Afrique: Muharram est un symbole qui rappelle aux musulmans la grande tragédie de la bataille de Karbala
Muharram est la période de l’année où les amoureux des Ahlulbayt (as) du monde entier, se rassemblent par centaines et par milliers pour pleurer le sacrifice du petit-fils du Saint Prophète, le troisième Imam juste de la religion de l’Islam – l’Imam Hussein (as).
Dans la ville de Dar-es-Salaam, en Tanzanie, Muharram est sans aucun doute la période la plus attendue et la plus occupée, où les communautés locales (la communauté chiite Khoja Ithnaasheri et la communauté musulmane de Bilal) s’engagent dans plusieurs activités et projets dans le but de faire vivre les événements qui se sont déroulés à Karbala et de les partager avec les communautés élargies qui résident à leurs côtés côte à côte.
En Afrique du sud
Muharram est un mois sacré, un mois est déclaré saint et est prescrit pour éviter les mauvaises actions et les batailles. Muharram est un symbole qui rappelle aux musulmans la grande tragédie de la bataille de Karbala. En ce jour de deuil, les musulmans chiites déplorent la perte de l’Imam Hussein et de sa famille, qui ont été assassinés pendant le mois de Muharram. Ils honorent leur sacrifice en priant fréquemment et en s’abstenant de tout événement heureux.
En Algérie
Le peuple algérien a un très fort intérêt pour la famille du Saint Prophète (P) et Ahlulbayt (maison), et en particulier celle de Hazrat Ali (AS); et c’est pourquoi le nom de la plupart des fils en Algérie est « Sayyid Ali ». Ils se savent dépendants d’Ahlulbayt plus que toutes les nations d’Afrique. Dans la mesure où Achoura est un jour férié dans ce pays.
Dans la plupart des rues et des quartiers en Algérie, vous pouvez trouver des endroits comme Husseiniyah (lieu de deuil). En d’autres termes, vous ne pouvez trouver personne de vertueux sans une croyance et un amour profonds pour les Ahlulbayt. Les locuteurs religieux algériens accordent une grande attention au Salawat (s’adressant au Saint Prophète).
En Egypte
L’histoire égyptienne a vu les différents changements dans sa culture religieuse. Une fois, Fatemiouns a conquis le pouvoir et le chiisme s’est répandu. Par la suite, les événements spéciaux suivants sont devenus très évidents dans l’histoire égyptienne: Muharram, Célébration de la Maternité du Saint Prophète (P), Aïd al-Adha, Aïd al-Fitr, Shaban Eid, Les anniversaires de la Sainte Maison (AS), Aïd al-Ghadir et Festival iranien Norouz. Après l’effondrement de Fatemiouns, seul l’anniversaire de l’Imam Hussein a été commémoré au fil des ans jusqu’à aujourd’hui.
Aujourd’hui, les chiites égyptiens se rassemblent dans « Ra’s al-Hussein » pour pleurer le « roi des martyrs de l’histoire », mais « Hay al-Hussein » devient le volcan du deuil et de la dévotion à l’Imam Hussein.
Tunisie
En l’an 909 après JC, « Fatemiyoun » est arrivé au pouvoir en Tunisie et l’Islam chiite est devenu dominant. Mais le chiisme allait s’estomper au fil du temps en raison de diverses invasions et guerres. Aujourd’hui, la majorité religieuse est le sunnisme dans ce pays. Donc, malheureusement, la décennie Muharram n’est pas très populaire parmi le peuple tunisien. À propos, les efforts du gouvernement tunisien vers la modernisation et l’occidentalisation diminuent remarquablement la grâce des valeurs religieuses, en particulier Muharram, dans les gens. Dans la mesure où Achoura Holiday est éliminé du calendrier tunisien.
Au Nigeria
Les rassemblements de deuil de l’Achoura à Husainiyyah Baqiyyatullah Zaria se sont poursuivis jusqu’au 24 Muharram. Le chef du Mouvement islamique chiite africain Cheikh Ibraheem Zakzaky raconte les calamités qui ont frappé les assassins de l’Imam Hussein (as).
Le lundi 23, Muharram Sheikh a donné la leçon du Livre de Nahjul Balagha, après la leçon et les prières du coucher du soleil, la Ziyara de l’Imam Hussein a été récitée. Le 24 Muharram, il a continué à parler des calamités qui ont frappé les tueurs d’Ahlul Bayt (AS) le jour de l’Achoura.
Les exemples incluent comment certains, en rêve ou éveillés, ont vu le Saint Prophète, l’Imam Ali et Fatima (sa) et leur ont promis le feu de l’enfer en plus des difficultés qui les attendaient dans ce monde.
