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La philosophie de l’Imâmat (Partie I)

2023-05-11

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La philosophie de l’Imâmat chez Mollâ Sadrâ

Allusion poétique :

Hâfez az dast madeh dowlat-e in kashti-ye Nûh

Var na tûfân-e havâdes bebarad bonyâdat

Ô Hâfez ! Ne renonce pas à cette fortune de l’arche de Noé

Sans quoi le déluge des évènements emportera tes fondations !

Avant d’entrer dans le vif du sujet, voyons d’abord quelques points préliminaires en guise d’introduction :

L’Imâm est le flambeau lumineux de la guidance et l’Imâmat est l’arche de salut qui préserve du déluge de la vie matérielle. Comme ce sujet fait partie des principes fondamentaux de la foi chiite, les honorables docteurs, les chercheurs et les théologiens se sont toujours attachés à l’étudier et à l’éclaircir.

Il existe beaucoup d’écrits courts et longs, beaucoup de livres de petits et de grands formats au sujet de l’Imâmat, du rang de l’Imâm, des critères permettant de distinguer l’Imâm, de ses qualités, etc. Dans cet article, nous nous proposons de présenter à l’attention de ceux et celles qui s’intéressent à la Famille de l’Impeccabilité(1) (s), une recherche en vue d’éclaircir et d’analyser la notion de l’Imâmat et les qualités des Imâms sur la base des principes qui se dégagent de la théosophie transcendantale (hikmat mota’âliyya) de Mollâ Sadrâ Shîrâzî (2) (que son secret soit sanctifié) (3).

De par la mise en œuvre homogène des principes des péripatéticiens et des gnostiques musulmans, le Livre de la Théosophie transcendantale plus connu sous le titre de Kitâb al-asfâr al-arba’a (Le livre des quatre voyages) (4), qui a été composé au Xe siècle de l’Hégire / XVIIe siècle par Mollâ Sadrâ, peut être considéré comme une référence solide et digne de confiance en vue d’éclaircir de nombreuses questions religieuses.

Sur cette base, Mollâ Sadrâ a recouru lui-même à ce principe pour résoudre des difficultés comme la démonstration de l’Être nécessaire, de l’Unicité divine, de la réfutation de l’erreur d’Ibn Kammûna (5) , de la science divine, de l’adventicité du monde, de la résurrection corporelle et d’autres questions. Mais il est certain que les fruits et les effets de cette philosophie sont d’abord perceptibles dans les questions intellectuelles.

Nous allons à présent examiner une des questions principales de la foi chiite sur la base de la théosophie transcendantale : l’explicitation du rang et de la position de l’Imâmat ainsi que des questions corollaires parmi lesquelles :

  • Les référents de chacune des qualités de l’Imâm.
  • La relation de ces qualités avec l’Imâm.
  • La relation de ces qualités entre elles.

…et d’autres points parfois aussi subtils et fins qu’un cheveu.

Il est remarquable que commentant le Kitâb al-Hujja (Le livre de la Preuve) (6), qui fait partie des « Principes » (Osûl mîn al-kâfî), recueil de traditions chiites compilées par le traditionniste Kulayni(7), Mollâ Sadrâ ne construise pas son raisonnement sur la base de la théosophie transcendantale, mais sur celle des péripatéticiens. Par exemple, il a commenté la révélation et l’inspiration sur la base de la perfection de la faculté spéculative et sur la supériorité de la faculté de conjecture (hads) qui est une donnée de la philosophie aristotélicienne pratiquée en islam. De même, il a commenté la question de la continuité de l’existence de l’Imâm sans tenir compte des deux arcs de descente et de remontée, mais sur la base de la règle de la possibilité « du plus noble » (ashraf), qui est l’une des règles de la théosophie illuminative ou orientale (8) (hikmat al-Ishrâq), alors que leur explication sur la base de la théosophie transcendantale aurait été plus puissante et plus claire.

Bâ To ân ‘ahd ke dar vâdi-ye ayman bastim

Hamcho Mûsi arini-gûy be mîqât barîm

Ce pacte que nous avons conclu avec Toi dans la « Vallée sûre » (9), nous ne l’oublierons pas

Et en scandant la prière de Moïse : « Montre-Toi que je Te voie », nous irons jusqu’au lieu de notre rendez-vous

Qu’est-ce que l’Imâmat?

L’Imâm (10)Ali ibn Mûsâ al-Ridhâ (11) (as) a dit : « L’Imâmat possède une valeur plus glorieuse et une position plus grande pour qu’il soit accessible aux esprits des gens, ou qu’il soit appréhendable dans sa signification intégrale par leurs opinions, ou que les hommes se croient en mesure de désigner un Imâm par leur choix ».

Dans la religion chiite, l’Imâmat revêt une importance spéciale puisqu’il est le pivot même de la foi. Pour cette branche de l’islam, le successeur réel du Prophète (s) doit posséder les qualités qui se résument en ces points:

-1. Le rang d’Imâm est dépendant de certaines aptitudes et capacités réelles spécifiques. Ces capacités découlent d’un don et d’une bienveillance de Dieu. Par conséquent, les qualités acquises par les hommes ou la désignation ou l’élection par les hommes ne jouent aucun rôle dans son instauration. (Idem : 518)

-2. Grâce aux secours qui lui parvient de l’Invisible et à l’inspiration céleste, l’Imâm est constamment sous la protection et l’appui divins. C’est ce qui explique que l’Imâm ait bénéficié à chaque époque du degré le plus élevé de science et de conscience et c’est pourquoi il sait où se trouvent les intérêts réels  hommes et les secrets permettant d’assurer leur bonheur dans ce monde et dans l’autre.

(Idem : 518, 552, 556)

-3. L’Imâm est témoin et juge de tous les évènements du monde et du comportement des hommes.

(Idem : 491, 495, 686, 692, 694)

-4. L’Imâm jouit de l’infaillibilité et il est tenu à l’abri de l’erreur et du péché. L’Imâm est par conséquent l’homme le plus croyant, le plus juste de son temps et il se trouve au plus haut degré de la vertu morale et pratique.

-5. L’Imâm peut réaliser des charismes comme des miracles, que ce soit au niveau de la connaissance ou de l’action. (Idem : 920, 924, 1288, 1295, 1299)

-6. Pour une époque donnée, il n’y a jamais qu’une seule et unique personne ayant la compétence pour exercer la charge d’Imâm, de chef suprême de la religion et du monde des hommes.  (Idem : 518, 923)

-7. Tant qu’il y aura des hommes sur terre, le monde ne sera jamais dépourvu d’Imâms. (Idem : 452, 454, 459)

-8. Obéir et suivre l’Imâm dans les actes et les pensées, dans les affaires concernant le monde aussi bien que celles concernant l’Au-delà, auront pour effet l’obtention du salut et du bonheur, alors que la désobéissance et l’opposition à l’Imâm sont des facteurs de malheur et de perdition.

Bases philosophiques des qualités des Imâms (as)

Dans cette section, notre propos est d’exposer les bases de la réalité et de l’identité de ces qualités ainsi que d’examiner pourquoi ces qualités se rattachent les unes aux autres, dans l’existence de l’Imâm.

Le sujet de l’Imâmat et des Imâms a évidemment fait l’objet de discussions dans les ouvrages de théologie musulmane (kalâm), et les qualités nécessaires des Imâms ont aussi été démontrées sur la base de l’argumentation théologique. A titre d’exemple : s’appuyer sur la règle de la Grâce divine (lotf) pour établir la démonstration de l’existence de l’Imâm, s’appuyer sur la tradition prophétique pour établir les qualités des Imâms, ou encore tirer profit des principes théologiques, comme celui de considérer comme « malséant d’accorder la préséance au préférable sur l’éminent », et la démonstration de l’impeccabilité (‘esmat) sur la base de ces mêmes principes.

Mais notre intention dans cet article est d’analyser et d’expliciter les qualités des Imâms et les relations existant entre ces qualités, particulièrement sur la base des principes de la sagesse transcendante de Mollâ Sadrâ.

Pour aborder ce sujet, il est nécessaire de préciser quelques points fondamentaux de cette philosophie.

  • Les degrés sous lesquels se présente le monde :

L’univers de l’être possède des degrés et un ordre de procession de ces degrés. Ces degrés ou cet ordre s’envisagent selon deux directions : l’une est l’arc de la descente et l’autre, l’axe de la remontée.

L’axe de la descente commence après la phase originelle, avec le monde des intelligences pures et des entités immatérielles, puis par le monde imaginal, suivi du monde sensible ou matériel. L’axe de la descente est le concomitant du système de causalité dans le monde de l’être, dans ce sens qu’en raison de la « faiblesse » de chaque effet par rapport à sa cause, tout ce qui se trouve plus loin de l’Origine sera dans un rang plus faible d’intensité de l’être (12) .

Le principe de l’axe de la remontée est un mouvement structurel et substantiel du monde de la matière dont Mollâ Sadrâ a établi la démonstration. Selon le mouvement intra-substantiel(13), le monde sensible est en train de sortir en bloc de la potentialité à l’acte. Et il va de soi que l’actualité pleine ne s’obtient que par le degré de la dé-matérialité totale. Ainsi, le mouvement du monde matériel entraîne par lui-même un devenir immatériel du monde matériel (14)

  • L’existence humaine est totalisante (jâmi‘)

Le sujet du passage ou de la transmutation d’un être matériel en un être dépouillé, immatériel, serait inadmissible sans un autre axiome essentiel. Cet axiome est celui de la nature rassemblante, totalisante dans l’unité, de l’existence humaine. C’est l’idée du macrocosme et du microcosme: l’homme est un résumé de l’univers et l’univers est un déploiement de l’homme – principe qui se fonde sur l’idée que le monde a été créé pour l’homme. Un tel principe a pour conséquence que ce dernier porte en lui nécessairement toutes les clefs pour pouvoir le dominer en acte. L’homme est un microcosme, littéralement un petit univers. Et l’univers est un grand homme.

C’est ce qu’ont formulé ainsi les célèbres vers attribués à l’Imâm ‘Alî (as) :

Wa tahsabu annaka jarmun saghir

Wa fîka ‘ntawa al-âlam al-akbaru

Tu t’imagines être un petit corps

Alors qu’en toi s’est reployé l’univers immense (15)

De toutes les créatures qui vivent dans l’univers, seul l’homme peut établir une relation entre le monde matériel, celui des corps, et le monde immatériel, celui des esprits. En réalité l’existence de l’homme est un lien, un pont qui rattache entre eux l’ensemble des univers et des différents degrés de l’être. L’homme est le lieu d’un mouvement de la potentialité infinie jusqu’à l’actualité sans limite. Cela signifie donc que dans les limites de l’existence humaine, l’arc de la remontée a pour termes extrêmes le degré le plus bas de l’être d’une part, et le degré le plus élevé, d’autre part.

Le mouvement commence à l’étape la plus faible de l’état inerte jusqu’à son étape la plus élevée, puis de là, transmutation de l’inerte en végétal. Puis le processus de transformation se poursuit du degré le plus inférieur du végétal jusqu’à son degré le plus élevé. De là, passage à l’étape d’animal, et traversée des différents degrés de l’animalité, avant de parvenir au dernier degré de l’existence animale.

Puis intervient alors le passage du monde animal au monde humain. Cette étape est celle de la transformation dans les différentes étapes avant d’obtenir le degré le plus élevé du dépouillement, avec la traversée du monde de la matière, du monde imaginal, et l’arrivée au seuil de Dieu et l’extinction en Lui (fanâ’), puis la subsistance par Dieu (baqâ’).

Ces étapes sont décrites par Mowlânâ Rûmî qui les a qualifiées de morts successives dans les vers qui suivent :              Az jamâdî mordam o nâmi shodam

vaz namâ mordam be hayvân bar zadam

mordam az heyvâni o Âdam shodam

pas che tarsam ? key ze mordan kam shodam

hamle-ye digar bemiram az bashar

tâ bar âram az malâyek bâl o par

v- az malak ham bâyad jastan ze ju

kullu shay’in hâlikun ellâ vajhah

bâr-e digar az malak qorbân shavam

ânche andar vahm nâyad ân shavam

pas ‘adam gardam, ‘adam chon arghanûn

gûyadam kinnâ ilayhi râji’ûn

Je suis mort à l’état minéral et je suis devenu plante

Je suis mort à l’état de plante et je suis revenu en tant qu’animal

Je suis mort à l’état d’animal et je suis devenu un homme

De quoi aurais-je peur ? Ai-je été diminué par la mort ?

Et je mourrai en l’état d’homme

Pour prendre mon essor avec les anges,

Je devrai franchir même l’état angélique

Toute chose va pour périr excepté Sa face (16)  !

De nouveau, je mourrai à l’état d’ange

Pour devenir ce que nul ne peut imaginer

Puis je deviendrai néant, et le néant me chante à l’oreille comme l’orgue :

En vérité c’est vers Lui que se fait notre retour (17)  ! (18)

C- Le principe de la primauté de l’Être

Selon la doctrine de la « priorité originelle de l’exister » (19)ou de « l’authenticité de l’être » (asâlat al-wujûd), l’être ou l’existence est la source de tous les effets et qualités, car le sens de priorité ne désigne pas autre chose que le lieu de naissance des effets.

En réalité, étant donné que rien d’autre que l’être ne vient à l’existence externe, il s’ensuit que tous les effets et qualités ne prennent leur origine que de l’être. Et comme l’être, ils possèdent une réalité graduelle ou modulée (mushakkak) présentant des degrés nombreux et inégaux.

Par exemple, la vie, la science, la volonté, la puissance, l’action active ou passive… sont des réalités qui sont issues et dérivées de la réalité de l’être. Ces qualités sont inhérentes à l’être et n’en peuvent être dissociées. Car si ces réalités et qualités étaient hors de la réalité de l’être, elles n’auraient aucune réalité en vertu du principe de la priorité originelle de l’être.

Or il n’y a aucune autre réalité que celle de l’être. (20)Par conséquent, la réalité authentique et véritable est l’être même, c’est-à-dire l’existence (al-wujûd). Tous les biens et toutes les perfections sont des effets de l’être. Et comme l’être possède des degrés différents en fonction de son intensité plus ou moins forte, ses effets aussi seront de degrés différents et variables. Par exemple, la science chez l’Être Nécessaire ne sera pas la même que la science chez les intellects ou les âmes. Elle sera plutôt inégale, en fonction de la perfection ou des défauts. Ou encore, le mot science désigne une même signification qui s’applique à l’homme ou à Dieu, mais en Dieu, cette science est infinie alors que chez l’homme elle est limitée.

Ce qui est certain, c’est qu’aucun degré de l’être ne sera dépourvu de ces qualités et effets. (21)

Mais autant ce degré d’être s’affaiblira, autant ces effets et qualités perdront en puissance. Dans ce sens que par exemple, la hylé, (hayûlâ) (22)et la matière des matières, qui du point de vue de l’être, ne possède aucune actualité (fe’liyat), ses effets et concomitants de l’être sont aussi dépourvus de toute espèce d’actualité.

Notes:

1- Tchâhârdah Ma’sum (en persan : چهارده معصوم). L’expression désigne, dans le chiisme duodécimain, la famille du Prophète composée de sa fille Fatima, de son gendre ‘Alî, de ses deux petits-enfants Hassan et Hossein ainsi que des neufs autres Imâms descendants de Hossein. Ensemble, ils forment les 14 Purs, les Infaillibles sur les qualités desquels Dieu se porte Garant.

2- Sadr al-Dîn Muhammad al-Shîrâzî, (1571 / 1640) plus connu sous le surnom de Mollâ Sadrâ, philosophe iranien de l’époque safavide. Doit sa renommée à son monumental ouvrage de philosophie « Les Quatre Voyages », (al-asfâr al-arba’a), nourri par la pensée d’Ibn ‘Arabî, la critique d’Avicenne et la méditation des saintes paroles des Imâms de la Famille prophétique (as).

3- Qoddesa sirruh (en arabe : قدس سره) [sirr = secret ; qods = moqaddas = saint, sacré, sanctifié]. Formule d’eulogie réservée généralement aux hommes spirituels et aux grands initiés musulmans. Le  »secret » fait référence au savoir ésotérique acquis du fait de leur proximité à Dieu.

4- Kitâb al-asfâr al-arba’a (Le livre des quatre voyages) est le principal ouvrage de Mollâ Sadrâ. Son titre complet est : Al-Hikma al-muta’âliya fi-l-asfâr al-‘aqliya al-arba’a (La théosophie transcendantale concernant les quatre voyages de l’intellect).

5- Médecin et philosophe juif de Bagdad, mort en 1284.

6- Kitâb al-Hujja (Le Livre de la Preuve) constitue l’un des chapitres essentiels du grand recueil de traditions chiites compilées par al-Kulayni sous le titre Al-Usûl min al-Kâfî. Mollâ Sadrâ a commencé le commentaire de ce recueil, mais il mourut sans avoir pu le mener à son terme.

7- Abû Ja’far Muhammad ibn Ya’qûb Ibn Ishâq al-Kulayni (864-941) est l’un des principaux traditionnistes du chiisme duodécimain. Il est l’auteur du Al-Osûl min al-Kâfî, première source de hadiths de l’Envoyé de Dieu (s) et des Imâms de la Famille du Prophète (s).

8- La théosophie illuminative ou orientale, hikmat al-ishrâq, est une philosophie projetée par Ibn Sina (Avicenne) dans son Kitâb al-Ishârât w-al-tanbîhât (Livre des directives et des remarques). Mais c’est surtout au philosophe Shihâb al-Dîn Yahyâ al-Suhrawardi d’Alep, du VIIème siècle de l’Hégire / XIIème siècle, qu’on doit d’avoir formulé cette philosophie de façon plus pertinente et systématique dans un ouvrage intitulé Hikmat al-Ishrâq. A ce sujet, pour les lecteurs intéressés, la meilleure référence dans la langue française est l’œuvre de Henry Corbin, grand philosophe et orientaliste français qui a contribué à faire connaître ce philosophe en Occident.

9- La vallée sacrée et le désert où Allah S’est adressé à Moïse.

10- Le mot Imâm est employé ici dans son sens le plus fort de chef spirituel de la religion. Il s’agit d’une position accordée par Dieu, comme faveur et grâce, afin que les hommes soient guidés, après la fin du cycle prophétique clos par le Prophète de l’islam (s). Il désigne donc des hommes hautement inspirés et infaillibles pour leur permettre d’accomplir pleinement leur fonction. Employé de façon générale, le mot Imâm peut désigner toute personne dirigeant la prière collective en privé ou dans une mosquée ou en tout autre lieu. Il peut aussi s’appliquer à un chef de quelque faction que ce soit.

11- (en persan : Emâm Rezâ امام رضا ). Huitième Imâm du chiisme. Son tombeau se trouve à Mashhad, dans le Khorâssân, en Iran.

12- Plus on descend dans l’ordre de la procession, plus règneront la matière, l’obscurité et l’ignorance.

13-  (en persan : harekat-e jowharî :حرکت جوهری) , (en arabe : haraka jawhariyya)

14-  Plus on s’élève, plus intense et perceptible sera la présence spirituelle.

15-  (Sharh-e Diwân-e Maybodî, édition lithographiée, en marge du Sharh Nahj al-Balâghah par Mohammad Lâhijî, page 217)

16- Verset coranique

17- Idem

18- Mathnawî, « Be Tas’hih-e Nicholson », vol. 3, vers 3901 à 3907.

19- C’est ainsi que Henry Corbin traduit l’expression arabe « asâlat al-wujûd ».

20- Nihâyat al-Hikma, première étape, section 3. Auteur : Tabâtabâ’î, Muhammad Hussein ; ouvrage en trois volumes.

21- Gloses du grand savant Seyed Haydar Amolî, (né en 1311, mort en 1385 de l’ère chrétienne), commentateur du Fusûs, en marge du Sharh-e manzûmeh de Mollâ Hâdî Sabzevârî, vol. 2, p. 294.

22- La catégorie de matière la plus vile.

 

 

 

 

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