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Imam Muhammad al-Jawâd (a) ou Imam Muhammad Taqî (a), Muhammad b. Ali b. Mûsâ b. Ja’far, connu sous le nom d’al-Jawâd, est le neuvième Imam des chiites duodécimains. Il est né en l’an 195 H. à Médine; et a été tué à l’âge de 25 ans, par Mu’tasim . Il est enterré à Bagdad- Kazumiya à côté de son ancêtre Imam Musa Al-kazim (as) .
Après le martyre de l’Imam ar-Ridâ (a), certains chiites ont pris son frère, Abd Allah, pour l’Imam suivant. D’autres ont rejoint les Waqidites. Mais la plupart ont admis l’imamat de son fils, l’Imam al-Jawâd (a), malgré son jeune âge.
Son époque fut très sensible. Il était donc en relation avec les chiites par l’intermédiaires de son représentant.
Les débat juridique et théologique de l’Imam al-Jawâd (as) notamment à propos des thèmes comme le pèlerinage de hadj, et la Loi concernant le “vol”, sont très connus.
Ses titres et sa lignée
Muhammad b. Ali b. Mûsâ b. Ja’far b. Muhammad, est le neuvième Imam des chiites duodécimains, connu sous le nom de l’Imam al-Jawâd (as). Son père est l’Imam Ali ar-Ridâ (as), le huitième Imam chiite, et sa mère Sabika une fille issue de la famille de Mariya Qibtiyya- une des épouses du Prophète (s). Précisons que dans certaines sources, le nom de sa mère est mentionné : Khayzarân ou Rayhâna.
Son titre est Abû Ja’far, et dans certaines sources on l’a nommé Abû Ja’far ath-Thânî, afin de ne pas le confondre avec Abû Ja’far al-Awwal, c’est à dire Imam Muhammad al-Bâqir (as) .
Son surnom le plus connu est al-Jawâd, mais il en a d’autres comme : Taqî, Murtadha, Radhî, Mukhtâr, Mutawwakkil et Muntajab .
Sa naissance et sa mort
L’Imam Mohammad Ibn Ali at-Taqi (le pieux), parfois nommé al-jawâd (le magnanime) ou Ibn ar-Ridâ est le fils du huitième Imam. il est né le 10 Rajab en 195/809 à Médine et, selon des traditions chi’ites, est mort martyr le 29 Dhul Qi’dah en 220/835, empoisonné par sa femme, la fille de Ma’mûn, sur l’instigation du calife Abbasside Mu’tasim. Il fut enterré aux côtés de son grand père, le septième Imam, à Bagdad- Kâzimayn.
Il devint Imam après la mort de son père, sur Ordre divin et par décret de ses prédécesseurs. Au moment de la mort de son père, il était à Médine.
Ma’mûn l’appela à Baghdad qui était alors la capitale du califat et lui manifesta extérieurement beaucoup de bienveillance. Il donna même sa fille en mariage à l’Imam et le garda à Bagdad. En réalité, il voulait de cette manière exercer une étroite surveillance sur l’Imam, à la fois de l’extérieur et de l’intérieur de sa famille.
L’Imam passa quelques temps à Bagdad et puis, avec le consentement de Ma’mûn, repartit pour Médine où il resta jusqu’à la mort de Ma’mûn. Quand Mu’tasim devint calife, il appela l’Imam à Bagdad, et comme on l’a dit plus haut, le fit empoisonner par sa femme.
Malgré son très jeune âge, l’Imam(as) avait une forte personnalité qui suscitait chez tous ses interlocuteurs le plus grand respect et la plus haute considération. Un jour, et alors qu’il regardait d’autres enfants jouer, le Calife al Ma’mûn passa avec son escorte. Tous les enfants s’enfuirent excepté le futur Imam al Jawâd(as). Al Ma’mûn le regarda avec intérêt et lui dit : “Pourquoi ne t’es-tu pas enfui comme les autres gosses ? “L’Imam al Jawad(as) répondit : “Le chemin n’est pas si étroit pour que je sois obligé de le libérer pour vous et je n’ai rien commis qui mérite une sanction. Je pense que vous raisonnez assez pour ne pas me punir si je ne le mérite pas. C’est pour cela que je n’ai pas bougé.” Al Ma’mûn fut très intrigué de la logique d’un si jeune enfant et lui demanda comment il s’appelait L’Imam(as) répondit : “Je m’appele Mohammed ibn Ali ar-Reza !” L’Imam fut le plus grand érudit de son temps, le plus généreux et le meilleur bienfaiteur. Il fut très coopératif, gentil et de bonne disposition, et très éloquent. Il avait l’habitude de monter sur son cheval en apportant de l’argent et des aliments pour les distribuer aux nécessiteux. Son savoir fut célèbre parmi les gens. Une fois quatre-vingts de ses disciples se réunirent chez lui à son retour du Hajj et lui posèrent diverses questions. L’Imam répondit à tout ce qu’on avait demandé et tout le monde fut satisfait . Un jour plusieurs personnes se rassemblèrent autour de lui à la Mecque et lui posèrent des milliers de questions en une séance. L’Imam répondit à toutes les questions sans hésitation ni fausse note. A l’époque il n’avait que neuf ans. Mais un tel phénomène (miraculeux) n’est pas inhabituel chez les Ahl-al-Bayt. Le Calife Mamoun al-Rachid accorda la main de sa fille à l’Imam après l’avoir soumis à une épreuve très difficile ; cet événement est bien connu dans l’histoire. Il convoqua tous les notables Abbasside, les savants de l’époque et bien sûr l’Imam al Jawad(as). Parmi ses personnalités présentes figurait Yahia ibn Akhtam qui était une grande figure scientifico-juridique et également juge(Hakim). Yahia ibn Akhtam lui posa la question : “Que dis-tu concernant un croyant en état d’Ihram (sacralisation) qui aurait tué un animal ?” L’Imam(as) répondit : “A-t-il tué cet animal hors du lieu sacré ou dedans ? Connaissait-il l’interdiction de tuer l’animal ou non ? L’a-t-il tué par accident ou bien exprès ? L’homme est-il libre ou esclave ? Est-il petit ou grand ? Est-ce la première fois ou est-ce une récidive ? L’animal était-ce une volaille ou autre ? était-il petit ou grand ? L’homme regrette-t-il son acte ou non ? étais-ce durant la nuit dans son nid ou la journée hors de son nid ? l’Ihram était-il fait pour la Umra (petit pélerinage) ou al Hajj (grand pélerinage) ? Yahia ibn Akhtam fut tellement gêné par ces détails auxquels ils n’avait pas pensé qu’il se sentit malmené et avili. Les gens présents restèrent comme des écoliers lorsque l’Imam(as) tenu absolument à répondre lui-même à toutes ces questions. Sur cette démonstration de Sciences de l’Imam al Jawad (as), les notables et les savants quittèrent le palais la tête base et le visage noircis. Mort de l’Imam (as) Al Mou’tassim était aussi mauvais que son frère mais beaucoup moins calculateur et stratège. Il ne voulut pas perdre de temps avec une telle menace à son pouvoir illégitime qu’était l’Imam al Jawad(as) et les Ahl’ul Bayt en général. Il ordonna à son neveu Ja’far de faire mourir l’Imam(as) et ce dernier commanda à sa soeur d’empoisonner son mari de la même manière que l’avait été l’Imam ar-Reza(as) ce qu’elle fit. Cet acte diabolique eut lieu le 26 Zoul Hijjah de l’an 220 de l’Hégire.
Ses enfants
Selon Cheikh al-Mufîd, l’Imam al-Jawâd (a) a eu quatre enfants appelés :
Ali (Imam al-Hâdî (a)) Mûsâ Fâtima Amâma
Cependant, selon certaines sources l’Imam (a) avait trois filles nommées :
Hakîma Khadîja Umm Kulthûm
Waqifites
Les Waqifites étaient une autre secte active, contemporaine avec l’Imam al-Jawâd (a). Ils se sont arrêtés sur l’imamat de l’Imam Mûsa b. Ja’far (a) et n’ont pas accepté l’imamat de l’Imam ar-Rida(as). Lorsque l’Imam al-Jawâd (a) a été interrogé sur le sujet de prier derrière les Waqifites, il (a) a interdit aux chiites de le faire.
Zaydisme
Les Zaydites étaient un autre groupe contemporain avec l’Imam al-Jawâd (a) qui constituaient une autre ramification des chiites. Leur animosité contre le chiisme duodécimain et leur calomnie contre les Imams (a), ont conduit à un positionnement rigoureux des Imams (a) contre eux. Par exemple, l’Imam al-Jawâd (a) en citant ce verset : « Ce jour-là, visages humbles, absorbés, harassés » (88: 2-3)
Hadiths de l’Imam al-Jawâd (a.s.)
الْمُؤمِنُ یَحْتاجُ إلى ثَلاثِ خِصالٍ: تَوْفیقٍ مِنَ اللّهِ عَزَّوَجَلَّ، وَ واعِظٍ مِنْ نَفْسِهِ، وَقَبُولٍ مِمَّنْ یَنْصَحُ
(بحارالانوار، ج75، ص358)
- Le croyant doit avoir trois qualités: être dans les bonnes grâces de Dieu, être un bon prédicateur pour lui-même, et accepter les paroles de la personne qui le conseille.
إیّاکَ وَ مُصاحَبَةُ الشَّریرِ، فَإنَّهُ کَالسَّیْفِ الْمَسْلُولِ، یَحْسُنُ مَنْظَرُهُ وَ یَقْبَحُ أثَرُهُ
(بحارالانوار، ج71، ص198)
- Évitez l’amitié des méchants, car une personne méchante est comme une épée empoisonnée qui est belle mais dont les effets sont laids et dangereux.
مَن لَم يَعرِفِ المَوارِدَ أعيَتهُ المَصادِرُ
(مسند الامام الجواد، ص 243)
- Celui qui ne sait pas comment entrer dans un chemin, sera dévasté en sortant.
عِزُّ الْمُؤْمِنِ غِناه عَنِ النّاسِ
(بحارالانوار، ج72، ص109)
- La dignité du croyant réside dans son désintérêt pour les richesses des autres.
مَنْ أصْغى إلى ناطِقٍ فَقَدْ عَبَدَهُ، فَإنْ کانَ النّاطِقُ عَنِ اللّهِ فَقَدْ عَبَدَ اللّهَ، وَ إنْ کانَ النّاطِقُ یَنْطِقُ عَنْ لِسانِ إبلیس فَقَدْ عَبَدَ إبلیسَ
(کافی، ج6، ص434)
- Toute personne intéressée par un orateur sera son serviteur, donc si l’orateur parlait d’Allah, il serait le serviteur d’Allah, et si l’orateur parlait au nom de Satan, il serait le serviteur de Satan.
لَوْ سَکَتَ الْجاهِلُ مَا اخْتَلَفَ النّاسُ
(بحارالانوار، ج75، ص81)
- Si les ignorants avaient choisi de se taire, les gens ne seraient pas divisés par la dissension.
مَنِ اسْتَحْسَنَ قَبیحاً کانَ شَریکاً فیهِ
(بحارالانوار، ج75، ص82)
- Quiconque a loué un acte [ou d’un mot] laid aurait une part dans cela.
لَنْ یَسْتَکْمِلَ الْعَبْدُ حَقیقَةَ الاْیمانِ حَتّى یُؤْثِرَ دینَهُ عَلى شَهْوَتِهِ، وَلَنْ یُهْلِکَ حَتّى یُؤْثِرَ شَهْوَتَهُ عَلى دینِ
(بحارالانوار، ج75، ص81)
- Un serviteur d’Allah ne trouverait jamais la vérité de la foi jusqu’à ce qu’il préfère les règles de sa religion à ses désirs, et il ne serait jamais succomber jusqu’à ce qu’il préfère ses désirs aux règles de sa religion.
ثَلاثُ خِصالٍ تَجْتَلِبُ بِهِنَّ الْمَحَبَّةُ: الاْنْصافُ فِى الْمُعاشَرَةِ، وَ الْمُواساةُ فِى الشِّدِّةِ، وَ الاْنْطِواعُ وَ الرُّجُوعُ إلى قَلْبٍ سَلیمٍ
(بحارالانوار، ج75، ص82)
- Trois qualités vous rendront adoré par les autres: la justice quand vous les traitez, la commisération avec leur détresse et la recherche d’un cœur de spiritualité.
التَّوْبَةُ عَلى أرْبَع دَعائِم: نَدَمٌ بِالْقَلْبِ، وَاسْتِغْفارٌ بِاللِّسانِ، وَ عَمَلٌ بِالْجَوارِحِ، وَ عَزْمٌ أنْ لایَعُودَ
(کشفالغمه، ج2، ص349)
- La repentance serait acceptée par quatre signes: ressentir des regrets au coeur de soi, chercher le pardon par la langue (Istighfar), demander une compensation par des actes, et une décision sérieuse de ne pas répéter le péché.