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Reste fidèle à ton épouse
Lorsque l’alliance conjugale est établie entre l’homme et la femme, leurs vies personnelles se transforment en des vies sociales communes. Cela signifie qu’entre eux s’établie une sainte alliance, qui mettra fin à leur célibat. Ils devront rechercher leur bien-être et rester fidèles à leurs engagements. Ils devront s’épauler et s’encourager dans leur jeunesse comme dans leur vieillesse, dans l’aptitude physique et mentale comme dans le handicap, dans le bonne santé comme dans la maladie, dans la misère comme dans la joie, dans la richesse comme dans la pauvreté, en un mot ils devront veiller l’un sur l’autre.
Ils doivent se montrer dignes de cette sainte alliance et des liens qui les unissent, en favorisant la bonté et la fidélité. Lorsqu’un homme épouse une jeune fille, il s’engage à l’aimer et à la soutenir tout au long de sa vie. Plus tard, sa jeunesse s’estompera progressivement et il ne devra pas pour autant l’abandonner. Le temps qui passe ne devra pas être un facteur de renoncement vis-à-vis de ses engagements, mais plutôt une cause de renforcement des liens les unissant. Lorsqu’une jeune femme choisit son mari, c’est pour vivre avec lui toute sa vie. Elle s’investit énormément dans la réalisation de tous leurs projets en l’aidant à construire un avenir stable et prospère pour sa famille. Elle a confiance en lui et sait qu’il ne l’abandonnera pas.
Il est très regrettable cependant de voir certains hommes oublier les principes élémentaires et éminents de la masculinité, qui feraient d’eux des hommes remarquables, magnanimes et fidèles, aux caractères bien trempés, véritables protecteurs pour leurs familles. Ceux-ci effectivement après avoir profité de la jeunesse et de la fraicheur de leurs épouses, se mettent à convoiter des femmes plus jeunes et justifient ensuite leur demande de divorce par des raisons absurdes, dans l’espoir de se remarier. La satisfaction des désirs égoïstes pour des plaisirs éphémères, a supplanté l’hédonisme comme finalité naturelle du mariage. Notez s’il vous plaît les exemples suivants : Un homme a divorcé de son épouse sous prétexte qu’après leur mariage son père était mort et que son oncle avait fait faillite. (1)
Un homme qui a épousé une femme par amour, dit l’avoir répudié parce qu’il ne l’aimait plus. (2)
Une femme nommée… s’est plainte à la cour en ces termes : « Pendant des années j’ai vécu avec mon mari en essayant de le servir, mais maintenant que je suis malade, il me menace de quitter la maison parce que dit-il, il ne veut pas d’une femme malade ». (3)
Mon cher Monsieur ! Vous n’êtes pas un animal pour passer votre vie dans la cupidité, l’égoïsme et ne faire que manger. Vous êtes un être humain doué d’une conscience, doté d’affection, d’une dévotion et de compassion. Une fille chaste et innocente, qui a laissé ses parents pour devenir votre épouse et qui mieux que n’importe qui réalise un travail fantastique dans sa maison mérite-t-elle que vous la quittiez pour assouvir des plaisirs charnels, avec des femmes devenues pour vous plus jeunes qu’elle ? Si vous lui faites du tort, vous serez un oppresseur et les injustes sont punis dans ce monde. Sachez qu’en vous remariant vous échangerez pour quelques plaisirs éphémères le confort et le soulagement mental, par le stress et l’adversité. Vous perdrez votre réputation et vos enfants auront du ressentiment vis-à-vis de vous.
Si votre épouse tombe malade, prenez les dispositions nécessaires pour l’aider à guérir. S’il s’agit d’une maladie incurable, soyez lui dévoué et faites preuve de courage. Ne lui rajoutez pas des soucis en la délaissant ou en la quittant. Si vous étiez à sa place très gravement
malade, qu’attendriez-vous d’elle ? Eh bien, elle attend la même chose de vous. Si lorsque vous êtes malade et que votre épouse entre en conflit contre vous puis demande le divorce, serait-ce une bonne chose pour vous ? Ou aimeriez-vous avoir près de vous des personnes égoïstes et infidèles ?
Si vous pensez que la loyauté et le sacrifice sont bons, alors soyez fidèle à vous-même et à votre épouse.
N’insistez pas
Lorsqu’elles se sentent contrariées par leurs maris certaines femmes boudent, refusent de parler, arrêtent les tâches ménagères, ne mangent plus, s’en prennent aux enfants ou marmonnent dans leur coin. Pour elles, il s’agit de la meilleure façon de se venger d’eux et de les punir. En adoptant cette attitude vis-à-vis de leurs maris, elles risqueraient de provoquer chez certains d’entre eux une rébellion et une réplique. Par exemple, au moment où elle le réprimande, il la réprimande et si elle ne parle pas, lui aussi se tait. Finalement pour mettre fin à ces comportements ridicules et improductifs, ils devront faire l’effort de discuter en présence de médiateurs, tels les parents, les amis, ou faire appel à des personnes compétentes, capables de les aider à se réconcilier. Ce ne sera certainement pas la dernière fois qu’ils se renverront la balle en se disputant. Toutefois, avec de réels désirs de conciliation de part et d’autre, ces conflits iront en s’estompant. Mais sans solutions constructives et un effort des deux parties, l’équilibre de la famille se trouvera perturbé et les enfants en seront affectés. Pour échapper à tout cela, ces jeunes auront tendance à fuir le foyer familial et se retrouveraient finalement piégés et emportés par la corruption.
Notez s’il vous plaît les exemples suivants : Un jeune qui a été arrêté pour vol a dit lors de son audition : « Avec mes parents, chaque jour avait son lot de disputes et lorsque cela se produisait, chacun partait se réfugier chez ses parents respectifs. Je me suis mis à errer dans les rues et j’ai fait des rencontres qui m’ont conduit à commettre des vols ».
Une jeune fille âgée de dix ans et nommée… a dit au travailleur social qui la questionnait : « Je ne me souviens pas exactement mais je sais qu’une nuit mes parents se sont battus. Le lendemain de leur dispute, ma mère est décédée et mon père m’a ramené chez ma tante. Plus tard, une vieille femme m’a emmené à Téhéran. J’ai passé quelques années avec elle, pendant lesquelles j’ai beaucoup souffert et je ne veux pas retourner chez elle ».
Une enseignante dit : « Cette année comme toujours a commencé l’année scolaire et l’école. Parmi les étudiants inscrits figurait une jeune fille. Les élèves étudiaient et la classe était calme. Une jeune fille a attiré mon attention, par son comportement quelque peu particulier. En effet, elle n’avait pas de bons résultats et semblait souffrir de quelque chose. Elle s’asseyait dans un coin de la cour, sa tête entre les mains, l’air très pensive. Un soir après les cours, je l’ai trouvée assise dans un coin de la cour de l’école. J’ai alors insisté pour la ramener chez elle, mais elle n’a pas accepté. Quand je lui ai demandé doucement la raison de son refus, elle m’a dit qu’elle vivait chez une vieille femme nommée… « Cela me dérange de vivre chez elle et je ne veux pas rentrer à la maison!» me dit-elle. Lorsque je lui ai demandé où étaient ses parents, elle éclata en sanglots et après quelques minutes, elle m’expliqua que ses parents étaient séparés et qu’elle avait été placée chez cette vieille femme ». (4)
Chère Dame ! Votre mari pourrait très mal réagir si vous lui faites la tête pour un oui ou pour un non et vous seriez à DIEU ne plaise, obligée de vous installer chez vos parents. Il préférera peut-être à cette vie misérable la séparation, fatigué de cette violence continue et des conflits qu’elle engendre. Vous risqueriez de devenir une surcharge pour votre père et votre mère, et finiriez par éprouver du regret. Notez donc les exemples suivants : Une femme a dit : « Je me suis mariée jeune avec mon mari, mais très tôt nos vie ont été détruites. Je n’étais pas au courant des secrets qui m’auraient permis de bien m’occuper de mon mari et lui non plus ne connaissait pas grand-chose des secrets qui lui auraient permis de prendre bien soin de moi. Lorsque nous nous disputions, je ne lui parlais pas pendant une semaine et la semaine qui suivait, c’est lui qui refusait de me parler. Il n’y avait que le vendredi où nous parvenions à être en bon terme, grâce notamment aux effets bénéfiques des médiations entreprises par nos amis et quelques fois par nos parents. Suite aux disputes répétitives, mon mari m’a fait part de son désir de divorcer et de se remarier. A ce moment-là j’étais jeune et je n’y ai pas trouvé d’objections. Nous avons donc divorcé et j’ai loué un appartement. Je vivais seule et je me suis vite rendu compte des risques que je courrais, car la plupart de ceux qui m’étaient familiers m’ont déçu. J’ai alors décidé de me réconcilier avec lui et je suis rendue chez lui. Arrivée à son domicile, j’ai rencontré une femme qui s’est présentée comme étant son épouse. Je suis retournée dans ma chambre avec des larmes dans les yeux ». (5)
Une jeune femme de vingt-deux ans divorcée avec un enfant, s’est suicidée chez son père, la nuit du mariage de sa sœur. (6)
Par conséquent, la violence et les conflits ne résolvent pas les problèmes mais bien au contraire, empirent les choses.
Chère Dame ! Evitez coute que coute les disputes violentes. Lorsque vous vous disputez avec votre mari, ne restez pas longtemps sans lui parler en rechignant dans votre coin. Votre silence pourrait envenimer la situation et une simple dispute se transformer en bataille rangée. Essayez plutôt de calmer doucement votre colère. Lorsque vous avez recueilli plus de douceur, allez lui parler et dites-lui par exemple : « Vous avez utilisé des mots qu’il ne fallait pas et vous avez refusé de m’écouter… Est-il juste de votre part, de me traiter de la sorte ? Pour ma part, je pense que vous méritez plus que ce que j’ai fait… ». Ces mots toucheront votre mari et soulageront vos cœurs. Il essayera alors de rattraper ses erreurs. En d’autres termes, calmez le jeu intelligemment et ne cherchez pas à vous venger de lui. Votre mari sera de bonne humeur, attentif et sa conduite restera exemplaire.
Le Prophète Muhammad (PBDLF) a dit : « Lorsque deux personnes musulmanes sont en colère pendant plus de trois jours, ils sortiront de l’Islam et la Vélayat ne restera pas entre eux. Et celui d’entre eux qui demandera le pardon à l’autre, partira très vite au Paradis le jour du Jugement ». (7)
Les Secrets
Habituellement les femmes sont au courant des secrets de leurs maris et des mystères gravitants autour d’eux. Elles connaissent par exemple le montant de leurs revenus, leurs objectifs dans l’avenir, leurs métiers et les postes qu’ils occupent. Cependant parce que certains hommes refusent de tout raconter à leurs épouses, les discussions finissent par ne plus tourner qu’autour de ce sujet.
Certaines d’entre elles se plaignent du fait que leurs maris ne leur fassent pas confiance. Ils ne les laissent pas lire leurs lettres, ne les informent pas du montant de leurs revenus, ne sont pas francs avec elles, ne répondent pas à leurs questions et parfois leur mentent.
Toutefois les hommes ne dédaignent pas partager leurs secrets avec leurs épouses. Cependant, une catégorie d’entre eux pense qu’elles pourraient les dévoiler et leur causer des ennuis. Certaines femmes au courant des secrets de leurs époux, en profitent par exemple pour les faire chanter lorsqu’ils sont notamment en difficulté. D’autres, parfois emportées par la force de leurs émotions et de leurs sentiments perdent pied et finissent par les divulguer.
Nous aimerions attirer votre attention sur l’histoire suivante : Une femme nommée… en révélant le secret de son mari, lui valut d’être condamné à un an de prison. Pour se justifier, elle déclara : « J’ai senti chez lui de la froideur vis-à-vis de moi et j’ai agi ainsi pour qu’il m’aime plus ! ». Plus tard, la cause réelle de son acte émergea. Ce fut sa demande d’achat d’un collier très cher, qu’il lui refusa. Elle le dénonça alors devant les tribunaux, pour la falsification dans les registres de sa date réelle de mariage. (8)
Donc si une femme aime son mari et veut partager ses secrets, elle se doit d’être très prudente, afin de n’en parler à quiconque sans son autorisation, et cela même s’il s’agit de ses parents ou bien de ses amis. Tôt ou tard, à supposer qu’elle n’agisse pas ainsi, son époux se rendra compte de la révélation de ses secrets.
Par conséquent une personne sage ne devra pas révéler les secrets dont il a la charge.
L’Imam Ali (as) a dit : « La poitrine d’une personne sage est le coffre de ses secrets ». (9)
L’Imam Ali (as) a également dit : « Les biens dans ce monde et dans l’au-delà sont la somme de deux choses : la tenue des secrets et l’amitié avec le bienfaiteur. Et tous les mots sont réunis en deux choses : la divulgation des secrets et l’amitié avec les bandits ». (10)
Les femmes suspicieuses
C’est bien pour une femme de prendre soin de son mari, mais cela ne doit pas la conduire à la paranoïa et à l’obsession. Le cynisme est une maladie dévastatrice et incurable, dont certaines femmes sont malheureusement affectées. Parfois de manière légitime et d’autres fois de manière illégitime une femme peut avoir l’idée obsessionnelle que son mari la trompe. Par exemple, elle peut s’imaginer qu’il est marié à une autre ou est sur le point de l’épouser, ou supposer qu’il entretient une relation avec sa secrétaire… Elle commencera alors à perdre sa confiance en lui. S’il rentre tard ou qu’elle le voit parler à une autre femme, ce sentiment s’accentuera. A supposé qu’il aide une veuve et ses enfants, elle pourrait penser qu’il le fait non pas dans un but humanitaire, mais dans l’espoir de se marier avec elle. Ou bien pour
elle, le fait de trouver une épingle à cheveux dans sa voiture suffira à la convaincre de la présence d’une autre femme dans sa vie et dans ses pensées. Si une jeune fille lui fait des compliments sur les qualités physiques ou relationnelles de son mari, elle estime tout de suite qu’il lui cache sa relation extra conjugale avec elle. Pour elle, le fait qu’il passe par exemple beaucoup de temps à la salle de bain ou qu’il ne lui permette pas de lire ses lettres, trahit la présence d’une femme dans sa vie.
Si à son habitude elle lit l’horoscope de son mari et y trouve par exemple une prévision affirmant qu’il doit rencontrer son âme sœur dans la semaine, ou si une diseuse de bonne aventure lui a affirmé que son ennemie est une femme blonde avec des yeux noirs, cela suffira à lui faire croire que son mari va la tromper. Pour peu qu’elle ait autour d’elle des amis qui la confortent dans ses opinions et la boucle est bouclée. Alors peu à peu, elle commencera peut-être à renoncer aux activités de la maison et à délaisser ses enfants, pour ensuite trouver refuge chez ses parents. Elle surveillera son mari et fouillera ses
poches, à la recherche d’une preuve pour étayer ses allégations. Le domicile conjugal qui devait être un lieu de sérénité, d’apaisement et de confort, se transformera en un enfer brulant dont les flammes embraseront tout sur leur passage. Et quelle que soit la raison qu’il invoquera, les arguments qu’il utilisera pour lui expliquer qu’elle se trompe à son sujet, qu’il lui jure, la prie de le croire ou pleure à cause de l’injustice qu’il subit, emprisonnée dans cette spirale de jalousie obsessionnelle elle le jugera peu convaincant.
Chers lecteurs, vous avez sans doute déjà rencontré ce genre de femme, mais il vous sera tout de même utile de connaitre les cas relatés dans les histoires suivantes : Elle déclara au Tribunal de La Famille : « Ne vous demandez pas pourquoi après douze années de mariage et trois enfants j’ai décidé de me séparer de mon mari ! Maintenant, je suis sûre que mon mari m’a trahi. Il y a quelques jours de cela dans les rues de Persépolis, je l’ai vu avec une femme maquillée. Chaque semaine je lis un magasine qui me donne un horoscope détaillé. J’y ai lu récemment que mon mari passera de bons moments avec une personne née en juin. Je suis née en janvier, ce qui signifie qu’il y a une autre femme dans sa vie. Et je sens qu’il ne m’aime plus et qu’il n’est plus là pour essuyer mes larmes ». Son mari déclara : « S’il vous plaît, dites-moi ce que je peux faire. Ces magasines mensongers influencent les lectrices comme ma femme. Croyez-moi, ces horoscopes ont détruit ma vie et celle de nos enfants. Si l’un de ces horoscopes dit que cette semaine une importante somme d’argent va croiser ma route, elle se précipite vers moi pour me demander ce que j’ai fait de cet argent. Ou s’il y est écrit que je recevrai une lettre, elle me demande de la lui faire lire. Je pense maintenant que le comportement de mon épouse n’est pas normal et qu’il est plus que souhaitable que nous nous séparions». (11)
Un homme dit à la cour : « Il y a un mois, j’ai ramené après une fête mon ami et son épouse, à leur domicile. Le lendemain matin, mon épouse m’a demandé de la ramener chez sa mère. En cour de route, elle s’est retournée pour regarder vers la plage arrière du véhicule et a trouvé sur la banquette une épingle à cheveux. Elle m’a demandé si cette broche appartenait à une femme. Sur le moment, je n’ai pas su quoi lui répondre. Le soir venu, lorsque je suis arrivé chez ses parents pour la récupérer, elle refusa de venir avec moi, me recommandant plutôt de vivre avec la propriétaire de l’épingle à cheveux ». (12)
Une jeune femme, du fait que son mari rentrait tard la plupart des nuits après son travail au bureau s’est plainte en ces termes à la cour : « Je suis inquiète et mes soupçons ont augmenté lorsque mes voisins m’ont dit qu’il me ment, car il en profite sûrement pour passer du bon temps. Par conséquent, je ne peux plus vivre avec un menteur ». Le mari sorti alors de sa poche quelques lettres, qu’il présenta au juge, qui les lit à voix haute. Une des lettres indiquait ses heures supplémentaires de seize heure à vingt heure du soir, soit quatre heures de travail supplémentaire. D’autres lettres témoignaient de sa participation à divers comités d’entreprise. La jeune femme déclara qu’elle avait l’habitude de fouiller ses poches, sans y avoir jamais rien trouvé. Le juge répondit qu’elles étaient peut-être restées dans son bureau. Le jeune homme déclara qu’à cause de la méfiance de sa femme, il se mit à faire des cauchemars et à imaginer qu’elle aimait un autre homme. La jeune femme se précipita alors vers lui en pleurant, s’excusa et tous deux quittèrent le Tribunal, totalement réconciliés ». (13)
Un médecin dentiste dit à la cour : « Ma femme est très jalouse. Je suis un dentiste et je soigne également les dames. Ceci provoque tous les jours des différents entre elle et moi. Pour elle, je ne devrais pas avoir de patientes, mais je ne veux pas les perdre à cause de sa jalousie. J’aime ma femme et elle m’aime. Mais je pense que nous avons raté une étape dans notre vie. Il y a quelques jours, elle a surgi dans mon bureau, a saisi ma main et m’a emmené de force avec elle. Nous sommes allés à la maison et une dispute a éclaté. Elle me déclara qu’elle était venue me rejoindre à mon travail et que s’étant assise juste à côté d’une jeune fille dans la salle d’attente, elle se vit confier par celle-ci, que le dentiste était un bel homme bien élevé. En bref, ma femme m’a humilié devant mes patients, à cause de sa jalousie vis-à-vis d’une jeune fille. » (14)
Une femme s’est plainte au juge en ces termes : « Un de mes amis m’a dit que mon époux se rend souvent au domicile d’une femme. Je l’ai suivi et j’ai réalisé que c’était vrai. Je me suis alors réfugiée chez mon père. Maintenant, je demande au tribunal de le puni ». Le mari confirma ses allégations et s’expliqua à la cour en ces termes : « Je suis allé à la pharmacie pour acheter des médicaments. Au moment de sortir avec mes médicaments, j’ai remarqué une femme qui voulait acheter du lait mais n’avait pas assez d’argent. Je l’ai aidé. Puis je me suis rendu compte qu’elle était veuve et pauvre. J’ai donc décidé de continuer mon aide ». Le jury a conclu que le couple était de bonne foi et ils se sont réconciliés. (15)
La suspicion et le cynisme gagnent ainsi de nombreux foyers. Des enfants innocents vivent dans ce climat de méfiance, au milieu des conflits et des actes de vengeance entre parents. Ce qui est certains, c’est que ces évènements auront des effets négatifs sur leurs âmes. Dans un tel environnement, ils ne sauront plus par où donner de la tête et seront déstabilisés dans leur vie d’adulte.
Si la femme et l’homme continuent à vivre dans le même environnement, qu’ils s’attendent donc à souffrir toute leur vie. S’ils s’obstinent, ils divorceront et se sépareront. Ils continueront à être malheureux et auront beaucoup de mal à se remarier. Les enfants seront malheureux et un problème plus vaste pourrait alors apparaitre, leur incompatibilité avec les nouveaux parents. A supposé que l’homme se remarie, il sera toujours confronté à un tas de problèmes dus à son divorce.
Le divorce ne sera pas non plus pour la femme un chemin confortable et plaisant. Même si elle pense avoir pris sa revanche sur son mari, elle se sentira malheureuse. Il ne lui sera pas facile de trouver un mari. Elle pourrait rester seule toute sa vie, privée de l’éducation de ses enfants et des bienfaits d’une vie à deux. Si elle se remarie, il n’est pas sûr qu’il soit meilleur que l’ancien mari. S’il s’agit d’un veuf ou d’un homme divorcé, elle sera peut-être forcée d’élever ses enfants.
S’ils sont grands, se sera plus difficile et de nombreux autres problèmes apparaitront. Donc ni la violence ni les conflits, ne pourront sauver l’homme et la femme de l’impasse dangereuse vers laquelle les mèneront le divorce et la séparation. Il existe cependant pour eux, une troisième voie qui se révèlera salutaire.
Dans cette troisième méthode, il s’agira d’éradiquer l’obstination et l’intransigeance et de se comporter avec tact et sagesse. L’homme assumera dans cette démarche, une plus grande part de responsabilité que la femme. Nous pouvons même dire qu’il aura entre ses mains, la clé pour résoudre le problème. Si un homme fait preuve de patience et de dévouement, il pourra sauver son couple, même si sa femme y met de la mauvaise volonté.
Maintenant, quelques paroles pour l’homme:
Mon cher Monsieur ! Soyez le premier à savoir que malgré sa suspicion à votre égard, votre femme vous aime. Elle s’intéresse à la vie des enfants. Elle redoute la séparation. La situation déplorable dans votre vie est une souffrance pour elle. Si elle ne vous aimait pas, elle n’aurait pas été jalouse. Au fond d’elle-même, elle n’approuve pas cette situation alors que peut-elle donc faire ? Certaines personnes sont atteintes de maladies telles que les ulcères gastriques, les rhumatismes ou les cancers… Il faut prendre également en considération toutes les atteintes psychologiques. Eh bien, votre femme est une personne qui a besoin de soin. Et le fait qu’elle ne soit pas hospitalisée, ne veut pas dire qu’elle n’est pas psychologiquement instable. Compte tenu de cela, vous devrez la traiter avec respect, bienveillance et compassion. Vous ne devrez pas vous mettre en colère ni chercher à vous venger d’elle. Vous devez la considérer comme une patiente qui exige des soins et un suivi de votre part. Vous ne devrez pas entrer en conflit avec elle, ni lui crier dessus, ni la frapper, ni l’insulter, ni vous fâcher, ne pas la menacer, ne pas lui parler de divorce ni de séparation. Tous ces comportements agressifs empêcheront sa guérison et pourraient aggraver son état. En plus de cela, elle y trouverait une preuve pour confirmer ses soupçons vis-à-vis de vous. Pour que les soins que vous lui prodiguez fonctionnent convenablement, vous devrez lui dire souvent que vous l’aimez.
Puis faites maintenant l’effort de vous comprendre. Ne lui cachez rien. Mettez à sa disposition votre courrier. Si vous disposez vos lettres dans une boite fermée à clé, fournissez-lui le double des clés. Informez-la de toutes vos actions et permettez-lui de suivre vos mouvements. Ces choses font partie des comportements normaux qui permettent de préserver l’intégrité et l’épanouissement de la famille. Après le travail de la journée, rentrez plus tôt. Si vous avez un imprévu, prévenez votre épouse et dite-lui à quelle heure approximative vous comptez rentrer à la maison. Si vous avez du retard, prévenez-la aussitôt. Soyez prudent dans la réalisation de ces étapes, ne faites rien qui puisse augmenter ses doutes et ne lui mentez jamais. Avant d’entreprendre quoique ce soit, consultez-la. Ne lui cachez rien et parlez-lui de votre travail. L’honnêteté et la vérité seront vos meilleurs atouts. Pour ôter tout doute en elle, demandez-lui souvent de vous interroger sur les sujets qui la contrarient.
Vous avez peut-être par ignorance touché quelque chose dans son âme, qui aurait favorisé l’apparition progressive de son cynisme. Il est alors nécessaire de revisiter vos actions passées et actuelles, afin d’y déterminer les causes principales de sa méfiance.
Si vous aimez par exemple plaisantez avec les femmes, préférez à cela la compagnie de votre épouse. Accepterez-vous d’être qualifié de beau et de bien élevé par une femme, si vous savez que cela provoquera la méfiance de votre épouse ? Pourquoi plaisanter avec votre secrétaire ou la femme d’un collègue et risquer de provoquer son mécontentement ? Pourquoi engager une réceptionniste pour travailler avec vous si cela dérange votre femme ?
Ne plaisantez pas avec les femmes étrangères. Ne faites pas attention à elles. Si vous voulez aider une pauvre veuve, il vaut mieux tout d’abord en parlez à votre épouse. Elle pourra même vous seconder dans cette œuvre de bienfaisance. Vous n’êtes ni captif ni esclave. Par conséquent agissez avec sagesse et tact, ce qui permettra de la guérir de sa maladie. Votre dévouement et votre clairvoyance vous permettront d’écarter les dangers qui menacent le centre sacré de votre famille. Vous rendrez ainsi de grands services à votre épouse malade et vous éviterez à vos enfants la douleur de l’errance. Vous aurez également su vous protéger des pertes matérielles et spirituelles. Et DIEU attribuera une très grande récompense à l’homme qui aura su se sacrifier, dans un moment aussi critique.
L’Imam Ali (as) a dit : « Soyez tolérants avec les femmes. Avec elles ayez de bonnes paroles, jusqu’à ce qu’elles accomplissent de bonnes actions ». (16)
L’Imam Sajjâd (as) a dit: « Un des droits que la femme a sur son mari, c’est qu’il lui pardonne son ignorance et ses méconnaissances ». (17)
Le Prophète Muhammad (PBDLF) a dit : «Chaque homme qui aura été patient malgré le mauvais comportement de son épouse, DIEU Le Très haut le récompensera de la même récompense que Son Prophète Ayûb (as). » (18)
Maintenant un rappel pour les femmes :
Tout d’abord chère Dame ! La trahison de votre mari ou tout autre chose venant de lui, nécessite des preuves irréfutables de votre part. Religieusement, tant que vous n’aurez pas prouvé sa trahison vous n’aurez pas le droit de l’accuser. Prendriez-vous le risque d’accuser un innocent ? Si quelqu’un vous accusait sans raison, ne seriez-vous pas bouleversée ? Peut-on tenir pour preuve des raisonnements insensés ou irrationnels, sur une question aussi importante que l’infidélité ?
Allah Glorifié soit-Il nous dit dans le Saint Coran : « Croyants, évitez de trop conjecturer (sur autrui), certaines conjectures sont péchés. N’espionnez pas. Ne médisez pas les uns des autres. Qui de vous aimerait manger la chair de son frère mort ? Vous l’abhorreriez. Craignez (pieusement) DIEU ». (19)
L’Imam Jafar a-Sâdiq (as) a dit : « Le poids des péchés de quelqu’un qui accuse une personne innocente, est plus lourd que les grandes montagnes ». (20)
Le Prophète Muhammad (PBDLF) a dit : « Tout humain homme ou femme, qui émet de fausses accusations sur une personne croyante, DIEU le Jour du Jugement le placera sur un amas de braises, jusqu’à ce que ses actions soient dévoilées ». (21)
Chère Dame ! Ne substituez pas au calme et à la sagesse, l’ignorance et l’émotion brute. Lorsque vous êtes en colère ou contrariée, notez sur une feuille de papier des preuves et des données probantes, pour corroborer vos pressentiments. Prenez ensuite le temps de relire et d’analyser vos notes. Ensuite à la manière d’un juge honnête et
juste, réfléchissez à la portée de chacune d’entre elles. Si les éléments de preuve collectés ne vous permettent pas de passer d’un pressentiment à un soupçon raisonnable, ne soyez pas amère.
Une épingle dans la voiture de votre mari, pourrait s’être trouvée là pour plusieurs raisons:
1°) Elle est peut être tombée de la tête de sa sœur, sa nièce ou sa Tante.
2°) C’est peut-être l’une des vôtres dont la tête est manquante.
3°) Peut être appartient elle à l’épouse d’un de vos amis ou d’un de vos parents, qui l’a perdu alors que vous les raccompagniez chez eux.
4°) Elle est peut-être à une femme qui avait vraiment besoin d’aide sur son itinéraire et qu’il a ramené chez elle.
5°) Il s’agit peut-être d’un de ses adversaires qui la jeta délibérément, pour attiser votre jalousie et générer des problèmes entre vous.
6°) Peut-être s’agit-il de celle de sa secrétaire ou d’une de ses collègues, qu’il ramena chez elle après le travail en guise de coup de main.
7°) C’est aussi peut-être celle de sa maîtresse, mais cette éventualité ne doit pas l’emporter sur les autres. Et bien que cela soit effectivement possible, il ne faudra pas pour autant lâcher les autres possibilités et commencer à hurler et à crier au déshonneur.
Si un jour votre mari rentre tard à la maison, ne prenez pas cela comme une trahison de sa part. Peut-être a-t-il fait des heures supplémentaires, ou peut-être a-t-il rendu visite à un collègue ou à ses parents, ou participé à une réunion scientifique ou religieuse. Peut-être a-t-il pris plaisir à marcher à pied jusqu’à la maison.
Si une femme dit qu’il est beau et bien élevé, est-ce de sa faute ? La reconnaissance en lui de ses qualités par une autre ou par les autres, ne saurait en aucun cas confirmer son éventuelle trahison. Préfèreriez-vous le voir toujours de mauvaise humeur et méchant avec son entourage?
S’il aide une veuve, cela n’est pas non plus une preuve de sa trahison. Peut-être le fait-il par gentillesse, par charité et pour plaire à DIEU.
Si votre mari ne vous permet pas de consulter ses courriers, ce n’est pas forcément parce qu’il vous a trahi ou qu’il a l’intention de le faire. Peut-être qu’il agit ainsi, parce qu’il préfère garder une part de secret sur ses affaires. Peut-être que son activité nécessite aussi de garder un certain secret professionnel.
Dans tous les cas, ces faits à eux seuls ne prouvent pas sa culpabilité.
Ensuite, à chaque fois que vous avez des soupçons, parlez-en à votre mari avec l’intention de faire jaillir la vérité et non pas en signe de protestation. Dites explicitement : « Je suis sceptique vis-à-vis de vous et je m’interroge sur votre conduite. Dites-moi la vérité s’il vous plaît, que mon esprit s’apaise ». Eh bien écoutez ses paroles et voyez ce qu’il a à vous dire. Si ses arguments suffisent à gommer vos soupçons, tout est bien qui finit bien. Mais si vous n’êtes pas satisfaite, alors entreprenez vous-même d’autres recherches, pour clarifier les choses et dévoiler le fin mot de l’histoire. Si vous découvrez qu’il vous a menti sur un
point, ce n’est pas forcément la preuve de sa culpabilité. Peut-être qu’il vous a intentionnellement caché certains points, pour ne pas que vous tiriez de conclusions trop hâtives à son sujet. Demandez-lui alors pour quelle raison il agit ainsi. Bien-sûr que la vérité est de loin préférable au mensonge et l’honnêteté préférable à la duplicité. Agissez alors intelligemment et demandez-lui fermement de ne plus vous mentir. Si vous lui demandez de s’expliquer et qu’il n’arrive pas à vous persuader de son innocence, cela ne constitue pas non plus une preuve probante de sa culpabilité. Il a peut-être oublié certains détails, ce qui l’empêche de vous donner une réponse convaincante. Maintenant parlez peu, et au bon moment demandez-lui de vous réexpliquer les points qui vous font douter de sa sincérité. Si après cela le doute subsiste dans votre esprit, utilisez d’autres moyens pour trouver la vérité.
Et puis, ne mettez pas n’importe qui au courant de vos doutes vis-à-vis de votre époux, car vous pourriez tomber sans le savoir, sur des personnes jalouses et opposées à vous. Elles vous soutiendraient sans réfléchir et ajouteraient même quelques mensonges pour détruire votre vie. Par conséquent, il n’est pas conseillé de consulter des personnes ignorantes et inexpérimentées, ni même vos propre parents, à l’image de votre mère ou de votre sœur. Pour obtenir le meilleur conseil, faites appel le cas échéant à une personne sage, débrouillarde, intelligente et bienveillante.
Si vous n’êtes pas arrivée à trouver d’indices concluants, et que vos amis et des membres avisés de votre famille affirment que les preuves ne sont pas convaincantes alors, votre mari est innocent.
Si malgré cela vos doutes persistent, alors vous êtes paranoïaque et atteinte d’obsession. Vous êtes victime d’une maladie nerveuse et psychologique qui nécessite pour votre guérison, un suivi chez un médecin psychiatre compétent.
En tout et pour tout, crier et hurler ne sera pas constructif et ajoutera problèmes sur problèmes. Ne partez pas non plus au tribunal, mais prémunissez-vous contre un divorce puis une séparation et préservez l’honneur de votre mari. L’hostilité et l’entêtement vous mèneront inévitablement au divorce, votre vie s’effondrera et vous devrez supporterez toute une vie de regret.
Soyez prudente et ne prenez pas le risque de vous suicider. Cela ne résoudra absolument pas votre problème. Et qui plus est, vous détruiriez votre vie d’ici-bas et seriez conduite en Enfer, dans l’Au-delà. Prendriez-vous alors le risque de vous ôter la vie ? Ne vaudrait-il pas mieux pour résoudre ce problème, faire preuve de sagesse et de patience ?
Si après une recherche approfondie vous obtenez la possibilité ou vous parvenez à la conclusion que votre mari côtoie d’autres femmes, vous êtes encore une fois tous les deux coupables, car si vos accusations s’avéraient fondées, il a commis un péché et vous, parce que vous n’avez peut-être pas été assez intelligente et compétente, vous n’avez pas su garder son cœur. Mais il n’est pas encore trop tard, s’il n’a pas commis l’irréparable. Si vous l’aimez toujours, choisissez une conduite exemplaire et essayez de remplir d’amour la place laissée vide dans son cœur.
Notes:
1- Journal Etilaat 25 Déy 1350.
2- Journal Etilaat 26 Chahrivar 1348.
3- Journal Etilaat 18 Ordibéhécht 1351
4- Journal Etilaat 28 Mehr 1348.
5- Journal Etilaat 8 Azar 1350.
6- Journal Etilaat 17 Esfand 1348.
7- Biharou-Anwar 75/186.
8- Journal Etilaat 19 Déy 1350.
9- Biharou-Anwar 75/71.
10- Masdar sâbiq 74/178.
11-Journal Etilaat 4 Déy 1350.
12- Journal Etilaat 17 Esfand 1348 7 Déy 1350.
13- Journal Etilaat 17 Esfand 1348 29 Déy 1348.
14- Journal Etilaat 17 Esfand 1348 17 Tyr 1349.
15- Journal Etilaat 17 Esfand 1348 25 Tyr 1349.
16- Biharou-Anwar 103/223.
17- Masdar sâbiq 76/367.
18- Masdar sâbiq 74/5.
19- ALHUJRAT (Les chambres) : Verset 12.
20- Biharou-Anwar 75/194.
21- Biharou-Anwar 75/194.