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Quelques paroles de la vénérée Fatima (bénie soit-elle)

Quelques paroles de la vénérée Fatima (bénie soit-elle)

2025-02-12

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Quelques paroles de la vénérée Fatima (bénie soit-elle)

La vénérée Fatima (bénie soit-elle): « Après toi, cher père, je me suis retrouvée seule. Je me suis sentie errante et dépourvue. Ma voix s’est éteinte, mon dos s’est brisé et l’agréable goût de la vie est devenu amer dans ma bouche…..

Quelqu’un qui a reçu l’odeur de la terre purifiée du Prophète (paix sur lui et sa sainte famille) ne pourra jamais plus sentir l’odeur d’aucun autre parfum, jusqu’à la fin de sa vie !

Après toi, cher père ! Tellement de malheurs me sont arrivés que s’ils devaient recouvrir les jours heureux, alors ceux-ci deviendraient obscurs et noirs, comme la nuit ! »

(Monagheb, Ibn Shahr Ashoub, tome II, page 225)

La vénérée Fatima (bénie soit-elle): Les pères de cette communauté sont Mohammad et Ali. Ils protègent ceux, qui les suivent et les écoutent, des effets néfastes de la tourmente perpétuelle dans ce monde d’ici-bas et dans le monde de l’Au-delà. Ils sont les guides à la voie de l’éternel bonheur dans ce monde d’ici-bas et dans le monde de l’Au-delà pour ceux qui s’adresse à eux.

 (Bihar Al annouar -ch.23-p.259)

La vénérée Fatima (bénie soit-elle): -Allah est le Salam. De LUI provient le Salam. A LUI s’adresse le Salam.

(Bihar Al-Annouar -ch.43-p.59)

La vénérée Fatima (bénie soit-elle):   -Quiconque agit selon ce que nous lui avons recommandé, et s’abstient de ce que nous lui avons interdit, il fait partie de nos chiah-partisans. Quiconque n’agit pas de la sorte ne fait pas partie d’eux.

 (Bihar Al-Annouar -ch.68-p.155)
La vénérée Fatima (bénie soit-elle): Mon père m’a dit : Voilà ! Gabriel m’a révélé que le plus heureux des heureux est celui qui aime Ali de son vivant et après son décès. Que le malheureux des malheureux est celui qui déteste Ali de son vivant et après son décès.

(Bihâr Al.Annouar -ch.39 -p.257)
La vénérée Fatima (bénie soit-elle):  Mon père m’a informé de ceci : quiconque nous adresse, à toi et moi, ses salutations durant trois jours, sera inscrit par Allah pour être parmi les gens du Paradis. Alors une personne lui demandera : De votre vivant ? Elle (paix sur elle) répondra : Oui ! Même après notre décès !

(Wassail Al-Chiah -ch.3 -p.401)

La vénérée Fatima (bénie soit-elle): Allah a rendu le jeûne obligatoire, pour renforcer sa dévotion dans les cœurs.

(Al-Bihâr: 96/368/4)

D’après Yazid ibn Abd al-Malik, rapporté de son père, de son grand-père, il a dit :

« Je suis entré chez Fatima Zahra (paix sur elle), et elle m’a salué la première. Puis elle m’a dit : “Qu’est-ce qui t’amène aujourd’hui ?”
Je répondis : “Je viens chercher la bénédiction.”
Elle dit : “Mon père, qui est ici présent, m’a informée que quiconque adresse le salut sur lui et sur moi pendant trois jours, Allah lui rendra le Paradis obligatoire.”
Je lui demandai : “Est-ce valable durant vos vies ?” Elle répondit : “Oui, et après notre mort également.” »

Al-Tahdhîb, vol. 6, p. 9

Le deuil de Fatima (paix sur elle) et son témoignage sur l’Imamat d’Ali  (paix sur lui)

D’après Asim ibn Umar, rapporté par Mahmoud ibn Labîd :

« Après le décès du Messager d’Allah (paix et salut sur lui et sa sainte famille), Fatima (paix sur elle) se rendait régulièrement aux tombes des martyrs et visitait la tombe de Hamza (qu’Allah l’agrée), où elle pleurait abondamment. Un jour, je suis allé à la tombe de Hamza et je l’ai trouvée en train de pleurer. J’attendis qu’elle se calme, puis je m’approchai, la saluai et lui dis :
“Ô maîtresse des femmes, par Allah, tes pleurs m’ont brisé mon cœur.”
Elle répondit  (paix sur elle) : “Ô Abû Umar, j’ai de quoi pleurer, car j’ai perdu le meilleur des pères, le Messager d’Allah (paix sur lui et sa sainte famille). Que mon âme aspire à rejoindre le Messager d’Allah  (paix sur lui et sa sainte famille)!”
Puis elle récita : ‘Lorsque quelqu’un décède, on a tendance à l’évoquer de moins en moins, mais la mort de mon père, par Allah, est la plus grande des pertes.’

Je lui dis : “Ô maîtresse, j’ai une question qui me tourmente l’esprit.” Elle répondit  (paix sur elle) : “Pose-la.” Je demandai : “Le Messager d’Allah (paix sur lui et sa sainte famille) a-t-il désigné Ali  (paix sur lui) comme Imam avant sa mort ?” Elle répondit  (paix sur elle) : “Quelle étrange question ! Auriez-vous oublié le jour de Ghadîr Khumm ?” Je dis : “Oui, cela s’est passé, mais informe-moi de ce qu’il t’a confié.”

Elle répondit  (paix sur elle) : “Je prends Allah à témoin, je l’ai entendu dire : ‘Ali est le meilleur que je laisse parmi vous. Il est l’Imam et le Calife après moi. Mes deux petits-fils et neuf Imams issus de la descendance d’Al-Hussein  (paix sur lui) seront des Imams vertueux. Si vous les suivez, vous trouverez en eux des guides éclairés, mais si vous leur désobéissez, il y aura des divisions parmi vous jusqu’au Jour de la Résurrection.’

Je dis : “Ô maîtresse, pourquoi il (paix sur lui) ne revendique pas son droit (à la succession) ?” Elle répondit  (paix sur elle) : “Ô Abû Umar, le Messager d’Allah (paix sur lui et sa sainte famille) a dit : ‘L’Imam est comme la Kaaba : on vient à elle, mais elle ne va pas vers les gens.’” Puis elle ajouta : “Par Allah, s’ils avaient laissé le droit à ses détenteurs légitimes et suivi la lignée du Prophète, il n’y aurait eu aucune divergence au sujet d’Allah. Les droits auraient été transmis de génération en génération jusqu’à ce que notre Qâ’im  (paix sur lui), le neuvième descendant d’Al-Hussein  (paix sur lui), se lève. Mais ils ont avancé ceux qu’Allah avait retardés et retardé ceux qu’Allah avait avancés.

Lorsqu’ils ont enterré le Messager d’Allah (paix sur lui et sa sainte famille), ils ont modifié ce qu’ils ont modifié et ont transformé selon leurs désirs. Honte à eux ! N’ont-ils pas entendu Allah dire : ‘Ton Seigneur crée ce qu’Il veut et Il choisit ; ils n’ont pas le choix.’ (Sourate 28:68) ? Ils ont certes entendu !, mais comme Allah l’a dit : ‘Ce ne sont pas les yeux qui s’aveuglent, mais les cœurs qui sont dans les poitrines.’ (Sourate 22:46)

Hélas, ils ont étendu leurs espoirs dans ce monde et oublié leur destinée. Malheur à eux, et que leurs actes soient voués à l’échec ! Ô Seigneur, je cherche refuge auprès de Toi contre l’injustice après que la vérité a été éclipsée.” »

Kifâyat al-Athar, p. 198; Al-Insâf fi al-Nass, p. 410

Le récit de Fatima al-Zahra  (paix sur elle) sur la création de sa lumière

D’après la Dame Fatima al-Zahra  (paix sur elle), elle a dit :

« Sache, ô Abû al-Hassan, qu’Allah, exalté soit-Il, a créé ma lumière. Elle glorifiait Allah, majestueux soit-Il, puis Il l’a déposée dans un arbre parmi les arbres du Paradis, et il resplendit. Lorsque mon père (paix sur lui et sa sainte famille) est entré au Paradis, Allah lui a inspiré l’ordre de cueillir un fruit de cet arbre et de le manger. Il obéit, et Allah déposa ma lumière dans la substance de mon père (paix sur lui et sa sainte famille), puis dans Khadija bint Khuwaylid  (paix sur elle).

Je suis née de cette lumière, et grâce à elle, je connais ce qui était, ce qui est, et ce qui ne sera pas. Ô Abû al-Hassan, le croyant regarde avec la lumière d’Allah, exalté soit-Il. »

‘Uyûn al-Mu‘jizât, p. 46

Le rôle de Muhammad (paix sur lui et sa sainte famille) et d’Ali  (paix sur lui) dans le salut de la communauté

D’après la Dame Fatima al-Zahra  (paix sur elle), elle a dit :

« Les pères de cette communauté sont Muhammad (paix sur lui et sa sainte famille) et Ali  (paix sur lui). Ils redressent leurs déviations et les sauvent du châtiment éternel s’ils leur obéissent. Ils leur permettent d’accéder aux délices éternels s’ils les suivent. »

Tafsîr al-Imâm al-‘Askarî  (paix sur lui), p. 330

La priorité de l’obéissance à Muhammad (paix sur lui et sa sainte famille) et Ali  (paix sur lui)

La Dame Fatima al-Zahra  (paix sur elle) s’adressa à certaines femmes en disant :

« Obéis aux pères de ta foi, Muhammad (paix sur lui et sa sainte famille) et Ali  (paix sur lui), même si cela doit entraîner le mécontentement des pères de ta lignée. Ne recherche pas la satisfaction de tes pères de lignée au prix du mécontentement des pères de ta foi.

Car si tes pères de lignée sont mécontents, Muhammad (paix sur lui et sa sainte famille) et Ali  (paix sur lui) pourront les apaiser par une récompense correspondant à une fraction d’un millième de seconde d’obéissance envers eux.

Mais si Muhammad (paix sur lui et sa sainte famille) et Ali (paix sur lui) sont mécontents, tes pères de lignée ne pourront jamais les satisfaire, car la récompense de toutes les obéissances des habitants du monde entier ne compenserait pas leur mécontentement. »
Tafsîr al-Imâm al-‘Askarî (paix sur lui), p. 334

Le témoignage de Fatima al-Zahra  (paix sur elle) sur le droit de sa famille

D’après la Dame Fatima al-Zahra  (paix sur elle), elle a dit :

« Par Allah, s’ils avaient laissé le droit à ses véritables détenteurs et suivi la lignée de Son Prophète, aucune divergence au sujet d’Allah n’aurait existé entre deux personnes. Ce droit aurait été transmis de génération en génération, de prédécesseurs à successeurs, jusqu’à ce que se lève notre Qâ’im, le neuvième descendant d’Al-Hussein (paix sur lui). »

Kashf al-Yaqîn, p. 199

Ali (paix sur lui), le maître des signes divins lors du tremblement de terre

D’après la Dame Fatima al-Zahra  (paix sur elle), elle a dit :

« Un tremblement de terre frappa les gens du temps d’Abou Bakr. Effrayés, ils se précipitèrent vers Abou Bakr et Omar, mais ils les trouvèrent eux-mêmes terrifiés, se rendant en hâte auprès d’Ali (paix sur lui).
Les gens les suivirent jusqu’à la maison d’Ali (paix sur lui). Lorsqu’il sortit à leur rencontre, il ne semblait pas préoccupé par ce qu’ils ressentaient. Il continua son chemin, suivi par les gens, jusqu’à ce qu’il atteigne une hauteur. Il s’assit, et les gens s’assirent autour de lui, observant les murs de Médine vaciller d’avant en arrière.
Ali (paix sur lui) leur dit alors : “Cela vous effraie-t-il à ce point ?”
Ils répondirent : “Comment ne pas être effrayés ? Nous n’avons jamais rien vu de tel.”

Elle  (paix sur elle) dit : “Ali (paix sur lui) remua ses lèvres, frappa le sol de sa main, puis dit : ‘Qu’as-tu ? Calme-toi !’” Et elle se calma immédiatement.

Les gens furent encore plus étonnés par cela que par son calme lorsqu’il était sorti à leur rencontre. Ali (paix sur lui) leur dit alors : “Vous vous étonnez de ce que j’ai fait ?”
Ils répondirent : “Oui.” Il dit : “Je suis l’homme à propos de qui Allah a dit : ‘Lorsque la terre sera secouée par son tremblement et qu’elle expulsera ses fardeaux, et que l’homme dira : Que lui arrive-t-il ?’ (Sourate 99:1-3). Je suis cet homme qui lui dit : ‘Qu’as-tu ?’ Et ce jour-là, elle racontera ses nouvelles. C’est à moi qu’elle s’adressera.”

‘Ilal al-Sharâ’i‘, vol. 2, p. 556

Les Imams (paix sur eux) désignés par le Prophète (paix sur lui et sa sainte famille) selon Fatima  (paix sur elle)

D’après Sahl ibn Sa‘d al-Ansârî, il a dit :

« J’ai interrogé Fatima  (paix sur elle), fille du Messager d’Allah (paix et salut sur et sa sainte famille), au sujet des Imams (paix sur eux), et elle répondit : “Le Messager d’Allah (paix sur lui et sa sainte famille)  disait à Ali (paix sur eux): ‘Ô Ali, tu es l’Imam et le Calife après moi, et tu es {plus digne des croyants qu’ils ne le sont d’eux-mêmes} (Sourate 33:6). Lorsque tu partiras, ton fils Al-Hassan (paix sur lui) sera {plus digne des croyants qu’ils ne le sont d’eux-mêmes}. Lorsqu’Al-Hassan partira, son frère Al-Hussein (paix sur lui) sera {plus digne des croyants qu’ils ne le sont d’eux-mêmes}. Lorsqu’Al-Hussein partira, son fils Ali ibn Al-Hussein (paix sur lui) sera {plus digne des croyants qu’ils ne le sont d’eux-mêmes}.

Après Ali, ce sera son fils Muhammad (paix sur lui et sa sainte famille) qui sera {plus digne des croyants qu’ils ne le sont d’eux-mêmes}. Après Muhammad, ce sera son fils Ja‘far (paix sur lui) qui sera {plus digne des croyants qu’ils ne le sont d’eux-mêmes}. Après Ja‘far, ce sera son fils Moussa (paix sur lui) qui sera {plus digne des croyants qu’ils ne le sont d’eux-mêmes}. Après Moussa, ce sera son fils Ali (paix sur lui) qui sera {plus digne des croyants qu’ils ne le sont d’eux-mêmes}. Après Ali, ce sera son fils Muhammad (paix sur lui) qui sera {plus digne des croyants qu’ils ne le sont d’eux-mêmes}.

Après Muhammad, ce sera son fils Ali (paix sur lui) qui sera {plus digne des croyants qu’ils ne le sont d’eux-mêmes}. Après Ali, ce sera son fils Al-Hassan (paix sur lui) qui sera {plus digne des croyants qu’ils ne le sont d’eux-mêmes}. Après Al-Hassan, ce sera le Qâ’im, Al-Mahdi (paix sur lui), qui sera {plus digne des croyants qu’ils ne le sont d’eux-mêmes}. Par lui, Allah ouvrira les horizons de l’Orient et de l’Occident.’

Ils sont les Imams de la vérité, les langues de la sincérité. Celui qui les soutient sera victorieux, et celui qui les abandonne sera perdu.”
Kifâyat al-Athar, p. 195

Le récit de Jâbir sur le « Loḥ » et les Imams (paix sur eux)

D’après Abû Abdallah (paix sur lui), il a dit :

« Mon père (paix sur lui et sa sainte famille) a dit à Jâbir ibn Abdallah al-Ansârî : “J’ai une question à te poser. Quand pourrions-nous nous isoler pour en discuter ?”
Jâbir répondit : “À tout moment que tu souhaites.”
Ils se retrouvèrent en privé, et mon père (paix sur lui et sa sainte famille) lui demanda : “Ô Jâbir, parle-moi de la tablette (‘Loḥ’) que tu as vue entre les mains de ma mère Fatima  (paix sur elle) fille du Messager d’Allah (paix sur lui et sa sainte famille). Que t’a-t-elle dit à propos de ce qui y était inscrit ?” Jâbir répondit : “Par Allah, je suis allé voir ta mère Fatima  (paix sur elle) de son vivant, pour la féliciter de la naissance d’Al-Hussein (paix sur lui). Je vis alors dans ses mains une tablette verte que je pensai être faite d’émeraude, et dessus, il y avait inscrit sur cette tablette des mots blanc brillant, semblables à la lumière du soleil.

Je lui dis : ‘Que mon père et ma mère soient sacrifiés pour toi, ô fille du Messager d’Allah (paix sur lui et sa sainte famille), qu’est-ce que cette tablette ?’
Elle  (paix sur elle) répondit : ‘Cette tablette a été offerte par Allah, exalté soit-Il, à Son Messager  (paix sur lui et sa sainte famille). Elle contient le nom de mon père  (paix sur lui et sa sainte famille), celui de mon époux (paix sur lui), celui de mes fils (paix sur eux) et les noms des dépositaires de mon héritage issus de ma descendance (paix sur eux). Mon père  (paix sur lui et sa sainte famille) me l’a donnée pour me réjouir.’

Jâbir dit : ‘Ta mère Fatima  (paix sur elle) me l’a donnée, et je l’ai lue puis recopiée.’
Mon père  (paix sur lui et sa sainte famille) lui demanda : ‘Ô Jâbir, pourrais-tu me la montrer ?’ Jâbir répondit : ‘Oui.’
Mon père  (paix sur lui et sa sainte famille) marcha alors avec lui jusqu’à la maison de Jâbir. Celui-ci sortit une feuille de parchemin qu’il remit à mon père  (paix sur lui et sa sainte famille). Mon père  (paix sur lui et sa sainte famille) lui dit : ‘Ô Jâbir, suis ton texte sur ton parchemin pendant que je te le récite.’ Jâbir consulta sa copie tandis que mon père  (paix sur lui et sa sainte famille) la récitait. Par Allah, pas une seule lettre ne différait.
Jâbir ajouta : ‘Je témoigne par Allah que c’est ainsi que je l’ai vue inscrite sur la tablette.’

{Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.}
Ceci est un message de la part d’Allah, le Tout-Puissant, le Sage, adressé à Muhammad, Sa lumière, Son émissaire, Son voile et Son guide.
Il a été révélé par l’Esprit de Vérité, venant du Seigneur des mondes :

‘Ô Muhammad, magnifie Mes noms, remercie Mes bienfaits et ne nie pas Mes faveurs.
En vérité, Je suis Allah, il n’y a pas de divinité en dehors de Moi.
Je suis Celui qui brise les tyrans, anéantit les arrogants, humilie les oppresseurs et le Juge du Jour du Jugement. En vérité, Je suis Allah, il n’y a pas de divinité en dehors de Moi.
Celui qui espère autre chose que Ma grâce ou craint autre chose que Ma justice, Je le châtierai d’un châtiment tel que nul autre parmi les mondes ne l’aura subi.
C’est Moi que tu dois adorer, et en Moi que tu dois placer ta confiance.
Je n’ai jamais envoyé de prophète dont les jours se sont achevés et la mission s’est conclue sans que Je ne lui désigne un dépositaire.’

Et Je t’ai préféré aux prophètes, et J’ai préféré ton dépositaire à tous les dépositaires. Je t’ai honoré par tes deux descendants après lui, Al-Hassan et Al-Hussein.

J’ai fait d’Al-Hassan le réceptacle de Mon savoir après la fin de la durée de vie de son père, et d’Al-Hussein le gardien de Ma révélation.

Je l’ai honoré par le martyre et conclu pour lui avec la félicité. Il est le meilleur de ceux qui ont été martyrisés et le plus élevé des martyrs en rang.
J’ai placé Ma parole parfaite avec lui et Ma preuve irréfutable en sa lignée. Par eux, Je récompense et Je punis.

Le premier d’entre eux est Ali, le maître des adorateurs et l’ornement de Mes alliés parmi les générations passées.

Son fils, qui porte le nom de son grand-père loué, Muhammad al-Bâqir, est le réceptacle de Mon savoir et le dépositaire de Ma sagesse.

Ceux qui doutent de Ja‘far périront, car rejeter Ja‘far revient à Me rejeter. Par Mon décret, Je magnifierai la demeure de Ja‘far, et Je réjouirai ses alliés, ses partisans et ses défenseurs.

Après Moussa, une épreuve obscure et tumultueuse sera suscitée, mais le fil de Mon décret ne sera jamais rompu, et Ma preuve ne sera jamais cachée. Mes alliés ne connaîtront jamais la perdition. Sachez que quiconque rejette l’un d’entre eux rejette Ma grâce, et quiconque altère un verset de Mon Livre a forgé un mensonge contre Moi. Malheur aux menteurs et aux négateurs. À la fin de la durée de vie de Mon serviteur Moussa, Mon bien-aimé et Mon élu, sachez que celui qui dément le huitième [Imam] renie tous Mes alliés. Ali est Mon allié et Mon soutien, celui à qui J’ai confié les responsabilités de la prophétie et que J’ai mis à l’épreuve par la capacité à les assumer. Il sera tué par un démon arrogant et enterré dans la ville construite par le serviteur vertueux, Dhu al-Qarnayn, à côté de l’un des pires de Mes créatures. Mon décret est irrévocable : Je réjouirai son cœur par son fils Muhammad, son successeur après lui. Il est l’héritier de Mon savoir, le réceptacle de Ma sagesse, le dépositaire de Mon secret et Ma preuve auprès de Ma création. J’ai fait du Paradis sa demeure, et Je lui ai accordé d’intercéder en faveur de soixante-dix membres de sa famille, bien qu’ils aient mérité l’Enfer.

Et Je conclurai avec la félicité pour son fils Ali, Mon allié et Mon soutien, le témoin parmi Ma création et le gardien de Ma révélation.

De lui, Je ferai naître celui qui appelle à Mon chemin et le dépositaire de Mon savoir, Al-Hassan. Je parlerai avec son fils, une miséricorde pour les mondes, doté de la perfection de Moussa, de l’éclat de ‘Issa, et de la patience de Ayyoub.

Mes alliés seront humiliés en son temps, et leurs têtes seront échangées comme les têtes des Turcs et des Daylamites. Ils seront tués et brûlés, vivant dans la peur, l’effroi et l’angoisse. La terre sera imprégnée de leur sang, et le deuil ainsi que les lamentations envahiront leurs femmes.

Ceux-là sont véritablement Mes alliés. Par eux, Je repousse chaque épreuve aveugle et sombre. Par eux, Je dissipe les tremblements de terre et allège les fardeaux et les chaînes.

{Ceux-là recevront les bénédictions et la miséricorde de leur Seigneur, et ceux-là sont les bien-guidés.} » (Sourate Al-Baqara, 2:157)

Abd al-Rahman ibn Sâlim a rapporté qu’Abû Basîr a dit :
“Si tu n’entends durant toute ta vie que ce hadith, cela te suffira. Préserve-le, mais ne le partage qu’avec ceux qui en sont dignes.”
‘Ilal al-Sharâ’i‘, vol. 2, p. 556

Le testament de la vénérée Fatima Zahra (paix et salut sur elle)

Dans le testament de la vénérée Fatima Zahra, au vénéré Imam Ali, il est dit : « C’est le testament de la fille du messager de Dieu (paix sur lui et sa sainte famille). Elle atteste  qu’il n’y point de dieu que Dieu unique et que Mohammad est Son serviteur et Son messager. Le paradis et l’enfer existent, vraiment. Le Jour de la résurrection arrivera, sans aucun doute. Dieu ressuscitera les morts des tombes. Cher Ali ! Je suis Fatima, fille de Mohammad. Dieu me fit ton épouse, pour que je sois fière, dans le monde d’ici-bas et dans l’au-delà, d’être ton épouse. Tu es plus proche que les autres. Fais mes funérailles, secrètement, dans la nuit. Lave mon cadavre selon les inscriptions de la Loi. Mets-le dans le linceul. Et enterre-moi dans l’obscurité de nuit. N’en informe personne. Je te confie à Dieu et j’envoie des salutations à mes enfants jusqu’à notre rencontre au Jour de la résurrection.

Bihar al-Anwar, t. 43, P. 214.

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