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Dix-sept Rabî‘ al-Awwal Naissance de l’Imam as-Sâdiq (a), 83 H.
Généalogie
Djafar ibn Muhammad connu sous le nom de l’Imam as-Sâdiq (a) (83-148 H), est le sixième Imam des chiites duodécimains.
Il est né le 17 Rabi ul-Awwal de l’an 83 après l’hégire à Médine (environ 700 après JC). Sa date de naissance coïncide avec l’anniversaire de la naissance de notre saint Prophète (saww). Il est décédé le 25 Shawwal de l’an 148 après l’Hégire sur les ordres de Mansour Dawaniqui, calife abbasside de l’époque.
Imam Ja’far Sadiq (as) était considéré comme le maître de toute la jurisprudence et le professeur de tous les savoirs islamiques. De nombreux grands érudits islamiques et fondateurs d’écoles de pensées islamiques furent aux nombres de ses élèves. On peut citer par exemple Abou Hanifa ou Malik Ibn Anas qui sont les fondateurs de deux des écoles juridiques sunnites les plus répandues au monde.
Imam Ja’far Sadiq (as) a eu deux professeurs extraordinaires. Tout d’abord, il y a eu Imam Zaynul Abidine (as), quatrième Imam (as) de la lignée des douze Imams (as) qui l’a accompagné dans sa formation et son enseignement jusqu’à son décès alors qu’Imam Ja’far Sadiq (as) avait quinze ans. Le quatrième Imam (as) lui a insufflé l’amour de la connaissance et du savoir. Il a vu son grand-père écrire des ouvrages aussi fondateurs et majeurs que le « Sahifa Sajjadyia » ou le « Rissalatul Huquq » (Epitre sur le droit islamique) qui consacre une partie essentielle à l’amour pour la connaissance et sa transmission.
Faisons un petit aparté pour brièvement rappeler les droits d’un enseignement aux yeux de l’Islam :
- « Regarder dans les yeux quand ils vous parlent »: quoi de plus terrible pour un enseignant que de voir un de ses élèves en train de tripoter son téléphone portable pour écrire un message ou en train de parler avec son voisin, tout cela dans un dédain le plus absolu…
- « Purifier vos cœurs pour eux quand ils vous enseignent » : lorsque vous entrez dans la classe avec aucune envie d’apprendre ou d’écouter vos professeurs, comment donc espérerez-vous trouver un intérêt et retenir ne serait-ce qu’un mot de ce qui sera enseigné ? En purifiant vos cœurs, vous vous ouvrez à l’enseignement de vos professeurs.
- « Quand vos professeurs répondent à une question ne les interrompez pas » : écouter sans interrompre est l’une des règles de bon comportement les plus élémentaires qui soient… mais plus tellement élémentaire de nos jours…
- « Ne levez jamais la voix au-dessus de celle de votre professeur » : une autre règle élémentaire de respect à l’égard d’une personne qui vous transmet le trésor le plus précieux du monde, à savoir, le savoir…
- « Si quelqu’un dit du mal de votre professeur dans son dos alors défendez-le » : est-il nécessaire de faire un commentaire ? Est-il nécessaire de dire que les comportements de nos jours sont à l’opposé de cette règle de conduite ? Est-il indispensable de rappeler que de nos jours, les élèves prennent plus de plaisir à dire du mal de leurs enseignants dans leur dos ?
Imam Ja’far Sadiq (as) disait d’ailleurs : « celui qui m’apprend, ne serait-ce qu’une lettre, devient mon maître. » Imam Sajjad (as) affirme que 30% de notre apprentissage vient de l’intellect et 70% repose sur l’attitude. Et l’histoire nous a laissé de beaux exemples de respect et de fidélité : Umar Ibn Aziz, grâce à l’enseignement de son professeur fidèle des Ahlulbayt (as), quand il devient calife, va interdire les malédictions prononcées contre Imam Ali (as) du haut des chaires durant les prières du Vendredi. Autre exemple, Muawiya Ibn Yazid, après la mort de son père tyrannique qui a commandé l’assassinat d’Imam Houssayn (as) et de ses compagnons, va refuser de le succéder pour mettre en avant le droit des Ahlulbayt (as).
Revenons à nouveau sur la vie de Imam Ja’far Sadiq (as). Imam Ja’far Sadiq (as) a également été formé par son père. Il raconte qu’il a étudié auprès de son père des disciplines comme l’astronomie, le grec, l’éthique, la loi ou encore la philosophie. Dès son plus jeune âge il a cultivé ce goût pour l’apprentissage, le partage et la transmission du savoir.
Durant son Imamat
La vie de l’Imam as-Sâdiq (a) coïncidait avec les califats des 10 derniers califes Omeyyades y compris : Umar b. ‘Abd al-’Azîz et Hicham b. Abd al-Malik et des deux premiers califes Abbassides, c’est-à-dire al-Saffah et al-Mansur ad-Dawânîqî[1].
L’Imam as-Sâdiq (a) a accompagné avec son père, l’Imam al-Bâqir (a), lors de son voyage à al-Cham , quand ce dernier a été convoqué par Hicham ibn Abd al-Malik[2].
Durant l’imamat de l’Imam as-Sâdiq (a) fut simultané avec les califats de cinq derniers califes Omeyyades, c’est-à-dire Hicham ibn Abd al-Malik et après lui et de deux premiers califes abbassides, c’est-à-dire al-Saffah et al-Mansur ad-Dawânîqî[3].
A cette époque-ci, le gouvernement Omeyyades est devenue si faible qu’il a finalement été renversé et le gouvernement Abbasside atteint au pouvoir[4].
A cause de la faiblesse des gouvernements, l’Imam as-Sâdiq (a) avait une bonne opportunité pour faire l’activité scientifique. Cette occasion n’existait que dans la troisième décennie du deuxième siècle de l’Hégire. Mais, avant ceci, à l’époque des Omeyyades et après cela (à l’époque des Abbassides) en raison de la révolte d’an-Nafs az-Zakîyya et son frère, Ibrâhîm, l’Imam (a) et ses partisans étaient sous une grande pression par les gouvernements[5].
Preuves de son Imamat
D’après les chiites, l’Imam (a) est nommé seulement par Dieu et que le Prophète (s) ou l’Imam (a) précédent doivent le présenter comme son successeur[6].
Le Cheikh al-Mufîd écrit :
«En plus du testament de l’Imam al-Bâqir (a) à propos de l’Imamat de son fils, J’afar (a), la prééminence de ce dernier dans la science, dans l’ascèse et dans la pratique, par rapport à tous ses frères et cousins et d’autres hommes de son époque, est une autre preuve de son Imamat en soi».
Afin de démontrer l’Imamat de l’Imam as-Sâdiq (a), Cheikh al-Kulaynî rapporta plusieurs hadiths dans son livre, al-Kâfî[7].
Organisation des représentants
En raison de la dispersion des chiites dans différentes parties des territoires Islamiques et de la difficulté d’être directement en contact avec l’Imam (a), l’Imam as-Sâdiq (a) nomma un certain nombre de représentants (wakîl) pour différentes régions[8].
Certaines activités de cette organisation : recevoir des biens légaux tels que Khums, Zakat, les vœux et les cadeaux des chiites pour l’Imam (a), examiner leurs problèmes, établir des relations entre l’Imam (a) et les chiites et répondre à leurs questions religieuses[9].
Les activités de cette organisation se sont étendues au cours des Imams suivants, et ont atteint un sommet en l’Occultation mineure avec Quatre Représentants et fini avec le décès de quatrième représentant, Ali b. Muhammad as-Samurî[10].
Opposition au Ghulat
À l’époque de l’Imam al-Bâqir (a) et de l’Imam as-Sâdiq (a), les Ghulât ont étendu leurs activités[11]. Ils croyaient que les Imams sont Dieu ou le prophète[12].
L’Imam as-Sâdiq (a) a rejeté fortement cette pensés ; il a interdit à ses partisans de fréquentation avec les Ghulât et les a présentés comme pervers, infidèles et polythéistes[13].
Selon un hadith, l’Imam (a) a dit :
« Ne fréquentez pas avec eux, ne mangez pas, ne buvez pas et ne leur donnez pas de poignée de main.» [14]
L’Imam (a) a averti les chiites envers de leurs jeunesse et dit :
« Attention, les Ghulât n’égarent pas vos jeunesse. Ils sont les pires serviteurs de Dieu, ils rabaissent la grandeur de Dieu, et ils attribuent la seigneurie aux serviteurs de Dieu.»[15]
Activités scientifiques
Afin d’affaiblir les Omeyyades à l’époque de l’Imam as-Sâdiq (a), il se trouva une situation pour manifester les opinion et les croyants et de nombreuses discussions scientifiques ont eu lieu sur divers sujets[16].
Cette liberté religieuse et scientifique que s’est rarement produite au temps des autres Imams (a), provoque que les compagnons de l’Imam (a) participaient librement à des discussions scientifiques[17]. Cette occasion entraînait que rapporté plusieur hadiths de l’Imam (a) dans les différents demains[18].
D’après Ibn Hajar al-Haytamî, les gens apprenaient et transmettaient beaucoup de connaissances de sa part, et sa célébrité s’étendait partout[19].
Abû Bahr al-Jâhiz a également écrit que ses connaissances et sa jurisprudence (le fiqh) ont rempli le monde[20].
Hasan b. Ali al-Washshâ’ rapporta qu’il vit neuf cents personnes dans la mosquée de Koufa qui transmettaient des hadiths de l’Imam as-Sâdiq (a)[21].
Ecole Ja’farîde
L’école Ja’farite est l’une des cinq écoles de l’Islam, également appelée l’école des Ahlul Bayt (Paix sur eux) et c’est la première des écoles de l’Islam car étant antérieure à toutes les autres. Cette école, bien que portant le nom de l’Imam Al-Sadeq (Paix sur lui) qui était l’un des successeurs du Prophète (Que la Paix soit sur lui et sur sa Famille) désignés par Allah, est la seule école qui existait du vivant même du Prophète (Que la Paix soit sur lui et sur sa Famille).
La raison de cette appellation est que l’Imam Al-Sadeq (Paix sur lui) plus que tout autre Imam (Paix sur lui) a eu l’opportunité d’enseigner aux musulmans en grand nombre la bonne interprétation du coran et la vraie Sunna de son grand père, car son Imamat a coïncidé avec la lutte pour le pouvoir entre Omeyyades et Abbassides.
Il avait l’habitude de travailler son jardin lui-même. Il perdait souvent connaissance en se rappelant Allah. Une nuit, le Calife Abbasside de l’époque fit convoquer l’Imam par un messager. Celui-ci raconte: «Je suis allé chez l’Imam et je l’ai trouvé dans sa chambre privée. L’Imam suppliait Allah dans la plus grande humilité, les mains levées vers les cieux, les mains et le visage poussiéreux».
C’était un homme charitable et de disposition aimable. Il parlait avec tendresse et se montrait très coopératif. On avait plaisir à travailler avec lui. Un jour l’Imam appela son domestique, Mussadif et lui donna mille dinars pour se préparer à un voyage d’affaires, en Egypte, car le nombre de sa suite avait augmenté et il était nécessaire de rechercher davantage de moyens de subsistance.
Moussadif acheta des marchandises et partit pour la Syrie avec un groupe de commerçants. Lorsqu’ils approchèrent de l’Egypte, ils rencontrèrent un autre groupe de commerçants revenant de ce pays. Ils dirent à ceux-ci qu’ils possédaient telle sorte de marchandises et qu’ils voulaient savoir si elles étaient disponibles en Egypte. Leurs interlocuteurs répondirent par la négative. Les marchands prêtèrent alors serment de ne pas revendre leurs marchandises à moins de cent pour cent de bénéfice. Ce qui fut fait. Après quoi ils retournèrent à Médine.
Mussadif rentra chez l’Imam avec deux sacs contenant chacun mille dinars. Il lui dit que l’un des deux sacs contenait le capital, l’autre, les bénéfices.
L’Imam lui fit remarquer que les bénéfices étaient excessifs et lui demanda ce qu’il avait fait des marchandises. Moussadif lui expliqua ce qu’il avait fait et le serment qu’il avait prêté (de ne pas revendre à moins de 100% de profit). L’Imam s’étonna qu’il ait juré de ne pas revendre des articles à des musulmans à moins de 100% de bénéfice!
Puis l’Imam prit l’un des deux sacs et dit: «Celui-ci contient mon capital, et nous ne touchons pas les bénéfices».
Et d’ajouter: «Ô Moussadif! Il est plus facile de combattre avec une épée que de gagner sa vie légalement (halal)!».
Martyre
Cheikh as-Sadûq a déclaré que l’Imam as-Sâdiq (a) a été empoisonné par l’ordre d’al-Mansur ad-Dawânîqî et est mort en martyre à la suite de cet attentat.
Ibn Shahr Ashûb a également dit le même rapport. Au contraire certains savants chiites comme cheikh al-Mufîd a dit que :
«Je n’ai trouvé la raison sur le martyre de l’Imam as-Sâdiq (a).»
Cependant, de nombreux ulémas chiites, selon les hadiths qui dit :
«Tous les Imams sont morts en martyre, affirment que l’Imam as-Sâdiq (a) est mort en martyre»
Note:
- Shahîdî, Sayyid Ja’far, Zindigânî Imam Sâdiq Ja”far b. Muhammad (a), p 4, Daftar Nashr Farhang Islâmî, Téhéran1384 HS
2.Shahîdî, Sayyid Ja’far, Zindigânî Imam Sâdiq Ja”far b. Muhammad (a), p 6, Daftar Nashr Farhang Islâmî, Téhéran1384 HS
3. Shahîdî, Sayyid Ja’far, Zindigânî Imam Sâdiq Ja”far b. Muhammad (a), p 4, Daftar Nashr Farhang Islâmî, Téhéran1384 HS
4. Shahîdî, Sayyid Ja’far, Zindigânî Imam Sâdiq Ja”far b. Muhammad (a), p 47, Daftar Nashr Farhang Islâmî, Téhéran1384 HS
5. Ja’farîyân, Rasûl, Hayât Fikrî Sîyâsî Imâmân Shi’a, p 435, ‘Ilm, Téhéran, 1393 HS
6. Fâdil Miqdâd,Irshâd at-Tâlibîn Ilâ Nahj al-Mustarshidîn, p 337, chercheur Mahdî Rajâ’î, Bibliothèque de Ayatollah Mar’ashî Najafî, Qom, 1405 H
7. Cheikh al-Kulaynî, al-Kâfî, vol 1, p306-307, chercheur Ali Akbar Ghaffârî et Muhammad Âkhûndî, Dâr al-Kutub al-Islâmîyya, Téhéran, edition 4, 1409 H
8. Jabbârî, Muhammad Ridâ, Sâzimân Wikâlat va Naqsh Ân Dar ‘Asr A’imma (a), vol 1, p 47-50, Mu’assa Âmûzishî Pajûhishi Imam Khomeinî, Qom, 1382 HS
9. Jabbârî, Muhammad Ridâ, Sâzimân Wikâlat va Naqsh Ân Dar ‘Asr A’imma (a), vol 1, p 280-332, Mu’assa Âmûzishî Pajûhishi Imam Khomeinî, Qom, 1382 HS
10. Jabbârî, Muhammad Ridâ ; Malbûbbî , Muhammad Kâdim, Barrisî Tatbîqî Sâzimân Da’wat ‘Abbâssîyân va Sâzimân Wikâlat Imâmîyya, Târîkh Dar Â’îniyi Pajûhish, p 75-104, année 7, n 3 1389 HS
11. Ja’farîyân, Rasûl, Hayât Fikrî Sîyâsî Imâmân Shi’a, p 407, ‘Ilm, Téhéran, 1393 HS
12. Ja’farîyân, Rasûl, Hayât Fikrî Sîyâsî Imâmân Shi’a, p 407-408, ‘Ilm, Téhéran, 1393 HS
13. Kashshî, Muhammad b. Umar, Ikhtîyâr MA’rifat ar-Rijâl, p 300, Nash Dânishgâh Mashhad, edition 1, 1409 H
14. Kashshî, Muhammad b. Umar, Ikhtîyâr MA’rifat ar-Rijâl, p 297, Nash Dânishgâh Mashhad, edition 1, 1409 H
15. Cheikh at-Tûsî, al-Amâlî, p 650, Dâr ath-Thiqâfa, edition 1, Qom, 1414
16. Shahîdî, Sayyid Ja’far, Zindigânî Imam Sâdiq Ja”far b. Muhammad (a), p 47-60, Daftar Nashr Farhang Islâmî, Téhéran1384 HS
17. Ja’farîyân, Rasûl, Hayât Fikrî Sîyâsî Imâmân Shi’a, p 435-436, ‘Ilm, Téhéran, 1393 HS
18. Shahîdî, Sayyid Ja’far, Zindigânî Imam Sâdiq Ja”far b. Muhammad (a), p 61, Daftar Nashr Farhang Islâmî, Téhéran1384 HS
19. Ibn Hajar al-Hiytamî, Ahmad b. Muhammad, As-Sawâ’iq al-Muhriqa ‘Alâ Ahl ar-Rafd wa Zalâl wa az-Zandiqa, cheurcheur Abd ar-RAhmân b. Abd Allah at-Turkî, p 551, Mu’asassat ar-Risâla, Beyrouth, 1417 H
20. Jâhiz, Umar b. Bahr, Rasâ’il al-Jâhiz, p 106, Dâr wa Maktabat al-Hilâl, Beyrouth, 2002 C
21. An-Najâshî, Ahmad b. Ali, Rijâl an-Najâshî, p 39, Jâmi’i Mudarrisîn, Qom, 1416 H