- Islam
- Le Saint Coran
- Prophète et Ahl-ul-Bayt (P)
- À propos d’Ahl al-Bayt (P)
- L’Imam Ali (P)
- La vénérée Fatima Zahra (P)
- L’Imam Hassan (P)
- L’Imam Hussein (P)
- L’Imam al-Sajjad (P)
- L’Imam al-Baqir (P)
- L’Imam al-Sadiq (P)
- L’Imam al-Kadhim (P)
- L’Imam al-Ridha (P)
- L’Imam al-Jawad (P)
- L’Imam al-Hadi (P)
- L’Imam al-Askari (P)
- L’Imam al-Mahdi (P)
- Les prophètes d’Allah
- Les imamzadehs honorés
- Hadiths thématiques
- Al -Shia
- À propos du Chiisme
- Histoire du chiisme
- Géographie chiite
- Les chiites dans les hadiths
- Gouvernements chiites
- Les particularités du chiisme
- Rationalisme
- L’Imâmat et l’Obéissance envers Ahlul-Bayt
- Le refus de l’injustice
- Compassion et bienveillance
- L’ijtihâd
- Éthique et mysticisme
- À propos de l’éthique
- Les vertus moraux
- Les vices moraux
- Mysticisme et Spiritualité
- Culture et civilisation chiites
- Tafsïr et les sciences du Coran
- Hadithologie
- Jurisprudence et Ilm Oṣûl al-fiqh
- Histoire 23
- Éthique et mystique
- dogme
- Littérature
- Sciences expérimentales
- L’art et l’architecture
- Centres scientifiques
- Mosquées
- Personnalités
- Les Érudits religieux
- Les poètes
- Les convertis
- Orientalistes
- Scientifiques
- Personnalités du rapprochement
- La famille et la société
- L’institution Familiale
- Femme et Hidjab
- Droits et devoirs des parents
- Droits et devoirs des époux
- Droits et devoirs des enfants
- Conflits familiaux
- Éducation islamique
- Mode de vie
- Sectes et religions
- Le besoin humain de religion
- Critique du pluralisme
- Religions Généralités
- Étude comparative des religions
- L’Islam et les autres religions
- L’athéisme
- Judaïsme
- Christianisme
- Zoroastrisme
- Bouddhisme
- Hindouisme
- Bahaïsme
- Autres religions
- Sectes Généralités
- Étude comparative des Sectes
- Chiisme et les autres sectes
- Sunnite
- Wahhabisme
- Ismaélisme
- Soufisme
- Critique du faux mysticisme
- Critiques de Pensées
- Frères musulmans
- Takfirisme
- Le rapprochement des écoles islamiques
- Questions et réponses
- Nos questions
- Dogmatique 221
- Historique 123
- Hadith 123
- Coranique 123
- Dogmatique 123
- Réponses aux ambiguïtés 123
- Historique 123
- Hadith 123
- Coranique 123
- Juridique 123
- Juridique 123
- Temps d'étude: 9 minutes
- 0 Avis
Les niveaux de la gratitude envers les bienfaits divins, selon les enseignements islamiques
Écrit par Ayatollah Mesbah Yazdi
Il ne suffit pas de savoir que Dieu nous a gratifiés d’innombrables bienfaits pour que le sentiment de gratitude et de reconnaissance prenne forme en nous.
Il faut qu’un autre facteur soit également mis en jeu : nous devons vouloir en être reconnaissants. C’est un facteur que Dieu le Très-haut a placé dans le cœur de tout être humain.
Les bienfaits divins et les créatures :
« Dieu nous a appelés à en exprimer notre gratitude. Il a demandé à Ses créatures de faire Sa louange, afin que les bienfaits soient parfaits. Et Il a ordonné que des bienfaits pareils soient demandés par Ses créatures. »
وندبهم لاستزادتها بالشكر لاتصالها، و استحمد الي الخلايق باجزالها، و ثني بالندب الي أمثاله
Ce sermon est exprimé avec une telle beauté et dans un niveau si élevé de l’éloquence que les experts littéraires se disent souvent incapables d’en découvrir tous les points. La lecture de ce sermon nous permet de connaître une beauté inégalée. La première partie de ce sermon est consacrée à la louange du Seigneur le Très-haut. Cette partie se divise en trois passages qui comprennent chacun une phrase composée avec une mélodie, un ordre et une structure particulière. La première phrase dit : « Louange à Dieu pour les bienfaits dont il nous a gratifiés, et qui nous a dit d’en être reconnaissants, et d’en éprouver notre gratitude. »
احمدالله علي ما انعم و له الشكر علي ما الهم والثناء بما قدم
Dans la deuxième phrase, il est dit : « Pour tous les bienfaits qu’Il nous a accordés au début, et toutes les largesses qu’Il a faites, et toutes les générosités successives qu’Il nous a données. »
من عموم نعم ابتدأها و سبوغ آلاء اسداها و تمام منن اولاها
Dans la troisième phrase, nous lisons : « Avec des louanges qui sont innombrables, dont personne n’a la force de les faire toutes et personne n’a la force d’en comprendre la profondeur. »
جم عن الاحصاء عددها و تأي عن الجزاء أمدها و تفاوت عن الادراك ابدها
Après ces trois formules de remerciement et de reconnaissance, nous arrivons à la quatrième phrase par laquelle, la vénérée Fatemeh Zahra _bénie soit-elle_ a achevé ses louanges faites à Dieu le Très-haut. Cette quatrième phrase est composée elle-même de trois parties qui ont chacune un rythme et une musicalité particulières. En vérité, dans cette phrase, elle a exprimé toutes les relations qui existent entre les bienfaits divins d’une part et les créatures de l’autre.
Dans les phrases précédentes, l’accent avait été mis sur l’abondance, la qualité et la permanence des bienfaits divins. Il s’agissait donc des caractéristiques des bienfaits de Dieu. Mais dans la phrase suivante, l’attention du lecteur est attirée sur la relation qui existe entre les bienfaits divins et les Créatures. En d’autres termes, il s’agit cette fois-ci de l’interaction qui existerait entre les bienfaits et ceux qui en profiteront.
Alors, dans cette partie, la vénérée Fatemeh Zahra _bénie soit-elle_ dit : « Dieu nous a appelés à en exprimer notre gratitude. Il a demandé à Ses créatures de faire Sa louangei, afin que les bienfaits soient parfaits. Et Il a ordonné que des bienfaits pareils soient demandés par Ses créatures. »
وندبهم لاستزادتها بالشكر لاتصالها، و استحمد الي الخلايق باجزالها، و ثني بالندب الي أمثاله
Cette phrase nous apprend qu’en accordant ces bienfaits abondants, Dieu a donné à Ses créatures la motivation nécessaire pour exprimer leur gratitude, afin qu’ils offrent leurs reconnaissances à Dieu. En outre, Dieu les a appelés à Lui demander des bienfaits pareils.
Dans ces trois petites phrases, plusieurs points ont été exprimés. D’abord, les humains sont appelés à exprimer leur reconnaissance et leur gratitude envers les bienfaits que Dieu leur a donnés au début. Les humains sont appelés ensuite à éprouver leur gratitude à Dieu le Très-haut pour qu’ils puissent profiter de davantage de bienfaits. En réalité, il s’agit d’un bienfait encore plus large que les autres. La clémence de Dieu ne se termine pas avec les bienfaits qu’Il a accordés aux humains au début, mais Il a ouvert une voie pour Ses serviteurs, pour qu’ils puissent en demander davantage.
En effet, c’est une autre tradition divine. Selon la première tradition divine, le Seigneur a accordé à Ses créatures tout dont elles auront besoin pour vivre dans ce bas monde. Mais il a accordé une largesse beaucoup plus généreuse à Ses créatures, en leur permettant d’en profiter davantage. La survie de l’être humain peut être assurée avec peu de subsistance, sans qu’il y ait nécessairement des nourritures diversifiées comme les légumes, les fruits, la viande, le lait, le miel, etc. En d’autres termes, cette diversité des bienfaits n’aurait pas été nécessaire pour assurer sa survie. Cependant, la possibilité existe pour lui de profiter davantage des bienfaits de Dieu, et d’en jouir plus. Pour que cela lui soit accessible, il lui faut être reconnaissant envers son Créateur. C’est une tradition divine confirmée et inchangeable. Le noble Coran l’a décrit avec une précision que nous ne retrouvons guère dans la description des autres traditions divines : « Et quand votre Seigneur proclama : Si vous êtes reconnaissants, très certainement Je vous en ajouterais ! Et si vous êtes ingrats, certes oui Mon châtiment est fort ! » [sourate 14, verset 7]
واذ تأذن ربكم لئن شكرتم لازيدئكم و لئن كفرتم ان عذابي لشديد
Ce verset coranique commence par l’expression : « Et quand votre Seigneur proclama » ( واذ تأذن ربكم ). Cette expression insiste sur la clarté et la certitude de ce qui va poursuivre : « Si vous êtes reconnaissants, très certainement Je vous en ajouterais ! » la structure de phrase est de sorte qu’elle insiste essentiellement sur la certitude de cette affirmation. Autrement dit, ce verset coranique insiste sur le fait qu’il s’agit là d’une tradition divine dont la certitude est fortement confirmée, et qu’il n’y a aucune exception à cette règle. Par conséquent, si les créatures sont reconnaissantes envers les bienfaits de leur Créateur, Il leur en ajouterait davantage. Le verset poursuit : « Et si vous êtes ingrats, certes oui Mon châtiment est fort ! ». Si les créatures sont ingrates envers la largesse du Seigneur, elles devront attendre le châtiment qui sera sévère et dur.
En réalité, selon ce lumineux verset coranique, Dieu le Très-haut appelle les humains à invoquer leur Créateur pour l’abondance des bienfaits dont Il les a gratifiés. Cette attitude permettra aux humains d’avoir la motivation nécessaire pour être reconnaissants envers le Seigneur.
Il conviendrait que nos jeunes savants réalisent des recherches plus approfondies sur ce point délicat. En vérité, la gratitude et la reconnaissance sont des actes facultatifs. Pour qu’une action facultative se réalise, il faut qu’il y ait d’abord une préparation au niveau des idées. Cela veut dire que pour exprimer sa reconnaissance et pour faire preuve de sa gratitude, l’homme doit procéder à une action fondée sur la conscience et la connaissance. Mais avant d’arriver à cette étape, il faut qu’il ait la motivation nécessaire. En d’autre terme, pour que l’homme exprime sa reconnaissance, il faudra qu’il en ait la motivation. Il faut qu’il le désire. Outre la connaissance, il faut aussi la volonté. Si ces deux facteurs se combinent, nous pourrons alors parler d’une action ou d’un geste facultatifs. Il y a beaucoup de choses dont nous sommes parfaitement conscients, mais nous ne passons pas à l’acte, car nous n’avons pas d’assez fortes motivations pour le faire. L’homme n’accomplit ce qui lui paraît bien que lorsqu’il sent en avoir la motivation nécessaire. Par conséquent, l’un des devoirs les plus importants d’un enseignant est de créer et de renforcer les motivations dans le cœur de ses élèves, en essayant de créer des émotions et des sentiments positifs en lui.
Ceci étant dit, il ne suffit pas de connaître les bienfaits abondants dont Dieu nous a gratifiés pour en être reconnaissants. Pour cela, il faudra donc que nous en ayons la motivation. Comme je l’ai déjà dit, il faut qu’il y ait autre chose : nous devons vouloir en être reconnaissants. Ce facteur, Dieu le Très-haut l’a placé dans la nature innée des êtres humains. L’homme a été crée de sorte que s’il comprend que quelqu’un lui a rendu un service, il aura le sentiment de lui être redevable, il voudra lui montrer sa gratitude et il cherchera de le compenser d’une manière ou d’une autre. Au moins, il pourra formuler verbalement son remerciement. Tant qu’il ne l’a pas fait, il sentira qu’il a perdu quelque chose.
Il y a quelques années, j’ai voyagé aux Etats-Unis à l’invitation d’une université américaine pour y prononcer un discours. Après la conférence, il y avait une foule dans les couloirs. Parmi la foule, j’ai vu un étudiant qui essayait de s’approcher de nous. J’ai demandé à mes compagnies de le laisser de s’approcher pour savoir ce qu’il avait à nous dire. Alors, il est venu et il a dit : « Je voudrais seulement vous dire que je vous remercie ! » Puis, il est parti sans rien ajouter. En effet, il a eu ce besoin d’exprimer son remerciement, et quand il l’a fait, il a retrouvé son calme.
C’est un besoin naturel et inné chez l’être humain : il ne peut pas rester indifférent envers la personne qui lui a fait une bonté. Ce besoin n’existe pas seulement chez les humains, mais aussi parmi les animaux. En effet, certains animaux semblent être plus reconnaissants que les humains. Si vous jetez un bout de pain ou un bout d’os devant un animal, vous le verrez vous en remercier longtemps ! Ce don naturel et inné est donc observable parmi tous les êtres. Quand à l’être humain, il faudra que cette reconnaissance soit exprimée d’une manière beaucoup plus consciente.
Lors d’une réunion, j’ai entendu le Guide suprême de la Révolution islamique dire à propos du sentiment de reconnaissance et de gratitude : « Pour que le sentiment de reconnaissance voie le jour et qu’il s’exprime, il faudra d’abord que l’homme sache que ce dont il profite est un bienfait. Il lui faudra ensuite comprendre que ce bienfait vient de son Seigneur. S’il pense que ce bienfait provient de lui-même, il n’aurait pas la motivation nécessaire pour remercier son Dieu. En effet, l’homme sentira la nécessité d’exprimer sa gratitude et sa reconnaissance lorsqu’il réalise que ce bienfait lui est venu de la part de son Seigneur, et que Dieu l’a gratifié de ce bienfait avec une intention particulière. Après avoir connu cette vérité, quand il comprend que ce bienfait lui avait été accordé par son Dieu, ce sentiment naturel et inné s’éveillera, et il cherchera à exprimer sa reconnaissance envers son Créateur. » Dieu a donc mis ce sentiment naturel et innée de gratitude et de reconnaissance dans le cœur des êtres humains. En effet, c’est un immense bienfait dont nous devons être reconnaissants.
Les niveaux de la gratitude :
L’importance de la gratitude et de la reconnaissance envers les bienfaits divins est si grande que pour certains savants religieux, elles sont considérées au nombre des évidences rationnelles et des piliers de la connaissance de Dieu et de la théologie.
Le premier niveau de la reconnaissance est d’exprimer verbalement sa gratitude, en disant : « Dieu merci ! » ou « Dieu soit loué ! »
Le niveau suivant est de préserver le bienfait et d’essayer de ne pas détruire. Si un ami vous offre un cadeau, et s’il voit plus tard que vous n’avez pas préservé son cadeau et que vous l’avez détruit, il vous en voudra certainement! La préservation du bienfait est donc le deuxième niveau de la reconnaissance et de la gratitude. Ceci étant dit, une personne reconnaissante ne doit pas utiliser les bienfaits dont Dieu l’a gratifié dans une action qui ne plaît pas à Dieu. Cela veut dire que nous ne devons pas utiliser les bienfaits de Dieu le Très-haut en les mettant au service des ennemis et contre Celui qui nous les a donnés ! Par conséquent, le bienfait divin ne doit devenir entre nos mains un instrument du péché.
Et enfin, le dernier niveau de la reconnaissance consiste à réaliser les devoirs et les obligations que la réception d’un bienfait nous impose. Si Dieu nous a accordé une richesse, et s’Il nous a demandé de la partager avec les pauvres et les nécessiteux, nous devons certes accomplir ce devoir. La réalisation de ce devoir fait certainement partie de la gratitude et de la reconnaissance que nous avons à exprimer envers notre Seigneur.
Comme nous l’avons déjà souligné, outre la connaissance et la conscience, les humains ont également besoin d’une motivation et d’une volonté pour sentir qu’ils sont redevables envers quelqu’un et qu’ils doivent s’acquitter d’une dette. Dieu a placé ce sentiment dans la nature innée de l’être humain. Et c’est une chose extrêmement belle! Cependant, nous devons savoir que la négligence et les manquements par rapport à ce sentiment naturel et inné risquent de l’affaiblir et de le rendre inefficace, en détruisant les motivations. Prenons l’exemple des gens qui abusent du tabac. Au début, quant ils se mettent pour la première fois à consommer du tabac, ils toussent et ils se sentent mal. Mais lorsqu’ils s’y habituent, ils se sentent mal à l’aise, lorsqu’ils ne fument pas! Ceci est le signe de la destruction des éléments qui composent leur nature innée ! Dieu avait créé leur nature de sorte que quand la fumée de la cigarette entrait dans leurs poumons, ils se sentaient mal et ils ne pouvaient empêcher la toux. Mais lorsque l’homme détruit sa nature innée, il affaiblit les éléments innés de sa nature, on arrive à des résultats inverses !
Il arrive parfois que l’orgueil, l’insolence et la recherche des désirs charnels amènent l’être humain à oublier la reconnaissance et la gratitude qu’il a à exprimer envers son Créateur, et il devient tout à fait indifférent ! Quand ce sentiment se généralise, les hommes ne pensent qu’à leurs intérêts individuels et ne cherchent qu’à exploiter leurs semblables. Quant ils arrivent à assurer leurs buts, ils oublient les bontés et les services que les autres leur avaient rendus. Par conséquent, ils affaiblissent la nature pure que Dieu avait placée dans leur être. Dieu leur avait donné cette bonté, mais ils l’ont affaiblie eux-mêmes par leurs mauvais comportements, de sorte que ces éléments naturels se transforment parfois en leurs contraires !
Le renforcement des éléments innés :
En revanche, il existe des facteurs qui peuvent renforcer le sentiment naturel et inné de la gratitude envers le Seigneur et Ses bienfaits. Il est possible de renforcer ces éléments innés par des facteurs extérieurs.
Cette possibilité existe même pour les faits liés aux instincts. A titre d’exemple, pour une personne qui a faim, sentir l’odeur d’un bon repas, peut accentuer et renforcer son sentiment de faim. C’est un sentiment intérieur, mais une odeur qui est un élément extérieur peut le renforcer. Par ailleurs, l’homme tend naturellement à regarder le visage des belles personnes. Mais si l’homme ne contrôle pas son regard, et s’il risque de regarder plusieurs fois le visage des personnes qui ne lui sont pas intimes, ce sentiment intérieur sera renforcé en lui. Par conséquent, il lui sera difficile de résister devant les tentations sataniques. Là encore, un élément extérieur vient renforcer un sentiment intérieur. Nous devons donc essayer de nous servir des éléments extérieurs qui puissent contribuer au renforcement de bons sentiments internes. En revanche, nous devons éviter toute chose qui pourrait renforcer les mauvais sentiments qui risqueraient de nous induire aux péchés : moins nous regardons les personnes qui ne nous sont pas intimes, moins nous risquerons d’être emportés par le péché.