- Islam
- Le Saint Coran
- Prophète et Ahl-ul-Bayt (P)
- À propos d’Ahl al-Bayt (P)
- L’Imam Ali (P)
- La vénérée Fatima Zahra (P)
- L’Imam Hassan (P)
- L’Imam Hussein (P)
- L’Imam al-Sajjad (P)
- L’Imam al-Baqir (P)
- L’Imam al-Sadiq (P)
- L’Imam al-Kadhim (P)
- L’Imam al-Ridha (P)
- L’Imam al-Jawad (P)
- L’Imam al-Hadi (P)
- L’Imam al-Askari (P)
- L’Imam al-Mahdi (P)
- Les prophètes d’Allah
- Les imamzadehs honorés
- Hadiths thématiques
- Al -Shia
- À propos du Chiisme
- Histoire du chiisme
- Géographie chiite
- Les chiites dans les hadiths
- Gouvernements chiites
- Les particularités du chiisme
- Rationalisme
- L’Imâmat et l’Obéissance envers Ahlul-Bayt
- Le refus de l’injustice
- Compassion et bienveillance
- L’ijtihâd
- Éthique et mysticisme
- À propos de l’éthique
- Les vertus moraux
- Les vices moraux
- Mysticisme et Spiritualité
- Culture et civilisation chiites
- Tafsïr et les sciences du Coran
- Hadithologie
- Jurisprudence et Ilm Oṣûl al-fiqh
- Histoire 23
- Éthique et mystique
- dogme
- Littérature
- Sciences expérimentales
- L’art et l’architecture
- Centres scientifiques
- Mosquées
- Personnalités
- Les Érudits religieux
- Les poètes
- Les convertis
- Orientalistes
- Scientifiques
- Personnalités du rapprochement
- La famille et la société
- L’institution Familiale
- Femme et Hidjab
- Droits et devoirs des parents
- Droits et devoirs des époux
- Droits et devoirs des enfants
- Conflits familiaux
- Éducation islamique
- Mode de vie
- Sectes et religions
- Le besoin humain de religion
- Critique du pluralisme
- Religions Généralités
- Étude comparative des religions
- L’Islam et les autres religions
- L’athéisme
- Judaïsme
- Christianisme
- Zoroastrisme
- Bouddhisme
- Hindouisme
- Bahaïsme
- Autres religions
- Sectes Généralités
- Étude comparative des Sectes
- Chiisme et les autres sectes
- Sunnite
- Wahhabisme
- Ismaélisme
- Soufisme
- Critique du faux mysticisme
- Critiques de Pensées
- Frères musulmans
- Takfirisme
- Le rapprochement des écoles islamiques
- Questions et réponses
- Nos questions
- Dogmatique 221
- Historique 123
- Hadith 123
- Coranique 123
- Dogmatique 123
- Réponses aux ambiguïtés 123
- Historique 123
- Hadith 123
- Coranique 123
- Juridique 123
- Juridique 123
- Temps d'étude: 12 minutes
- 0 Avis
Qui est l’Imam Hussein? Pourquoi a-t-il lancé son soulèvement?
Extraits de discours du Guide suprême sur les différents aspects du Soulèvement de l’Imam Hussein (P)
- Pourquoi l’Imam Hussein (a.s.) s’est-il soulevé? L’Imam Hussein (a.s.) s’est-il soulevé uniquement pour s’opposer à un dirigeant corrompu comme Yazid? Quelles étaient les vraies dimensions du mouvement de l’Imam Hussein?
Le mouvement de l’Imam Hussein (a.s.) est, en effet, perceptible à travers deux perspectives – toutes deux acceptables. Néanmoins, une fois réunies, les deux perspectives montrent les vastes dimensions de ce mouvement. Une perspective porte sur l’apparence de l’action de l’Imam Hussein, qui est un mouvement contre un régime corrompu, dévié, répressif et oppressif: à savoir le régime de Yazid. Mais, au cœur de son action, il y a un mouvement plus important que conduira la deuxième perspective: le mouvement contre l’ignorance et l’ignominie de l’humanité. En fait, même si l’Imam Hussein (a.s.) se bat contre Yazid, son vaste combat historique n’est pas contre ce Yazid de courte durée et insignifiant. Au contraire, son combat principal est contre l’ignorance, l’ignominie, la déviation et l’humiliation de l’humanité. En effet, l’Imam Hussein (a.s.) lutte contre de tels vices.
Un gouvernement idéal a été formé par l’Islam. Si nous voulons résumer l’histoire de l’Imam Hussein (a.s.) en quelques lignes, nous pouvons dire : l’humanité souffre de l’ignorance, de l’oppression et de la discrimination. Les grandes puissances du monde, les empires des Césars et des Kisras de l’époque – que ce soit dans la Perse ancienne ou dans l’Empire romain – étaient des régimes d’aristocratie, des établissements non démocratiques, gouvernant par la coercition illogique, l’ignorance et la corruption. Les petites communautés- comme celles de la péninsule arabique – étaient encore pires qu’elles; dans l’ensemble, l’ignorance régnait dans le monde. Pendant ce temps, la lumière de l’Islam a réussi à éclairer, d’abord, la péninsule arabique, puis à se développer progressivement pour englober tout le monde, par le Messager de Dieu, via l’assistance divine, ainsi qu’une résistance populaire massive et acharnée. Au moment où le Prophète meurt, ce gouvernement était un établissement stable qui pouvait être un modèle pour tous les êtres humains à travers l’histoire. Si ce gouvernement avait continué dans la même direction, l’histoire changerait sans aucun doute. Autrement dit, ce qui est censé se produire des siècles plus tard – au moment de la réapparition de l’Imam Mahdi (a.s.) dans la circonstance actuelle – se serait produit à ce moment-là. Un monde rempli de justice, de pureté, de sincérité et de gentillesse est le monde de l’ère de l’Imam Mahdi (a.s.); c’est le moment où commence la vie authentique de l’humanité. La vie authentique de l’humanité dans ce monde commence après la réapparition de l’Imam du Temps (que Dieu hâte sa Parousie), et l’humanité réalisera alors de grandes percées. Ainsi, si la persistance du gouvernement du prophète Muhammad avait été rendue possible, et si il avait été formé pendant les premières années, l’histoire de l’humanité aurait changé, le destin final de la vie humaine se serait déroulé beaucoup plus tôt. Cependant, cela n’a pas été réalisé pour diverses raisons.
La principale caractéristique du gouvernement du prophète Muhammad était qu’au lieu de s’appuyer sur l’oppression, il s’appuyait sur la justice. Au lieu de s’appuyer sur le paganisme et la division de la pensée humaine, il s’est appuyé sur le monothéisme et s’est concentré sur l’adoration de Dieu. Au lieu de l’ignorance, il reposait sur la connaissance et la sagesse. Au lieu de promouvoir la rancune parmi le peuple, il s’est appuyé sur la gentillesse, la compassion, l’établissement de relations amicales et la tolérance: un gouvernement soigné à la fois dans les aspects apparents et les aspects les plus intimes. Celui qui grandit sous un tel gouvernement devient pieux, chaste, compétent, perspicace, actif, enthousiaste, dynamique et avance sur le chemin de la perfection. Cinquante ans après [le décès du prophète], tout a changé. Le nom de l’Islam est resté; le mot «islam» persiste; cependant, en réalité, le véritable islam n’était plus pratiqué. Au lieu du gouvernement de la justice, un gouvernement de l’oppression a été rétabli. Au lieu de la fraternité et de l’égalité, y ont régné la discrimination, la division et la séparation. Au lieu de la sagesse, l’ignorance a régné. Au cours de cette période de cinquante ans, à mesure que nous avançons, nous pouvons trouver des centaines d’exemples de tels cas; les chercheurs sont invités à les développer pour les esprits jeunes et investigateurs.
L’imamat a été transformé en la monarchie! L’essence de l’imamat est en contradiction avec l’essence de la monarchie. Ces deux sont contradictoires. L’imamat est un leadership moral et spirituel qui consiste sur des liens de compassion et de croyance avec le peuple. Alors qu’une monarchie gouverne par la coercition, la force et la tromperie, sans aucun lien spirituel, de compassion et de croyance. Ces deux [formes de gouvernement] sont des opposés binaires. L’imamat est un mouvement parmi l’Ummah, pour l’Ummah et en faveur de la légitimité. Une monarchie est une domination autoritaire contre les intérêts du peuple, ne servant que des classes particulières de la société, pour satisfaire l’accumulation de richesses et la convoitise du cercle au pouvoir. Ce que nous voyons à l’époque du soulèvement de l’Imam Hussein est le deuxième cas, pas le premier. Autrement dit, Yazid qui était alors au pouvoir, n’avait aucune relation avec le peuple; il n’avait aucun savoir, aucune piété, aucune chasteté, aucune expérience du djihad pour la cause de Dieu, aucune croyance en la spiritualité islamique; son comportement n’était pas celui d’un croyant en l’Islam, ses paroles n’étaient pas celles d’un homme sage. Il n’était en aucun cas semblable au Prophète Muhammad (SAWA). Dans cette situation, une opportunité s’est présentée pour une personne comme l’Imam Hussein (a.s.) – l’Imam qui était apte à succéder au Prophète (SAWA) – et il s’est soulevé.
En considérant la surface des événements, ce soulèvement était contre le régime corrompu et impopulaire de Yazid. Cependant, sous la surface, c’est un soulèvement au nom des valeurs, de la compréhension, de la foi et de la dignité islamiques, pour que le peuple soit libéré de la corruption, de la subordination, de l’humilité et de l’ignorance. C’est pour cette raison que lorsque l’Imam Hussein (a.s.) a quitté Médine, dans un message à son frère Muhammad Ibn Hanafiah, et en réalité un message à l’histoire, il a écrit : « je ne me suis pas soulevé ni à cause des ambitions arrogantes et avec ostentation publique, ni pour provoquer la corruption et l’oppression. Mais, je me soulève uniquement pour chercher la rectification dans l’Ummah de mon grand-père ». Je vois que les choses ont changé dans la société que le prophète a quittée. Celle-ci va dans la mauvaise direction, vers le déclin. C’est contre la direction aspirée par l’Islam que le prophète avait prêchée. Je me soulève pour lutter contre ces vices.
Le combat de l’Imam Hussein avait deux dimensions et pourrait aboutir à deux résultats différents. Néanmoins, les deux résultats sont bons. L’un des résultats a été que l’Imam Hussein (a.s.) pouvait vaincre le gouvernement de Yazid et prendre le pouvoir de la main de ceux qui opprimaient le peuple, et dévastait le sort du peuple, afin qu’il puisse organiser les choses de manière appropriée. Si cela s’était produit, le cours de l’histoire aurait changé. Une autre dimension était que, si l’Imam Hussein (a.s.) ne pouvait pas, pour une raison quelconque, remporter la victoire politique et militaire, alors il ferait couler ses objectifs – non par des mots, plutôt par le sang, en résistant à l’oppression, par un langage que l’histoire n’oubliera jamais –comme un flux perpétuel et non interruptible dans l’histoire; c’est ce qu’a fait l’Imam Hussein (a.s.).
Bien sûr, ceux qui prétendaient être croyants, s’ils avaient agi différemment de ce qu’ils ont fait à l’Imam Hussein (a.s.), le premier cas se serait produit et l’Imam Hussein (a.s.) aurait pu réformer leur monde d’ici-bas et de l’au-delà à ce moment-là! Mais les gens n’ont pas coopéré. La discussion sur pourquoi et comment le peuple n’a pas agi de manière appropriée est une discussion très longue et épuisante, que j’ai élaborée dans une certaine mesure il y a quelques années sous le titre «l’élite et l’ordinaire» – y compris ceux qui n’ont pas agi correctement, qui était responsable de ce comportement, comment ils se sont comportés et dans quels domaines – je ne vais pas parler de cette discussion maintenant. Du fait de l’insouciance de certaines personnes, le premier objectif n’a pas été atteint; mais le deuxième objectif a été atteint. C’est quelque chose qu’aucun pouvoir ne peut enlever à l’Imam Hussein (a.s.). Le pouvoir d’aller sur le champ de bataille du martyre; se sacrifier soi-même et ses proches, le grand sacrifice qui est si grand que toute l’ennemi, malgré toute puissance qu’il possède, apparaîtra petit et sans importance devant lui. Ce soleil éclatant continuera à émettre plus de lumière dans le monde musulman jour après jour jusqu’à ce que sa lumière englobe toute l’humanité.
Aujourd’hui, l’Imam Hussein (a.s.) est connu du monde plus qu’il ne l’était il y a 5 ou 10 siècles. Aujourd’hui, la situation est telle que lorsque des intellectuels impartiaux découvrent l’histoire de l’Islam et l’histoire de l’Imam Hussein (a.s.), ils se sentent humbles. Même pour ceux qui ne connaissent rien de l’Islam, mais qui reconnaissent les notions de liberté, de justice, de dignité, de transcendance et de nobles valeurs humaines, l’Imam Hussein (a.s.) est un modèle inestimable dans la recherche de la liberté et de la justice, dans la lutte contre les vices et les maux ainsi que dans la lutte contre l’ignorance et l’abaissement de l’humanité.
Aujourd’hui, partout où l’humanité a subi une défaite, qu’elle soit politique, militaire ou économique, ses racines peuvent être attribuées à l’ignorance ou à l’abaissement. Autrement dit, soit ils n’ont pas les connaissances et la compréhension nécessaires, soit ils comprennent mais se sont vendus à bas prix. Ils ont acheté l’abaissement et ont accepté l’ignominie et l’infamie. L’Imam Sadjad (a.s.) et l’Imam Ali (a.s.) ont dit: « Oh! Homme, si votre existence doit être vendue, elle n’a qu’un seul prix, qui est le paradis divin. Si vous la vendez à quelque chose de moins cher que le paradis, vous êtes perdant ». Même si on vous offre le monde entier en échange d’accepter l’abaissement et l’infamie, ce n’est pas approprié. Tous ceux qui, dans différents endroits du monde, se sont soumis à la coercition et à l’argent des riches et des puissants, et ont accepté cet abaissement, quelle que soit la position dans laquelle ils se trouvent: universitaire, politicien, activiste politique ou social ou intellectuel – ils ont échoué à connaître leur propre valeur et se sont vendus à bas prix. De nombreux politiciens du monde se sont vendus. La dignité n’est pas simplement représentée à occuper des postes élevés comme un roi ou un patron. Parfois, une personne est assise sur un trône, intimidant un millier de personnes avec vantardise, et en même temps, il est sous la contrainte d’un autre pouvoir ou centre. Il pourrait être captif de ses propres désirs et convoitise; mais les captifs politiques d’aujourd’hui n’atteindront pas ce dernier cas, car ils sont déjà captifs des grandes puissances et des centres de pouvoir. (14 avril 2000)
Les prophètes sont les sauveurs des humains; ainsi, dans le Coran, il est dit qu’un objectif important de la prophétie et de l’envoi des Messagers est d’établir la justice. « Nous avons effectivement envoyé Nos Messagers avec des preuves évidentes, et fait descendre avec eux le Livre et la balance, afin que les gens établissent la justice. » [Coran, 57 : 25]. En fait, les livres divins et les prophètes ont été envoyés pour que la justice soit établie dans les sociétés; c’est-à-dire supprimer les symboles de l’oppression, de la coercition et de la corruption. Le mouvement de l’Imam Hussein (a.s.) était un mouvement d’une telle nature. Il a dit : «je me soulève uniquement pour chercher uniquement la rectification dans l’Ummah de mon grand-père [le Prophète Muhammad (SAWA)]» [Bihar Al-Anwar : V.44, P. 329]. Il a également dit: « Quiconque voit un dirigeant légalisant ce que Dieu a rendu illégal, violant l’alliance de Dieu, s’opposant à la Sunna du Messager de Dieu et traitant les créatures de Dieu avec malveillance et oppression; mais ne s’oppose pas à lui par son discours et son action, Dieu a le droit de l’amener au même sort que celui du tyran » [Bihar al-Anwar, v.44, p. 381]. C’est-à-dire que si une personne voit d’où la corruption et l’oppression émergent, mais qu’elle ne fait rien pour s’opposer à la source de la corruption et de l’oppression, elle a, auprès de Dieu le Très-Haut, le même sort que l’oppresseur corrompu. Il a dit qu’il ne s’était pas soulevé à cause des ambitions personnelles et arrogantes. Le peuple irakien a invité l’Imam Hussein (a.s.) à les gouverner, et l’Imam Hussein (a.s.) a répondu à leur demande. Donc, ce n’est pas que l’Imam Hussein (a.s.) n’ait pas pensé à créer un gouvernement; il songeait en effet à renverser les pouvoirs tyranniques; soit en leur enlevant le gouvernement, soit par le martyre et par le sacrifice de son sang.
L’Imam Hussein (a.s.) savait ce que son silence, son approbation et son indifférence feraient à l’Islam s’il n’agissait pas. Lorsqu’un pouvoir prend sous son contrôle toutes les capacités d’une communauté ou de certaines communautés, et agit de manière tyrannique, si les hommes justes et ceux qui prétendent défendre la justice ne s’opposent pas à lui, réfutant ses actions, ils ont en fait approuvé ses actions. Autrement dit, l’oppression est approuvée par les hommes justes, sans qu’ils le veuillent vraiment. C’était un péché commis par les élites parmi les Bani-Hachim et les enfants des personnalités éminentes des premières années de l’Islam. L’Imam Hussein, cependant, ne le tolérerait pas, et c’est pourquoi il s’est soulevé.
Il est rapporté qu’après le retour de l’Imam Sadjad (a.s.) à Médine de Karbala – peut-être dix ou onze mois se sont écoulés entre le moment où cette caravane a quitté Médine et est revenue – une personne lui a rendu visite et a dit: « Oh! Fils du Messager d’Allah, tu vois, tu es allé et que s’est-il passé? ». Il avait raison; la caravane était partie tandis que l’Imam Hussein (a.s.), le soleil éclatant d’Ahl-ul-Bayt, tant aimé du Messager d’Allah, était parmi eux. La fille de l’Imam Ali (a.s.) était partie alors qu’elle était dignes et honorés. Les enfants de l’Imam Ali (a.s.) -Abbas et d’autres -, les enfants de l’Imam Hassan (a.s.), jeunes éminents et talentueux de Bani Hachim, étaient tous partis avec cette caravane. Mais la caravane est revenue avec un seul homme – Imam Sadjad (a.s.), avec les femmes qui ont traversé les souffrances de la captivité et la perte de leurs proches. L’Imam Hussein (a.s.), Ali Akbar (a.s.), même le bébé nourrisson, n’étaient plus parmi cette caravane. L’Imam Sadjad (a.s.) a répondu à cet homme, déclarant: « Imaginez ce qui se serait passé si nous n’étions pas partis. ». Oui! S’ils n’étaient pas partis, leurs corps auraient pu survivre, mais la vérité serait morte. L’âme se serait éteinte. Les consciences auraient été foulées aux pieds. La logique et la raison auraient été condamnées à travers l’histoire, et même le nom d’Islam ne serait pas resté. (18 mars 2002)
- Pourquoi l’Imam Hussein (a.s.) a-t-il emmené sa famille à Karbala? Pourquoi n’a-t-il pas refusé de se battre avec plusieurs milliers de combattants de l’armée de Yazid, alors qu’il n’avait que 72 personnes dans son armée? Pourquoi n’a-t-il pas essayé d’autres méthodes?
L’Imam Hussein (a.s.) est venu avec ses proches, dans le désert de Karbala, pour faire éclater la vérité dans toute l’Histoire. Il savait ce qui allait se passer, mais il a emmené avec lui Zeynab (sa sœur), ses épouses, ses enfants et ses frères. Comme le jour de Mubahila, il était de nouveau, question de clarifier la vérité et de promouvoir l’islam authentique, de transmettre un message et d’éclaircir la situation. Cela montre l’importance de la présentation de l’Islam. Dans son sermon, il déclare: « Dieu fera entrer dans l’au-delà le sultan sans scrupules qui mêle le licite et l’illicite, et rompt sa promesse à Dieu, avec celui qui n’aura pas essayé de le changer par ses paroles et ses actions » ; C’est-à-dire que si quelqu’un voit qu’une personne est nuisible pour l’humanité, il doit présenter la vérité par ses paroles et ses actes, tout comme l’a fait l’Imam Hussein (a.s.) qui, dans cette voie, a payé un grand prix. Il a emmené au milieu de l’arène sa famille, ses épouses, ses êtres chers, les enfants de l’Emir des Croyants, Zeynab al-Kubra (sa sœurs). (13 Décembre 2009)
On peut clairement le remarquer dans toutes les étapes de sa vie et dans les méthodes utilisées par le descendant du Saint Prophète (SAWA) pour préserver le grand héritage de l’islam du Saint Prophète (SAWA), de son père et de leurs sincères partisans. Dans la vie du Seigneur des Martyrs (a.s.), nous voyons clairement ce que signifie la présentation précise (de la religion), l’avertissement, la promotion de l’islam et le réveil de la conscience des gens de l’époque dans son sermon prononcé à Mina. Toutes ces choses sont tangibles dans la vie du Seigneur des Martyrs (a.s.) qui s’est ensuite soulevé contre une déviation importante et a sacrifié sa vie dans cette voie. L’Imam Hussein (a.s.) qui est un Imam infaillible, connaissait les conséquences de son mouvement. La connaissance et la perspicacité des Imams infaillibles dépassent notre imagination. L’Imam Hussein (a.s.) s’est soulevé pour définir un modèle d’obligations et n’a pas cédé dans cette voie. Il a demandé aux gens de l’aider et quand un groupe de la ville de Koufa a exprimé sa volonté de le suivre dans cette voie, l’Imam Hussein (a.s.) a accepté leur offre et s’est dirigé vers eux à Koufa sans abandonner au milieu du chemin. Son discours nous montre qu’il était décidé à mener à bien ce mouvement contre les déviations idéologiques de son époque qui étaient extrêmement dangereuses. Cela est devenu une leçon et l’Imam Hussein (a.s.) a lui-même répété qu’il s’était lancé dans ce mouvement sur l’ordre de l’Islam. L’Imam Hussein (a.s.) a répété cette phrase du Prophète (SAWA) : « Quiconque voit un dirigeant légalisant ce que Dieu a rendu illégal, violant l’alliance de Dieu, s’opposant à la Sunna du Messager de Dieu et traitant les créatures de Dieu avec malveillance et oppression; mais ne s’oppose pas à lui par son discours et son action, Dieu a le droit de l’amener au même sort que celui du tyran » [Bihar al-Anwar, v.44, p. 381]. L’important pour lui était de s’acquitter de son devoir. Il a répété qu’il avait le devoir d’exprimer son opposition, quelles que soient les conséquences. Il a dit : “Ce sera bien si mon destin est la victoire et mieux encore si mon destin est le martyre”. C’est dans cet esprit que l’Imam Hussein (a.s.) a commencé son mouvement. C’est un exemple parfait de sacrifice pour la défense de l’islam. Ce mouvement a institutionnalisé ces valeurs dans la société.
Si l’Imam Hussein (a.s.) n’avait pas accepté ce danger, s’il n’avait rien fait, s’il n’avait pris aucune mesure, si son sang n’avait pas été versé, si la famille du Prophète (SAWA), la fille de l’Imam Ali (a.s.) et les descendants du Prophète (SAWA) n’avaient pas subi cette tragédie, cet événement ne serait pas resté dans l’Histoire ni ne serait devenu un événement capable d’empêcher de grand écart et de produire un choc dans la société et l’Histoire par sa grandeur comme il l’a fait. C’est la portée du sacrifice de l’Imam Hussein (a.s.). Bien sûr, cela est plus facile à dire qu’à faire. Ce qu’a fait l’Imam Hussein (a.s.) a été un exploit extraordinaire dont nous ne pouvons évaluer toutes les dimensions. Nous en ignorons habituellement les aspects et les détails.
Une fois j’ai essayé de décrire la patience de l’Imam Hussein (a.s.) qui ne se limite pas à la patience devant la soif ou le martyre de ses compagnons. Ces choses sont des exemples courants de patience. La patience est d’entendre des gens influents, conscients et respectables semer le doute et lui dire que ce qu’il fait est dangereux et erroné. Des personnalités comme Abdullah Ja’far, Abdullah Zubair et Abdullah Abbas, ces grandes figures de l’époque, conseillaient constamment à l’Imam Hussein (a.s.) de changer d’avis. Quelqu’un d’autre que l’Imam Hussein (a.s.), quelqu’un qui n’avait pas sa détermination aurait pensé qu’il avait fait son devoir et dit ce qu’il avait à dire et qu’il n’avait rien d’autre à faire étant donné ce que ces gens disaient et faisaient. Une personne qui décide de résister à de telles déclarations, tentations, doutes et efforts pour contourner les obligations de la charia, et poursuit son chemin avec volonté est une personne qui peut provoquer une si grande révolution. A cet égard, l’Imam Khomeiny ressemblait au Seigneur des Martyrs. Je l’ai expliqué dans une autre réunion et je ne veux pas entrer dans les détails. C’est ainsi que l’Imam Hussein (a.s.) a assumé la garde et la conduite de ce groupe. (4 Juillet 2011)