L’ordonnance du bien et l’interdiction du mal

L’ordonnance du bien et l’interdiction du mal sont un devoir pour les musulmans et font partie de la profession de foi des chiites duodécimains. Ces deux responsabilités islamiques ont pour objectif la survie de la religion.

L’Islam considère que tous les musulmans sont responsables de l’exécution des lois divines et qu’ils doivent s’exhorter les uns les autres à l’application des lois religieuses. Tout musulman a le devoir de bien agir, ainsi que d’exhorter les autres à le faire. Il a également le devoir de combattre le mal, ainsi que d’interdire aux autres de le pratiquer, bien entendu en respectant certaines conditions. Ces devoirs constituent un élément fondamental de l’Islam et un des programmes du Coran.

L’ordonnance du bien et l’interdiction du mal sont un devoir pour les musulmans et font partie de la profession de foi des chiites duodécimains. Nombreux sont les versets coraniques et les hadiths authentiques qui montrent l’importance et la valeur de l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable. On pourrait dire que l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable ont pour objectif la survie de la religion.

Le fait d’ordonner le bien et d’interdire le mal fait partie des plus sublimes rôles qu’un musulman peut jouer dans sa communauté. Mieux, il est l’un des plus nobles actes d’adoration et l’un des mieux rétribués dans cette vie comme dans celle de l’au-delà. Le Coran considère ces devoirs comme une lourde responsabilité et la raison de la supériorité des musulmans sur toutes les autres communautés. Dieu déclare dans le Coran : «Vous êtes la meilleure communauté, qu’on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. Si les gens du livre croyaient, ce serait meilleur pour eux, il y en a qui ont la foi, mais la plupart d’entre eux sont des pervers.»⁽¹⁾
L’Islam considère que tous les musulmans sont responsables de l’exécution des lois divines et qu’ils doivent s’exhorter les uns les autres à l’application des lois religieuses. Tout musulman a le devoir de bien agir, ainsi que d’exhorter les autres à le faire. Il a également le devoir de combattre le mal, ainsi que d’interdire aux autres de le pratiquer, bien entendu en respectant certaines conditions. Allah déclare dans le Coran : « Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable accomplissent la Salât, acquittent la Zakât et obéissent à Allah et à Son messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage.» ⁽²⁾
L’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable font partie de la profession de foi. Sa conduite est un combat dans le chemin d’Allah, un combat contre son âme et une lutte perpétuelle dans l’accomplissement du bien et l’évitement du blâmable. Conformément aux propos de Loqman adressés à son fils (sens du verset): « Ô mon enfant accompli la Salât, commande le convenable, interdis le blâmable et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise! » ⁽³⁾
Si la communauté musulmane abandonnait la pratique de la recommandation du bien et de l’interdiction du mal, l’injustice et la corruption se généraliseraient en son sein et elle mériterait alors la malédiction divine à l’instar des mécréants issus des fils d’Israël qui avaient délaissé cette pratique le Messager d’Allah dit à ce sujet : « Tant que mon peuple respectera le devoir d’ordonner le Bien et d’interdire le mal et tant que les musulmans seront unis, ils jouiront de la meilleure situation sociale et du plus grand respect. S’ils abandonnent ces devoirs, le bien-être et l’abondance disparaîtront de leur vie quotidienne, certains domineront les autres, sans qu’aucune aide ne leur vienne, ni du ciel ni sur terre » ⁽⁴⁾
Dans un autre hadith, Imam Ali Reza (as)  a dit : « Ordonnez le Bien et interdisez le mal, si vous ne respectez pas ces devoirs, les malfaisants vous domineront et ni les prières des bienfaisants, ni leurs lamentations, n’auront de résultat » ⁽⁵⁾
Bref l’ordonnance du bien et l’interdiction du mal est une mission capitale qui continuera jusqu’à l’avènement du jour denier. Elle constitue une obligation qui incombe à tous les membres de la communauté musulmane ; gouvernants comme gouvernés, hommes et femmes, chacun selon ses possibilités et en respectant les conditions y afférents.
Notes :
1- Coran (3 :110) :
2- Coran (9 : 71) :
3- (Coran : 31 :17) :
4- Hor Amoli, Vol.16, p.123, hadith 17:
5- Hor Amoli, Vol.16, p.117, hadith 4 :