Le Fondateur de la grande révolution scientifique et culturel
Introduction
Muhammad ibn ‘Ali (p) est né le troisième jour du mois de Safar de l’an 59 de l’hégire ou le premier jour du mois de Rajab de l’an 57 de l’hégire à Médine.
Son père était ‘Ali ibn Hussayn (p) et sa mère était Fatima Ummi Abdullah, la fille de l’Imam Hassan (p). Son surnom était Abû Ja’far et ses titres étaient Bâqirul ‘Ulûm, Châkir, et Hâdî.[1]
Il a vécu 57 années dans ce monde et a été mort en martyre le septième jour de Zil Hajjah en l’an 114 de l’hégire à Médine et enterré dans le cimetière de Baqî’.[2]
Il fut le sommet de la science, de la connaissance, de la piété, de l’honneur et de la vertu, parmi tous les hommes de son époque..
Vie de l’Imam al-Baqer
Imam Muhammad al-Bâqir ; Muhammad b. Ali b. Husayn b. Ali b. Abi Talib (a), connu sous le nom de l’Imam al-Bâqir (a), est le cinquième Imam des chiites. Il est donc fils de l’Imam as-Sajjâd (a), vit entre 57 H et 114 H, à Médine.
Il est née le vendredi, premier jour du mois de Rajab en l’an 57 H. à Médine. Certains considèrent le jour de sa naissance le troisième jour du mois de Safar de la même année[3]. Très jeune, il fut présent lors de l’événement de Karbalâ[4].
L’Imam al-Baqir (Psl) vécut 35 années au côté de son père et resta l’Imam des Musulmans pendant 18 ans.
Les textes qui prouvent son Imamat
En plus des raisons citées dans les chapitres précédents pour prouver l’Imamat des douze Imams (p), il y a des raisons explicites pour l’Imamat de l’Imam Muhammad Bâqir (p) dans les discours et conseils de son père, ‘Ali ibn Hussayn (p).
Ismâ’îl ibn Muhammad ibn Abdullah ibn ‘Ali ibn Hussayn cite l’Imam Bâqir (p) qui a dit : « L’Imam ‘Ali ibn Hussayn (p) a sorti un coffre avant sa mort et dit: ‘Ô Muhammad! Prends ce coffre et garde-le.’ »
Quand ‘Ali ibn Hussayn (p) est décédé, ses frères sont venus à l’Imam Bâqir (p) et ont demandé leur héritage de ce coffre . L’Imam Bâqir (p) leur a dit : « Vous n’avez aucune part de ce coffre ; sinon, il ne me l’aurait confié. Le coffre contient l’arme et les livres de l’Envoyé de Dieu (P)’ ».[5]
‘Isâ ibn ‘Abdullâh a cité de son père, et celui-ci de son grand-père, que l’Imam ‘Ali ibn Hussayn (p) a regardé ses enfants avant sa mort et dit à son fils Muhammad ibn ‘’Ali : «Ô Muhammad! Prends ce coffre chez toi. » Il n’y avait pas d’argent dans ce coffre, mais plein de livres de sciences ».[6]
Le même hadith a été aussi rapporté par Muhammad ibn ‘Abdul Jabbâr.[7]
Abân ibn ‘Uthmân a rapporté de l’Imam Sâdiq (p) qu’un jour Jâbir est allé à l’Imam ‘Ali ibn Hussayn (p), lorsque son fils Muhammad était là. Jâbir a demandé à l’Imam (p) : « Qui est-il ? » L’Imam Sajjâd (p) a répondu: «Il est Muhammad Bâqir, mon fils et le successeur après moi».[8]
‘Uthmân ibn Uthmân ibn Khâlid cite son père qui a dit: «Quand ‘Ali ibn Hussayn (p) est tombé malade, il a appelé ses fils, Muhammad, Hassan, ‘Abdullâh, ‘Umar, Zayd, et Hussayn. Il a présenté son fils, Muhammad ibn ‘Ali, comme son successeur en leur présence et lui a donné le titre «Bâqir» et lui a confié les affaires de ses autres fils. »[9]
Mâlik ibn A’yun Jahnî a dit que ‘Ali ibn Hussayn (p) a choisi son fils, Muhammad ibn ‘Ali, comme son successeur et dit: «Ô mon fils! Tu seras mon successeur et calife ».[10]
Zahrî dit : J’ai dit à ‘Ali ibn Hussayn (p) : «Ô fils de l’Envoyé de Dieu (P)! A qui nous référons-nous après vous ? » Il a répondu : « A mon fils Muhammad ; il sera mon calife et héritier, et le trésorier de mes connaissances, et Bâqirul ‘Ulûm. Il s’agit d’une alliance entre nous et l’Envoyé de Dieu (P) ».[11]
Abû Basîr a rapporté de l’Imam Bâqir, Abû Ja’far (p) qui a dit : « Une des recommandations que mon père m’avait faites, c’était que je devais laver (rituellement) son corps moi-même et personne d’autre, car seul un Imam doit laver (rituellement) le corps d’un autre Imam après sa mort ».[12]
Sayyid Murtazâ a dit: «Avant le décès de ‘Ali ibn Hussayn (p), celui-ci a appelé son fils, Muhammad Bâqir, et l’a présenté comme son successeur en présence d’un groupe de nobles Chiites, mettant l’accent sur son Imamat, et lui confiant le Grand Nom de Dieu et l’héritage des prophètes (p) ».[13]
Mas’ûdî a également raconté ce hadith dans son livre «Ithbâtul Wasîyyah ». [14]
Femmes et ses enfants
Selon différentes sources, Umm Farwa fut l’épouse de l’Imam al-Bâqir (a) et la mère de l’Imam Ja’far as-Sâdiq (a). Une autre femme, appelé Umm Hakîm fille de Asîd ath-Thaqafî, a était cité comme son épouse et la mère de deux enfants ainsi que une servante qui fut la mère de trois enfants des siens [15].
L’Imam al-Bâqir (a) eut donc sept enfants dont cinq garçons et deux filles.
Ja’far (a)
Abd Allah. La mère de ces deux enfants fut Umm Farwa, fille de Qâsim b. Muhammad
Ibrâhîm
‘Ubayd Allah. La mère de ces deux enfants fut Umm Hakîm, fille de Asîd ath-Thaqafî.
Ali
Zaynab. La mère de ces deux enfants fut une servante.
Umm Salama, dont la mère fut également une servante[16].
Mouvement scientifique
Les années 94 H à 118 H sont marquées, dans l’histoire de l’islam par l’apparition de différents courants juridiques d’un côté et traditionnistes de l’autre, et cela conséquemment de l’affaiblissement du gouvernement Umayyade et du conflit interne au pouvoir.
Parmi les savants sunnites de ce domaine on peut citer des gens comme Shahâb Zuhrî, Mak’hûl, Hishâm b. ‘Urwa, etc. Des courant divers comme les Kharijites, les Murji’a, les Kaysanîtes, et les Gulât de l’Imam al-Bâqir (a) ont été également bien actifs durant cette époque, et ont fondé des courants scientifiques bien importants qui ont donné leur fruits surtout à l’époque suivante, à savoir durant l’Imamat de l’Imam Ja’far as-Sâdiq (a).
L’Imam al-Bâqir (a) a développé durant cette époque un mouvement scientifique sans précédent qui a vu son aboutissement et épanouissement, surtout à l’époque de son fils, l’Imam Ja’far as-Sâdiq (a).
Ce fut, en effet, l’Imam al-Bâqir (a) qui a mis le premier véritable pas dans la direction de la constitution d’une culture islamique chiite qui a été bien apprécié durant toute l’histoire jusqu’à aujourd’hui. Ce fut grâce à lui et durant son époque que l' »édition » de toute une culture et connaissance islamiques dans différent domaines comme la morale (akhlâq), la jurisprudence (fiqh), la théologie (Kalâm), l’interprétation et l’exégèse du Coran (tafisîr) a vu le jour [17].
L’Imam al-Bâqir (a) critiqua et rejeta sérieusement les argumentations des partisans du raisonnement par analogie (اصحاب القیاس), et se positionna strictement face à de nombreux autres mouvements en précisant leur convergences avec le chiisme originale. Ainsi il essaya de définir les principales frontières doctrinales du chiisme et de la tradition des Ahl al-Bayt (a) (les membres immaculés de la famille du Prophète (s)).
Il dit à propos des Kharijites :
Les Kharijites se font mal en exagérant, et cela par ignorance ; la religion est beaucoup plus douce et beaucoup plus flexible que ce qu’ils considèrent [18].
La réputation scientifique de l’Imam al-Bâqir (a) avait dépassé les frontières de Hedjaz et avait été rependu jusqu’à l’Irak et le Khorasan.
Il est rapporté par Cheikh al-Kulaynî :
» je l’ai vu entouré des savants qui discutaient avec lui leurs problématiques scientifiques [19].
Dans ce qui suit nous allons présenter brièvement les héritages de l’Imam al-Bâgir (a) dans différences disciplines :
Exégèse du Coran(tafsîr)
L’Imam al-Bâqir (a) avait consacré une grande part de son temps à l’interprétation du Coran. Il est rapporté qu’il existerait un commentaire du Coran rédigé par l’Imam al-Bâqir (a) dont Muhammad Is’hâq Nadîm en parle dans son ouvrage intitulé al-fihrist [20].
Il est important de préciser que d’après l’Imam al-Bâqir (a), la science de la compréhension du Coran est exclusive aux Ahl al-Bayt (a) (les quatorze Impeccables), en arguant que ce sont seulement eux qui sont capables de faire la distinction entre les principaux propos du Coran et les propos ressemblants, entre le Nâsikh (ناسخ) et le Mansûkh (منسوخ), il insiste sur le fait que c’est une science que détiennent uniquement les Ahl al-Bayt (a) (les Imams (a)) et personne d’autre.
Il dit :
» il n’y a rien de plus loin de ‘Aql (raison) de l’homme que l’exégèse du Coran. Car, un verset qui est une parole entière commençant par un problème et finissant par un autre problème, est souvent tournée de multiples manières » [21].
Hadith
L’Imam al-Bâqir (a) donna une grande importance au recueil des paroles du Prophète (s) (hadith prophétique) ; ainsi Jâbir b. Yazîd al-Ju’fî rassembla quelque 70 000 de hadiths attribués au Prophète (s), rapportés par l’Imam al-Bâqir (a).
Ainsi Abân b. Taghlib et d’autres disciples de l’Imam ont pu réunir des collections importantes de hadith rapporté par l’Imam al-Bâqir (a).
En plus de rapporter le hadith, l’Imam al-Bâqir (a) fit beaucoup d’effort pour les interpréter et expliquer leurs sens occultés.
Il dit par exemple :
» Vous pouvez connaitre le degré d’initiation de nos initiés (de nos shi’a) d’après leur niveau de connaissance de hadith et leurs récitation et interprétation de hadith qu’ils choisissent. Toute la connaissance est la connaissance même de hadith et sa compréhension, et c’est uniquement par cette voie que Mu’min (l’initié des enseignements des Imams (a) atteint le niveau le plus élevé de la foi » [22].
Théologie (kalâm)
Durant l’époque de l’Imam al-Bâqir (a), l’affaiblissement du gouvernement Umayyade a paradoxalement permis, comme nous avons dit plus haut, l’émergence de divers courants de pensé. Cette multiplicité intellectuelle a déclenché à son tour l’apparition de nombreux sectes et groupes qui se définissaient comme musulmans mais qui, de fait, déviaient du chemin de chiite.
L’Imam al-Bâqir (a) se trouvait alors dans une condition très complexe où il devait désapprouver les doctrines et les théories déviantes, affirmer les doctrines chiites authentiques et répondre à de nombreux doutes, problèmes et questions.
Les discours de l’Imam al-Bâqir (a) à ce propos constitue un corpus théologique important dans le chiisme avec des thématiques très divers comme par exemple :
L’incapacité de la raison humaine de comprendre la vérité divine [23].
L’éternité de l’Être nécessaire[24] (واجب الوجود).
L’exigence de se soumettre à l’Imam [25].
Il a fondé également d’autres traditions intellectuelles juridique et traditionniste.
L’imam Baqir (as) dans les propos des savants
L’écho des sciences des savants de l’imam Baqir (as) avait couvert l’Etat islamique au point qu’il prit le surnom de « Baqir Al Ouloum » (celui qui fait émerger les connaissances et débloquer les difficultés scientifiques)
Ibn Hajjar Meythami écrit :
L’imam Baqir (as) a fait émerger la connaissance et les sciences à la quantité des trésors cachés. Il a exposé les réalités sur les principes, les sagesses ainsi que les subtilités des connaissances que seul les gens qui n’ont pas de clairvoyance et les gens de mauvaise foi. C’est pour cette raison qu’on le désigne par « celui qui a fait émerger les sciences et le porte-drapeau de la connaissance.[26]
Abdallah Ibn Atha l’un des illustres savants de l’époque de l’imam déclare :
« Je n’ai vu dans aucune assise ni aucune cérémonie un savant musulman à la taille de Mohammad ibn Ali. Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi savant et humble en même temps. J’ai vu Akham Ibn Khouteiba qui était plutôt un savant en matière de connaissances et de jurisprudence aller vers l’imam Mohammad Baqir (as) et s’asseoir auprès de lui tel un tout petit enfant face à son maître suprême. Je l’ai vu agenouillé et particulièrement fasciné par les propos et sa personnalité »[27].
L’imam Sadiq (as) argumentait généralement ses propos avec les versets coraniques. C’est-à-dire il prenait la parole de Dieu comme témoin et disait : «chaque fois que je dis quelque chose, demandez moi dans quelle partie du coran cela se trouve afin que je vous apporte le verset relatif à ce sujet »[28].
Compagnons et ses élèves
Comme nous l’avons expliqué plus haut, la condition socio-politique de l’époque des deux Imams, l’Imam al-Bâqir (a) et Imam as-Sâdiq (a) leur a permis de produire un corpus scientifique très important dans différents domaines juridique, théologique, traditionniste, morale et aussi exégétique, avec la rédaction de nombreux ouvrages.
Ainsi par exemple Muhammad b. Muslim rapporta quelque 30 000 de hadiths de l’Imam al-Bâqir (a), et Jâbir al-Ju’fî en rapporta quelques 70 000.
D’après les savants chiites, les personnalités les plus savantes de l’islam originaire sont six personnes, et tous font partie des compagnons et des disciples de l’Imam al-Bâqir (a) et de l’Imam as-Sâdiq (a), à savoir :
Zurâra b. A’yan
Ma’rûf b. Kharbûz Makkî
Fudayl b. Yasâr
Abû Basîr Asadî
Muhammad b. Muslim Tâ’ifî
Burayd b. Mu’âwîya ‘Ijlî, Cheikh at-Tûsî cita dans son ouvrage Rijâl que les disciples de l’Imam al-Bâqir (a) firent 462 hommes et 2 femmes.
Parmi ses disciples, certains sont également acceptés comme savant par les sunnites, d’autre appartiennent uniquement au courant imamite.
Néanmoins, il ne faut pas penser que l’Imam al-Bâqir (a) était à l’abri des dérangements et des interdictions causés pas le pouvoir contre les chiites et les Ahl al-Bayt (a), au contraire l’exercice d’at-Taqîyya, était bien présent dans les pratiques et attitudes de l’Imam et de ses compagnons à l’époque, et c’est quelque part grâce à cet exercice qu’il a pu avancer autant dans la production et la promotion scientifiques de sa connaissance.
Martyre
L’Imam al-Bâqir (a) est mort en martyre, le septième jour du mois Dhu al-Hijja en l’an 114 H. A propos de l’an et le martyre de l’Imam al-Bâqir (a) existe de différentes opinions, et de divergences sur les personnes qui ont contribué à son assassinat.
Certains considèrent Hicham b. Abd al-Malik la personne qui causa sa mort[29] ; d’autre pensent que Ibrâhîm b. al-Walîd fut la cause de son empoisonnement[30] ; certains considèrent Zayd b. al-Hasan comme acteur d’un complot contre lui[31].
En tous les cas, le martyre de l’Imam al-Bâqir (a) fut contemporain de l’époque du gouvernement de Hicham b. Abd al-Malik qui régna de 105 H à 125 H[32].
Ces récits, malgré leurs divergences, semblent ne pas être loin de la vérité car il est possible que plusieurs personnes se soient coalisés dans son assassinat, et que chaque sources parle d’un eux. Compte tenu de la situation de l’époque et de l’extrême hostilité des Umayyade à l’égard des descendants de l’Imam Ali (a), cette coalition contre l’Imam al-Bâqir (a), semble tout à fait possible.
L’Imam al-Bâqir (a) repose dans le cimetière d’al-Baqi’ à côté de son père, l’Imam as-Sajjâd (a), et l’oncle de son père Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a).
Notes:
1-Bihârul Anwâr, Vol 46, pp. 216, 217 & 222.
2-Ibid, p. 217.
3-Al-‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 46, p 212
4-Al-Ya’qubî, Târîkh Ya’qûbî, vol 2, p 289
5-Ithbâtul Hudât, Vol 5, p. 261.
6-Ibid, p. 262.
7-Ibid.
8-Ibid, p. 263.
9-Ibid, p. 264.
10-Ibid.
11-Ibid.
12-Ibid.
13-Ibid, p. 265.
14-Ibid.
15-Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, p 524
16- Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd; Amîn al-Islam at-Tabarsî, A’lâm al-Warâ, traduit par ‘Atâ’ Allah Atârudi, p 375
17-Zuhâ al-Islam, vol 1, p 386 ; Dirâsât wa buhûth fîl târîkh wal islâm, p 56-57 cité par J’afariân: Emamân-i Shî’a, p 259
18-Cheikh at-Tûsî, at-Tahzîb al-Ahkâm, vol 1, cité par J’afariân, Imâmân-i Shî’a, p 299
19-Cheikh al-Kulaynî, al-Kâfî, vol 6, p 266 ; al-‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 46, p 375
20-Ibn Nadim, al-fihrist, p 59 ; Sharîf al-Qarashî, Baqîr, Hayât al-Imam al-Muhammad al-Bâqir, vol 1, p 174
21-Un groupe des écrivants, Pîshvayân-i Hidayat, p 320
22-al-Qarashî, Hayât al-Imam Muhammad al-Bâqir (a), vol 1, p 140-141
23-Cheikh al-Kulayni, al-Kâfî, vol 1, p 82
24-Cheikh al-Kulayni, al-Kâfî, vol 1, p 88-89
25-Cheikh al-Kulayni, al-Kâfî, vol 1, p 185
26-Al-Sawa’iq al-muhriqah Ibn Hajar al-Haytami, page 201, les éditions MaktabatulCaira, le Caire, 2ème impression.
27-TazkiratulHawaz, Sabt ibn Jawzi, page 337, les éditions Matbat Al Heidariya, Najaf, 1383 hégire lunaire ; KashfulGouma, Ali ibn Issa Irbali, vol 2, page 329, les éditions MaktabatulBaniHachimi, 1381, hégire lunaire ; IlamulWara, Bil Alam ulHouda, Fazhl ibn Hassan Tabrisi, page 269, les éditions ManchouratulDarulKoutoubulIslamiyya, 2ème impression ; Al Bedayat, wouolNihayat D’ibn Athir, vol 9, page 311, les éditions MaktabatulMa’areef, 2ème impression Beyrouth, 1997.
28-Al Ihtijaj de Tabrisi, les éditions MatbahatulMourtazawiya, Najaf, 1350, page 156. Il est mentionné dans certains manuscrits : « Akam ibn Heina. Cependant, c’est plutôt Outeiba qui est juste. Confer « Ilmou Hadith » et « Derayatul Hadith » de Kazim Moudir Shaneti, 3ème impression, Qom, DaftarInticharatIslami, affilier à l’assemblée des enseignants du séminaire islamique de Qom, 1362, page 67.
29-Al-Kaf’amî, Misbâh al-Kaf’amî, p 691
30- Adh-Dhabî, Dalâ’il al-Imamat, p 216 ; Ibn Sharâshûb, Manâqib Ibn Shahrâshûb, vol 4, p 228
31-An-Nawbakhtî, Firaq ash-Shî’a, p 61 ; at-Tabrisî, A’lâm al-warâ, p 259
32-Al-Ya’qubî, Târîkh Ya’qûbî, vol 2, p 289