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وَلَقَدْ كَذَّبَ أَصْحَابُ الْحِجْرِ الْمُرْسَلِينَ
Certes, les gens d’al-Hijr ont traité de menteurs les messagers. (15:80)
وَآتَيْنَاهُمْ آيَاتِنَا فَكَانُوا عَنْهَا مُعْرِضِينَ
Nous leur avons montré Nos miracles, mais ils s’en étaient détournés (15:81)
وَكَانُوا يَنْحِتُونَ مِنَ الْجِبَالِ بُيُوتًا آمِنِينَ
Et ils taillaient des maisons dans leurs montagnes, vivant en sécurité. (15:82)
فَأَخَذَتْهُمُ الصَّيْحَةُ مُصْبِحِينَ
Puis, au matin, le Cri les saisit. (15:83)
فَمَا أَغْنَىٰ عَنْهُم مَّا كَانُوا يَكْسِبُونَ
Ce qu’ils avaient acquis ne leur a donc point profité. (15:84)
Après l’histoire du peuple de Loth et de Choaïb, la sourate XV du noble Coran nous relate l’histoire d’une autre ville, celle du peuple du vénéré Saleh (béni soit-il).
Le vénéré Saleh fut révélé par le seigneur pour guider son peuple appelé Thamūd qui vivait dans une ville appelé Al-Hijr. Al-Hijr était une ville montagneuse où les habitants avaient creusé leurs maisons dans les rochers.
Pour guider ce peuple, Dieu avait autorisé Son messager, le vénéré Saleh (béni soit-il) de réaliser de nombreux miracles pour montrer à son peuple le pouvoir de son Seigneur. Pourtant son peuple ne crut pas en Dieu et s’abstinrent à s’égarer dans le péché.
Quand le délai que Dieu avait fixé pour eux s’expira, un tremblement de terre détruisit leur ville, et leurs maisons creusées dans les rochers ne purent pas les sauver.
Dans les passages précédents nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Hijr » qui nous ont relaté la fin de l’histoire du peuple du vénéré Loth (béni soit-il). En outre, les versets précédent nous ont parlé aussi de l’histoire de deux autres peuples anciens qui furent châtiés par le Seigneur, c’est-à-dire le peuple du vénéré Choaïb qui vivait dans la ville d’Aïka, et le peuple du vénéré Saleh qui vivait dans la ville d’Al-Hijr. Tous ces peuples pécheurs furent tués et leurs villes furent totalement détruites en raison de leurs péchés et leur désobéissance au Seigneur.
وَمَا خَلَقْنَا السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضَ وَمَا بَيْنَهُمَا إِلَّا بِالْحَقِّ وَإِنَّ السَّاعَةَ لَآتِيَةٌ فَاصْفَحِ الصَّفْحَ الْجَمِيلَ
Et Nous n’avons créé les cieux et la terre, et ce qui est entre eux, que pour une juste raison. Et l’Heure sans aucun doute arrivera ! Pardonne-leur donc d’un beau pardon. (15:85)
إِنَّ رَبَّكَ هُوَ الْخَلَّاقُ الْعَلِيمُ
Ton Seigneur, c’est Lui vraiment le grand Créateur, l’Omniscient. (15:86)
Après avoir relaté l’histoire des peuples d’antan, Dieu le Très-haut s’adresse dans ces versets à Son noble messager, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) pour lui dire qu’il faut que lui et les croyants apprennent l’histoire des peuples d’antan et qu’il en tire leçon pour éviter le mauvais sort que Dieu leur réserva dans ce monde et dans l’Au-delà.
Les versets 85 et 86 de la sainte sourate « Al-Hijr » font allusion aux grandes vérités de la création, c’est-à-dire à l’origine de l’univers, la création des cieux et de la terre et tout ce qu’il a entre eux par le Seigneur.
Ces versets parlent ensuite de la destination que Dieu a fixé pour l’univers. Tout retournera vers Dieu à une heure que le Seigneur a fixée pour la fin des temps. A ce moment, tous les morts seront ressuscités et ils se présenteront au pied du trône céleste de Dieu qui les jugera pour ce qu’ils ont fait de bien et de mal. Les pécheurs seront punis et les croyants seront récompensés.
Dans ces versets, Dieu dit à Son noble messager, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) qu’au jour du jugement derniers, les croyants auront le droit de pardonner aux pécheurs et aux méchants, le mal qu’ils leur auraient infligés dans ce bas monde. En effet, Dieu le Très-haut conseille aux fidèles d’être pardonneurs et indulgents envers eux au jour de la résurrection et au moment du grand jugement. Ces versets soulignent que c’est Dieu qui sait tout et qui serait leur meilleur juge.
وَلَقَدْ آتَيْنَاكَ سَبْعًا مِّنَ الْمَثَانِي وَالْقُرْآنَ الْعَظِيمَ
Nous t’avons certes donné “les sept versets que l’on répété deux fois”, ainsi que le Coran sublime. (15:87)
Après avoir évoqué l’origine et la destination de la création dans les versets précédents, dans le verset 87 de la sainte sourate « Al-Hijr », Dieu dit à Son messager qu’Il lui a révélé les « sept versets que l’on répète deux fois » et le saint Coran tout entier.
Selon les exégètes du Livre saint, ce saint verset fait allusion à la sainte sourate « Prologue » en la qualifiant de « sept versets que l’on répète deux fois ». En effet, la sainte sourate « Prologue » a été révélé deux fois au noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). En outre, ce verset qui comporte sept versets, est lu deux fois par le fidèle dans chacune des prières quotidiennes.
Le texte de la sainte sourate « Prologue » se divise en deux parties : la première est une louange faite au Seigneur, en énumérant Ses attributs, et la deuxième évoque le besoin des créatures à la clémence et à la grâce du Créateur.
Le verset parle aussi de la révélation du Coran tout entier au prophète de l’Islam, mais l’accent que ce verset mets sur la sainte sourate « Prologue », première sourate du noble Coran, souligne en fait l’importance de cette sourate, et sa présence constante dans la vie quotidienne des fidèles.
لَا تَمُدَّنَّ عَيْنَيْكَ إِلَىٰ مَا مَتَّعْنَا بِهِ أَزْوَاجًا مِّنْهُمْ وَلَا تَحْزَنْ عَلَيْهِمْ وَاخْفِضْ جَنَاحَكَ لِلْمُؤْمِنِينَ
Ô Prophète ! Ne regarde surtout pas avec envie les choses dont Nous avons donné jouissance temporaire à certains couples d’entre eux, ne t’afflige pas à leur sujet et abaisse ton aile pour les croyants. (15:88)
وَقُلْ إِنِّي أَنَا النَّذِيرُ الْمُبِينُ
Et dis : “Je suis l’avertisseur évident” d’un châtiment. (15:89)
Dans ces versets, Dieu le Très-haut S’adresse de nouveau à Son noble messager, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), pour lui dire que lui et les fidèles n’auront pas à envier les bienfaits que Dieu accorde dans ce monde à certains gens pour qu’ils en jouissent temporairement.
Ces versets disent aux croyants que dans certains cas, ces bienfaits donnés par le Seigneur aux pécheurs et aux rebelles, font partie de l’épreuve divine pour eux.
Ce qui est important pour les croyants c’est d’en tirer leçon et de savoir que les richesses de ce monde sont éphémères, et qu’elles font toujours partie de l’épreuve divine.
كَمَا أَنزَلْنَا عَلَى الْمُقْتَسِمِينَ
De même que Nous avons fait descendre le châtiment sur ceux qui ont juré entre eux, (15:90)
الَّذِينَ جَعَلُوا الْقُرْآنَ عِضِينَ
Ceux qui ont fait du Coran des fractions diverses, (15:91)
فَوَرَبِّكَ لَنَسْأَلَنَّهُمْ أَجْمَعِينَ
Pour créer des doutes. Par ton Seigneur ! Nous les interrogerons tous (15:92)
عَمَّا كَانُوا يَعْمَلُونَ
Sur ce qu’ils œuvraient. (15:93)
Dans les passages précédents, nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Hijr » qui ont parlé de la révélation du noble Coran au noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
Dans les versets 90 à 93 de la sourate XV du noble Coran, Dieu dit à Son messager qu’en lui révélant le Coran, Il a fait descendre Ses signes et Son message à l’humanité entière.
Il y a pourtant des gens qui n’ont pas cru au Coran et au message divin : certains l’ont considéré de magie, d’autres ont pensé que c’est une livre de fables, tandis que d’autres l’ont considéré comme un livre de poésie, et certains d’autres l’ont même raillé. Parmi les gens du Livre, il y a certains qui n’ont jamais cru au Coran. Parmi eux, il y a des gens qui ont accepté certains versets du Coran et en ont nié certains autres.
Ces versets de la sainte sourate « Al-Hijr » nous disent que tous ces gens-là seront interrogés au jour du jugement dernier de leurs actes.
Ces versets nous apprennent aussi que les fidèles doivent croire en l’ensemble du message coranique, et qu’ils n’ont pas le droit de se soumettre aux certains versets et de se rebeller contre certains autres.
فَاصْدَعْ بِمَا تُؤْمَرُ وَأَعْرِضْ عَنِ الْمُشْرِكِينَ
Ô Prophète ! Expose donc clairement ce que Nous t’avons commandé et détourne-toi des associateurs. (15:94)
إِنَّا كَفَيْنَاكَ الْمُسْتَهْزِئِينَ
Nous t’avons effectivement défendu vis-à-vis des railleurs. (15:95)
الَّذِينَ يَجْعَلُونَ مَعَ اللَّـهِ إِلَـٰهًا آخَرَ فَسَوْفَ يَعْلَمُونَ
Ceux qui associent à Allah une autre divinité. Mais ils sauront bientôt. (15:96)
Selon les récits historiques, pendant les trois premières années de sa mission prophétique, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) appela en secret les gens à adorer Dieu et à sa soumettre à Sa volonté, en se convertissant à la nouvelle religion, c’est-à-dire l’Islam.
C’était donc à la troisième année de la Révélation, que ces versets de la sainte sourate « Al-Hijr » furent révélés au messager de Dieu qui vivait encore à la Mecque et qui accomplissait sa mission prophétique en secret.
Dans ces versets, le Très-haut dit à Son messager d’exposer publiquement le message divin à tous les gens, sans se soucier des dangers et des railleries.
C’était après la Révélation que le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) sortit de chez lui, et se promena dans les rues de la Mecque en criant : « Dites qu’il n’y a dieu qu’Allah, Dieu unique, et soyez au nombre des pardonnés. »
Les chefs de la tribu du prophète se rendirent chez son oncle, le vénéré Abou Taleb (béni soit-il) et lui dirent : « Ton neveu séduit les gens de la tribu et les trompe. S’il veut des richesses ou des femmes, nous lui en donneront, à condition qu’il cesse de prétendre d’être un envoyé de Dieu. » Quand le vénéré Abou Taleb transmit ce message au vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), le messager du Seigneur répondit qu’il était élu par le Seigneur et qu’il n’abandonnerait jamais sa mission. Alors, son oncle rapporta ce message aux chefs de la tribu et leur dit qu’il soutiendrait son neveu contre eux.
وَلَقَدْ نَعْلَمُ أَنَّكَ يَضِيقُ صَدْرُكَ بِمَا يَقُولُونَ
Et Nous savons certes que ta poitrine se serre, à cause de ce qu’ils disent. (15:97)
فَسَبِّحْ بِحَمْدِ رَبِّكَ وَكُن مِّنَ السَّاجِدِينَ
Glorifie donc Ton Seigneur par Sa louange et sois de ceux qui se prosternent ; (15:98)
وَاعْبُدْ رَبَّكَ حَتَّىٰ يَأْتِيَكَ الْيَقِينُ
Et adore ton Seigneur jusqu’à ce que te vienne la certitude de la mort. (15:99)
Dans ces derniers versets de la sourate XV du noble Coran, le Seigneur dit à Son messager qu’il n’avait rien à craindre car il serait tout le temps protégé et défendu par Dieu contre tout danger.
Le Seigneur le Très-haut dit au vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) de ne pas s’affliger quand il voit les mécréants et les païens se railler de lui.
Et Dieu lui apprend que pour se consoler, il devrait prier son Seigneur, Lui adresser des louanges et se prosterner devant Lui. En effet, ces versets nous apprennent que la prosternation est le moment le plus fort de la prière.
Dans le dernier verset de la sourate XV, Dieu dit à Son messager d’être endurant et patient, et de ne se lasser jamais d’accomplir sa mission jusqu’à la fin de sa vie.