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L’histoire de l’Islam et des Musulmans en Nouvelle-Zélande
Écrit par Abdullah Drury
Dernière décennie :
Lors du recensement de 1991 réalisé par le gouvernement néo-zélandais, 5.769 citoyens néo-zélandais se sont présentés comme étant musulmans. Il est à noter que le recensement général de 1991 était le premier recensement dans le pays qui présentait une analyse générale de la composition ethnique de la population musulmane de la Nouvelle-Zélande. Selon les résultats de ces analyses, les Indiens représentaient 49% de la population musulmane, les autres groupes ethniques asiatiques représentaient 20% de la population musulmane, tandis que les Arabo-africains représentaient 22% et les Européens 6.6% de la population musulmane de la Nouvelle-Zélande. L’augmentation rapide du nombre des musulmans en Nouvelle-Zélande a entraîné la multiplication de petites organisations islamiques qui avaient des dimensions plutôt ethniques, notamment au centre de la ville d’Auckland. En 1992, un groupe d’immigrés Indiens de Fidji ont adhéré à l’Association de la propagande (Tabliqi Jimaat). Cette organisation a été fondatrice de l’éducation islamique en Nouvelle-Zélande et d’un institut de propagande islamique qui s’occupait pendant plusieurs années d’organiser des cours islamiques pour des enfants musulmans dans le sud d’Auckland. En l’an 2000, cette organisation a réussi à fonder une faculté pour les filles musulmanes, qui a été baptisée plus tard, la faculté du Cheikh Zaed, car l’Emir des Emirats arabes unis était le protecteur principal du projet de la création de cette faculté.
Dans les années de la décennie 1980, le Comité Milad de Nouvelle-Zélande s’est chargé de manière officieuse de l’organisation des cérémonies spéciales pour commémorer l’anniversaire du vénéré Prophète de l’Islam (saws) d’abord dans la mosquée de Ponsonby, ensuite dans la mosquée de l’Association des musulmans du sud d’Auckland. Grâce aux soutiens des immigrés indiens de Fidji, ce comité s’est doté d’une organisation très cohérente dans la ville d’Auckland. En 1977, ce groupe a été officiellement et légalement reconnu par le gouvernement néo-zélandais. En 1993, la Fondation islamique de l’Ahlulbeit de Nouvelle-Zélande a été créée en tant qu’une organisation d’œuvres caritatives, à l’initiative de cinq personnalités musulmanes locales et le soutien de l’Ayatollah Golpaïgani qui jouait le rôle du principal protecteur de cette fondation. Cette fondation a été officiellement enregistrée en Nouvelle-Zélande. A l’heure actuelle, cette fondation dispose d’importants biens et de moyens lui permettant d’organiser régulièrement des prières collectives, des cours coraniques et des cours d’enseignements religieux, ainsi que des réunions à l’occasion d’importants événements dont les jours d’anniversaire ou de décès des Imams infaillibles (as). A présent, la Fondation islamique de l’Ahlulbeit a réussi à établir des liens permanents avec près de cent familles musulmanes.
En septembre 1995, le cardinale Vinko Puljic, archevêque catholique de Sarajevo (Bosnie-Herzégovine) a fait une visite officielle en Nouvelle-Zélande. A son arrivée en Nouvelle-Zélande, il a été accueilli à l’aéroport par M. Avdo Musovich qui portait le vêtement national bosniaque et qui était coiffé d’un fez rouge orné d’un gland de soie. Les médias néo-zélandais ont très largement couvert les nouvelles concernant l’accueil du cardinal bosniaque par M. Haji Avdo Musovich, ce qui a laissé un effet très positif en ce qui concerne le statut de la communauté musulmane en Nouvelle-Zélande. Les médias néo-zélandais ont rapporté : « Hier, les musulmans et les catholiques se sont rendus ensemble à l’accueil d’un leader religieux qui vient du pays, où les adeptes des deux religions musulmane et chrétienne ont été amenés à la guerre les uns contre les autres. »
En 1996, le nombre des musulmans vivant en Nouvelle-Zélande s’est élevé à 1.354 personnes. Une analyse détaillée de la composition ethnique de la communauté musulmane de la Nouvelle-Zélande laisse identifier l’origine des musulmans vivants dans ce pays : 4.110 personnes venant d’Inde, 2.982 personnes venant des pays de la région du Moyen-Orient, 1.176 personnes venant des pays de l’Europe, 1.017 personnes venant de l’Afrique, et 4.263 personnes venant d’autres régions de la planète.
En 1992, la Fédération des Associations islamiques de Nouvelle-Zélande (FIANZ) a accordé un statut plus élevé aux femmes musulmanes en leur confiant des postes de représentation plus importants, ce qui a abouti à la création du Conseil islamique des femmes musulmanes de Nouvelle-Zélande. Ce conseil plus ou moins indépendant a choisi deux femmes en tant que représentantes, afin qu’elles participent à toutes les réunions de la Fédération des Associations islamiques de Nouvelle-Zélande (FIANZ), sans qu’elles aient pourtant le droit de vote. En 1999, un autre groupe a été officiellement fondé : l’Association des jeunes et des étudiants musulmans de Nouvelle-Zélande. Cette association est en réalité la branche des jeunes de la Fédération des Associations islamiques de Nouvelle-Zélande. Deux représentants de cette association participent régulièrement à toutes les réunions de la FIANZ. Les deux organisations des femmes et des jeunes organisent séparément leurs cours et conférences de manière régulière.
En 1999, le Dr. Haji Ashraf Chudehri, ancien secrétaire général de la Fédération des Associations islamiques de Nouvelle-Zélande (FIANZ), originaire de la région du Panjab au Pakistan, a été le premier musulman à devenir député du parlement néo-zélandais, en tant que membre du parti travailliste du pays.
Le 1er décembre 2000, l’Association des musulmans d’Otago, dirigé par M. Steve Ali Akbar Johnson, un nouveau converti à l’Islam, a fondé une mosquée dans la ville de Dunedin. Dans cette région néo-zélandaise, la communauté musulmane était déjà plus ou moins active depuis le début des années 1980. Mais les étudiants musulmans et les bouchers qui travaillaient dans le secteur de la production de la viande halal ont progressivement quitté cette région du pays. En 1992, l’Association des musulmans d’Otago a été officiellement reconnue par le gouvernement néo-zélandais. Cette association a adhéré la Fédération des Associations islamiques de Nouvelle-Zélande (FIANZ) en 1996. La nouvelle mosquée a été nommée la Mosquée Al-Hoda. La Fédération des Associations islamiques de Nouvelle-Zélande a octroyé un prêt de 100.000 dollars à l’Association islamique d’Otago pour l’application du projet de la construction de cette mosquée.
Dès les premières années de sa création, la Fédération des Associations islamiques de Nouvelle-Zélande a su établir de très bonnes relations avec les ambassades des pays musulmans à Wellington et en Australie, ainsi qu’avec les associations caritatives islamiques comme WAMY, la Ligue islamique mondiale, l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) et le Conseil régional de la propagande islamique en Asie du sud-est et en Océanie (RISEAP) dont le siège se situe en Malaisie. En effet, la conférence annuelle internationale de RISEAP a été organisée du 30 juin au 4 juillet 2002 à la faculté des filles de Cheikh Zaed à Auckland, à l’initiative de l’organisation des jeunes de la Fédération des Associations islamiques de Nouvelle-Zélande (FIANZ).
Les ambassades de quatre pays musulmans ont des représentations religieuses permanentes en Nouvelle-Zélande : l’Iran, l’Indonésie, la Malaisie et la Turquie. Les diplomates malaisiens et iraniens ont des relations des plus étroites avec la communauté musulmane de la Nouvelle-Zélande. M. Haji Mohammad Mahdi Sazegara, ambassadeur d’Iran en Nouvelle-Zélande de 1996 à 2000, a été particulièrement connu en raison du soutien qu’il accordait au projet du dialogue entre les musulmans et les chrétiens du pays, à l’initiative de l’organisation iranienne de la propagande islamique. C’est pourquoi la communauté musulmane de Wellington garde de bons souvenirs de la mission de M. Sazegara en Nouvelle-Zélande.
Le 18 novembre 2000, lors d’une conférence qui a eu lieu dans la mosquée des musulmans de Ponsonby, la Fédération des Associations islamiques de Nouvelle-Zélande (FIANZ) a fondé officiellement un conseil d’administration religieux consultatif. Avec l’unanimité des voix des oulémas musulmans de Nouvelle-Zélande, le Cheikh Mohammad Irout, d’origine syrienne et l’imam de la mosquée de Ponsonby depuis 1989, a été élu en tant que premier président de ce conseil, en raison de son degré scientifique et religieux. La deuxième conférence du Conseil d’administration a eu lieu en mars 2001 dans la mosquée des musulmans de Ponsonby. Après 12 mois de présidence, le Cheikh Irout a démissionné de son poste, et l’imam de la Grande Mosquée de Wellington, le Cheikh Mohammad Amir a été élu en tant que président dudit conseil.
Les acquis prometteurs :
Selon les résultats du recensement de 2001, le nombre des musulmans de Nouvelle-Zélande s’est élevé à 23.637 personnes dont 1.100 musulmans iraniens.
En décembre 2001, le Dr. Haji Ashraf Chudehri a adhéré à l’Ordre du service de la reine (Queen’s Service Order). En janvier 2002, le secrétaire général de la Fédération des Associations islamiques de Nouvelle-Zélande (FIANZ), le Dr. Haji Khaled Sandho a été récompensé, lui aussi, par l’Ordre du service de la reine, en raison de sa vaste coopération avec les différentes associations chrétiennes à Wellington (en collaboration avec l’ambassadeur d’Iran en Nouvelle-Zélande). En décembre 2002, le Haji Mazhar Krasniqi, ancien secrétaire général de la FINAZ a obtenu la médaille d’honneur de l’Ordre du Service de la reine, en raison de cinq décennies d’entreprises sociales. Cette récompense lui a été attribuée lors d’une cérémonie officielle, tenue au siège du gouvernement, le 4 avril 2003. Les médias néo-zélandais ont largement couvert les nouvelles de cette réussite. Le quotidien New Zealand Herald a écrit : « Il y a plus de 50 ans, le jour où M. Krasniqi est arrivé en Nouvelle-Zélande en tant que réfugié politique, il n’avait que les vêtements qu’il portait sur lui. Il a travaillé d’abord en tant qu’ouvrier agricole et puis il a travaillé au projet de la construction de la centrale d’électricité de Meremere. Finalement, M. Krasniqi, sa femme et ses trois enfants, se sont installés à Panmure, où il a ouvert un restaurant, et il est devenu ensuite un homme d’affaires réussi. Cet homme de 71 ans est aujourd’hui le leader de la communauté des musulmans et des Albanais qui vivent en Nouvelle-Zélande
L’Islam et les musulmans semblent avoir un avenir prometteur devant eux en Nouvelle-Zélande. Grâce à Dieu, la Fédération des Associations islamiques de Nouvelle-Zélande (FIANZ) a réussi à enregistrer des progrès considérables dans divers domaines. Cette fédération pourra encore avancer vers la réalisation de ses objectifs à condition qu’elle concentre ses activités sur le développement des propagandes islamiques, tout en développant ses activités afin d’obtenir des permis et des autorisations crédibles et valables dans le domaine de la production de la viande halal. En tant que l’organisation principale de la communauté des musulmans de la Nouvelle-Zélande au niveau national, la FIANZ aura toutes les chances à l’avenir pour rendre davantage de services aux musulmans de ce pays, à condition que ses membres et ses responsables croient eux-mêmes en leur capacité et leur potentiel réel afin de franchir des pas plus importants vers le développement des activités de propagande islamique en Nouvelle-Zélande.
* M. Abdullah Drury, d’origine britannique, est un écrivain musulman néo-zélandais de renom. Il s’est converti à l’Islam, il y a longtemps, et il est auteur de nombreux articles publiés dans les journaux de plusieurs pays du monde