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Beaucoup de hadiths révèle l’étendue de la connaissance de l’imam Moussa Kazim (as) sur plusieurs sciences, ses qualités et ses vertus morales et spirituelles. Il ne peut qu’être ainsi parce qu’il a grandi dans la maison de la prophétie, le fief du message et le carrefour des anges. Nous citons juste quelques exemples de hadiths :
1- Abou Hanifa dit : « j’avais effectué un voyage de pèlerinage rituel et je m’étais rendu chez l’imam à Médine dans l’intention de le rencontrer. J’attendais devant la porte pour avoir l’autorisation d’entrer. C’est alors qu’un garçon apparut (et je lui demandasse : « Où sont les toilettes ? Attendez, dit-il, il s’adossa au mur, s’assit puis dit : « Evitez de faire vos besoins ou uriner près d’un cours d’eau, sous les arbres fruitiers, dans la cour des mosquées ou les voies de communication. Allez derrière le mur et de là soulagez-vous en évitant de vous asseoir face à la Qibla ». Je fus étonné d’entendre de telles paroles de la bouche d’un enfant. Je lui demandasse alors comment il s’appelait ? Moussa ibn Ja’far répondit-il. C’est alors que je lui demandasse encore : « jeune homme c’est quoi le péché et le élit ? Il répondit ainsi « Il y a trois situation pour décrire le péché et le délit :
1- soit le péché vient de Dieu et non de l’homme : dans ce cas Dieu ne le punira pas pour quelque chose qu’il n’a pas commis.
2- soit le Dieu et l’homme sont tous deux associés dans le péché et le délit ; il n’est pas juste dans ce cas que le complice le plus fort domine injustement le complice le plus faible.
3- soit le péché vient de l’homme, d’ailleurs c’est le cas avéré ici, Dieu fait preuve de clémence, cela traduit sa miséricorde et sa munificence. Et s’il le punit ce serait à cause du péché et de la désobéissance de l’homme ». Abou Hanifa confesse : «j’obtins la réponse que je voulais à partir des propos de ce jeune garçon. Et là je n’avais plus besoin de rencontrer l’imam Sadiq (as).
Ibn Shahr Ashoub cite ainsi la fin du hadith dans le livre Manakib : « lorsque j’ai compris ces propos de lui (Moussa ibn Ja’far) il m’a paru grand et m’a fasciné. Je récitasse alors ce verset : « Une descendance qui se suit »[1] Les savants ont reçu de l’imam Moussa Kazim diverses sciences qui remplissent textes religieux.[2]
2- Abou Fajr Esfahani affirme : « Yahya ibn Hassan m’a rapporté que l’imam Moussa Kazim (as) était le genre personne qui quand il apprenait que quelqu’un quine l’aimait pas parle mal dans son dos, il lui envoyait une bourse pleine de dinars. Et sa bourse contenait entre 200et 300 dinars. Les gens avaient sortie un proverbe inspiré de cette attitude de l’imam Moussa Kazim (as).
Hamou dit : «L’un des petits fils du 2ème calife avait l’habitude de salir le nom de l’imam Ali (as) dès qu’il le rencontrait l’imam Moussa Kazim (as) et adoptait de mauvaises attitudes vis-à-vis de lui. Certains chiites demandèrent à l’imam de leur donner l’autorisation pour le tuer. L’imam s’y opposait. Un jour l’imam assis sur une monture entra dans la plantation de ce monsieur. Le type cria : vous avez détruit mon champ et mes recoltes. L’imam ne fit attention à ses crises et continuait à avancer jusqu’’à se rapprocher de lui. L’imam descendit de sa monture, s’assit près de l’homme et commença à parler et à plaisanter avec lui. Il demanda à l’homme : « à combien s’élève l’indemnisation pour tes récoltes ? Cent dirhams, répondit l’homme. Et quel est le profit qui devait en sortir, reprit l’imam ? Je n’en sais rien, réagit-il. A combien peux-tu faire une estimation insista l’imam ? je dirai cent dirhams encore, fit-il l’imam donna 300 dirhams. L’homme se leva et vint embrasser la tête de l’imam. Désormais quand l’imam entrait dans la mosquée, l’homme se levait, le saluait respectueusement et dit : « Dieu sait à qui il confit sa révélation l’imam dit alors aux chiites qui voulaient tuer cet homme : «Laquelle de ces deux initiatives est la meilleure ? Ce que vous vouliez faire ou ce que j’ai fait ? »[3]
3- L’imam Moussa Kazim (as) s’investirait à fond dans l’accomplissement des prières surérogatoires et veillait toute la nuit jusqu’à la prière du matin. Après la prière du matin, il restait encore sur la natte jusqu’au lever du soleil à faire des invocations. Il se livrait aux prosternations et implorations jusqu’au lever du soleil. il avait l’habitude de beaucoup répéter cette invocation : « seigneur je t’implore pour que tu rende ma mort paisible, que tu sois indulgent au moment de la rétribution ». il aimait dire : « les péchés de ton serviteur sont énormes, mais ta bonté et ton indulgence sont inestimable. Il pleurait par crainte de Dieu que sa barbe devenait toute mouillée.
L’imam (as) rendait fréquemment visite pour consolider les liens de famille. Il envoyait aux pauvres de Médine de l’argent, du pain et des dattes. Et personne ne savait de qui cela venait.[4]
Il était également exemplaire en ce qui concerne la patience et la façon d’étouffer sa colère.
Un jour, alors qu’Imam Musa b. Ja’far (as) marchait, un homme s’approcha de lui
et dit: “Maudits soyez-vous et votre père!”
Les compagnons d’Imam Musa b. Ja’far (as) voulaient s’attaquer à l’homme mais l’Imam
dit: “Attendez, attendez, attendez… Laissez-le.” Deux jours plus tard, Imam Musa b. Ja’far
(as) dit:
“Comment pensez-vous que nous devrions aborder cet homme?”
Il est important que lorsque nous entendons ces histoires des Ahlulbayt, nous mettons
en oeuvre leurs qualités dans notre vie.
Ils répondirent:
“Imam, nous devrions le punir…. l’attaquer… lui retirer son…
– Non, laissez-moi cet homme, dit-il.”
Quelques jours après, l’Imam demanda où se trouvait cet homme et on lui dit qu’il était
dans son jardin. Imam marcha en direction du jardin de cet homme. Lorsqu’il entra dans
le jardin, cet homme le vit et dit:
“Que faites-vous ici? Fils de…”
Imam le regarda et lui dit:
“Où est le mal?
– Vous avez déjà abîmé mon jardin avec vos traces de pas.
– Combien avez-vous dépensé pour ce jardin?
– Cent dinars.
– Combien espérez-vous en tirer?
– Deux cents dinars.
– Tenez! Prenez-les.”
Lorsque l’homme compta, il y avait exactement trois cents dinars. L’homme
regarda Imam Musa b. Ja’far (as) et dit:
“Mais voyez comme je vous ai maudits. J’ai maudit Ja’far as-Sadiq et je vous ai maudit.
– Nous, les Ahulbayt, avons été instruits pour inculquer l’akhlaq pas seulement dans la
vie des hommes en général mais dans nos vies aussi. J’aurais pu aisément vous répondre
mais je veux que vous compreniez que l’humanité ne survivra pas si chacun de nous
attaque l’un l’autre comme cela.” Les gens l’appelaient ainsi “al-Kadhim.”
Notes:
1- Touhafu Ukoul, page 303, Manakib ibn shahr Achoub, vol 4, page 314
2- Maqatil talibine, page 499-500 ; Tarikh bagdad, page 28
3- Irchad sheikh Moufid, page 296
4- Irchad Sheikh Moufid, page 298, Kafi ; vol 1, page 13-20 Touhafu Ukoûl, page 283