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Son attitude à l’égard des Ghâlî (exsagérateurs)
Les gens qu’on appelle ghâlî (pluriel : ghulât) ou ‘exagérateurs’ sont, ceux qui, au cours de l’histoire, avaient tendance à exagérer leur dévotion à l’égard des Imams (a) au point de les diviniser et les mettre sur le même plan que Dieu ou son Prophète (s). Lors de l’Imamat de l’Imam al-Hâdî (a), ces groupes étaient nombreux et actifs, et se présentaient comme étant très proches de l’Imam al-Hâdî (a).
Selon une lettre de Ahmad b. Muhammad b. ‘Isâ adressée à l’Imam al-Hâdî (a), ils auraient attribué des propos ‘écœurants’ aux Imams des chiites dont l’Imam al-Hâdî (a), mais d’un autre côté puisqu’il s’agissait des Imams (a), personne n’osait les démentir ou nier. Par exemple ils auraient interprété le sens des deux termes de Fahshâ (turpitude, corruption) et Munkar (blâmable, mal, mauvais) dans le verset coranique de
إِنَّ الصَّلَاةَ تَنْهَىٰ عَنِ الْفَحْشَاءِ وَالْمُنكَرِ
Traduction :
Accomplis la Prière! car la Prière interdit la Turpitude et le Blâmable[1]. Comme s’il s’agissait d’une personne, un individu, et non pas de l’acte de la prière.
Ou par exemple il interprétaient le sens de l’aumône (zakât)
وَأَقِيمُواْ الصَّلاَةَ وَآتُواْ الزَّكَاةَ
Traduction :
Accomplissez la Prière, donnez l’Aumône (zakdt)[2]. Comme l’aumône était une personnalité et non pas l’acte de payer.
Autrement dit, ils interprétaient le sens des obligations et des interdictions religieuses, ils niaient les actes cultuels et prenaient certains individus, comme les Imams (a), ou des guides religieux, comme des pouvoirs absolus.
A ce propos, l’Imam al-Hâdî (a) écrit, en réponse, à Ahmad b. Muhammad :
“ces genres d’interprétation (ta’wîl) ne font pas partie de notre religion, évitez les”.
Mentionnons aussi le cas de Fat’h b. Yazîd Jurjânî qui pensait que les actes comme manger, boire ou marcher dans les souks, ne sont pas compatibles aux statuts des Imams (a), puisqu’ils n’en ont pas besoin. L’Imam al-Hâdî (a) lui a répondu alors :
” Tout corps est ainsi (fait ces actes), sauf Dieu qui a donné la corporalité au corps” [3].
Dans différentes lettres, l’Imam al-Hâdî (a) a démenti et dénoncé les propos et proclamations semblables des gens comme : Ali b. Hasaka qui divinisait l’Imam al-Hâdîb (a) et se présentait comme étant le représentant et le messager de l’Imam[4]; Muhammad b. Nusayr Numayrî, le fondateur du courant Nusayrites ; Hasan b. Muhammad connu sous le nom de Ibn Bâbâ, et Fâris b. Hâtam Qazwînî[5].
Dans sa lettre au sujet de Ibn Bâbâ al-Qummi, l’Imam al-Hâdî (a), le dénonce et écrit :
“Il croit que c’est moi qui l’ai envoyé et qu’il est mon bâb (représentant). Or c’est le satan qui l’a dévié”[6].
Une autre personne qui a été mentionnée parmi ces gens est Ahmad b. Muhammad Sayyârî[7] qui se présentait comme l’un des compagnons de l’Imam al-Hâdî (a), et que la plupart des savants de Rijâl considéraient comme ghâlî (exagérateur)[8]. Son livre, al-Qirâ’ât est une des sources principals des propos sur la falsifications du Coran[9].
Mentionnons aussi Husayn b. ‘Ubayd Allah al-Muharrar qui a été expulsé de la ville de Qom par ce que dénoncé comme ghâlî[10]. Dans un traité rapporté par Ibn Shu’ba al-Harrani, l’Imam al-Hâdî appuie sur l’authenticité du Coran et le considère comme une pierre de touche pour mesurer l’authenticité de divers rapports, et aussi comme le seul texte que auquel tous les musulmans de référent. L’Imam se référait également au Coran, au sujet des propos sur lesquels il n’y avait pas de convergence[11].
D’autres ghâlî (exagérateurs) de cette époque étaient : Abbas b. Sadaqa, Abu al-Abbas at-Tarnânî (ou at-Tabarânî), Abd Allah al-Kindî connu sous le titre de Shâh Ra’îs[12].
Et enfin il faut rappeler aussi que l’Imam al-Hâdî (a) défendait les personnalités qu’on accusait à tord, de ghulûw (exagération). Par exemple quand les autorités de la ville de Qom ont condamné et expulsé Muhammad b. Ûrama, l’Imam écrit une lettre adressée aux gens de Qom pour le défendre et le purifier de cette accusation[13].
Ses communications avec les chiites
L’Imam al-Hâdî (a) entretenait ses relations avec les chiites à travers des lettres et un réseaux de ses représentants qu’on appelait l’Organisation de la wikâlat.
Selon Ja’faryân durant l’époque de l’Imam al-Hâdî, la ville de Qom était le foyer le plus important des chiites iraniens, et il y avait des relations très solides entres les chiites de Qom et les Imams (a)[14].
Muhammad b. Dâwûd al-Qummî et Muhammad Talha étaient des représentants qui rassemblaient les lettres, les cadeaux et les Khums des chiites de Qom et de son alentour et les transmettaient à l’Imam al-Hâdî (a)[15].
Durant l’Imamat de l’Imam al-Hâdî (a), malgré la répression des abbassides, l’Imam al-Hâdî (a) avait une bonne relation avec les chiites de l’Irak, de l’Egypte, de Yemen, etc.
Selon Ja’fariyân, les représentants de l’Imam jouaient aussi des rôles dans la résolution des problèmes juridiques et théologiques des gens, et dans la confirmation de l’Imamat de l’Imam suivant[16].
Ali b. Ja’far al-Hamânî, Abû Ali ar-Râshid et Hasan b. ‘Abd Rabba et son fils Ali (selon certains rapports) faisaient également parties des représentants de l’Imam al-Hâdî (a)[17]. Selon certains rapports de Muhammad b. Umar al-Kashshî, le savant de la science des Rijâl chiite du 4e siècle de l’hégire, Ahmad b. Is’hâq était aussi l’un des représentants de l’Imam al-Hâdî (a).[18]
Problème de l’invention du Coran et la position de l’Imam al-Hâdî
L’une des questions les plus importantes du troisième siècle de l’hégire (neuvième siècle a.c.) qui préoccupé beaucoup l’école de la pensée sunnite, était la dispute sur la question du Hudûth et du Qidam (création ou éternité) du Coran, ce qui a créé des divisions et les différents courant de l’Islam.
Les chiites ont gardé le silence en suivant les instructions des Imams (a) sur cette question. Dans une lettre alors l’Imam al-Hâdi (a) a ordonné à l’un des chiites de ne pas se prononcer sur cette question et de ne pas faire preuve de partialité à l’égard des opinions concernant la création ou l’éternité du Coran [19].
Science de Kalâm (théologie) de l’Imam (a)
En raison des divergences d’opinion entre les différentes sectes chiites, il était difficile pour l’Imam (a) de diriger le peuple. Les chiites étaient dispersés dans différentes régions, ce qui signifiait que de temps en temps, ils étaient influencés par des opinions différentes. Dans cette confusion, les groupes non chiites et les oppositions anti-chiites ont provoqué ces désaccords et les ont faussement projetés, plus profondément qu’ils ne l’étaient réellement.
Il y a une narration d’al-Kashshî qui montre explicitement une personne composée de trois sectes appelées Zurariyya,’Ammariyya, et Ya’furiyya et attribuée à chacun des grands compagnons de l’Imam as-Sâdiq (a) (Zurâra b. A’yan, ‘Ammâr as-Sâbâtî, et Ibn Abî Ya’fûr).
Les Imams (a) des chiites ont parfois été confrontés à des questions, dont l’origine de certains étaient ces désaccords entre chercheurs chiites – qui étaient parfois simplement axés sur la discussion ou parfois plus profonds – et les Imams (a) devaient alors juger ou arbitrer ces questions.
Un de ces questions était Tashbih et Tanzih des attributs Divins. Depuis le début, les Imams (a) des chiites ont insisté sur la vérité de la théorie de Tanzih.
Les discussions sur Hishâm b. al-Hakam et Hishâm b. Sâlim sur Tashbih et Tanzih ont provoqué des désaccords entre les chiites et les Imams (a) ont fréquemment rencontré des questions sur ces sujets.
Par conséquent, plus de vingt et une (21) narrations sont rapportées par l’Imam al-Hâdî (a) sur le Tanzih dont certaines sont très complètes et indiquent toutes que l’Imam (a) a approuvé Tanzih[20].
En ce qui concerne les opinions des Imams (a) sur la prédestination et le libre arbitre, il existe un traité complet attribué à l’Imam al-Hâdî (a). Dans ce traité, les principes théologiques chiites concernant la prédestination et le libre arbitre sont expliqués selon le Coran et l’interprétation du Hadîth, La jabr wa la tafwîd bal amrun bayn al-amrayn (il n’y a ni prédestination ni libre arbitre, mais un décret entre ces deux questions) rapportée de l’Imam as-Sâdiq (a) [21].
Parmi les récits rapportés par l’Imam al-Hâdî (a) avec le titre de Ihtijajat, la plupart concerne la prédestination (jabr) et le le libre arbitre (ikhtiyâr)[22].
Hadiths
Dans divers livre de compilation de Hadiths chiites, comme : les quatre livres, Bihâr al-Anwâr, Tuhaf al-‘Uqûl, al-Ihtijâj, et Tafsir de ‘Ayyâshî, certains hadiths sont rapportés de l’Imam al-Hâdî (a).
Dans Musnad al-Imam al-Hâdî près de 350 hadiths sont attribués à l’Imam Hâdî (a). Les hadiths qui sont rapporté de lui sont moins nombreux que les hadiths rapportés des autres Imams chiites. Certains considèrent que cela était à cause de la résidence surveillée et forcée de l’Imam à Samarra sous le gouvernement abbassyde.
Les hadiths attribués à l’Imam Hâdî concernent différentes thématiques comme : at-Tawhid (Unicité Divine), Imamat, Ziyarat (Visite Pieuse), Tafsir (interprétation coranique), et divers chapitres juridiques (pureté et propreté, prière, jeûne, aumône, mariage, adab). Plus de 21 hadiths attribué à l’Imam Hâdî (a) concernent at-Tawhid et le at-Tanzih [23].
Précisons également que dans les hadiths attribués à l’Imam Hâdî (a), il est appelé par divers titres et noms, dont : Abi al-Hasan al-Hâdî, Abi al-Hasan at-Thalith, Abi al-Hasan al-Akhîr, Abi al-Hasan al-‘Askarî, al-Fagih al-‘Askarî, ar-Rajul, al-Tayyib, al-Akhîr, as-Sâdiq b. Sâdiq, ou al-Faqih tout court. Certains pensent que la raison de toutes ces diverses appellations était la dissimulation pieuse (taqiyya) [24].
Invocations
L’Imam al-Hâdî (a) a fait de grands efforts pour éduquer et familiariser les musulmans chiites avec les enseignements chiites par le biais des Du’a (invocation) et de pratiques de la Zîyârat (notamment visite pieuse par la lecture de texte). Ces points ont eu une grande influence dans le domaine chiite et ont régulièrement inspiré certains concepts au sein de la société chiite.
Ainsi les deux textes de la Zîyârat al-Jâmi’at al-Kabîra[25] et de la Zîyârat al-Ghadîrîya sont de l’Imam Hâdî (a).
Le texte de la Zîyârat al-Jâmi’at est connu pour être un texte imamologique. Le texte de la Zîyârat alGhadîrîya est axé sur le double principe chiite d’at-Tawallâ et d’at-Tabbarâ, et les vertus de l’Imam Ali (a).
Compagnons et les rapporteurs de Hadiths de l’Imam
Selon Cheikh at-Tûsî, le nombre d’étudiants de l’Imam al-Hâdî (a) et de ceux qui ont rapporté de ses paroles dans différentes sciences islamiques, a dépassé 185 personnes[26]. Ci-dessous, quelques uns des étudiants célèbres de l’Imam (a) sont mentionnés :
Abd al-‘Azîm al-Hasanî: Selon Cheikh at-Tûsî, Abd al-‘Azîm al-Hasanî, dont la lignée arrive à l’Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a) par quatre générations, était un des compagnons de l’Imam al-Hâdî (a) et de l’Imam al-‘Askarî (a). Toutefois dans certains ouvrages, il est considéré comme l’un des compagnons de l’Imam al-Jawâd (a et de l’Imam al-Hâdî (a).
Abd al-‘Azîm était un érudit pieux en fiqh, digne de confiance de l’Imam al-Hâdî (a). Abu Hamid ar-Razi a dit :
” A Samarra, je suis allé voir l’Imam al-Hâdî (a) et lui ai posé des questions sur ce qui est permis et interdit et il m’a répondu. Quand j’ai voulu lui dire au revoir, il (a) m’a dit :
” Ô Hamid ! Si tu as une question religieuse dans la vie, demande à Abd al-‘Azîm dans ta région, et transmets-lui mes salutations.
Uthman b. Sa’îd : Uthman b. Sa’îd est devenu l’élève de l’Imam al-Hâdî (a) à l’âge de 11 ans et avait évolué si rapidement que l’Imam al-Hâdî (a) l’a mentionné comme son Thiqa et son Amin (digne de confiance).
Ayyûb b. Nûh: Ayyûb b. Nûh était une personne digne de confiance de l’Imam et avait une grand statut en terme de piété ; les savants de Rijal l’ont compté parmi les justes serviteurs de Dieu. Il était le représentant de l’Imam al-Hâdî (a) et de l’Imam al-‘Askari (a) et a rapporté de nombreux hadiths de l’Imam al-Hâdî (a).
Al-Hasan b. ar-Râshid: Al-Hasan b. ar-Râchid, dont le Kunya était Abu Ali, fut l’un des compagnons de l’Imam al-Jawâd (a) et de l’Imam al-Hâdî (a) et occupa une position importante auprès d’eux. Cheikh al-Mufîd le considérait parmi les éminents érudits du fiqh et les grandes personnalités références religieuses, et il n’y avait aucun doute à leur sujet.
En discutant des représentants des Imams (a), Cheikh at-Tûsî a mentionné al-Hasan b. ar-Râshid comme le représentant de l’Imam al-Hâdî (a) et a mentionné les lettres de l’Imam (a) qui lui étaient adressées.
Al-Hasan b. Ali an-Nâsir : Il est également connu sous le nom d’al-Hasan al-Utrush. Cheikh at-Tûsî le comptait parmi les compagnons de l’Imam al-Hâdî (a). Il était le grand-père de Sayyid al-Murtadâ du côté maternel. En ce qui le concerne Sayyid al-Murtadâ a dit :
” Sa position et son importance dans le savoir, la piété et le fiqh sont plus brillants que le soleil. C’est lui qui a répandu l’islam à Deylam pour que, par son intermédiaire, les gens soient sauvés de l’ignorance et qu’ils soient guidés à la vérité par son appel. Ses grands attributs et ses vertus sont très grands.
Statut auprès des sunnites
Les savants sunnites de l’époque de l’Imam Hâdî (a) le respectaient particulièrement. Ils appréciaient sa science, sa générosité, son aspect mystique et son adoration de Dieu. Ibn Hajar al-Haythamî a rapport un récit sur la générosité de l’Imam al-Hâdî (a).
Martyre
Selon les récits rapportés par Cheikh al-Mufîd et d’autres, l’Imam al-Hâdî (a) a été mort en martyr, au mois de Rajab de l’an 254 H, soit le mois de juillet, de l’an 868 C, après vingt ans et neuf mois de détention à Samarra[27]. Certaines sources ont mentionné la date de son martyre comme le 3 Rajab (2 Juillet)[28], tandis que d’autres ont mentionné la date du 25 ou du 26 Jumâdâ al-ÂKhira (25 ou 26 juin)[29], sous le règne d’al-Mutazz, le treizième calife abbasside.
Selon certaines informations, al-Mutazz Abbassi aurait empoisonné l’Imam al-Hâdî (a) et il a tombé en martyre[30]. Lors des funérailles de l’Imam al-Hâdî (a), les gens se donnaient des claques et se grattaient le visage. Ils ont pris le corps de l’Imam (a) hors de sa maison et l’ont placé devant la maison de Mûsâ b. Bagha (le commandant de l’armée abbasside). Quand al-Mutazz Abbasi les a vus, il a décidé de faire la prière funèbre sur le corps de l’Imam (a).
Il a ensuite ordonné que le peuple place le corps sur le sol et il a prié devant le corps de l’Imam (a), même si l’Imam al-Hasan al-‘Askarî (a) et quelques chiites avaient déjà fait la prière sur le corps de l’Imam (a). Par la suite, ils ont enterré l’Imam (a) dans la même maison où il avait été emprisonné. La foule était si nombreuse que l’Imam al-‘Askari (a) s’est déplacé dans la foule avec beaucoup de difficulté. Puis, un jeune homme apporta un cheval pour l’Imam (a) et les gens l’accompagnèrent chez lui[31].
Sanctuaire d’al-Askarîyayn
L’Imam al-Hâdî (a) a été enterré dans la même maison où il vivait à Samarra[32]. La lieu de l’enterrement de l’Imam al-Hâdî (a) et de son fils, l’Imam al-Hasan al-‘Askarî est connu sous le nom d’al-Askarîyayn.
En l’an 333 H, Nâsir ad-Dawla Hamdânî a construit un dôme pour le sanctuaire, ainsi qu’un lieu d’hébergement pour les pèlerins. Durant l’époque Bouwayhides, Mu’iz ad-Dawla et Azd ad-Dawla ont construits d’autres équipements pour le sanctuaire, et ont réaménagé le dôme et la châsse placée sur le la tombe. finalement ce fut en 1335 HS/1956 c, qu’une châsse faite de l’or et de l’argent a été mise sur leur tombeau[33].
Destruction du sanctuaire et sa reconstruction
Durant les dernières années, des groupes extrémistes terroristes (takfiri) ont attaqué le sanctuaire de Samarra. La plus destructrice de ces attaques a été celle du 22 février 2006 C, dont Al-Qaïda a revendiqué la responsabilité. Il a été survenu par 200 kg d’explosifs qui avaient été placé au centre de la coupole ; et a ainsi détruit les minarets du sanctuaire. Deux ans plus tard, le 13 mars 2008 C, la deuxième attaque contre le sanctuaire a causé la destruction complète des minarets restants. Le 6 juin 2014 C, de nouveau une vaste attaque a été lancée contre Samarra en direction de ce sanctuaire.
Après la destruction de la coupole et des minarets du sanctuaire, un projet de reconstruction de la coupole a commencé, en 2010 C à Qom sous la supervision de Sayyid Jawad Shahrestani. En outre, la châsse du sanctuaire a été réalisée grâce aux dons de l’ayatollah Sayyid Ali Sîstânî.
Références
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