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L’Imam Etranger
L’Imam Ali ibn Moussa dit Al Rida(P) est né à Médine le 11 Doul qidah de l’an 148 de l’Hégire. Son père était l’Imam Moussa al Kazim(P) et sa mère se nommait, Oumou al Banin Najma.
Ali al-Rida (P) vécut 35 années avec son père Moussa al Kazim (P) avant de devenir Imam des musulmans à son tour par ordre divin et décret de ses prédécesseurs. Alors qu’il était encore enfant, l’Imam al Kazim(P) le nomma devant tous les disciples comme Imam Successeur.
La période de son imamat
La période de son imamat coïncida avec le gouvernement du califat Haroun Alrachid et de ses fils Amin et Mamoun. Après la mort de son père, Mamoun entra en conflit avec son frère Amin, conflit qui se termina par des guerres sanglantes et par l’assassinat d’Amin. Mamoun devint alors le calife. Jusqu’alors, la politique du califat Abbasside envers les shiites était dure et assez cruelle. De temps à autre, un des partisans de l’Imam Ali (P), se révoltait, provoquant des guerres et des rebellions qui causèrent de grandes difficultés au califat. Les Imams shiites ne coopéraient pas avec les instigateurs de rebellions et se tenaient à l’écart de leurs affaires.
Les shiites de cette époque, qui formaient une population importante, considéraient les Imams comme leurs guides religieux auxquels l’obéissance était due et comme les véritables califes du Prophète (P). Ils estimaient le califat très éloigné de l’autorité sacrée de leurs Imams, ce qui constituait une menace véritable pour celui-ci.
L’Imam (P), futur successeur du Califat!
Mamoun essaya de trouver une nouvelle solution à ces difficultés politiques qui, depuis soixante dix ans n’avaient pu être résolues par ses prédécesseurs Abbassides. Ainsi, il choisit le huitième Imam comme successeur, espérant ainsi surmonter deux difficultés:
Premièrement, empêcher les descendants du Prophète de se rebeller contre le gouvernement puisqu’ils en feraient eux-mêmes partie.
Deuxièmement, faire perdre aux gens leur croyance spirituelle et leur attachement aux Imams. Ce dessein se réaliserait en laissant les Imams se mêler aux affaires mondaines et à la politique du califat qui avait toujours été considéré par les shiites comme mécroyant.
Afin de mettre en action son projet, Mamoun demanda à l’Imam de venir de Médine à Marw. Il lui proposa tout d’abord le califat et ensuite, la succession au calife. L’Imam (P) s’excusa. Mais il fut contraint de faire semblant d’accepter tout en sachant bien que Mamoun le tuerait, comme fut le destin de tous les Imams (P), mais il posa comme condition de ne jamais devoir s’ingérer dans les décisions du pouvoir. Ce fut donc la première fois qu’un ” héritier” n’eu pas de pouvoir exécutif en tant que futur successeur du Calife.Le 5 Ramadan de l’an 201 de l’Hégire, les musulmans prêtèrent donc serment de fidélité à l’Imam Al Rida (P) en tant que futur successeur au Califat. Mais Mamoun réalisa rapidement qu’il avait commis une erreur, car il y eut une propagation rapide du shiisme un attachement croissant du peuple à l’Imam (P) et une audience étonnante de l’Imam auprès du peuple et même de l’armée et des agents gouvernementaux.
Mamoun fit preuve d’un grand intérêt pour la traduction des œuvres intellectuelles et scientifiques en arabe. Il organisa des réunions dans lesquelles les savants des différentes religions et sectes se réunissaient et menaient des débats scientifiques et académiques. Le huitième Imam (P) participa également à ces assemblées et se mêla aux discussions avec les savants d’autres religions.
Le martyr de l’Imam (P)
Les connaissances de l’Imam ar-Reda (Psl), sa gentillesse, sa générosité, ses dispositions à la bonté et sa piété sont universellement connues et n’ont pas besoin d’être relatées ici.
Le Calife Ma’mûn voulut désigner l’Imam comme héritier présomptif. L’Imam (Psl) déclina son offre, car il prévoyait la ruse du Calife. Toutefois Ma’mûn le força à accepter le titre de successeur. Mais l’Imam (Psl) n’accepta cette offre forcée qu’à condition de ne prendre aucune part à l’administration du gouvernement.
La large connaissance de l’Imam (Psl) en matière de religions et écoles juridiques diverses se révéla au cours de différents débats organisés par Ma’mûn. Même des voyageurs retournant à leurs pays respectifs auraient relaté les larges connaissances de l’Imam (Psl)
L’Imam ar-Reda (Psl) rencontrait des Chrétiens, des Juifs, des Sabéens et des athées pour dialoguer avec eux, pour leur parler de l’Islam et pour discuter avec eux de leurs religions et de leurs idées. Selon les témoignages des contemporains qui étaient au courant de ces discussions, les adeptes de ces religions se trouvaient devant lui à court de réponse. Ils se taisaient comme le fait celui qui ne possède pas de preuve pour défendre son avis.
Ma’mûn réalisa rapidement qu’il avait commis une erreur, car il y eut une propagation rapide du shi’isme un attachement croissant du peuple à l’Imam (Psl) et une audience étonnante de l’Imam (Psl) auprès du peuple et même de l’armée et des agents gouvernementaux.
Ma’mûn chercha un remède à ses difficultés et fit empoisonner l’Imam (Psl). Après sa mort, l’Imam fut enterré dans la ville de Tûs en Iran, qui se nomme actuellement Mashad. Ma’mûn fit preuve d’un grand intérêt pour la traduction des œuvres intellectuelles et scientifiques en arabe.
Il organisa des réunions dans lesquelles les savants des différentes religions et sectes se réunissaient et menaient des débats scientifiques et académiques. Le huitième Imam (Psl) participa également à ces assemblées et se mêla aux discussions avec les savants d’autres religions.
La Cause du Martyre de l’Imam Ali ar-Reda (Psl)
Al-Ma’mûn commençait à devenir de plus en plus en colère contre l’Imam Ali , car ce dernier n’a jamais cessé de le mettre en garde, de lui dire qu’il devait se repentir, de craindre Dieu, de lui faire prendre conscience de ses crimes, lui et ses prédécesseurs (Abassides)- De plus, il lui recommanda souvent de ne plus écouter les mauvais conseils des frères sahl.
C’est à ce moment-là, que Ma’mûn, poussé par les frères Sahl, décida de mettre à mort le huitième imam. En l’invitant chez lui, le calife l’empoisonna.
Après avoir gardé sa mort secrète pendant un jour et une nuit, Ma’mûn fit chercher l’oncle de l’Imam, Muhamed Ibn Ja’far Al-Sadiq (Psl) et un groupe de la famille d’Abu Tâlib. Après que son noble corps eut été lavé et parfumé, on transporta la sainte dépouille vers sa tombe. Ma’mûn prit part au cortège funèbre et ordonna qu’il soit enterré dans la maison de Harûn-Al-Rachid, en direction de la Mecque.
Il est rapporté que l’Imam Ali (Psl) ne laissa aucun enfant excepté son fils Abu Jâ’far Muhamed Ibn Ali (Psl), le nouvel imam qui avait 7 ans lorsque son noble père mourut.