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Participation aux batailles du Prophète (P)
Imam Ali (a) a a joué un rôle très efficace à al-Ghazavât et as-Sarâya du début de l’islam. Il a été aux côtés du Prophète (s) dans toutes les Ghazva, sauf à celui de Tabûk.[1] Il était, dans de nombreuses batailles, le porte-étendard de troupe militaire ; il est resté aussi avec le Prophète (s) dans différentes razzias après même que tous les autres avaient fui le Champ de la bataille.[2]
La bataille de Badr, du nom d’une vallée située entre La Mecque et Médine, est la première bataille décisive de l’Islam, et marque le début des confrontations armées entre les Musulmans et les polythéistes mecquois. Cette bataille se déroula le vendredi 17 Ramadân de l’an 2 de l’Hégire (mars 624 de l’ère chrétienne).
Au milieu du mois de Jamadil Awwal 2 A.H., il fut rapporté à Médine qu’une caravane de commerce se rendait de la Mecque vers la Syrie sous la direction de Abou Soufyan.
Le Saint Prophète (s) décida d’envoyer deux hommes pour en savoir plus sur cette caravane. Il leur dit de se renseigner sur sa trajectoire, le nombre de gardiens ainsi que la nature des marchandises qu’elle transportait. Les deux hommes rassemblèrent les informations suivantes :
- Il s’agissait d’une grosse caravane et tous les Mecquois y avaient une part de marchandises
- Le chef de la caravane se nommait Abou Soufiyane et il était escorté par 40 hommes.
- 1000 dromadaires transportaient les marchandises estimées à 50 000 dinars.
Comme les Mecquois représentaient un danger permanent, à cause de leur puissance militaire, il était indispensable pour les musulmans de trouver des moyens préventifs afin d’essayer de les affaiblir. C’est dans cette optique que le Prophète (QSSSL) décida de mener une petite expédition militaire contre cette caravane commerciale dirigée par Abou Sofiane, et ce, justement, afin de porter un coup à la puissance économique et donc, militaire, des infidèles mecquois. En plus Les Koraïchites avaient confisqué la propriété de tous les Musulmans ayant émigré vers Médine, et le Saint Prophète (s) décida alors de saisir la propriété des Mecquois en échange.
Lors de cette bataille, les musulmans abattirent près de soixante-dix Qurayshites dont des notables comme Abû Jahl[3], ‘Utbat b. Rabî‘a (le père de Hind), Shayba et Umayya[4].
A l’époque, c’était de coutume de faire duel lors des batailles. Lors de cette bataille, ‘Utbat b. Rabî‘a, son fils, al-Walîd, demandèrent au Prophète (s) de leurs envoyer des paires à battre. Le Prophète Muhammad (s) leurs envoya alors l’Imam Ali (a), Hamza et ‘Ubaydat b. al-Hârith. L’Imam (a) battu al-Walîd, Hamza, ‘Utba et ‘Ubayda, Shayba.[5]
Ali (a) a abattu également Nawfil b. Khuwaylid que le Prophète (s) avait maudit,[6] mais aussi Hanzala b. Abû Sufyân, al-‘Âs b. Saîd et une vingtaine d’autres ont été abattus par Ali (a).[7] Plus tard, l’Imam Ali (a) écrit dans une lettre adressée à Muawiya :
J’ai toujours l’épée avec laquelle, j’ai tué ton ancêtre, ton oncle et ton frère.[8]
Bataille d’Uhud
Hind, la femme d Abû Sufiyân , criait jour et nuit qu’il fallait se venger de ‘Alî et de Hamza qui avaient tué son père ‘Otbah, son oncle Chaybah et son frère Walîd dans la bataille de Badr. Abû Sufiyân, pour sa part, pensait à la revanche, et commença à persuader les siens de consacrer à la préparation guerre tous leurs gains de l’année, et de prendre des contacts avec les tribus du littoral pour s’assurer leur coopération, comme alliés, dans la campagne contre Mohammad[9]
Lors de la bataille d’Uhud, quand les Qurayshites emportaient la bataille, de nombreux musulmans fuyaient le Champ de la bataille, et délaissaient le Prophète (s). L’Imam Ali (a) faisait parmi les rares personnes qui n’ont pas quitté le Prophète (s), et le défendait.[10] Lui-même narre cet événement ainsi :
« Les Muhadjirun et les Ansar fuyait vers leurs maisons, mais je suis resté défendre l’Envoyé de Dieu (s) avec les soixante dix plaies que j’avais sur mon corps. »[11]
Selon les rapports chiites[12] et sunnites,[13] en récompense des bravoures et de la loyauté de l’Imam Ali (a) dans cette bataille, l’Ange Gabriel descendit sur le Prophète (s) et loua l’acte sacrificiel de Ali (a) et dit :
« C’est le comble du dévouement et du sacrifice que Ali éprouve. »
Le Messager de Dieu (s) le confirma et dit :
« Je suis de Ali et Ali et de Moi. »
Puis une voix se diffusa dans le ciel :
لا سيف إلاّ ذو الفقار *** ولا فتى إلاَّ علي
Il n’y a pas de héro (ou chevalier) comme Ali, il n’y a pas d’épée comme Dhul Faqâr (la célèbre épée de l’Imam Ali) [14]
La bataille du Fossé, aussi désignée bataille de la Tranchée (khandaq en arabe) ou des Coalisés, est l’une des trois plus importantes de l’histoire de l’Islam, avec Badr et Uhud.
Dès son arrivée à Médine, le Prophète, dont l’autorité nouvelle était acquise, fit signer des accords de paix entre les tribus arabo-musulmanes et les tribus juives.
Ce fut le traité de Médine, un texte étonnamment complexe pour l’époque, une quasi-constitution, qui garantissait aux Juifs une totale liberté de culte et la protection contre toute agression.
Il impliquait une assistance militaire mutuelle en cas d’attaque extérieure.
Soif de vengeance
D’emblée, la tribu juive des Banu Nadir rompit le pacte, ourdissant un complot, visant à assassiner le Messager. Elle divulgua des informations sensibles aux païens de Quraysh. À cause de leur traîtrise, tous ses membres furent exilés.
Après Badr et Uhud, les polythéistes de la Mecque eurent des velléités d’éradiquer définitivement toute existence musulmane.
Conscients qu’ils ne pourraient y parvenir seuls, ils s’unirent avec les tribus arabes voisines, notamment les Banu Ghatafan et des tribus juives de Médine (les Banu Quraydha), d’où l’appellation “bataille des Coalisés”.
Pour la bataille de la Tranchée (al-Khandaq), le Prophète (s) demanda le conseil de ses compagnons au sujet des tactiques militaires. Salman al-Farisi lui proposa le creuser une tranchée autour de la ville de Médine.[15]
Les deux camps se confrontaient alors pendant plusieurs jours des deux côtés de la tranchée et se jetaient de temps à l’autre des lances et des pierres jusqu’à ce que ‘Amr b. ‘Abdiwad du camp opposé accompagné de quelques soldats, traversa la tranchée de l’endroit le plus étroit. Après plusieurs appels au duel de ‘Amr et le silence des musulmans, l’Imam Ali (a) demanda l’autorisation du Prophète (s) pour le combattre. Le Prophète (s) la lui accorda et l’Imam Ali (a) abattit ‘Amr.[16]
L’Envoyé de Dieu (s) à ce sujet dit :
ضربة علي يوم الخندق أفضل من عبادة الثقلين
La valeur de la frappe de Ali (a) lors de la Bataille de la Tranchée, est supérieure aux observances et prières des deux choses lourdes (de l’homme et du djinn) [17]
Bataille de Khaybar
La bataille de Khaybar eut lieu la septième année de l’hégire. Ce fut contre la machination des Juifs que le Prophète (s) ordonna d’attaquer leur forteresse.[18] Abu Bakr et Umar étant incapables de les battre, Prophète Muhammad (s) dit alors :
« Je confierai demain ce drapeau à un homme qui aime Dieu et Son Envoyé, et que Dieu et son Envoyé l’aime aussi. »[19]
Le lendemain, le Prophète (s) appela Ali (a) et lui confia le drapeau. Selon Cheikh al-Mufîd, l’Imam Ali (a) partit au Champ de la bataille, s’approcha à la forteresse et arracha la porte de celle-ci et l’utilisa comme son bouclier jusqu’à la fin de la bataille.[20] La Bataille eut pour cause la conspiration des tribus juives avec les infidèles et la rupture ouverte de leur pacte de non-agression conclu avec les Musulmans. En effet, le Prophète (Ç), irrité par cette attitude de trahison, décida de faire payer aux tribus juives vivant autour de Médine le prix de leur trahison. Aussi leur livra-t-il plusieurs batailles, au terme desquelles les Musulmans sortiront victorieux. Parmi ces batailles, celle de Khaybar aura une signification particulière.
Khaybar, la forteresse des Juifs, était solidement protégée et renfermait suffisamment d’armement. En outre, les Juifs qui la défendaient comptaient parmi eux de bons guerriers.
Dans cette bataille, l’Imam ‘Alî (S) abattit Marhab, le célèbre lutteur juif, ce qui entraîna la démoralisation de l’armée juive. Ensuite, il avança vers la forteresse et en arracha le portail. L’armée musulmane put ainsi y pénétrer et hisser le drapeau de la victoire. Une série de batailles semblables eut lieu, et ces batailles prendront fin en l’an 7 de l’Hégire. A la suite de ces batailles, la puissance des Juifs au Hijâz sera considérablement réduite.
Conquête de La Mecque
Deux ans après la conclusion du traité de paix de Hudaybiyyah, la conquête de la Mecque fut achevée.
Le Prophète (s) quitta Médine au début du mois de Ramadan de la 8e année de l’hégire pour la conquête de La Mecque. Il prit le drapeau de Sa‘d b. ‘Ubâda, parce que celui-ci exprimait des propos rancuniers et le confia à l’Imam Ali (a).[21] Après la conquête de La Mecque, il ordonna à l’Imam Ali (a) de monter sur ses épaules et de casser les idoles de la Kaba et de faire tomber l’idole Khuzâ‘a du toit de la Kaba[22].
La Bataille de Hunayn
Après la conquête de La Mecque, le Saint Prophète (Ç) entreprit la réforme des gens dans les quartiers environnants. Il livra aussi plusieurs batailles aux idolâtres, et notamment la bataille de Hunayn.
La bataille de Hunayn est considérée comme l’une des plus importantes batailles de l’histoire de l’Islam. Elle fut livrée contre la tribu de Hawâzen, dans la vallée de Hunayn. L’armée islamique était forte de douze mille hommes, alors que celle de l’ennemi était composée de plusieurs milliers de cavaliers. A la suite d’un combat féroce, les Hawâzen purent tout d’abord défaire l’armée musulmane. C’est l’Imam ‘Alî (S) qui portait le drapeau devant le Prophète (Ç) et qui avançait vers l’ennemi. A l’exception d’un petit nombre de fidèles, tous les combattants musulmans désertèrent devant la charge irrésistible de l’ennemi. Toutefois, après le premier choc, les Ançâr d’abord, et les autres Musulmans ensuite, retournèrent à leurs positions et lancèrent des attaques fulgurantes contre l’ennemi qui fut mis en déroute.
Au terme de cette bataille, les Musulmans firent cinq mille prisonniers, mais sur la recommandation du Prophète (Ç), ils furent libérés. Ceux, parmi les soldats musulmans, qui ne relâchaient pas leurs prisonniers furent réprimandés par le Prophète (Ç) lui-même qui les obligea ainsi à les libérer immédiatement.
Bataille de Tabûk
L’Imam Ali (a), avait toujours été en tête dans toutes les batailles islamiques. Mais, lors de la bataille de Tabouk, il resta à. Médine, car, le Prophète (s) lui avait demandé de rester à Médine pour protéger les familles et aussi pour surveiller les Hypocrites et les empêcher de comploter contre le Prophète (s) dans l’absence.
Or les Hypocrites commencèrent de propager de rumeurs indécentes contre Ali (a). Afin de contourner leur intention, l’Imam Ali (a) prit son arme et sortit de la ville pour rejoindre le Prophète (a) à la bataille et l’informer. Ce fut à ce moment-là que le Prophète (s) prononça un hadith, nommé plus tard, Hadith al-Manzila. Voici le texte du hadith :
« Ali, mon frère, retourne à Médine, puisqu’il n’y a que toi et moi, qui avons le mérite de gérer les affaires dans cette ville. Tu es donc mon représentant et mon remplaçant parmi les Gens de a Maison (les ‘Ahl al-Bayt) et de ceux de ma tribu. Ô Ali! ne serait pas tu content de voir que ton lien avec moi, est comme celui de Hârûn (Aaron) avec Mûsâ (Moïse)? Avec seule différence qu’après moi, il n’y aura plus de prophète. »[23]
Sarâyâ
Sarîyya de Ali b. Abî Talib (a) contre le Fadak pour combattre les Banû Sa’d. Ce fait eut lieu au mois de sha’bân de l’an 6 de l’hégire.[24]
Sarîyya de Ali b. Abî Talib (a) contre le temple des idoles nommé Fals, dans la tribu des Banû Tayy; il eut lieu au mois de Rabî’ al-Âkhar de l’an 9 de l’hégire.[25]
Sarîyya de Ali b. Abî Talib (a) à Yémen qui eut lieu au mois de Ramadan de l’an 10 de l’hégire.[26]
Missions au Yémen
Après la conquête de La Mecque et la victoire dans la bataille de Hunayn en l’an 8 de l’hégire, le noble Prophète (s) étendit son invitation et envoya Mu’âdh b. Jabal au Yémen.
Celui-ci n’a pas pu résoudre certains problèmes et rentra. Le Prophète (s) envoya alors Khâlid b. al-Walîd. Lui non plus n’a pas réussi et rentra après six mois. Puis le Prophète (s) appela l’Imam Ali (a) et l’envoya au Yémen avec une lettre. l’Imam Ali (a) lut la lettre du Prophète (s) pour les gens de Yémen et les invita à la at-Tawhîd (l’unicité divine), suite à cela les gens de la tribu de Hamdân se convertirent à l’islam.
L’Imam Ali (a) apporta cette nouvelle au Prophète (s) qui en fut content et effectua des prières pour eux.[27] Dans d’autres rapports est mentionné que Ali (a) eut des conflits avec les gens de la tribu de Madhhaj.
Selon ces rapports, ces conflits furent dû au fait que les gens de cette tribu n’ont pas accepté l’invitation de l’Imam Ali (a) et l’ont attaqué. L’Imam (a) entre alors en guerre avec eux ; il emporte la guerre puis les invite à nouveau. Il ne prit pas les butins, mais les rassembla et les rendit au Prophète (s) avec les dons de Nadjran lors du dernier pèlerinage du Prophète (s) à La Mecque.[28]
Le Prophète (s) confia à Ali (a) le poste du juge à Yémen et pria pour qu’il soit solide dans cette tâche. Dans certaines sources historiques, on peut lire des exemples de ces jugements.[29]
Notes:
1-Al-Muhaddith An-Nûrî, Mustadrak al-Wasâ’il, p 18 et 152
2-Ibn Qutayba, al-Imama wa as-Sîyâsa, p 121
3-Ibn Hajar, al-Isâba, vol 8, p 190, 1415 H
4-Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 1, p 152
5-At-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, vol 2, p 148
6-Al-Wâqidî, Muhammad b. Umar, al-Maghâzî, vol 1, p 91
7-Ibn Hisham, as-Sîrat an-Nabawîyya, vol 1, p 708-713
8-Sayyid Radî, Nahj al-Balâgha, p 454, lettre 64, 1414 H
9-“Annals of the Early Caliphate” de W. Muir, p. 327; “Rawdhat al-Çafâ”.
10-Al-Wâqidî, al-Maghâzî, vol 1, p 2, 1409 H
11-Ad-Daylamî, Irshâd al-qulûb ilâ al-Sawâb, vol 2, p 346, 1412 H
12-Cheikh al-Kulaynî, al-Kâfî, vol 8, p 110, 1407 H
13-Ibn Athîr, al-Kâmil fî at-Târikh, vol 2, p 154
14-Al-Kulayni, al-Kâfî, 110 ; Ibn Athir, al-Kâmil fî Târikh, v. 2, p. 107; Tabarî, Târikh, v. 3, p. 107
15-Ibn Hisham, as-Sîrat an-Nabawîyya, vol 3, p 235
16-At-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, vol 2, p 574 et 573 ; Ibn Kathîr, al-Bidâya wa an-Nihâya, vol 4, p 121, 1413 H
17- Majlisî, v20, p216
18-Ibn Hisham, as-Sîrat an-Nabawîyya, vol 2, p 328
19-Muslim, Sahîh Muslim, vol 15, p 178-179
20-Cheikh al-Mufîd, Irshâd, vol 1, p 128
21-Âyatî, Târîkh Payâmbar Islâm, p 459
22-Az-Zamakhsharî, al-Kashshâf, vol 3, p 689
23-Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, vol 1, p 156 ; Ibn Hisham, as-Sîrat an-Nabawîyya, vol 4, p 163
24-Al-Waqidî, al-Maghâzî, vol 2, p 562 ; Ibn Sa’d, at-Tabaqât al-Kubrâ, vol 2, p 69, 1410 H ; Yâqût al-Himawî, Mu’jam al-Buldân, vol 4, p 438, 1955 C ; at-Tabarî, Târikh al-Mulûk, vol 2, p 642 ; Ibn Kathîr, al-Kâmil fi at-Târîkh, vol 2, p 209
25-Âyatî, Târikh Payâmbar Islâm, p 576, 1361 HS
26-Ibn Hisham, as-Sîrat an-Nabawîyya, vol 4, p 319 ; al-Wâqidî, al-Maghâzî, vol 3, p 826 ; Rasûlî Mahallâtî, Târikh Islâm, vol 1, p 141-153
27-At-Tabarî, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 3, p 131-132 ; adh-Dhahabî, Târikh Islam, vol 2, p 690-691 ; Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, vol 1, p 62
28-Ibn Sa’d, at-Tabaqât al-Kubrâ, vol 2, p 128-129 ; al-Wâqidî, al-Mughâzî, vol 3, p 1802-1803
29-Ahmd b. Hanbal, al-Musnad, vol 2, p 225 ; Hâkim Niyshâbûrî, al-Mustadrak, vol 3, p 145