-il) avaient participé à « la bataille du chameau » dirigée par Aïcha. Ce sont elles qui sont visées et ce pour une époque et un lieu donnés.[20]
d- dans les cas ou certaines prescriptions telles que: le djihad primaire, la magistrature, etc ne sont pas accessibles aux femmes, ce n’est pas qu’elles sont privées d’un droit, mais il s’agit d’une faveur divine afin que ne leur incombe une lourde responsabilité contraire à leur tempérament doux.
Le Prince des croyants, l’Imam Ali (béni soit-il) affirme: » La femme ressemble à une fleur. Elle sent bon et elle est douce. Elle ne ressemble point un héros violent et dur ».[21]
e- Certaines prescriptions comme la puberté des filles qui intervient plutôt que les garçons, etc, ont pour raison le fait que la femme puisse être plutôt couverte par l’éducation afin qu’elle soit prête à éduquer, à son tour, les futures générations. D’autant plus que le mariage des filles intervient plutôt que celui des garçons.
f- certaines restrictions et interdictions ont pour explication, la tracée de limites et de frontières à la corruption et aux risques et dangers éventuels qui se révèlent importants et qui doivent faire l’objet d’une prévention. A titre d’exemple, il a été ordonné aux femmes de parler sur un ton sérieux, sans une voie sensuelle, « de peur que vous ne convoite quiconque a une maladie (un mal) dans le cœur ».[22]
g- Comme, la faute et le mal qui sont relatifs, la préférence et la priorité entre la femme et l’homme, le sont aussi. C’est pourquoi chaque fois que vous voyez une restriction ou un reproche vis-à-vis d’une femme, ayez une vision ou un regard relatif. En Islam, dans beaucoup de domaines, de nombreux avantages ont été octroyés à la femme. Notamment lorsqu’à ce propos le noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) a dit: » Si tu es en train de faire une prière recommandée, et que ton père t’appelle, ne rompt pas ta prière, mais si c’est ta mère qui t’appelle, alors rompt ta prière ».[23]
Le noble Coran a clairement ordonné: » Vivez avec les femmes d’une façon reconnue et convenable ».[24]
Le regard de l’Islam sur la famille
Les familles sont les composantes de la société. Lorsqu’entre les membres de la famille règnent l’affection, l’entente et la solidarité, une organisation complète et cohérente se crée, à la lumière de cette harmonie. C’est sur cette base qu’est fondée une société saine et puissante mobilisée et dirigée vers le bonheur collectif.
Mais, lorsque ces petites unités qui forment la société sont sujettes au désordre et à la confusion, et qu’elles perdent leur équilibre, la société cesse de promouvoir.
L’homme a été créé avec la volonté de survivre. Il déploie tous ses efforts dans ce but. Le meilleur moyen de parvenir à ce but, c’est de se reproduire. Car l’enfant est une partie de l’existence de l’individu, la continuation de son existence. Ce besoin inné ne peut être satisfait qu’en prenant des responsabilités familiales.
Une part importante des activités et des efforts économiques déployés pour subsister, ont pour cause l’intérêt que l’on porte à la subsistance de la famille.
Les avis sont partagés en ce qui concerne les origines de la famille. Pour certains, la formation d’une famille est le seul moyen de satisfaire les besoins sexuels. D’autres qui ne voient que l’intérêt matériel lui attribuent un aspect économique. Ils pensent que le mariage est une sorte de commerce et d’échange entre deux familles.
Ces points de vue sont bien éloignés de la vérité de la vie conjugale, qui est une nécessité sociale ayant pour but la survie de l’espèce.
En général, les sentiments spirituels entre la femme et le mari rejettent complètement l’histoire du facteur économique qui est la plus grande insulte à la nature de l’homme, et que cependant, d’aucuns considèrent comme la seule cause du besoin de la femme en l’homme.
Du point de vue économique et matériel, bien que l’homme n’ait aucun besoin de la femme, il manque de joie et de bonheur sans elle.
Bien que les penchants sexuels et les questions matérielles, soient indéniables, le but principal de la création des deux sexes reste tout à fait autre.
Muller Lir, sociologue Allemand déclare à propos de la vie conjugale:
« Trois facteurs poussent les gens à se marier: les besoins économiques, le souhait d’avoir des enfants, et l’amour. Bien que ces facteurs existent dans toutes les sociétés, leur importance varie cependant selon les périodes.
Dans les communautés primitives, les facteurs économiques prévalaient, alors que dans l’antiquité, c’était la reproduction et qu’actuellement, c’est l’amour qui l’emporte. » [25]
L’Islam, en encourageant les gens à se marier et à former des familles, répond affirmativement à l’appel de la nature et reconnaît la vie conjugale comme unique moyen d’empêcher la dégradation des mœurs et de faire des enfants sains et bons pour conserver l’espèce:
« Dieu vous a assigné de vous-mêmes des épouses, et de vos épouses des enfants et des petits-enfants. Et il vous a attribué d’excellentes choses. » (Coran: 16:72)
L’Islam, afin d’empêcher toute déviation sexuelle chez les jeunes et de dompter chez eux la pression de l’instinct sexuel, conseille aux responsables des familles d’envisager le mariage pour ceux d’entre eux qui ont atteint la maturité.
Pour l’Islam, la vie familiale et l’application des règlements du mariage sont le seul moyen d’empêcher la corruption et l’excès sexuel pour que la société vive en paix.
Un jour le Prophète déclara:
« O, musulmans! Vos filles sont comme un fruit mûr sur l’arbre qui, s’il n’est pas cueilli à temps, pourrira. Ainsi, si vous ne mariez pas vos filles et que leurs instincts ne sont pas satisfaits vous ne pourrez jamais les empêcher de tomber dans la déviation et la corruption, car ce sont des êtres humains avec des besoins naturels. » [26]
Ali-Ebn-Asbât, un compagnon du cinquième Imam, lui écrivit dans une lettre: « Je ne trouve aucun jeune homme digne de mes filles ; que faire? » L’Imam répondit: « ne t’attends pas à trouver des jeunes qui te conviendraient entièrement, car le Prophète a dit: « Si des jeunes garçons demandent la main de vos filles et qu’ils sont, au niveau religieux et moral, satisfaisant, donnez-leur sinon, vous ne serez pas à l’abri de la déviation, de la corruption et de la rebellions de vos enfants » [27]
L’Islam ne pose donc aucun obstacle au mariage. Au contraire il exploite cette force naturelle dans l’intérêt de la société et pour la vie individuelle. Outre le fait qu’il accorde une attention particulière au calme physique de l’homme dans la vie conjugale, il veut assurer, grâce au mariage, l’une des bases du bonheur de l’homme, à savoir la sérénité spirituelle, morale et mentale.
Car celui dont l’esprit est dans la confusion et qui vit dans l’inquiétude et l’angoisse ne comprendra jamais le vrai sens du bonheur.
Du point de vue de l’Islam, le lien humain est un lien sacré des cœurs et un facteur de stabilité et de calme. Ce lien vise à établir l’amitié, la bonté, et la miséricorde.
« Et il est de Ses signes d’avoir créé de vous, pour vous, des épouses, pour que vous habitiez près d’elles, et il assigne entre vous amour et miséricorde. Voilà bien là des signes, vraiment, pour les gens qui réfléchissent. » (Coran, 30:21)
L’Islam, en vue de renforcer les relations des membres de la famille entre eux, propose des lois globales et établies minutieusement, un certain ordre dans leur relation.
Le mariage est qualifié de « pacte solide » (Coran, 4:25) qui fait jouir les membres d’une famille, d’une solidarité physique et spirituelle.
« L’homme et la femme ont des droits réciproques l’un sur l’autre. » (Coran, 2:28)
Dans le domaine du travail et de la profession, les dispositions naturelles ainsi que la nature de la femme et de l’homme sont prises en considération. L’homme doit pourvoir à l’entretien de la famille, et la femme doit, de par sa fonction reproductrice, s’occuper de son mari et de ses enfants.
Sans aucun doute, tout organisme a besoin d’un gérant et d’un tuteur. L’homme ou la femme doivent donc prendre la responsabilité de la famille. Voyons à présent auquel conviennent le plus de charges.
Il a été prouvé que la femme est plutôt influencée par ses sentiments et qu’elle a été créée, psychologiquement, en sorte que les sentiments l’emportent sur la logique chez elle. Elle est (logique) enthousiaste et sentimentale, alors que l’homme, lui, a plutôt affaire à la raison.
C’est pour cela que l’Islam a choisi l’homme comme chef de famille ; ce qui n’est pas contradictoire avec la consultation, la coopération et l’entente totale entre le couple. Car bien que l’Islam lui réserve la charge de gérant, l’homme ne doit pas abuser de son pouvoir.
« Comportez-vous convenablement envers vos femmes. » (4:19).
Il est responsable des affaires de la famille.
Le Prophète déclare:
« L’homme est le gardien de la famille. La femme est responsable de sa maison, de son époux et de ses enfants. »
Le fait que les liens conjugaux sont de nos jours si faibles, en sorte qu’ils se brisent facilement et avec les moindres désaccords, c’est que dans de tels mariages les liens sont établis sur une série de rêves, de pensées enfantines et d’imaginations creuses.
Nombreux sont ceux qui, négligent les valeurs spirituelles et foulent au pied les réalités.
L’Islam n’accorde aucune importance à la richesse, à la renommée, aux apparences et aux questions matérielles. Le mariage doit être basé sur la foi, la vertu et la piété.
L’honorable guide de l’Islam a déclaré:
« Si quelqu’un épouse une femme pour sa richesse, Dieu l’abandonnera. Il faut donc choisir une épouse croyante et vertueuse. » [28]
La tradition islamique ne reconnaît « rien de plus précieux que le mariage. » [29]Elle blâme vivement ceux qui refusent de former une famille, et condamne tout prétexte qui aboutirait à la dépravation et à la déviation de l’énergie sexuelle.
« Le mariage et la vie conjugale font partie de mes principes. Ceux qui s’en abstiennent ne sont pas des miens. » [30]
De même tout lien conjugal avec des personnes dépourvues de la piété et de la vertu de l’âme est rejeté. Les liens avec les familles dépourvues de vertu et d’enseignements moraux et religieux sont fortement déconseillés:
« Abstenez-vous de vous marier avec les herbes et la boue qui poussent dans les marécages sales et pollués. » On demanda au Prophète en quoi consistait cette mauvaise herbe. Il répondit: « Une jolie femme qui a été élevée dans une famille souillée et débauchée. » [31]
Naturellement de telles épouses, qui ne sont attachées à aucun principe religieux et moral, ne pourraient assurer le bonheur de la famille. Le fruit d’un tel mariage ne sera autre que des enfants capricieux, misérables, dépourvus de calme et de sécurité.
L’Islam qui accorde une attention particulière à la morale veut empêcher totalement l’apparition d’une génération corrompue et dépravée.
Si les jeunes, lorsqu’ils choisissent leurs épouses, agissent selon les principes de l’Islam et tiennent compte des réalités au lieu des apparences ils seraient certainement à l’abri des malheurs qui rendent la vie dure aux gens capricieux.
De nos jours, certains jeunes pensent que le meilleur moyen pour choisir l’épouse idéale, c’est la fréquentation et l’accouplement expérimental ; alors que ce type de fréquentation, outre la corruption et les dommages qu’elle cause, ne laisse pas connaître les particularités du conjoint. La connaissance exige une longue période et une fréquentation à long terme. On ne peut connaître la vraie nature d’une personne en la fréquentant à court terme. Les qualités et la personnalité de tout individu ne se manifestent que dans les évènements et les scènes diverses de la vie.
Comment peut-on se rendre compte des caractéristiques d’une personne, dans les périodes de confort, d’amusements et de promenades? Cela ne se peut pas. Ce n’est que dans les détresses et la pression que se manifeste le caractère d’une personne, sa patience, sa fermeté, son endurance…
Les rencontres dans les cinémas ou dans les parcs peuvent-elles être considérées comme des critères pour que deux personnes se connaissent réciproquement alors que tous les deux s’efforcent, au cours de ces premières rencontres, de cacher leurs défauts et même de se comporter, artificiellement, de bonne manière.
Des jeunes qui se trouvent dans les plus vives périodes des réactions instinctives et des crises, peuvent-ils, par fréquentation se rendre compte s’il n’y a aucun point faible entre eux, du point de vue des différences psychiques, dans de telles conditions et à un tel âge ou le jeune ne pense à rien d’autre qu’à satisfaire ses besoins sexuels et à réaliser ses rêves. Les jeunes qui choisissent leurs conjoints par le biais de ces fréquentations et de cette méthode, seront-ils jusqu’à la fin de leurs jours, à l’abri des différends et des querelles? Pourront-ils jouir, dans ce ménage, d’une vie heureuse et confortable, loin de toutes frustrations?
Les faits nous prouvent le contraire.
Nombreux sont les mariages de ce genre où chacun s’aperçoit peu à peu des défauts de l’autre, alors que dans les premières étapes de leur connaissance, ils ne s’en étaient pas aperçus.
Tous les jeunes doivent savoir qu’entre deux personnes, l’adaptation spirituelle est très difficile, voire impossible, de même qu’au niveau des apparences la similitude des apparences psychiques est très peu probable. En outre, les sentiments divers auxquels la femme est sujet, séparent et différencient la femme, qu’on le veuille ou non, de ce que l’homme pense et entreprend.
Compte tenu de l’importance qu’accorde l’Islam au mariage, il permet à tout individu de voir, avant les notes, l’apparence physique du futur conjoint, et de se renseigner, dans la mesure du possible, auprès des personnes informées, de son caractère psychique et moral.
Le vrai bonheur s’obtient par les qualités morales et les sacrifices de l’homme et de la femme. Ce sont cette indulgence et ce sens du sacrifice qui protègent les bases de la famille des troubles et de la destruction.
Outre les règlements sociaux et les droits que l’Islam fixe pour l’homme et la femme, dans le milieu familial, il fixe équitablement les devoirs et les responsabilités de chacun.
Au niveau moral, grâce à une série de riches enseignements, il guide les familles vers le vrai bonheur.
L’honorable Prophète déclare: « Les meilleurs hommes, parmi nous, Ummat, sont ceux qui sont tolérants à l’égard de leurs familles et qui sont bienveillants pour eux. » [32]
« Le meilleur d’entre vous c’est celui qui est bon envers sa famille. Je me comporte mieux que vous tous avec la mienne. » [33]
« Le Djihad (la guerre Sainte) de la femme c’est de bien tenir la maison et son mari. » [34]
Un des facteurs importants qui, dans les conditions actuelles a provoqué une baisse du niveau des mariages et qui empêche les jeunes mêmes de penser à former une famille, c’est les frais trop lourds des formalités inutiles.
Ces restrictions sociales inutiles et sans fondements qui font obstacle à la formation de la famille, sont contraires aux objectifs de l’Islam.
L’honorable prophète a déclaré:
« Une femme dont le mariage a été simple et la somme exigée peu élevée, amène avec elle bonheur et prospérité. »
Sans aucun doute, en cas de différend au sein de la famille, la femme dont la somme exigée est plus élevée se montrera plus dure et plus intransigeante ce qui peut détruire la famille.
Il est clair que de tels mariages ont peu de chance pour réussir. « Un jour, quelques compagnons du Prophète s’étaient rendus chez lui. Soudain une jeune femme entra et après avoir salué l’assemblée, elle déclara: “0 honorable Messager, je désire me marier avec un jeune homme.” Le prophète s’adressa à ceux qui étaient présents et demanda: “qui est prêt à prendre cette jeune femme pour épouse?” L’un d’entre eux répondit qu’il était d’accord. Le prophète lui demanda à combien il fixait la somme exigée. “Je n’ai rien pour cela”, répondit l’autre. Le Prophète refusa.
“La femme répéta sa demande. Un jeune homme se présenta, mais qui n’avait aucun bien ni richesse. Le messager lui demanda s’il savait lire le Coran. La réponse fut affirmative. Alors le Prophète lui accorda la main de cette femme à condition qu’il lui apprenne le Coran.” [35]
Les problèmes financiers ne sont donc pas considérés pour l’Islam comme des obstacles au mariage.
“Et mariez les gens dignes qui n’ont pas de conjoint. S’ils sont besogneux, Dieu les mettra au large de par sa grâce.” (Coran: 24:32).
Sans aucun doute, le besoin oblige l’homme à travailler et lorsque celui-ci a pris la responsabilité de sa famille, pour subvenir à ses besoins et ceux de sa famille, il ajoutera à ses efforts et à son activité. Le mariage peut donc être considéré de ce fait comme un facteur de progrès dans la vie.
Mais dans les pays civilisés de l’occident, c’est la débauche sexuelle qui désintéresse les jeunes de la vie conjugale.
La propagation et la diversification des moyens de débauche et la liberté illimitée ont changé le cours de la vie des jeunes ; le niveau de la déviation a monté parmi eux très rapidement. La base du niveau des mariages ainsi que la montée des différends familiaux et les divorces prouvent que les bases de la vie familiale se sont ébranlées en occident.
Le célèbre sociologue Will Durant écrit:
“Étant donné que le mariage ne s’effectue pas de façon correcte dans la nouvelle société, car il est basé sur les rapports sexuels et non sur le sentiment il s’ébranle très tôt.
Parmi les choses qui apparaissent en même temps que le bouleversement des traditions, des coutumes et des ordres sociaux, on peut citer le fait que dans nos grandes villes, le principe de la famille se détériore. Le mariage, qui modèle l’esprit de l’homme à une seule femme, a perdu de son importance et les vies conjugales, ne se basent que sur les passions.
Bien que dans tout cela, c’est plutôt l’homme qui bénéficie de cette liberté, cependant la femme approuve ce genre de rapport, car elle trouve cela mieux que de rester dans son coin ; sans compagnon ni confident.
Oui, dans un avenir très proche, d’importantes fissures apparaîtront dans la vie conjugale. Avec la montée des divorces, l’homme et la femme, toutes les deux victimes, sèmeront le trouble dans les villes. Ainsi, le système conjugal prendra une toute nouvelle forme.” [36]
En examinant parallèlement les réalités, l’esprit et l’histoire de notre religion, on s’apercevra que la civilisation occidentale n’a rien ajouté au mouvement révolutionnaire de l’Islam dans le domaine de la liberté de la femme.
L’occident veut changer cette liberté en débauche.
Du point de vue de l’Islam, l’homme et la femme ont été créés pour atteindre un rang suprême et la perfection spirituelle. Contrairement à ce que disent les livres judéo-chrétiens falsifiés: » parmi mille hommes un seul est aimé de Dieu, mais parmi les femmes aucune » [37]. L’Islam annonce formellement que l’homme et la femme n’ont aucun avantage l’un sur l’autre ; seules la piété et les bonnes actions comptent. Au jour du jugement, ils recevront chacun le fruit de ce qu’ils ont fait.
Bref, le pardon et la récompense ont été annoncés à tous les deux. (27: 99).
Dans les systèmes islamiques, l’homme et la femme se complètent.
« Leur Seigneur répondit donc à leur appel: en vérité, je ne laisse perdre l’œuvre d’aucun ouvrier parmi vous, hommes ou femmes, car vous êtes les uns des autres. » (3: 194).
Nombreuses sont les femmes qui, étant vertueuses et raisonnables, ont atteint les hauts degrés de l’humanité et le sommet du bonheur. En revanche beaucoup d’hommes ont chuté au plus bas degré de la misère, parce qu’ils avaient suivi leurs passions et négligé ce que la raison leur dictait.
Après l’apparition de l’Islam, les droits des femmes ont augmenté à tel point qu’elles pouvaient intervenir dans les affaires du gouvernement. Le récit suivant, rapporté par les savants chiites et Sunites, en est une preuve:
« Un jour, le deuxième Calife, Omar, s’adressa d’en haut de la chaire à la population, « Si quelqu’un accorde à une femme un douaire plus élevé que la somme fixée par la tradition, à savoir cinq cents dirhams, j’en remettrais le surplus au trésor public. »
Une femme parmi l’assistance, protesta: « Cet ordre est en contradiction avec ce précepte divin qui dit: si vous avez donné à l’une une somme élevée comme douaire, n’en reprenez rien. (Coran, 4:20)
Comment pouvez-vous donc décréter un ordre contre la loi divine qui permet de donner plus que le douaire traditionnel? »
Omar, qui s’était rendu compte de sa faute, dite: « Un homme s’est trompé et une femme a parlé avec vérité. »
Quand on compare cet évènement et ceux du même genre à la situation misérable des femmes, dans les temps préislamiques, on s’aperçoit facilement à quel point l’Islam attache de l’importance à la personnalité et à l’indépendance des femmes ; une femme proteste contre la décision du Calife et l’oblige à avouer en public qu’il s’est trompé et à renoncer à sa décision.
Oui, c’est l’Islam qui a arraché à l’homme son statut de maître de la femme et qui a sauvé la femme de l’esclavage et de la captivité, pour l’élever à des degrés supérieurs et pour stabiliser enfin son égalité avec l’homme, au niveau humain.
La femme et l’homme sont considérés comme égaux dans la mesure où cette égalité n’est pas en contradiction avec leur nature. Mais là où la différence entre les deux sexes est naturelle, l’Islam reconnaît aussi cette différence.
En 586 (après Jésus Christ), après des débats sur le cas de la femme, l’épiscopat français décréta: « la femme est un être humain, mais elle a été créée pour servir l’homme. »
Il n’y a pas longtemps, les lois des pays européens civilisés privaient encore la femme de tout droit de propriété.
« Selon la loi promulguée en Angleterre, vers 1850, les femmes n’étaient pas considérées comme citoyens et elles n’avaient aucun droit de propriété. Même leurs habits ne leur appartenaient pas. Selon l’ordre décrété en Angleterre par Henri VIII, les femmes n’avaient pas le droit de lire les livres saints. » [38]
En 1882, une loi fut promulguée en Grande-Bretagne selon laquelle un privilège sans précédent fut accordé aux femmes: elles avaient le droit de dépenser l’argent qu’elles gagnaient à leur guise. Elles n’étaient plus obligées de le donner à leurs maris. Tandis que l’Islam a accordé voilà quatorze siècles l’indépendance économique et toute sorte de droits de propriété à la femme, sans que l’homme puisse intervenir. Il a donné à la femme le droit de posséder les biens qu’elle obtient par le commerce, le travail, etc. ou qu’elle reçoive en don, sans avoir besoin de l’autorisation de son mari ou de qui que ce soit. C’est là une des fiertés de l’Islam.
« Aux hommes la part qu’ils auront gagnée, et aux femmes la part qu’elles auront gagnée. » (Coran, 4-32).
Outre le droit à la propriété, l’Islam assure à la femme l’indépendance, la liberté et le respect, dans le mariage, qui est le plus important évènement de sa vie. Il lui donne ce droit de façon absolue et de ce fait, elle peut choisir son homme.
Ces droits et ces privilèges, que les Européennes n’ont obtenus que récemment, selon les nécessités et en faisant pression, l’Islam les lui a offerts voilà déjà plusieurs siècles, sans que cela lui soit imposé.
Il n’y a donc aucun problème, concernant l’honneur et la vie de la femme, que l’Islam n’ait résolu de la meilleure façon.
L’Islam est le système qui lutte contre la pauvreté et l’injustice et qui répartit les richesses, entre les diverses classes sociales.
Il ne permet pas que l’injustice sociale écrase l’homme sous le poids de la torture, de la privation et de la frustration, qui le poussent, en réveillant ses complexes intérieurs, à se défouler sur sa femme et ses enfants, et que la femme, de peur qu’elle ne soit réduite à la misère, évite de revendiquer ses droits.
La situation de la femme dans le monde civilisé n’a non seulement pas été améliorée, mais au contraire, elle s’est aggravée. Car elle est y est considérée comme un moyen de satisfaction des instincts animaux de l’homme.
On les utilise pour la publicité, pour vendre des marchandises, ou en tant que distraction, au cinéma et à la télévision. Sa vertu et son savoir ne comptent pas.
La plupart des femmes vertueuses et savantes sont ignorées. Le respect, la renommée et les grands bénéfices appartiennent aux femmes qui se considèrent, des artistes, alors qu’elles n’ont jamais été à l’origine de quelque œuvre que ce soit. Elles commettent au nom de l’art tout ce qui est contre la vertu, la piété et l’honneur.
Voici les plaintes d’un savant américain à propos des caprices et de la déviation de la société actuelle, de la trivialité de son milieu:
« Dans le monde d’aujourd’hui, une femme qui se montre nue en public, gagne un million de dollars. Un homme qui peut en tuer un autre avec un seul coup de poing, en gagne un demi. Mais si quelqu’un blanchit ses cheveux pour sauver des millions d’être humain, il touche à peine de quoi vivre »
Le professeur Albert Canely, professeur de psychologie, écrit dans un article très intéressant:
« Lorsqu’en 1919, les femmes combattantes anglaises luttaient pour obtenir le droit d’accéder au parlement, elles n’avaient peur ni de la mort ni de la prison. Personne n’aurait pu imaginer que cette liberté qu’elles revendiquaient dégénérerait à tel point, un demi-siècle plus tard, entre les mains de leurs petits-enfants, et qu’elle ébranlerait complètement la personnalité et le rang social de la femme. »
Si ces combattantes étaient vivantes, elles auraient probablement organisé des meetings et des manifestations pour priver les femmes de cette liberté, car cette expérience de cinquante ans a montré qu’en obtenant une telle liberté, les femmes n’avaient non seulement rien obtenu, mais au contraire, elles ont sacrifié le respect et la situation qu’elles avaient auparavant. » [39]
Notes:
- La voix de l’éloquence, sermon n°108.
- « La femme dans le miroir de la beauté et de la majesté » Abdullah Djavadi Amoli.
- La sainte sourate « Les Byzantins » verset 21.
- La sainte sourate « Les chambres » verset 13.
- La sainte sourate « Abraham » verset 26.
- La sainte sourate « La crevasse » verset 6.
- La sainte sourate « Le Mont » verset 21.
- La sainte sourate « L’étoile » verset 39.
- La sainte sourate « La vache » verset 186.
- La sainte sourate « Les abeilles » verset 97.
- La sainte sourate « La vache » verset 161.
- La sainte sourate « L’interdiction » verset 11.
- La sainte sourate « L’interdiction » verset 10.
- « La femme dans le miroir de la beauté et de la majesté » Abdullah Djavadi Amoli, p.197.
- » La meilleure des sciences c’est l’unicité de Dieu et la meilleure des prières c’est la prière de repentance ». Les principes de Kafi, Koleni, vol.II, p.517.
- La sainte sourate « Joseph » verset 90.
- La sainte sourate « Les anges qui arrachent » versets 40 et 41.
- Pour plus d’informations sur les raisons de la règle de la quotité du prix du sang de a femme qui est la moitié de celle d’un homme, cf: les index: « la différence entre l’héritage de la femme et de l’homme dans le Figh (jurisprudence) musulman » question n°116 / et « la différence entre le prix du sang de la femme et de l’homme dans le Figh (jurisprudence) musulman », question n°117 / « les cas de l’égalité de l’héritage entre la femme et l’homme », question n°536 (site:585) / « la non supériorité de l’homme sur la femme » question n°531 (site:579), dans notre site web.
- La voix de l’éloquence, les recommandations n°61.
- Par exemple: La voix de l’éloquence, sermon n°80.
- La voix de l’éloquence, la lettre n°31.
- La sainte sourate « Les partis » verset 32.
- L’ensemble des Hadiths (récits) chiites, vol.21, p.428 et 429.
- La sainte sourate « La femme » verset 19.
- Samuel King, Sociologie, p, 232.
- Wasa’il, tome 14, chap 23, p.39.
- Ibid, chap 28, p.51.
- Wasa’il, tome 4, p.31.
- Ibid, p.3.
- Safineh al-Bihar, tome 1, p.561
- Wasa’il, Kitab al-nikah, tome 14, p.29.
- Makarim al-akhlâq, p.248.
- Man la yakhhuruh al-faqih, p.425.
- Wasa’il, tome 14, p.116.
- Ibid, tome15, p.3 et 4.
- Les plaisirs de la Philosophie.
- Civilisation Islamique et Arabe, p.519, (citation de la Bible).
- Ruh al-Din al-Islami, p.231.
- Roshanfekr, N° 829.