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La traduction et l’exégèse de la Sourate Al-Hijr
Au nom de Dieu, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux. Louange au prophète de la paix et de la clémence, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
La sainte sourate «Al-Hijr» fut révélé au noble Messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) à La Mecque, avant son hégire vers Médine. La sourate XV du noble Coran comprend 99 versets.
Cette sourate tire son nom de son 80e verset où le nom de la ville d’Al-Hijr a été cité. En effet, Al-Hijr fut le nom de la ville où vivait le peuple du messager de Dieu, le vénéré Saleh (béni soit-il).
Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
الر تِلْكَ آيَاتُ الْكِتَابِ وَقُرْآنٍ مُّبِينٍ
Alif, Lam, Ra. Voici les versets du Livre et d’une Lecture explicite. (15:1)
رُّبَمَا يَوَدُّ الَّذِينَ كَفَرُوا لَوْ كَانُوا مُسْلِمِينَ
Le Jour du Jugement dernier, les mécréants voudraient avoir été musulmans et soumis. (15:2)
ذَرْهُمْ يَأْكُلُوا وَيَتَمَتَّعُوا وَيُلْهِهِمُ الْأَمَلُ فَسَوْفَ يَعْلَمُونَ
Laisse-les manger, jouir un temps, et être distraits par l’espoir ; car bientôt ils sauront la vérité ! (15:3)
À l’instar de 28 autres sourates du noble Coran, la sainte sourate «Al-Hijr » commence par des lettres de l’alphabet arabe. Selon les exégètes du noble Coran, ces lettres isolées à la tête des sourates coraniques sont des codes secrets, et dans la plupart des cas, ces lettres sont suivies par le nom du Coran ou une allusion directe au Livre céleste et à sa révélation au noble Messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
Les commentateurs du Livre saint estiment souvent que ces lettres de l’alphabet sont des codes secrets qui font allusion au fait que le saint Coran est le miracle le plus somptueux et le plus parfait que le vénéré Prophète de l’Islam apporta aux humains, grâce à la volonté du Seigneur.
D’autant plus que la répétition des lettres de l’alphabet arabe à la tête de plusieurs sourates coraniques est également un défi lancé à l’adresse de ceux qui nient le caractère miraculeux du Coran pour qu’ils sachent qu’ils ne seront jamais capable de faire un Livre semblable au Coran qui est le Verbe du Seigneur, révélé à Son plus noble messager.
Les trois premiers versets de la sainte sourate « Al-Hijr » disent que les mécréants souhaiteraient dans ce monde, et surtout dans l’Au-delà, au jour du Jugement dernier, d’être aux rangs des musulmans soumis à la volonté du Seigneur.
Ils souhaiteraient être à la place des croyants pour jouir du calme et de la sérénité mentale, et de bénéficier dans l’autre monde des bienfaits du paradis. Cependant, ils ne font rien pour réaliser leur souhait et persistent sur leur égarement, et continuent à pratiquer le mal et à commettre des actes vicieux.
C’est pourquoi dans les trois premiers versets de la sourate XV du noble Coran, Dieu s’adresse à Son messager et aux musulmans pour leur dire de laisser les mécréants jouir dans ce monde des bienfaits matériels, car dans l’Au-delà ils apprendront la vérité, et ils sauront qu’ils étaient les grands perdants.
Pourtant, il faut souligner que ces gens-là ne sont pas laissés pour leur compte, car Dieu avait envoyé Ses messagers pour les guider, mais ils n’ont pas cru au message, et avaient pris le chemin de la perdition. Ces versets nous apprennent aussi que la clémence de Dieu est immense, de sorte qu’Il ne prive pas Ses créatures de Ses bienfaits dans ce monde, même aux pécheurs et aux mécréants.
وَمَا أَهْلَكْنَا مِن قَرْيَةٍ إِلَّا وَلَهَا كِتَابٌ مَّعْلُومٌ
Or Nous ne détruisons aucune cité sans qu’elle n’ait eu un terme fixé en une écriture connue. (15:4)
مَّا تَسْبِقُ مِنْ أُمَّةٍ أَجَلَهَا وَمَا يَسْتَأْخِرُونَ
Car nulle communauté ne devance son terme, ni ne le retard. (15:5)
Après avoir affirmé dans les versets précédents que les mécréants pourraient jouir des bienfaits du Seigneur sur la terre, les versets 4 et 5 de la sainte sourate « Al-Hijr » disent que pourtant Dieu a fixé un délai pour les mécréants dans ce monde.
C’est uniquement le Seigneur qui sait quand ce délai serait expiré, et quand le moment exact arrive, les peuples mécréants et rebelles seraient punis et anéantis par Dieu, sans qu’aucun humain puisse avancer ou retarder ce délai fixé.
Comme de nombreux autres versets du noble Coran, les versets 4 et 5 de la sourate XV nous apprennent que c’est une tradition divine selon laquelle, Dieu accorde un délai aux pécheurs et aux rebelles afin qu’ils se repentissent et qu’ils s’éloignement du péché pour revenir sur le chemin du juste.
وَقَالُوا يَا أَيُّهَا الَّذِي نُزِّلَ عَلَيْهِ الذِّكْرُ إِنَّكَ لَمَجْنُونٌ
Et les mécréants disent au messager : “Ô toi sur qui on a fait descendre le Coran, tu es certainement fou ! (15:6)
Avant l’hégire du noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), les païens de la Mecque se raillaient de lui et le surnommaient fou, pour prétendre qu’ils avaient raison de ne pas l’écouter. Ils se raillaient aussi du noble Coran, et disaient que c’était les paroles d’un poète.
En réalité, en traitant le vénéré messager de Dieu de poète, les païens de la Mecque voulaient suggérer qu’il n’avait pas reçu cette parole de la part du Seigneur, mais de la part des djinns, car dans la culture de l’époque de l’ignorance, les Arabes croyaient que les poètes apprenaient leur verbe poétique des djinns.
Mais le saint Coran nous apprend qu’à l’époque des prophètes d’antan, les mécréants se raillaient de la même manière des messagers de Dieu, car en réalité ils n’avaient aucun argument pour rejeter l’appel des prophètes.
لَّوْ مَا تَأْتِينَا بِالْمَلَائِكَةِ إِن كُنتَ مِنَ الصَّادِقِين
Les mécréants disent au messager : « Pourquoi ne nous es-tu pas venu avec les Anges, si tu es du nombre des véridiques ? » (15:7)
مَا نُنَزِّلُ الْمَلَائِكَةَ إِلَّا بِالْحَقِّ وَمَا كَانُوا إِذًا مُّنظَرِينَ
Nous ne faisons descendre les Anges qu’avec la vérité ; et alors, il ne leur sera pas accordé de répit à ces impies. (15:8)
Dans les passages précédents nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Hijr », lesquels nous ont appris qu’à l’époque où le noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) n’avait pas encore réalisé son hégire pour s’installer avec les croyants à Médine, les païens de la Mecque se raillaient de lui et le traitaient de fou ou de poète.
Ils voulaient ainsi suggérer injustement que le noble Coran n’aurait pas été le Verbe du Seigneur, et cette parole serait inspirée au vénéré Messager de Dieu par les djinns, selon une croyance superstitieuse des Arabes païens qui croyaient que les poètes apprenaient leur verbe poétique des djinns.
Dans les verstes 7 et 89 de la sourate XV, le noble Coran nous apprend que les païens demandaient au noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) de leur montrer les anges célestes, s’il était véridique et s’il était réellement un envoyé du Seigneur.
Or, le saint Coran nous apprend que celui qui ne veut pas accepter l’appel du messager de Dieu, et qui nie le prophète et le Livre, n’y croirait point, même s’il voit de ses propres yeux les anges descendre du ciel pour conformer le message.
La foi en Dieu doit être d’ailleurs le fruit d’une croyance profonde et individuel, et il n’est absolument pas nécessaire que les anges accompagnent les messagers de Dieu pour confirmer leur prophétie en se montrant aux mécréants.
Autrement dit, les faits extraordinaires et les miracles sont certes des confirmations de la mission prophétique des envoyés du Seigneur, mais ils ne sont point la cause et l’origine de la foi.
En outre, les versets 7 et 8 de la sainte sourate « Al-Hijr » soulignent que si Dieu avait fait descendre Ses anges du ciel pour qu’ils se montrent aux païens, ces derniers n’auraient eu aucune excuse pour rejeter l’appel du messager de Dieu.
Dans ce cas, s’ils avaient insisté dans leur égarement, le délai que Dieu leur avaient accordé aurait été expiré aussitôt qu’ils auraient été tous punis et anéanti par Dieu, sans qu’ils aient un temps de réflexion et de repentance.
إِنَّا نَحْنُ نَزَّلْنَا الذِّكْرَ وَإِنَّا لَهُ لَحَافِظُونَ
En vérité c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardien. (15:9)
Dans le verset 9 de la sainte sourate « Al-Hijr », Dieu dit que le Coran est Son Verbe, qu’Il l’a révélé à Son noble Messager, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), et qu’Il le protège Lui-même contre toute diffamation.
Ainsi, dans ce verset, Dieu soulage Son messager et les croyants face aux railleries et les diffamations des mécréants.
Le vénéré Prophète de l’Islam n’ajouta rien et n’enleva jamais rien à la parole que Dieu qui avait révélé. Jusqu’à la fin du temps, Dieu sera Lui-même le gardien de Son Verbe et le préservera de tout changement et falsification.
وَلَقَدْ أَرْسَلْنَا مِن قَبْلِكَ فِي شِيَعِ الْأَوَّلِينَ
Et nous avons certes envoyé, avant toi, des Messagers parmi les peuples des Anciens. (15:10)
وَمَا يَأْتِيهِم مِّن رَّسُولٍ إِلَّا كَانُوا بِهِ يَسْتَهْزِئُونَ
Et pas un Messager ne leur est venu sans qu’ils s’en soient moqués. (15:11)
Dans les versets 10 et 11 de la sainte sourate « Al-Hijr », Dieu s’adresse à Son messager, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) pour lui rappeler qu’avant lui, Dieu avait envoyé d’autres messagers auprès des gens, et que tous les envoyés avaient été raillés par les mécréants et les païens.
En outre, ces versets indiquent la continuité et la complémentarité de la prophétie. A chaque peuple, Dieu envoyait un messager pour le guider vers la foi et le salut.
Cependant, à l’époque de tous les messagers de Dieu, il y avait toujours des mécréants qui se rebellaient contre la volonté du Seigneur et désobéissaient à leur prophète.
En outre, ces versets sont des avertissements aux croyants pour qu’ils ne se désespèrent jamais du secours divin et qu’ils n’abandonnent pas la foi sous la pression des railleries et des moqueries des infidèles.
كَذَٰلِكَ نَسْلُكُهُ فِي قُلُوبِ الْمُجْرِمِينَ
C’est ainsi que Nous faisons pénétrer le Coran dans les cœurs des coupables. (15:12)
لَا يُؤْمِنُونَ بِهِ وَقَدْ خَلَتْ سُنَّةُ الْأَوَّلِينَ
Ils ne croiront pas en lui bien que ce soit accompli le sort traditionnel des anciens. (15:13)
Dans les passages précédents nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Hijr » qui nous ont parlé de la révélation du noble Coran, et qui nous ont dit que le Livre saint est le Verbe du Seigneur, qu’Il l’a révélé à Son noble Messager, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), et qu’Il le protège Lui-même contre toute diffamation.
Le vénéré Prophète de l’Islam n’ajouta rien et ne supprima jamais rien à la parole que Dieu avait révélée. Jusqu’à la fin du temps, Dieu sera Lui-même le gardien de Son Verbe et le préservera de tout changement et falsification.
Les versets 12 et 13 de la sainte sourate « Al-Hijr » nous disent qu’avant le vénéré Prophète de l’Islam, Dieu avait envoyé d’autres messagers pour guider les hommes. Ces derniers avaient donc su le message.
Certains d’entre eux y crurent et certains d’autres le renièrent.
Quant aux gens qui connaissent le message du noble Coran, il y a des gens qui en comprennent le message dans leur cœur, mais s’abstiennent d’y croire.
En effet, les versets 12 et 13 de la sourate XV du noble Coran évoquent deux traditions divines : le premier consiste en le fait que Dieu fait connaître Son message à toutes Ses créatures, et Il le fait entrer dans leur cœur.
A partir de là, il appartient à chacun d’y croire. Ceux qui s’y abstiennent, ne pourront plus prétendre dans l’Au-delà au jour du Jugement dernier, qu’il ne l’avait pas su ou qu’il n’avait pas entendu le message de la vérité.
L’autre tradition divine à laquelle font allusion ces versets c’est celui de l’entêtement des rebelles et des coupables qui résistent devant le message divin et refusent de l’accepter.
En effet, ces versets de la sourate XV du noble Coran, nous apprennent que ce qui empêche les gens de croire en la vérité et de trouver le chemin du salut, ce sont leurs péchés et leurs pratiques et pensées vicieuses.
وَلَوْ فَتَحْنَا عَلَيْهِم بَابًا مِّنَ السَّمَاءِ فَظَلُّوا فِيهِ يَعْرُجُونَ
Et même si Nous ouvrions pour eux une porte du ciel, et qu’ils pussent y monter, (15:14)
لَقَالُوا إِنَّمَا سُكِّرَتْ أَبْصَارُنَا بَلْ نَحْنُ قَوْمٌ مَّسْحُورُونَ
Ils diraient : “Vraiment nos yeux sont voilés. Mais plutôt, nous sommes des gens ensorcelés”. (15:15)
Dans les passages précédents , nous avons lu des versets de la sainte sourate « Al-Hijr » qui nous relataient qu’à l’époque où le noble Prophète de l’Islam, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) n’avait pas encore fait son hégire, les païens de la Mecque lui demandaient de faire descendre du ciel des anges, s’il était véridique, pour qu’ils puissent voir de leurs propres yeux des anges, afin de croire en son message.
Dans ces versets, Dieu dit que même s’Il avait ouvert les portes du ciel sur les mécréants, pour qu’ils montent eux-mêmes dans le monde des anges, ils auraient nié la vérité, et ils auraient dit qu’il s’agit d’une sorcellerie ou d’une magie.
Les versets 14 et 15 de la sainte sourate « Al-Hijr » nous disent donc que les miracles que les Messagers de Dieu faisaient, grâce à la puissance et la volonté du Seigneur, n’étaient pour certains gens qui s’obstinaient dans leur refus de la vérité, que de magies ou de sorcelleries.
وَلَقَدْ جَعَلْنَا فِي السَّمَاءِ بُرُوجًا وَزَيَّنَّاهَا لِلنَّاظِرِينَ
Certes Nous avons placé dans le ciel des constellations et Nous l’avons embelli pour ceux qui regardent. (15:16)
وَحَفِظْنَاهَا مِن كُلِّ شَيْطَانٍ رَّجِيمٍ
Et Nous l’avons protégé contre tout diable banni. (15:17)
إِلَّا مَنِ اسْتَرَقَ السَّمْعَ فَأَتْبَعَهُ شِهَابٌ مُّبِينٌ
A moins que l’un d’eux parvienne subrepticement à écouter, une flamme brillante alors le poursuit. (15:18)
Le monde céleste auquel font allusion ces versets, n’est pas pourtant à la portée de tout le monde. Seuls ceux qui le regardent avec attention et avec un cœur rempli de foi peuvent y entrer.
Ces versets disent que Dieu protège le monde céleste contre les démons et les gens qui vendent leurs âmes au diable.
Le ciel de la nuit est plein de signes de la grandeur et de la sagesse du Seigneur, pour ceux qui ont connaissent l’origine, et qui savent que Dieu Tout-Puissant est le Créateur de l’univers.
وَالْأَرْضَ مَدَدْنَاهَا وَأَلْقَيْنَا فِيهَا رَوَاسِيَ وَأَنبَتْنَا فِيهَا مِن كُلِّ شَيْءٍ مَّوْزُونٍ
Et quant à la terre, Nous l’avons étalée et y avons placé des montagnes immobiles et y avons fait pousser toute chose harmonieusement proportionnée. (15:19)
وَجَعَلْنَا لَكُمْ فِيهَا مَعَايِشَ وَمَن لَّسْتُمْ لَهُ بِرَازِقِينَ
Et Nous y avons placé des vivres pour vous, et placé aussi pour vous des êtres que vous ne nourrissez pas. (15:20)
Les versets 19 et 20 évoquent les bienfaits que Dieu le Très-haut a placés sur la terre pour assurer la survie des créatures et pour les nourrir. En effet, rien n’a été laissé au hasard dans la création de la terre. Chaque chose a été fixée à sa propre place.