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Les Traits et vertus de l'Imam al-Husayn (P)

Les Traits et vertus de l’Imam al-Husayn (P)

2024-02-13

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Les Traits et vertus de l’Imam al-Husayn (P)

L’Envoyé de Dieu (P) a dit : « Hussayn est de moi et je suis de Hussayn. Celui qui aime Hussayn est aimé par Dieu. Hussayn est un petit-fils (sibt) de mes petits-fils (asbât)».[1]

Le plus noble Prophète (P) a dit: «Celui qui veut voir la personne la plus aimée dans les cieux et la terre doit se tourner vers Hussayn. »[2]

Hudhayfah cite l’Envoyé de Dieu (P) qui a dit : « Dieu a accordé à Hussayn (p) une vertu qu’Il n’a donnée à aucun être humain, sauf à Joseph, fils de Jacob. »[3]

Hudhayfah ibn Yamân dit: « J’ai vu l’Envoyé de Dieu (P) qui tenait la main de Hussayn (p) et disait: «Ô gens! C’est Hussayn ibn ‘Ali. Connaissez-le! Par Dieu ! Il sera au Paradis avec ses amis et les amis de ces derniers. »

L’Envoyé de Dieu (P) a aussi dit : « Hassan et Hussayn, après leur père et moi, sont les meilleures personnes sur la terre, et leur mère est la meilleure femme dans le monde».[4]

Le Prophète (P) a dit : « Hassan et Hussayn sont mes deux fleurs sur la terre».[5]

L’Envoyé de Dieu (P) a également dit: « Hassan et Hussayn sont les maîtres de la jeunesse du Paradis et leur père est le plus vertueux qu’eux. »[6]

D’après des sources historiques, l’Imam al-Husayn (a) eut ressemblait beaucoup au Prophète (s).[7] Dans un autre hadith, l’Imam Ali (a) dit :

« Al-Husayn est celui qui ressemble le plus à moi. »[8]

Il eut un visage blanc,[9] et se faisait teindre les cheveux et les barbes au henné.[10] Parfois, il portait un turban noir,[11] et parfois, un turban en laine.[12]

L’Imam (a) eut deux bagues. Il fut écrit au-dessus de l’un des bagues de l’Imam (a) :

« Il n’y a qu’un Seul Dieu, préparatifs de la rencontre de Dieu (en arabe : لا إله إلّا الله، عُدَّةٌ لِلِقاءِ الله ; la ilah illa Allah, ‘uddat li liqâ’ Allah) »,

et sur l’autre :

« Dieu est réalisateur de ce qu’Il ordonne (en arabe : إنَّ اللهَ بالِغُ أمرِه ; inn Allah bâligh amrih). »

Indulgence de l’Imam (a)

L’Imam remboursa une dette de la part d’Usâmat b. Zayd, lorsque ce dernier fut sur le point de mourir et qu’il fut financièrement incapable de le rembourser.[13]

Avant de recevoir son héritage, l’Imam (a) l’offrit généreusement aux autres.[14]

L’Imam al-Husayn (a) donna beaucoup d’argents et de vêtements au professeur de ses enfants et disait quand même :

« Devant tout ce que tu as fait, ce n’est rien. »[15]

L’Imam (a) fut tellement généreux que grâce à ce caractère, un homme et une femme juifs, se convertirent à l’islam.[16]

Il est rapporté que même le jour de son martyre, les traces de ce qu’il portait sur le dos tout au long de sa vie, pour les pauvres et les orphelins, furent visibles sur son corps.[17]

Mansuétude de l’Imam al-Husayn (a)

Quand un homme de Châm insulta l’Imam (a) et son père, il lui pardonna et le traita avec bienveillance.[18]

L’Imam al-Husayn (a) respectait beaucoup l’Imam al-Hasan (a). En présence de l’Imam al-Hasan (a), il ne parlait pas,[19] et ne marchait pas devant lui.[20]

comportement de l’Imam al-Husayn (a) à l’égard des pauvres et des servants

L’Imam (a) fréquentait avec des pauvres et mangeait avec eux.[21] Il les invitait chez lui, et quand un pauvre l’invitait, l’Imam (a) l’acceptait. Au cours de la prière, si quelqu’un lui demandait de l’aide, l’Imam (a) terminait sa prière au plus vite et lui donnait tout ce qu’il avait avec lui.[22]

L’Imam (a) libérait des esclaves, en récompense de faire des bienfaits. Il est rapporté que Muawiya offrit une esclave avec des biens et beaucoup de vêtements à l’Imam (a). Ce dernier la libéra en récompense de la lecture des versets du Coran et d’un poème concernant l’anéantissement de ce bas monde et la mort, et lui donna des biens et des vêtements dont Muawiya lui offrit.[23]

Il est rapporté qu’un jour, un esclave fit un mauvais acte, qui méritait la punition. celui-ci récita ce verset devant l’Imam (a) :

وَالْعَافِینَ عَنِ النَّاسِ

Ceux qui pardonnent aux hommes

et l’Imam (a) lui pardonna. Aussi, il récita le verset suivant :

وَاللَّـهُ یحِبُّ الْمُحْسِنِینَ

Allah aime les bienfaisants

et l’Imam le libéra.[24]

L’adoration et le service de Dieu

On a demandé à l’Imam Hussayn (p) : «Pourquoi crains-tu tant Dieu? » L’Imam Hussayn (p) a répondu: «Personne n’est à l’abri des difficultés de l’Au-delà, sauf celui qui craint Dieu dans ce monde. »[25]

‘Abdullâh ibn ‘Ubayd dit : «  L’Imam Hussayn (p) est parti en voyage pour le pèlerinage à pied vingt fois, alors qu’il avait un cheval à monter. »[26]

On a demandé à l’Imam Sajjâd (p): « Pourquoi les enfants de ton père sont peu nombreux? » L’Imam (p) a répondu: «Je m’étonne même de ma naissance; parce que mon père accomplissait mille unités de Prière jour et nuit. »[27]

Le narrateur dit : « J’ai vu Hassan (p) et Hussayn (p) qui partaient en voyage pour le pèlerinage à pied. Chaque cavalier qui les voyait descendait de son cheval et continuait le chemin à pied avec eux. Il était difficile pour certains pèlerins de marcher. Ils ont dit Sa’d ibn Abî Waqâs : ‘La marche est difficile pour nous, mais on ne peut pas monter à cheval, alors que ces deux honorables personnes sont à pied.’ »

Sa’d ibn Abî Waqâs a transmis leur propos à l’Imam Hassan (p) et lui a dit: «Si vous  montiez à votre cheval pour le confort de ces faibles pèlerins ! » L’Imam Hussayn (p) a dit: «Nous ne monterons pas, puisque nous sommes obligés de marcher à pied jusqu’à Médine. Cependant, nous fuyons cette voie pour le bien des autres pèlerins. » Alors les deux Imams (p) se sont éloignés d’eux. »[28]

La bienfaisance et la charité 

L’Imam Hussayn (p) est allé visiter ‘Usâmat ibn Zayd qui était malade. Il a dit à l’Imam Hussayn (p) : «Malheur! Je suis triste! » L’Imam (p) lui a dit: «Pourquoi es-tu triste, mon frère? » ‘Usâmat a répondu: «Ô fils de l’Envoyé de Dieu ! Je dois soixante mille dirhams. J’ai peur de mourir sans pouvoir m’acquitter de cette dette. » L’Imam Hussayn (p) a dit: «Ne sois pas triste! Je vais payer ta dette avant ta mort. » Et il l’a fait.[29]

Chu’ayb ibn ‘Abdur-Rahmân dit: «Après la mort en martyre de l’Imam Hussayn (p), une marque a été vue sur son saint épaule. On a demandé à l’Imam Sajjâd (p): «Quelle est cette marque? » L’Imam (p) a répondu: «Cette marque est à cause du sac de nourriture que mon père portait sur son épaule pour nourrir les pauvres, les orphelins, et les veuves».[30]

Il est rapporté de l’Imam Hussayn (p) qui a dit : « La validité de ce discours du Prophète Muhammad (P) m’a été prouvée: ‘La meilleure action après la Prière, c’est la joie du cœur du croyant, à condition qu’il soit vide de péchés. » Un jour, j’ai vu un esclave qui mangeait son repas avec un chien. Il prenait une bouchée, puis jetait un morceau au chien. Je lui ai demandé la raison. L’esclave a répondu: «Ô fils de Messager de Dieu! Je suis fortement triste. J’essaie de faire ce chien heureux de sorte que Dieu me ravisse. Mon maître est un Juif de qui je souhaite me séparer. » L’Imam Hussayn (p) est allé au maître de l’esclave et a payé deux cents dirhams pour acheter l’esclave. L’homme juif a dit: «Je vous offre cet esclave pour vous remercier d’être venu. Je lui accorde aussi une ferme. Vous pouvez aussi garder cet argent. » L’Imam Hussayn (p) a dit: «J’accepte votre donation, et j’ai tout accordé à cet esclave et je l’affranchit. » L’épouse de l’homme juif qui était présente et a vu tout cela a dit: « J’embrasse l’Islam et pardonne ma dot à mon mari. » L’homme juif a dit: «Moi aussi, j’embrasse l’Islam et accorde ma maison à mon épouse ».[31]

Anas dit: « J’étais avec l’Imam Hussayn (p) quand une femme esclave est venue et a offert des fleurs à l’Imam (p). L’Imam Hussayn (p) lui a dit : ‘Je te libère dans la voie de Dieu.’ J’ai dit : ‘Ô fils de l’Envoyé de Dieu ! Elle vous a donné des fleurs sans grande valeur. Pourquoi l’avez-vous libérée?’ L’Imam (p) a dit: «Dieu nous a formés de cette façon: ‘Si on vous fait une salutation, saluez d’une façon meilleure; ou bien rendez-la (simplement).’[32] ‘Mieux que ces fleurs, c’était la libération de cette femme esclave.’ »[33]

Un esclave de l’Imam Hussayn (p) a commis quelque chose de mal et il méritait d’être puni. L’Imam (p) a ordonné de le punir. L’esclave a dit: «Ô mon maître! ‘Ceux qui dominent leur rage.’ » L’Imam (p) a dit: «Je te pardonne. » L’esclave a dit: «Ô mon maître! ‘Et ceux qui pardonnent à autrui.’ » L’Imam (p) a dit: «Je t’ai pardonné. » L’esclave a dit alors: «Ô mon maître! ‘Car Dieu aime les bienfaisants.’»[34] L’Imam Hussayn (p) a dit: «Je te libère dans la voie de Dieu et te paierai deux fois ce que je t’avais donné avant».[35]

Un arabe nomade est allé à l’Imam Hussayn (p) et lui a dit: «Ô fils de Messager de Dieu! J’ai accepté un prix du sang complet, mais je ne peux pas le payer. Je me suis dit de le demander d’une personne qui est la plus généreuse et je n’ai trouvé personne qui soit la plus généreuse que les Gens de la Demeure prophétique (p). L’Imam Hussayn (p) a dit:

« Je te demande trois questions : si tu réponds à l’une d’elles, je vais te donner un tiers de l’argent dont tu as besoin, si tu réponds à deux questions, je vais te payer les deux tiers, et si tu réponds à toutes les trois questions, je vais te donner tout mon argent ». L’homme arabe a dit: «Ô fils de Messager de Dieu! Est-ce qu’une personne, noble et savante, comme vous pose des questions à quelqu’un comme moi ?! » L’Imam (p) a répondu: «Oui. J’ai entendu mon grand-père, l’Envoyé de Dieu (P), qui a dit: «Le bien que fait une personne est égal à ses connaissances. » L’homme arabe a dit: « Demandez-moi ! Je vais répondre si je sais et je vais apprendre de vous si je ne sais pas. Et il n’y a pas de force et de puissance, si ce n’est qu’en Dieu.» Puis l’Imam Hussayn (p) lui a demandé les questions suivantes :

– Quel est le meilleur acte?

– La croyance en Dieu.

– Qu’est-ce que les moyens de se sauver des calamités?

– La confiance en Dieu.

– Quelle est la parure humaine?

– La connaissance accompagnée de la patience.

– Et dans son absence ?

– Les biens accompagnés de l’humanité et de l’équanimité.

– Et si cela n’existe pas?

– La pauvreté accompagnée de la patience.

– Et si cela n’existe pas?

– Ainsi, un tonnerre devrait venir du ciel et le brûler!

L’Imam Hussayn (p) a souri et lui a accordé mille dinars. En outre, l’Imam (p) lui a donné son anneau qui coûtait deux cents dirhams et a dit: «Acquitte-toi de ta dette avec cet argent. Vends l’anneau et dépense-le pour mener ta vie. »

L’homme arabe les a pris et dit :

اللَّهُ أَعْلَمُ حَيْثُ يَجْعَلُ رِسالَتَهُ

« Allah sait mieux où placer Sa mission. »[36]

Statut de l’Imam al-Husayn (P)

Son statut auprès du Prophète (P)

Il est rapporté par Ya’lâ al-‘Âmirî que le Prophète (s) dit :

« Al-Husayn est de moi et je suis de lui. Dieu aime ceux qui l’aiment. Al-Hasan et Al-Husayn sont les deux petits-fils parmi des petits-fils des Prophètes (a).[37]

Salmân Fârsî rapporta :

« le Prophète (s) posait al-Husayn sur ses cuisses, l’embrassait et disait :

« Tu es noble, le fils du noble, tu es l’Imam, le fils de l’Imam, tu es l’Argument de Dieu, le fils de l’Argument de Dieu, le père des Arguments de Dieu qui sont au nombre de neuf, le neuvième d’entre eux est al-Qâ’im (l’Imam al-Mahdî (a)). »[38]

Ainsi, Salmân rapporta du Prophète (s) qu’il avait dit :

« Ô Salmân, quiconque les (al-Hasan et al-Husayn) aime, sans doute, m’aime, et quiconque m’aime, sans doute, aime Dieu. Ensuite, le Prophète (s) posa sa main sur l’épaule d’al-Husayn et dit :

« Il est l’Imam et le fils de l’Imam. Neuf personnes de sa descendance sont des Imams, bienfaisants, fidèles, immaculés, et le neuvième d’entre eux est le al-Qâ’im. »[39]

Aussi, le Prophète (s) disait plusieurs fois :

« Al-Hasan et al-Husayn sont mes enfants, quiconque les aime, m’aime, et quiconque m’aime, Allah l’aime, et toute personne, aimée par Allah, entrera dans le Paradis. Quiconque les déteste, me déteste, et quiconque me déteste, Allah le déteste, et toute personne, détesté par Allah, entrera dans le feu du Enfer. »[40]

Abû Hurayra rapporta que le Prophète (s) avait dit :

« Quiconque aime al-Hasan et al-Husayn, m’aime, et quiconque les déteste, me déteste. »[41]

Son statut auprès des Banû Hachim

Après le martyre de l’Imam al-Hasan (a), l’Imam Husayn (a) fut l’homme le plus honorable des gens parmi les Banû Hachim.[42] Ils consultaient avec l’Imam (a), et préféraient son avis à celui des autres.[43] L’Imam (a), accompagné de sa famille fit 25 fois la marche vers La Mecque pour faire le pèlerinage.[44]

Son statut auprès des ennemis

L’Imam al-Husayn (a) fut loué même par ses ennemis. Muawiya disait :

« Al-Husayn tout comme son père, n’est pas un homme sournois. »[45]

‘Amr b. al-‘Âs considérait al-Husayn comme l’homme le plus apprécié du peuple, chez les gens du ciel.[46]
Notes:

1-Bihârul Anwâr, Vol 43, p. 261.
2-Ibid, p. 297.
3-Ibid, Vol 43, p. 316.
4-Ibid, p. 262.
5-Ibid, p. 316.
6-Ibid, p. 264.

7-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 2, p 366; Muhammad b. Ahmad Dûlâbî, Adh-Dhurrîya at-Tâhira, p 10; Tabarânî, vol 3, p 95; Nâtiq bi al-Haq, p 11; Ash-Cheikh al-Mufîd, Al-Irshâd, vol 2, p 27; Ibn Hanbal, Musnad Ahmad, vol 3, p 261; Bukhârî, vol 4, p 216; Abû ‘Isâ Muhammad Tirmedhî, Sunan Tirmidhî, vol 5, p 27

8-Ibn Sa’d, vol 6, p 413; Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 2, p 123

9-Natiq bi al-Haq, p 11

10-Ibn Sa’d, vol 6, p 413; Ibn Abî Shayba, Al-Musannaf fî al-Ahâdîth va al- thâr, vol 6, p 3

11-Ibn Sa’d, vol 6, p 415; Ibn Abî Shayba, Al-Musannaf fî al-Ahâdîth va al- thâr, vol 6, p 46; Tabarânî, vol 3, p 100

12-Tabarânî, vol 3, p 101

13-Ibn Shahrâshûb, Manâqib l Abî Tâlib, vol 4, p 72

14-Qâdî Nu’mân, vol 2, p 339

15-Ibn Shahrâshûb, Manâqib l Abî Tâlib, vol 4, p 73

16-Ibn Shahrâshûb, Manâqib l Abî Tâlib, vol 4, p 73

17-Ibn Shahrâshûb, Manâqib l Abî Tâlib, vol 4, p 73

18-Ibn ‘Asâkir, Târîkh Madînat Damishq, vol 43, p 224

19-Ibn Shahrâshûb, Manâqib l Abî Tâlib, vol 3, p 401; ‘Allâma Majlisî, Bihâr al-Anvâr, vol 43, p 319

20-Abu al-fadl ‘Alî b. Hasan Tabarsî, Mishkât al-Anvâr, p 170; Muhaddith Nûrî, Mustadrak al-Vasâil, vol 8, p 393

21-Ibn Sa’d, At-Tabaqât al-Kubrâ, vol 6, p 413

22-Ibn ‘Asâkir, Târîkh Madînat Damishq, vol 14, p 185

23-Ibn ‘Asâkir, Târîkh Madînat Damishq, vol 7, p 196; Ibn Hazm, Al-Muhallâ, vol 8, p 515; Irbilî, Kashf al-Ghummat fî Ma’rifat al-A’imma, vol 2, p 476

24-Irbilî, Kashf al-Ghummat fî Ma’rifat al-A’imma, vol 2, p 478

25- Bihârul Anwâr, Vol 44, p. 192.

26-Ibid, p. 193.
27-Ibid, p. 196.
28-Ibid, Vol 43, p. 276.
29-Bihârul Anwâr, Vol 44, p. 189.
30-Ibid, p. 190.
31-Ibid, p. 194.
32-Sourate 4, An-Nisâ (Les femmes), verset 86.
33-Bihârul Anwâr, Vol 44, p. 195.
34-Sourate 3, Al-‘Imrân (La famille de ‘Imrân), verset 134.
35-Bihârul Anwâr, Vol 44, p. 195.
36-Sourate 6, Al An’âm (Les bestiaux), verset 124 ; Ibid, p. 194.

37-Ahmad b. Hanbal, Musnad Ahmad, vol 4, p 172; Hâkim Nayshâbûrî, Al-Mustadrak, vol 3, p 177; Al-Qazvînî Muhammad b. Yazid, Sunan Ibn Mâja, vol 1, p 51

38-Ash-Cheikh as-Sadûq, Kamâl ad-Dîn,vol, p 262; Sayed b. Tâwûs, At-Tarâif, vol 1, p 174; ‘Alî b. Muhammad Qummî, Kifâyat al-Athar, p 46; Maqtal Khârazmî, vol 1, p 146

39- ‘Alî b. Muhammad Qummî, Kifâyat al-Athar, p 45; ‘Allâma Majlisî, Bihâr al-Anvâr, vol 36, p 304

40- A’lâm al-varâ bi A’lâm al-Hudâ, vol 1, p 432; Al-Maqrîzî, … , vol 6, p 11; Abû Sa’îd Khargûshî Nayshâbûrî, … , vol 5, p 334

41-Ibn Sa’d, At-Tabaqât al-Kubrâ, vol 2, p 266; Ahmad b. Hanbal, Musnad Ahmad, vol 2, p 440; Hâkim Nayshâbûrî, Al-Mustadrak, vol 3, p 166; Abû ‘Isâ Muhammad Tirmedhî, Sunan Tirmidhî, vol 5, p324

42-Ya’qûbî, Târîkh Ya’qûbî, vol 2, p 226; Ibn Sa’d, At-Tabaqât al-Kubrâ, vol 6, p 409

43-Ibn Sa’d, At-Tabaqât al-Kubrâ, vol 6, p 414

44-Ibn Sa’d, At-Tabaqât al-Kubrâ, vol 6, p 410; Tabarânî, Al-Mu’jam al-Kabîr, vol 3, p 115; Ibn ‘Abd al-Barr, … , vol 1, o 397

45-Ibn A’tham al-Kûfî, Al-Futûh, vol 3, p 40

46-Ibn Sa’d, At-Tabaqât al-Kubrâ, vol 6, p 408; Ibn Abî Shayba, Al-Musannaf fî al-Ahâdîth va al- thâr, vol 7, p 269

 

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