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La traduction et l’exégèse de la Sourate Al-A’râf
وَهُوَ الَّذِي يُرْسِلُ الرِّيَاحَ بُشْرًا بَيْنَ يَدَيْ رَحْمَتِهِ ۖ حَتَّىٰ إِذَا أَقَلَّتْ سَحَابًا ثِقَالًا سُقْنَاهُ لِبَلَدٍ مَّيِّتٍ فَأَنزَلْنَا بِهِ الْمَاءَ فَأَخْرَجْنَا بِهِ مِن كُلِّ الثَّمَرَاتِ ۚ كَذَٰلِكَ نُخْرِجُ الْمَوْتَىٰ لَعَلَّكُمْ تَذَكَّرُونَ
C’est Lui qui envoie les vents avant-coureurs de Sa grâce. Nous leur faisons porter les nuages gros de pluies et Nous les poussons vers le pays mort de sécheresse ; Nous en faisons descendre l’eau, et par elle, Nous faisons sortir tous les fruits. C’est ainsi que Nous faisons sortir les morts de leurs tombeaux ; peut-être y serez-vous. (7:57)
Nous avons lu des versets qui parlaient de la création des cieux et de la terre par le seigneur en six jours.
Dans le verset 57 de la sainte sourate Al-A’râf, le noble Coran parle de la pluie que Dieu fait descendre sur la terre pour garantir la survie des êtres vivants.
Ce verset nous dit que les vents soufflent sur la terre à l’ordre du Seigneur. C’est Dieu qui en détermine la direction et c’est Lui qui fait porter les nuages de pluies.
Dieu pousse les nuages vers les terres mortes de sécheresse. Il fait descendre l’eau sur la terre pour assurer la vie des végétaux et des animaux, mais aussi des êtres humains.
La nature n’est donc pas considérée, dans le saint Coran comme un phénomène autonome ou comme le fruit du hasard et de la contingence.
Par contre, c’est Dieu qui gère la nature et qui en dicte les lois. Dans cette vision coranique, la nature devient un signe de la grandeur et de la sagesse du Seigneur, le Créateur de l’univers.
Dans la dernière partie de ce verset, après avoir parlé de la descente de l’eau sur la terre pour revivifier les terres mortes, le noble Coran indique que c’est de la même façon que le Seigneur ressuscite les morts, et les fait sortir de leurs tombeaux, comme sortent des plantes des terres mortes.
Ce verset nous apprend que l’étude de la nature et la découverte de ses lois ne doivent pas nous éloigner de la connaissance du Créateur. Par contre, les sciences de la nature doivent nous servir d’instrument au service de la théologie.
Nous apprenons également de ce verset que la mort n’est pas la fin de l’existence des hommes, mais qu’elle est une phase permettant aux êtres humains de quitter ce bas monde, et d’entrer dans l’au-delà pour vivre un niveau plus élevé de son existence.
وَالْبَلَدُ الطَّيِّبُ يَخْرُجُ نَبَاتُهُ بِإِذْنِ رَبِّهِ ۖ وَالَّذِي خَبُثَ لَا يَخْرُجُ إِلَّا نَكِدًا ۚ كَذَٰلِكَ نُصَرِّفُ الْآيَاتِ لِقَوْمٍ يَشْكُرُونَ
La bonne terre produit de bons fruits par la permission de Dieu ; la mauvaise terre n’en donne que de mauvais. C’est ainsi que Nous varions Nos signes pour les hommes qui rendent des actions de grâce et qui sont reconnaissants. (7:58)
L’eau est la source de la vie, comme nous l’a indiqué le verset précédent, mais dans le verset 58 de la sainte sourate Al-A’râf met l’accent sur l’importance de la qualité de la terre qui reçoit l’eau de la pluie. Une bonne terre produit de bons fruits, tandis qu’une mauvaise terre ne produit que de mauvais fruits.
Ceci étant dit, ce verset nous apprend que Dieu, clément et miséricordieux, gratifie toutes ses créatures de ses bienfaits, sans aucune discrimination.
Pour profiter de la grâce de Dieu, nous devons nous en doter la capacité, par la foi et par les œuvres bonnes et la gratitude. Par contre, le péché, la mécréance, l’ingratitude nous feront perdre dans les ténèbres et nous éloigneront de la grâce divine.
لَقَدْ أَرْسَلْنَا نُوحًا إِلَىٰ قَوْمِهِ فَقَالَ يَا قَوْمِ اعْبُدُوا اللَّـهَ مَا لَكُم مِّنْ إِلَـٰهٍ غَيْرُهُ إِنِّي أَخَافُ عَلَيْكُمْ عَذَابَ يَوْمٍ عَظِيمٍ
Nous avons envoyé Noé vers son peuple. Il leur dit : O mon peuple ! Adore Dieu. Pourquoi adorez-vous d’autres divinités que Lui ? Je crains pour vous le châtiment du grand jour. (7:59)
قَالَ الْمَلَأُ مِن قَوْمِهِ إِنَّا لَنَرَاكَ فِي ضَلَالٍ مُّبِينٍ
Un grand nombre d’entre eux lui dit : Nous voyons que tu es dans une grossière erreur. (7:60)
Dans ce verset, le noble Coran évoque un épisode de l’histoire du vénéré Noé (béni soit-il), pour donner, en fait, un exemple, des mauvais terre dont faisait allusion le verset précédent.
Selon le Coran, Noé avait essayé de guider son peuple pendant 950 ans. Il les appelait à adorer le Seigneur au lieu de se prosterner devant des idoles et d’autres divinités.
Mais les gens ne l’écoutaient pas et ils se moquaient de lui. Il le harcelaient et le traitaient comme fou. Ils l’accusaient d’ignorance et d’égarement. Ils se moquaient de lui quand il les prévenait du châtiment que Dieu avait réservé pour eux.
قَالَ يَا قَوْمِ لَيْسَ بِي ضَلَالَةٌ وَلَـٰكِنِّي رَسُولٌ مِّن رَّبِّ الْعَالَمِين
Noé leur dit : O mon peuple ! Je ne suis point dans l’erreur ; je suis l’envoyé du Seigneur de l’univers. (7:61)
أُبَلِّغُكُمْ رِسَالَاتِ رَبِّي وَأَنصَحُ لَكُمْ وَأَعْلَمُ مِنَ اللَّـهِ مَا لَا تَعْلَمُونَ
Je suis venu vous annoncer les commandements du Seigneur, et je vous donne des conseils salutaires. Je sais de Dieu ce que vous ne savez pas. (7:62)
En réponse à ceux qui traitaient le vénéré Noé (béni soit-il) d’ignorance et d’égarement, Noé s’est défendu en rejetant leurs accusations. Il leur dit qu’il était un messager de Dieu et que ce qu’il leur disait était la parole du Seigneur.
En effet, au lieu de s’indigner contre son peuple, le vénéré Noé (béni soit-il) essayait toujours de répondre leur cruauté par la gentillesse, et leurs insultes par la bonne humeur.
أَوَعَجِبْتُمْ أَن جَاءَكُمْ ذِكْرٌ مِّن رَّبِّكُمْ عَلَىٰ رَجُلٍ مِّنكُمْ لِيُنذِرَكُمْ وَلِتَتَّقُوا وَلَعَلَّكُمْ تُرْحَمُونَ
Vous étonnez-vous de ce que la parole de votre Seigneur vous arrive par un homme d’entre vous chargé de vous exhorter à craindre Dieu, afin que vous éprouviez Sa miséricorde ? (7:63)
Nous avons lu des versets qui nous relataient l’histoire du vénéré Noé (béni soit-il) et du comportement de son peuple qui le traitait de menteur, d’ignorant ou de fou. Dans le verset 63 de la sainte sourate Al-A’râf, le noble Coran leur répond en leur rappelant que la prophétie consiste en fait en le choix d’un homme, pareil aux autres hommes, pour qu’il porte le message de Dieu aux humains. Comment les gens peuvent-ils alors mettre en doute le principe même de la prophétie et la considéré comme un fait extraordinaire ou incroyable?
Le but de la prophétie est de porter le message divin aux humains, de les éduquer et de leur indiquer le chemin du salut, pour qu’ils ne se perdent pas dans les ténèbres de l’ignorance. Le messager ne peut être qu’un homme pareil aux autres, pour qu’il puisse transmettre le message véridique du Seigneur à ses semblables.
Il les appelle dont à la piété et à la foi, et il les avertit contre le mal et la mécréance.
فَكَذَّبُوهُ فَأَنجَيْنَاهُ وَالَّذِينَ مَعَهُ فِي الْفُلْكِ وَأَغْرَقْنَا الَّذِينَ كَذَّبُوا بِآيَاتِنَا ۚ إِنَّهُمْ كَانُوا قَوْمًا عَمِينَ
Mais ces hommes traitèrent Noé d’imposteur. Nous avons sauvé lui et ceux qui l’ont suivi dans un vaisseau, et Nous avons noyé ceux qui ont traité nos signes de mensonges. Car c’était un peuple d’aveugles. (7:64)
Dans la vision coranique, le jugement de bons et de mauvais actes sera fait dans l’au-delà, après la résurrection. Cependant, dans de nombreuses occasions, le Livre saint nous indique que le jugement divin peut s’anticiper et le châtiment peut frapper les pécheurs dans ce bas monde. L’histoire du vénéré Noé (béni soit-il) en est un exemple. Son peuple s’est obstiné dans son égarement.
Dieu dit à Son messager de construire une arche pour se sauver et pour sauver les très peu nombreux hommes et femmes qui avaient cru en Dieu. Le déluge a anéanti les mécréants car, selon l’expression coranique, ils étaient un peuple d’aveugles.
Ce verset nous apprend que la foi ouvre la voie de la lumière, tandis que la mécréance ouvre la porte de l’enfer. Par ailleurs, ce verset nous indique que le châtiment divin peut frapper les pécheurs sur la terre, avant qu’ils ne présentent auprès de Dieu le jour du jugement dernier.
وَإِلَىٰ عَادٍ أَخَاهُمْ هُودًا ۗ قَالَ يَا قَوْمِ اعْبُدُوا اللَّـهَ مَا لَكُم مِّنْ إِلَـٰهٍ غَيْرُهُ ۚ أَفَلَا تَتَّقُونَ
Nous avons envoyé le frère de Noé, Houd aux peuplades d’Ad. Celui-ci leur disait de même : O mon peuple ! Adore Dieu, et n’adore point d’autres divinités que Lui. Ne craignez-vous pas le Seigneur ? (7:65)
Après avoir relaté l’histoire du vénéré Noé (béni soit-il), le noble Coran évoque la vie de son frère, le vénéré Houd (béni soit-il), prophète des peuplades d’Ad. Ces derniers vivaient dans une région du sud de la péninsule arabique, au Yémen. Ils avaient formé une communauté très puissantes et dominaient un très vaste territoire, mais leur société était marqué par l’idolâtrie, la corruption et l’immoralité sous toutes ses formes.
Dieu a révélé le vénéré Houd (béni soit-il) pour guider les tribus d’Ad. A l’instar de son frère, Houd a appelé son peuple à adorer Dieu et à abandonner leurs idoles. Cependant, comme le peuple de Noé, celui de Houd s’étaient égaré dans le péché, et ils traité le messager de Dieu, de la même façon que le peuple de Noé l’avait traité de foi et d’imposteur.
قَالَ الْمَلَأُ الَّذِينَ كَفَرُوا مِن قَوْمِهِ إِنَّا لَنَرَاكَ فِي سَفَاهَةٍ وَإِنَّا لَنَظُنُّكَ مِنَ الْكَاذِبِينَ
Un grand nombre des incrédules d’entre eux dit à Houd : Nous te voyons plongé dans la folie, et nous pensons que tu n’es qu’un imposteur. (7:66)
Ils ont méprisé donc le messager du Seigneur, et ils l’ont accusé de mensonge et de folie.
En évoquant l’histoire de Noé et de Hous (bénis soient-ils), le saint Coran nous indiquent alors que les messagers de Dieu menaient souvent une vie tourmentée, car ils faisant toujours l’objet des insultes et des accusations injustes des pécheurs et des païens.
قَالَ يَا قَوْمِ لَيْسَ بِي سَفَاهَةٌ وَلَـٰكِنِّي رَسُولٌ مِّن رَّبِّ الْعَالَمِين
Houd s’adressa à son peuple qui l’insultait et dit : O mon peuple ! Ce n’est point la folie ; loin de là, je suis l’envoyé de Dieu, Seigneur de l’univers. (6:67)
La semaine dernière, après avoir lu des versets qui nous relataient l’histoire de Noé (béni soit-il), nous avons lu ensemble les versets qui nous racontaient le début de l’histoire du vénéré Houd, frère de Noé. Le peuple de Houd, formé des tribus appelées Ad n’acceptait pas le message que lui apportait le vénéré Houd (béni soit-il). Les gens l’insultait et le traité de fou. En réponse à leurs insultes, le vénéré Houd répétait le message en leur disant qu’il n’était pas fou, mais un messager révélé par le Seigneur.
En relatant l’histoire du vénéré Houd, après celle du vénéré Noé (béni soit-il), le noble Coran nous apprend que les prophètes ont subi les pires insultes des païens et des mécréants, mis qu’ils n’ont jamais cédé face aux difficultés de leur mission. En outre, l’attitude de Houd (béni soit-il) nous donne une grande leçon morale : face aux insultes, il ne faut pas insulter les gens.
أُبَلِّغُكُمْ رِسَالَاتِ رَبِّي وَأَنَا لَكُمْ نَاصِحٌ أَمِينٌ
Houd leur dit : Je vous annonce les commandements de Dieu ; je suis votre conseiller sincère et fidèle. (7:68)
Les prophètes étaient tous des annonciateurs et des avertisseurs. Leur mission consistait alors à apporter le message du Seigneur aux gens, sans les contraindre à l’accepter. Dans leur mission prophétique, les messagers de Dieu étaient sincères et fidèles : ils n’ajoutaient rien au messager divin et ils n’en enlevaient rien non plus.
Face aux insultes et les accusations des païens et des mécréants, les messagers du Seigneur se présentaient comme “conseillers” bienveillants, comme nous l’indique ce verset. Cette attitude était alors d’une des conditions nécessaires de leur mission de prophète.
أَوَعَجِبْتُمْ أَن جَاءَكُمْ ذِكْرٌ مِّن رَّبِّكُمْ عَلَىٰ رَجُلٍ مِّنكُمْ لِيُنذِرَكُمْ ۚ وَاذْكُرُوا إِذْ جَعَلَكُمْ خُلَفَاءَ مِن بَعْدِ قَوْمِ نُوحٍ وَزَادَكُمْ فِي الْخَلْقِ بَسْطَةً ۖ فَاذْكُرُوا آلَاءَ اللَّـهِ لَعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ
Houd dit à son peuple : Vous étonnez-vous de ce que la parole de votre Seigneur vous arrive par un d’entre vous, chargé de vous exhorter ? Rappelez-vous que Dieu vous a fait succéder au peuple de Noé, qu’Il vous a rendus puissants par rapport aux autres humains. Souvenez-vous donc des bienfaits de Dieu, afin que vous soyez heureux ! (7:69)
Le vénéré Houd dit à son peuple de se rappeler des bienfaits du Seigneur. Il leur dit de ne pas s’étonner de voir que leur Dieu avait désigné l’un d’entre eux pour les guider, car ils avaient déjà connu l’histoire de la prophétie de Noé (béni soit-il). Il leur rappelle que Dieu les avait fait succéder au peuple de Noé, et qu’il les avait rendus plus fort et plus puissants, physiquement, par rapport aux autres peuples.
Houd se présentait alors comme un homme semblable aux autres. Il leur voulait du bien et il les conseillait à croire en le message divin dont il était porteur. Il les appelait à ne pas désobéir au Seigneur et de se souvenir des bienfaits de Dieu et d’entre être reconnaissants. Nous sommes tous de Dieu et nous revenons tous auprès de Dieu au jour de la résurrection. Le vénéré Houd (béni soit-il) avertit donc son peuple de ne pas devenir rebelle comme le peuple du vénéré Noé, et de ne pas se forger le même sort douloureux.
قَالُوا أَجِئْتَنَا لِنَعْبُدَ اللَّـهَ وَحْدَهُ وَنَذَرَ مَا كَانَ يَعْبُدُ آبَاؤُنَا ۖ فَأْتِنَا بِمَا تَعِدُنَا إِن كُنتَ مِنَ الصَّادِقِينَ
Es-tu venu, lui dirent-ils, pour nous faire adorer un seul Dieu et abandonner les divinités de nos pères ? Fais donc que tes menaces s’accomplissent, si tu es sincère. (7:70)
Ce verset révèle clairement le fanatisme et l’obstination des païens dans leur égarement. Au lieu de croire en Dieu unique et d’abandonner leurs idoles et leurs divinités, le peuple du vénéré Houd (béni soit-il) lui disaient qu’ils n’abandonneraient jamais les superstitions et les fausses croyances de leurs aïeuls. Ils se moquaient alors de Houd et du message qu’il leur avait apporté de la part du Seigneur.
A l’instar de plusieurs autres versets coranique, ce verset de la sainte sourate Al-A’râf nous apprend le danger de la soumission aveugle aux fausses croyances ancestrales, à point que les gens deviennent rebelles par rapport à leur Créateur, et s’obstinent aveuglément dans leur égarement ténébreux.
قَالَ قَدْ وَقَعَ عَلَيْكُم مِّن رَّبِّكُمْ رِجْسٌ وَغَضَبٌ ۖ أَتُجَادِلُونَنِي فِي أَسْمَاءٍ سَمَّيْتُمُوهَا أَنتُمْ وَآبَاؤُكُم مَّا نَزَّلَ اللَّـهُ بِهَا مِن سُلْطَانٍ ۚ فَانتَظِرُوا إِنِّي مَعَكُم مِّنَ الْمُنتَظِرِينَ
Face à l’obstination de son peuple, Houd dit au gens: Bientôt, la vengeance et la colère de Dieu vont fondre sur vous. Disputerez-vous avec moi sur les noms que vous et vos pères ont donnés aux divinités, au sujet desquelles Dieu ne vous a accordé aucun pouvoir ? Attendez seulement la colère du Seigneur, et moi j’attendrai aussi avec vous. (7:71)
Le noble Coran nous apprend que le vénéré Houd (béni soit-il), comme les autres messagers de Dieu, a été sincère dans sa mission prophétique. Il a essayé jusqu’au dernier moment de guider les gens vers la lumière de la foi et du salut. Mais le jour arrive enfin où Dieu châtie les rebelles pour leur mécréance, leur insoumission et leur désobéissance. Le vénéré Houd dit alors aux peuplades d’Ad d’attendre la colère et la vengeance du Seigneur.
Au lieu de s’inquiéter de leur triste sort, les mécréants disputaient avec le messager de Dieu sur les noms que leurs ancêtres avaient donné à leurs idoles, tandis que ces divinités étaient entièrement incapables de changer leur destin.
فَأَنجَيْنَاهُ وَالَّذِينَ مَعَهُ بِرَحْمَةٍ مِّنَّا وَقَطَعْنَا دَابِرَ الَّذِينَ كَذَّبُوا بِآيَاتِنَا ۖ وَمَا كَانُوا مُؤْمِنِينَ
Par l’effet de Notre miséricorde, Nous sauvâmes Houd et ceux qui l’ont suivi, et Nous exterminâmes jusqu’au dernier ceux qui avaient traité Nos enseignements de mensonges et qui ne croyaient pas. (7:72)
Dans les versets que nous avons lus la semaine dernières, le saint Coran nous relatait comment le peuple du vénéré Houd (béni soit-il) rejetaient le message qu’il leur apportait de la part du Seigneur. Les gens disaient à Houd que pour leur montrer que Dieu châtiera au jour du jugement dernier, il faudrait leur montrer le châtiment divin sur la terre. En effet, c’est ce qui leur est arrivé en raison de leur désobéissance et leur obsession à traiter les signes de la grandeur de Dieu comme mensonge et le messager du Seigneur comme menteur. Alors Dieu a châtié ce peuple ingrat par une vive tempête qui a duré sept jours.
Les païens et les pécheurs ont tous péri tandis que Dieu a sauvé Son messager, le vénéré Houd (béni soit-il) et tous ceux qui avaient cru en son message. Voilà une grande leçon que le noble Coran nous donne en nous relatant l’histoire du vénéré Houd et de son peuple, pour comprendre que par l’égarement dans les ténèbres, et l’obstination a rejeté le message de la lumière, les humains risquent de subir le châtiment divin.
وَإِلَىٰ ثَمُودَ أَخَاهُمْ صَالِحًا ۗ قَالَ يَا قَوْمِ اعْبُدُوا اللَّـهَ مَا لَكُم مِّنْ إِلَـٰهٍ غَيْرُهُ ۖ قَدْ جَاءَتْكُم بَيِّنَةٌ مِّن رَّبِّكُمْ ۖ هَـٰذِهِ نَاقَةُ اللَّـهِ لَكُمْ آيَةً ۖ فَذَرُوهَا تَأْكُلْ فِي أَرْضِ اللَّـهِ ۖ وَلَا تَمَسُّوهَا بِسُوءٍ فَيَأْخُذَكُمْ عَذَابٌ أَلِيمٌ
Nous avons envoyé vers les Thémudéens Saleh leur frère. Il leur dit : O mon peuple ! Adorez Dieu ! Pourquoi adoreriez-vous d’autres divinités que Lui ? Voici un signe évident de Dieu. Cette chamelle de Dieu est pour vous un signe : laissez-la paître sur la terre de Dieu, ne lui faites aucun mal, de peur qu’un châtiment douloureux ne tombe sur vous. (7:73)
Comme le vénéré Noé et le vénéré Houd (bénis soient-ils), le Seigneur a révélé le vénéré Saleh (béni soit-il) pour guider son peuple les Thémudéens. Saleh a appelé son peuple à adorer le Dieu unique, et à ne lui associer aucune autre divinité. Son peuple lui a demandé alors un miracle. Grâce à la volonté et à la puissance du Seigneur, une chamelle est sortie d’un rocher devant les yeux des Thémudéens. Le vénéré Saleh leur a dit que cette chamelle porteuse d’un chamelon, était un signe de la grandeur du Seigneur. Il leur a demandé de la laisser paître tranquillement dans le champ. La chamelle a donné naissance à son petit. Grâce à la volonté divine, le lait de la chamelle suffisait à lui seul à nourrir toute la communauté des Thémudéens. Le vénéré Saleh avait demandé à son peuple de ne faire aucun mal à la chamelle et à son petit, sinon ils devraient attendre un dur châtiment de la part du Seigneur.
وَاذْكُرُوا إِذْ جَعَلَكُمْ خُلَفَاءَ مِن بَعْدِ عَادٍ وَبَوَّأَكُمْ فِي الْأَرْضِ تَتَّخِذُونَ مِن سُهُولِهَا قُصُورًا وَتَنْحِتُونَ الْجِبَالَ بُيُوتًا ۖ فَاذْكُرُوا آلَاءَ اللَّـهِ وَلَا تَعْثَوْا فِي الْأَرْضِ مُفْسِدِينَ
Saleh dit à son peuple : Souvenez-vous que Dieu vous a fait succéder au peuple d’Ad, qu’Il vous a établis sur la terre où, du milieu de Ses plaines, vous élevez des châteaux, où vous taillez des rochers en maisons. Souvenez-vous des bienfaits du ciel, et ne vous répandez pas sur la terre pour y causer du désordre. (7:74)
Le vénéré Saleh (béni soit-il) appelle son peuple à se souvenir de l’histoire du peuple d’Ad. Dieu avait révélé Son messager le vénéré Houd (béni soit-il) pour les guider. Mais ils étaient devenus rebelles et désobéissant. Le vénéré Saleh dit à son peuple que Dieu leur avait gratifié de tous ses bienfaits. Il leur avait permis de se faire un royaume sur la terre. Il leur avait permis de se construire des châteaux et des maisons. Il les a appelé alors à adorer le Créateur et à être reconnaissant envers Lui et Ses bienfaits, en s’abstenant de faire du mal sur la terre.
Encore une fois, le noble Coran nous indique que les fidèles doivent tirer des leçons de l’histoire des peuples d’antan pour ne pas sortir du chantier du salut et pour ne pas se perdre dans les ténèbres de la désobéissance et de l’ingratitude.
قَالَ الْمَلَأُ الَّذِينَ اسْتَكْبَرُوا مِن قَوْمِهِ لِلَّذِينَ اسْتُضْعِفُوا لِمَنْ آمَنَ مِنْهُمْ أَتَعْلَمُونَ أَنَّ صَالِحًا مُّرْسَلٌ مِّن رَّبِّهِ ۚ قَالُوا إِنَّا بِمَا أُرْسِلَ بِهِ مُؤْمِنُونَ
Mais les puissants chefs des Thémudéens dirent à ceux d’entre eux qu’ils regardaient comme faibles et qui avaient cru : Etes-vous sûrs que Saleh soit envoyé par Son Seigneur. Nous croyons, reprirent-ils, à sa mission. (7:75)
قَالَ الَّذِينَ اسْتَكْبَرُوا إِنَّا بِالَّذِي آمَنتُم بِهِ كَافِرُونَ
Les chefs leur dirent : Quant à nous, nous n’admettons pas ce en quoi vous croyez. (7:76)
Les chefs du peuple de Saleh, ceux qui vivaient dans des châteaux somptueux qu’ils avaient fait construire sur la terre dire aux simples gens qui avaient cru en le message du vénéré Saleh (béni soit-il) s’ils avaient réellement cru en Dieu unique. Ces derniers ont confirmé leur foi et qu’ils ont dit qu’ils avaient cru en signe que Dieu leur avait envoyé. Cependant, les riches et les puissants ont insisté dans leur obsession et ils ont nié le signe du Seigneur. Dans ce verset, le noble Coran fait une distinction entre les riches et les pauvres. Cependant, le Livre saint nous apprend que la richesse ou la pauvreté ne sont pas en soi une vertu ou un vice.
Dans la vision coranique, ce qui est considéré comme la plus grande vertu est la piété, tandis que le plus grand vice est l’arrogance et l’orgueil, deux sources principales de la mécréance.
فَعَقَرُوا النَّاقَةَ وَعَتَوْا عَنْ أَمْرِ رَبِّهِمْ وَقَالُوا يَا صَالِحُ ائْتِنَا بِمَا تَعِدُنَا إِن كُنتَ مِنَ الْمُرْسَلِينَ
Et les Thémudéens gens coupèrent les jarrets de la chamelle, furent rebelles aux commandements de Dieu, et dirent ensuite à Saleh : Fais donc que tes menaces s’accomplissent, si tu es réellement prophète. (7:77)
فَأَخَذَتْهُمُ الرَّجْفَةُ فَأَصْبَحُوا فِي دَارِهِمْ جَاثِمِينَ
Alors une commotion violente les surprit, et le lendemain les trouva morts et gisant dans leurs maisons. (7:78)
Dans les versets que nous avons lus la semaine dernière, le noble Coran nous a relaté que lorsque les Thémudéens demandèrent au vénéré Saleh de leur montrer un signe de la grandeur du Seigneur par un miracle, le vénéré Saleh (béni soit-il) leur fit sortir d’un rocher, grâce à la volonté et la puissance du Seigneur une chamelle.
La chamelle mit au monde un petit qu’elle allaitait. Le vénéré Saleh demanda à son peuple de ne pas faire du mal à la chamelle à son petit et les laisser paître tranquillement dans les champs. Le lait de la chamelle suffisait seul à nourrir toute la communauté.
Saleh (béni soit-il) leur avait dit que s’ils faisaient du mal à la chamelle, ils devraient s’attendre à un dur châtiment du Seigneur. Mais après quelque temps, les chefs des Thémudéens qui croyaient que le vénéré Saleh et sa chamelle seraient un danger pour eux, décidèrent d’en finir avec la chamelle. Ils chargèrent alors leurs hommes de tuer cruellement la chamelle afin de détruire le miracle divin.
Ils demandèrent ensuite à Saleh de réaliser ses menaces, c’est-à-dire le châtiment. La même nuit, un violent tremblement de terre les frappa tous. Bien que les Thémudéens n’avaient pas participé tous au crime contre Dieu, mais le châtiment divin de les épargna pas, car par leurs silence, les gens avaient, en fait, aidé les criminel.
Ceci nous apprend que le silence et l’inaction devant le crime et le péché est considéré dans la vision coranique comme une complicité, et que Dieu en châtiera les complices tout comme les auteurs. Par ailleurs, ces versets nous apprennent que les fléaux naturels peuvent se réaliser, par la volonté du Seigneur, pour châtier un peuple rebelles et pécheurs.
فَتَوَلَّىٰ عَنْهُمْ وَقَالَ يَا قَوْمِ لَقَدْ أَبْلَغْتُكُمْ رِسَالَةَ رَبِّي وَنَصَحْتُ لَكُمْ وَلَـٰكِن لَّا تُحِبُّونَ النَّاصِحِينَ
Saleh les laissa, en disant : Je vous ai annoncé l’avertissement de Dieu et je vous ai donné des conseils, mais vous n’aimez point ceux qui vous donnent des conseils. (7:79)
Ce verset est, en fait, la conclusion de l’histoire de la chamelle du vénéré Saleh (béni soit-il). Dieu châtia les pécheurs et les rebelles, mais il sauva Saleh et les gens qui avaient cru en Dieu et en le message de leur prophète.
Lorsque le châtiment du Seigneur allait frapper les criminels, le vénéré Saleh (béni soit-il) s’adressa à eux et leur dit : qu’il les avait déjà mis en garde contre la colère du Seigneur et qu’il leur avait déjà donné des conseils. Mais les chefs des Thémudéens avaient insisté dans leur égarement et ils conduisirent leur peuple vers la perte.
Ce verset nous apprend, comme de nombreux autres versets du saint Coran que les messagers de Dieu étaient tous avertisseurs et annonciateurs. Ils voulaient toujours du bien à leur peuple et à l’humanité tout entière. S’ils donnaient des conseils aux gens, c’était pour leur bien. Mais hélas, les rebelles n’écoutaient point leurs conseils, et ils s’exposaient ainsi à la vengeance du Seigneur qui n’aime pas les rebelles.
وَلُوطًا إِذْ قَالَ لِقَوْمِهِ أَتَأْتُونَ الْفَاحِشَةَ مَا سَبَقَكُم بِهَا مِنْ أَحَدٍ مِّنَ الْعَالَمِينَ
Nous avons aussi envoyé Loth vers les siens. Il leur dit : Commettrez-vous des turpitudes qu’aucun peuple n’a jamais commises avant vous ? Abuserez-vous des hommes au lieu de femmes pour assouvir vos appétits charnels ? En vérité, vous êtes un peuple livré aux excès. (7:80)
إِنَّكُمْ لَتَأْتُونَ الرِّجَالَ شَهْوَةً مِّن دُونِ النِّسَاءِ ۚ بَلْ أَنتُمْ قَوْمٌ مُّسْرِفُونَ
Après nous avoir raconté l’histoire de Noé, de Houd et de Saleh (béni soient-ils), le noble Coran nous relate l’histoire du vénéré Loth (béni soit-il) et de son peuple. (7:81)
Le Seigneur révéla le vénéré Loth (béni soit-il) pour guider son peuple qui s’était plongé dans le péché et la corruption sexuelle. Au lieu de s’occuper de leurs femmes et de respecter les liens du mariage, les hommes s’étaient livrés à l’homosexualité. Le noble Coran nous dit que ce grand péché était inouï jusqu’à cette époque-là et que ce vénéré Loth (béni soit-il) avait été révélé par le Seigneur pour guider ces pécheurs et de les apprendre le bon chemin.
Selon les récits, le vénéré Loth vivait à l’époque du vénéré Abraham (béni soit-il). Ce dernier avait chargé Loth, sur ordre du Seigneur, de guider son peuple qui s’était livré à l’excès sexuel. Selon les enseignements de l’Islam, l’homosexualité est un très grand péché et les gens qui la pratiquent sont considérés comme rebelles qui désobéissent aux ordres du Seigneur qui les licite aux gens ce qui leur fait du bien, et l’interdit ce qui leur fait du mal.
En outre, l’Islam appelle toujours les humains à la modération. Pour satisfaire à leurs besoins, ils doivent toujours essayer de respecter les règles de la religion et de la morale et de pas se laisser à l’excès et au péché. Tandis que la relation entre l’homme et la femme dans le cadre du mariage et de la morale est toujours encouragée par la religion, les pervers s’adonnent à l’homosexualité et à la débauche.
Mais Dieu n’aime pas les débauchés, les corrompus et leurs compagnons et les châtiera au jour du jugement dernier, et dit à la communauté des fidèles de les punir aussi, car l’homosexualité et la débauche nuisent à la santé des individus et de la société.
وَمَا كَانَ جَوَابَ قَوْمِهِ إِلَّا أَن قَالُوا أَخْرِجُوهُم مِّن قَرْيَتِكُمْ ۖ إِنَّهُمْ أُنَاسٌ يَتَطَهَّرُونَ
Et quelle fut la réponse du peuple de Loth ? Ils se dirent les uns aux autres : Chassez Loth et ses amis de votre ville. Ce sont des gens qui se piquent d’être chastes. (7:82)
La pratique de l’homosexualité s’était largement répandue parmi les gens. Le peuple de Loth n’écouta pas les conseils de Loth, à l’instar des peuples de Noé, de Houd et de Saleh qui s’étaient rendu rebelles.
Les pervers et les débauchés décidèrent alors de chasser Loth et ses amis de la ville, car ils étaient des gens chaste qui ne s’adonnaient pas au péché comme eux, et qui les appelaient à la chasteté.
فَأَنجَيْنَاهُ وَأَهْلَهُ إِلَّا امْرَأَتَهُ كَانَتْ مِنَ الْغَابِرِينَ
Nous sauvâmes Loth et sa famille ; excepté sa femme qui demeura en arrière avec les condamnés. (8:83)
وَأَمْطَرْنَا عَلَيْهِم مَّطَرًا ۖ فَانظُرْ كَيْفَ كَانَ عَاقِبَةُ الْمُجْرِمِينَ
Nous fîmes pleuvoir sur eux une pluie de pierres. Regarde donc quelle a été la fin des coupables. (7:84)
Nous avons lu des versets qui nous relataient comment Loth essayait de guider son peuple, tandis que les pervers décidèrent enfin de chasser de la ville Loth et ceux qui avaient cru en le message de Dieu, en raison de leur chasteté.
Dans les versets 83 et 84 de la sainte sourate Al-A’râf, le saint Coran nous dit que la majorité du peuple de Loth était des pervers et des débauchés qui s’adonnaient à l’homosexualité. C’est pourquoi la colère du Seigneur les frappa tous, et n’épargna que Loth et ces adeptes peu nombreux.
Ces versets nous disent que l’épouse de Loth (béni soit-il) était elle aussi parmi les condamnés, bien qu’elle ne pratiquait pas le péché des autres.
Cependant, cette femme avait toujours soutenu les pervers et les accompagnait, au lieu de suivre le droit chemin que lui indiquait son époux.
Ces versets nous disent ensuite que Dieu fit pleuvoir sur le peuple de Loth une pluie de pierre. Ceci est dit aussi dans les versets 82 et 83 de la sourate XI du noble Coran : “Un ordre émana de Nous ; nous renversâmes cette ville de fond en comble ; Nous fîmes pleuvoir des briques de terre cuite, tombant continuellement et marquées de Dieu même.”
Par ailleurs, dans la sourate CV du Livre saint, le saint Coran nous dit que les païens qui voulaient attaquer la maison de Dieu à la Mecque avaient été frappés par des pierres tombant du ciel : “Dieu n’a-t-Il pas envoyé centre eux des oiseaux Ababil ? Et lancé sur leurs têtes des pierres portant des marques faites au ciel ?”
Les versets 83 et 84 du noble Coran nous apprennent que les parentés et les liens familiaux n’ont pas d’influence sur le sort que les humains, hommes et femmes se forgent pour eux-mêmes. La femme et l’homme, bien que liés un à l’autre par le mariage, sont des êtres autonomes dans leurs actes et dans leurs foi. Ces versets nous donnent l’exemple de l’épouse de Loth qui prit le chemin du péché et de l’égarement, tandis que la femme du pharaon avait pris, elle, le droit chemin du salut.
وَإِلَىٰ مَدْيَنَ أَخَاهُمْ شُعَيْبًا ۗ قَالَ يَا قَوْمِ اعْبُدُوا اللَّـهَ مَا لَكُم مِّنْ إِلَـٰهٍ غَيْرُهُ ۖ قَدْ جَاءَتْكُم بَيِّنَةٌ مِّن رَّبِّكُمْ ۖ فَأَوْفُوا الْكَيْلَ وَالْمِيزَانَ وَلَا تَبْخَسُوا النَّاسَ أَشْيَاءَهُمْ وَلَا تُفْسِدُوا فِي الْأَرْضِ بَعْدَ إِصْلَاحِهَا ۚ ذَٰلِكُمْ خَيْرٌ لَّكُمْ إِن كُنتُم مُّؤْمِنِينَ
Nous avons envoyé vers les Madianites, Choaïb leur frère, qui leur dit : O mon peuple ! Adore Dieu ! Pourquoi adorerais-tu d’autres divinités que Lui ? Un signe évident du ciel vous a paru. Observez rigoureusement la mesure et le poids ; n’enlevez point aux hommes leur dû, ne propagez point la destruction sur la terre après qu’elle a été rendue à l’ordre. Cela vous sera plus avantageux, si vous êtes croyants. (7:85)
Après nous avoir raconté l’histoire du peuple de Loth, qui s’adonnait à l’embauche, le noble Coran nous relate, dans ce verset, l’histoire du peuple du vénéré Choaïb (béni soit-il) qui s’étaient corrompu surtout dans le commerce et dans les finances.
Dieu révéla Choaïb pour guider ces gens commerçants, pour qu’il les conseille à observer strictement la mesure et le poids de ce qu’ils vendaient.
Ce verset nous apprend que dans la vision coranique, la corruption n’est pas seulement d’ordre moral, mais qu’elle peut aussi se manifester dans son aspect économique et financier. Là, le péché est grand, aux yeux du seigneur, car ces conséquences touchent directement ou indirectement tous les fondements de la vie sociale.