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Dix Rabî‘ al-Awwal e mariage du Prophète (Que la Bénédiction soit sur lui et sur sa Sainte Famille) avec Khadîdja (a) (15 ans avant la révélation)
Mohammad (Que la Bénédiction soit sur lui et sur sa Sainte Famille) avait vingt-cinq ans et il était très connu dans toute la Mecque. Les habitants savaient qu’il était loyal, bienséant et honnête avec une conscience claire. Ils le surnommèrent ”Al Amin” (l’homme honnête).
Ibn Hishâm dit :
D’après nombre de savants, selon Abû `Amr Al-Madanî, lorsque le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui et sa sainte famille — eut vingt-cinq ans , il épousa Khadîjah Bint Khuwaylid Ibn Asad Ibn `Abd Al-`Uzzâ Ibn Qusayy Ibn Kilâb Ibn Murrah Ibn Ka`b Ibn Lu’ayy Ibn Ghâlib.
Khadija était une femme noble et riche de Quraysh, chaque année, elle engageait quelques hommes dans son commerce. Elle prêtait de l’argent aux commerçants et les prirent comme ses associés dans le commerce et les profits. De cette façon elle s’assura de leur honnêteté dans leurs affaires. Le jour où Khadija prenait des dispositions avec les marchands, Abu Talib rencontra son neveu, Mohammad (Que la Bénédiction soit sur lui et sur sa Sainte Famille) et lui dit, je suis sans le savoir, les affaires vont très mal car ces quelques années ont été très mauvaises pour nous.
Ibn Ishâq dit :
Khadîjah Bint Khuwaylid était une femme d’affaires noble et fortunée. Elle louait les services d’hommes pour s’occuper de son commerce contre un intéressement aux bénéfices. L’activité principale des Qorayshites étaient en effet le commerce. Lorsqu’elle entendit parler du Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — notamment de sa véridicité, de sa grande honnêteté et de la noblesse de son caractère, elle le fit venir et lui proposa de prendre la responsabilité de sa caravane de commerce en partance pour le Shâm avec son serviteur Maysarah, contre la meilleure rémunération qu’elle accordait jusqu’alors aux autres commerçants. Il accepta cette offre et partit avec Maysarah pour le Shâm.
L’entretien de Maysarah avec le moine
(Une fois arrivé,) le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — se reposa à l’ombre d’un arbre près de la hutte d’un moine. Le moine alla voir Maysarah et lui demanda : “Qui est cet homme à l’ombre de l’arbre ?” Maysarah lui répondit : “C’est un homme de Qoraysh, des environs du Sanctuaire.” Le moine lui dit : “Seul un prophète se reposerait à l’ombre de cet arbre”. Puis le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — vendit sa marchandise et acheta les articles qui l’intéressaient avant d’emprunter la route du retour avec Maysarah. D’après ce qu’on raconte, chaque fois que la chaleur s’accentuait, Maysarah voyait deux anges faire de l’ombre au Prophète — paix et bénédictions sur lui — alors qu’il était sur sa monture. Lorsqu’il rentra à la Mecque et restitua à Khadîjah ses biens, elle réalisa un profit double ou presque. Maysarah lui relata la parole du moine et lui expliqua comment deux anges lui faisaient de l’ombre pendant le trajet.
Khadîjah souhaite épouser le Prophète (Que la Bénédiction soit sur lui et sur sa Sainte Famille)
Cependant quand elle vit Mohammad (Que la Bénédiction soit sur lui et sur sa Sainte Famille), elle pensa à l’épouser mais comment pourrait-elle lui proposer le mariage ! Comme Mohammad et maysara s’étaient liés d’amitié, Khadija décida d’envoyer ce dernier parler à Mohammad (Que la Bénédiction soit sur lui et sur sa Sainte Famille) ainsi il se rendit chez lui et demanda ; Mohammad pourquoi vous ne vous décidez pas de vous marier ? Et celui-ci lui répondit, je n’ai pas assez d’argent pour me marier. Maysara dit supposez que vous n’aurez pas besoin d’argent et si par hasard vous trouvez une femme, belle riche et issue d’une famille noble. Que diriez-vous? Mohammad demanda: qui est-elle? Khadija lui répondit Maysara. Mohammad (Que la Bénédiction soit sur lui et sur sa Sainte Famille) pouvait à peine croire; comment peut-il en être ainsi? je l’ai toujours admirée. Maysara dit je vais tout arranger.
Maysara dit à Khadija qu’il avait parlé à Mohammad à propos du mariage et qu’il était d’accord. Elle était satisfaite, elle fit venir ce dernier et lui parla en ce terme ; cher cousin, je suis intéressée à vous, à cause de votre honneur parmi les habitants, de votre honnêteté, de vos bonnes manières et de votre loyauté, ils tombèrent d’accord sur l’heure où Mohammad devrait emmener ses oncles pour mettre au point les formalités du mariage. A l’heure fixée, Mohammad (Que la Bénédiction soit sur lui et sur sa Sainte Famille) vint en compagnie de ses deux oncles, Abu Talib et Alhamza.
Les fils d’Abdul Mutalib quelques autres nobles de Quraïsh vinrent aussi, quand ils entrèrent la famille de Khadija les attendait. AbuTalib se leva et dit: voici mon neveu Mohammad, fils d’Abdullah, il est meilleur que tout autre jeune en honneur et en honnêteté, en sagesse et en mérite. C’est vrai qu’il a peu d’argent, mais voyez-vous, l’argent est quelque chose d’éphémère. Il demande la main de votre honorable Khadija en mariage.
Waraqa, était un parent de Khadija, il se leva et dit: ” soyez les témoins, peuple de Quraysh, que je donne Khadija, fille de Kuwaylid, en mariage à Mohammad fils d’Abdullah.”. Les hommes assistèrent au festin offert par Mohammad (Que la Bénédiction soit sur lui et sur sa Sainte Famille). Ainsi Mohammad, l’honnête, épousa la pure Khadija, la dame de Quraysh.
Dans un autre récit on raconte que:
Lorsque Muhammad (Que la Bénédiction soit sur lui et sur sa Sainte Famille) fut revenu de la Syrie, Khadija constata dans son avoir une sécurité et une bénédiction qu’elle n’y avait jamais connues auparavant. Le jeune homme Maysara, l’informa de ce qu’il savait de la personnalité de son agent: douceur, vertu, force de persuasion, pertinence de la demande et honnêteté. Sur ces bases, Khadija trouva ce qu’elle cherchait car des seigneurs et des Chefs tenaient à l’épouser mais ils ne pouvaient pas parvenir à obtenir son consentement. Elle se confia à l’une de ses amies à savoir Nafisa Maniya. Celle-ci alla voir le messager d’Allah (Que la Bénédiction soit sur lui et sur sa Sainte Famille) et le mit au courant de la proposition du mariage. Ravi, le prophète (psls) s’en ouvrit ses oncles qu’alors se rendirent chez l’oncle de Khadija pour obtenir son accord. Suite à une telle demande, le mariage fut conclu en présence de Bani Hachim et des Chef de Maudar et cela deux mois après le retour du prophète (Que la Bénédiction soit sur lui et sur sa Sainte Famille) de la Syrie. La dot était de 20 vaches, A l’époque.
Khadija était la meilleure femme de sa tribu en fait de généalogie, de richesse et d’intelligence. Elle est la première femme à se marier avec le messager d’Allah (psls) et jusqu’à sa mort celui-ci n’épousa pas d’autres femmes.
Les motifs du mariage du Prophète (Que la Bénédiction soit sur lui et sur sa Sainte Famille) avec Khadîja (as)
Au sujet des motifs du mariage du Prophète (s) à Khadîja (as), certains orientalistes ont invoqué la question de sa fortune, clamant que le dessein du Prophète (s) concernant ce mariage était de mettre la main sur la fortune de Khadîja (as) ! Ce discours est absolument infondé et l’histoire elle-même constitue la meilleure preuve permettant d’écarter cette question. Premièrement, c’est Khadîja (as) qui demande le noble Envoyé (s) et non le contraire. Deuxièmement, tout au long de la vie du Prophète (s), jamais on ne le voit agir à des fins matérielles. Troisièmement, le grand respect que le Prophète (s) a pour Khadîja (as) – et ce même après sa mort – ainsi que sa vénération pour elle, témoignent que son intention en l’épousant ne vise pas les biens ni le profit. Il s’est au contraire marié à Khadîja (as) pour ses munificences morales. Maintenant, si l’on considère le dessein visé par Khadîja (as) dans ce mariage, il s’agit également assurément d’un dessein spirituel : Khadîja (as) est une femme riche, elle dispose d’une certaine position sociale, si donc elle veut se marier au Prophète (s) à des fins matérielles, alors qu’il ne possède rien, alors qu’il est orphelin, il est sûr qu’elle ne va pas réaliser son but. Maintenant, si elle se marie à lui pour des motifs tels que la beauté du Prophète (s), sa renommée ou autre, elle peut aussi bien parvenir à ses fins en en épousant un autre, dont la beauté extérieure est supérieure à celle du Prophète (s), et dont la renommée en ce monde dépasse largement celle de l’Envoyé (s).
Se marier avec son Excellence (s) pour sa renommée concernant sa bonne garde des dépôts, le fait qu’il accomplisse des miracles, sa bonne moralité, sont là les motifs d’un mariage à des fins spirituelles et non matérielles.
Il est étonnant de constater qu’ici, Halabî– comme sur d’autres sujets – tient également un discours qui s’oppose aux croyances des musulmans, ainsi qu’à l’histoire véridique. Un discours faisant mal au cœur de toute personne indépendante et connaissant quelque peu l’épouse du noble Prophète (s), Khadîja la grande (as). Il écrit dans son livre, Al-Sîra : « Le noble Envoyé (s), avant le mariage, entra chez Khadîja (as) lorsqu’elle lui prit la main et la posa sur sa propre poitrine. » Il écrit ailleurs : « L’oncle paternel de Khadîja (as) était opposé à ce qu’elle épouse l’orphelin d’Abû Tâleb. C’est pourquoi Khadîja (as) usa d’une supercherie, le fit boire, et c’est en état d’ébriété qu’il offrit Khadîja (as) en mariage à Mohammad (s). Ce n’est que lorsqu’il revint à lui qu’il se trouva face à ce qu’il avait fait ! »
Ces propos de Halabî ne s’accordent à aucun titre à ce que l’on trouve dans l’histoire à propos de la pureté et de la droiture morale de Khadîja (as). Cela ne s’accorde pas en particulier au respect dont le noble Prophète (s) fait montre à maintes reprises à l’égard de Khadîja (as) et dont il mentionne souvent les perfections morales. Ce sont ce genre de propos infondés qui fournissent aux orientalistes le prétexte pour qu’eux aussi commettent ces injustices vis-à-vis de la vérité des musulmans, et écrivent ce qu’ils veulent. Et c’est pourquoi rien ne meurtrit davantage que ce genre de propos dont on doit absolument empêcher l’entrée dans l’histoire.
Les enfants donnés au Prophète (s) par Khadîja (as)
Selon l’Imâm al-Bâqer (as) : « Le noble Envoyé (s) a eu des enfants de Khadîja (as) : Qâsem, Tâher, Omm Kolthûm, Roqayya, Zaynab et Fâtima (as). » (Qorb al-Isnâd, p. 27).
Il est également rapporté de l’Imâm al-Sâdeq (a) : « L’Envoyé de Dieu (s) a eu des enfants (dont les noms sont les suivants) : Qâsem, Tâher (que l’on appelle aussi ‘Abdallâh), Omm Kolthûm, Roqayya, Zaynab et Fâtima (as). » (Khisâl, Vol. 2, p. 37).
Tabarsî écrit : « ‘Abdallâh est le premier enfant que Khadîja (as) attend de lui, celui que l’on appelle Tayyeb ou Tâher. Les gens se trompent lorsqu’ils disent que Khadîja (as) a mis au monde quatre fils appelés Qâsem, ‘Abdallâh, Tayyeb et Tâher, alors qu’elle n’a eu que deux fils du Prophète (s), qui sont ces mêmes ‘Abdallâh et Qâsem. Il a été dit que Qâsem est le premier, l’aîné des enfants du noble Envoyé (s), celui qui lui a donné son surnom. De même, il a eu quatre filles nommées Zaynab, Roqayya, Omm Kolthûm et Fâtima (as). »
Ibn Shahr A^shûb, Ya?qûbî, Kâzerûnî, Mas?ûdî, et d’autres ont également retenu cette tradition, citant ces mêmes enfants comme ayant été donnés au noble Envoyé (s) par Khadîja (as). Il arrive bien entendu que surviennent quelques divergences dans l’ordre de la naissance des enfants. Face à cette tradition, il en existe une autre qui considère Roqayya et Zaynab comme des belles-filles du Prophète (s).
Une tradition dit que Khadîja (as) a une sœur appelée Hâla. Hâla est mariée à un homme de la tribu des Tamîm nommé Abû Hind. Abû Hind a deux filles, Zaynab et Roqayya, de son autre épouse. Lorsqu’Abû Hind et cette femme quittent ce monde, Hâla vient auprès de Khadîja (as) accompagnée de Roqayya et de Zaynab et vivent avec elle jusqu’à ce que Hâla quitte ce monde à son tour. Ses deux filles grandissent dans le giron de Khadîja (as) et de l’Envoyé de Dieu (s). Par conséquent d’après cette tradition, il ne s’agirait pas des filles du Prophète (s), mais de ses belles-filles.
Les deux épouses de ‘Othmân sont-elles des filles du Prophète (s) ?
Il est certain que ses épouses ne sont pas filles du Prophète (s). Car premièrement, certaines traditions historiques considèrent Roqayya comme une belle-fille du Prophète (s), et c’est pourquoi si ‘Othmân l’a réellement épousée, il a épousé une belle-fille du Prophète (s), et non une de ses filles. Deuxièmement, selon ce qu’ont rapporté les différents historiens, y compris Moqaddasî, tous les enfants de l’Envoyé de Dieu (s) nés de Khadîja (as), à l’exception de son fils aîné, ont vu le jour après l’Hégire. Ainsi, comment pouvons-nous accepter le propos d’un individu affirmant que Roqayya et Omm Kolthûm se sont mariées aux fils d’Abû Lahab durant la Jâhiliya (2) pour ensuite se séparer d’eux après l’avènement de l’islam et se marier à ‘Othmân ? Il est intéressant de savoir que le même Moqaddasî dit ailleurs : « …et l’Envoyé de Dieu (s) maria Roqayya à ‘Othmân ibn ‘Affân. Elle participa avec lui aux deux émigrations en Abyssinie… » (Al-Bad’ wa al-târîkh, Vol. 5, p. 17).
Comment pouvons-nous accepter les propos de Moqaddasî dès lors que la première émigration en Abyssinie a eu lieu cinq ans après la mission, ce qui implique que Roqayya se soit mariée à ‘Othmân à l’âge de deux ou trois ans ?!
Troisièmement, certains rapporteurs de hadiths ont mentionné : « Abû Lahab, après la descente de la sourate Al-Masad (111), a ordonné à ses fils de divorcer de Roqayya et d’Omm Kolthûm. » Cette sourate est descendue après la première émigration en Abyssinie. Aussi, comment est-il possible que Roqayya divorce du fils d’Abû Lahab après la première émigration en Abyssinie alors qu’elle est censée accomplir cette émigration avec ‘Othmân ?! Le cas d’Omm Kolthûm est similaire, aussi il n’est nul besoin de s’étendre davantage.