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L’humanité a toujours aspiré à beaucoup de choses, dans tous les niveaux de la vie selon qu’elle procède dans le domaine économique, militaire, politique, etc. dont le plus important étant le domaine culturel.
Depuis des ères préhistoriques, plusieurs civilisations ont conquis le monde, imposant au passage leurs cultures et leurs croyances aux peuples qu’ils ont assiégés. Tout ce qu’ils considéraient; c’était que les assiégés devaient suivre leurs us et coutumes pour ainsi rendre service à leurs propres devenirs, c’est-à-dire leur propre bien.
Chacune de ces civilisations passées avait essayé de justifier la rationalité de ses croyances, dans différentes formes de présentations. L’opinion générale est divisée en des tendances différentes voire contradictoires à cette époque où la valeur de l’homme était relative à la société restreinte. Ainsi de nos jours, nous avons l’héritage de ces compréhensions qui nous ont précédées.
Toute fois l’important héritage que les sociétés précédentes nous ont léguée, est la liberté. Avec les différentes facettes qu’elle renferme dans sa compréhension en tant que valeur morale ou en tant que valeur absolue; la démarche fut ainsi amorcée par chaque civilisation pour donner une forme à ce concept; plusieurs théories et pratiques continuent à tourner autour de cette valeur culturelle qu’est la liberté.
Nous, en tant que musulmans, nous avons l’obligation de nous confier au Coran ainsi qu’aux sources véritables de la loi islamique afin d’en acquérir le pouvoir d’orientation et de guidance. Notre recherche consistera à servir ce but ultime. Nous espérons donc l’agrément divin dans cette entreprise.
ETYMOLOGIE DE LA LIBERTE
Selon le dictionnaire le petit Larousse la liberté est l’état d’une personne qui n’et pas sous entrave. L’auteur du livre Majma’a l -bahrain a lui décrit l’homme libre comme étant: «le contraire de l’esclave, qu’il a définitivement qualifié comme un affranchissement». Ceci rejoint la définition étymologique de la liberté. Un premier constat est que les deux définitions apportées par les deux sources susmentionnées prennent position à l’opposé de toute forme d’asservissement.
MENTION DE LA LIBERTE DANS LE CORAN
Allah (Dieu) dit dans le saint Coran: ” ceux qui suivent l’envoyé (de Dieu), le prophète qui, (avant la révélation) ne savait ni lire ni écrire mentionné chez eux dans la Thora et dans l’Evangile (originaux). (Prophète) qui leur donne ce qui est convenable, interdit ce qui est répréhensible, déclare licite pour eux ce qui est pur et salutaire, déclare illicite ce qui est (impure et) pernicieux; les soulage de leur engagement (difficile) et des entraves qui leur pesaient…”
L’homme est une créature comme toutes les autres présentes dans la nature, à une différence près, qu’il a le devoir de chercher «la perfection». La route de ce grand but est pleine d’obstacles. Beaucoup de mots entre en ligne de compte pour maintenir ce voyageur loin de son objectif destiné. Il est nécessaire alors à toute personne, de s’exercer pour pouvoir se défaire du piège de la vanité mondaine et de ses maux.
En réponse à notre aspiration à la guidance, Dieu a manifestement offert la voie des prophètes qui dans chacune des époques était évidente. Ces derniers étaient les exemples vivants de la perfection humaine.
A travers le verset susmentionné, sont reprises les qualités que Dieu attribue au prophète Muhammad (swa), comme étant «celui qui interdit le blâmable et ordonne le convenable, le dépositaire de l’obéissance tous azimut à Dieu, qui expose en d’autres termes les raisons qui une fois mal considérées enfreignent le processus de la perfection de l’âme humaine».
Il y a certes dans le monde différents types de personnalité, et cela mène à dire que les voies susceptibles de conduire vers la perfection sont autant que les personnalités. Il appartient cependant à l’homme de se choisir une voie sereine qui conditionne son devenir présent et son avenir. La voie de Muhammad (swa), protège son émigrant et le sécurise contre d’éventuelles dérives afin de lui faire recouvrer sa vraie face de vicaire de Dieu sur terre.
Par notre jurisprudence qui a abrogé la pratique de l’esclavagisme et de la discrimination sociale, raciale et sexuelle, depuis le Vème siècle, il y a quoi à reconnaître cette culture qui vise à honorer l’homme, à le redresser après qu’il avait longtemps courbé l’échine devant la tyrannie, et qu’il s’était enfui et perdu loin dans la passion déviationniste qui a perverti son âme. Il lui permet de vaincre ses défauts. Nous allons évoquer quelques versets du Coran qui vont dans le sens de cette préoccupation.
Mais un peu avant cette péripétie de versets, nous allons aplanir le terrain avec une petite introduction. Nous pouvons scinder en deux parts la voie qui déroute l’homme de son grand objectif, celui de la perfection. Une part est interne, couronnée par les penchants ou l’ego; l’autre part est extérieure, qui est exposée aux influences de l’environnement.
Parmi les versets comme nous l’avions promis il y a : «mais celui qui aura craint de comparaître devant son seigneur et qui aura gardé sa personne contre des mauvaises passions; certes le paradis sera sa demeure».
Dans un autre verset: «… ne suivez pas les passions, vous dévierez de l’équité…». Dans le troisième verset il dit : «si nous avions voulu, nous l’aurions haussé grâce à eux, mais il s’attacha à la terre et suivit sa passion (diabolique)». Et il dit dans le quatrième: «(ne) vois-tu (pas) l’homme qui prend sa passion pour Dieu ? Et Dieu l’égare en connaissance de cause…» nous avons retenu de tout ces versets, les différentes antivaleurs qui au vu de l’islam sont susceptibles de corrompre la société. Elles se concrétisent du fait que l’homme se laisse être guidé par la passion aveuglante et l’empêche de croire en la perfection véritable qu’il devrait atteindre.
Si l’un d’entre nous s’abandonnait à sa passion, il lui deviendrait certes difficile de pouvoir atteindre cette élévation spirituelle, elle devient un poids pesant sur lui et le retient au bas de l’échelle, dans la catégorie de sous-homme. C’est en prévention de cet effet rétrograde que le Coran veut nous guider dans la plupart de ses versets, dont l’objectif est de nous sortir de la soumission aveugle à la passion vers les hauteurs de la liberté rationaliste.
D’autres influences qui aveuglent la perception du grand but sont extérieures ou environnementales. Dieu dit dans le Coran: «celui qui renie (repousse) le Tagout (le diable, les mauvaises passions, l’idole) et croit en Dieu, a vraiment saisie le lien le plus solide (et sûr) qui ne sera jamais rompu». Dans un autre verset: «…ceux qui rejettent (les enseignements célestes) combattent sur le chemin de Tagut (diable, idole, mauvais penchant, etc.)». Dans le troisième verset: « et (quant à) ceux qui s’écartent des Taguts pour ne pas les adorer (suivre), et reviennent repentant à Dieu, à eux la bonne nouvelle (Dieu les guidera de plus en plus)».
Dans tous les versets précités, Allah (Dieu) présente l’importance qu’il y a à s’éloigner et à désavouer le Diable et les mauvais penchants. Le diable incite l’homme à la turpitude sociale, falsifie la réalité, détoure définitivement l’homme, et le dispose à servir ses propres intérêts, même en contradiction avec la religion de Dieu. Comme l’on s’aperçoit à travers l’histoire, et aussi dans les restes des accrochages entre les défenseurs de la vérité et les défenseurs de la vanité.
En dépit de ce qui est précité comme étant les maux qui empêchent l’homme de cheminer vers la perfection, le Coran a fait mention d’autres éléments inhérents à l’âme humaine et dans le chef de la société. tel que: l’ignorance, la peur, la discrimination sexuelle, la cupidité et la boulimie du pouvoir, la colère, la jalousie et l’inimitié, la paresse, la fatigue, l’égocentrisme, etc. tout ce qui est relatif à l’état d’âme humain.
La passion déviationniste ainsi que la trahison, sont aussi des maux extérieurs qui causent la perte de l’homme. Le monde a offert à l’homme le moyen de déguster la libre action, avec les lois l’homme est détenteur d’une certaines autonomie de ses actions. La seule barrière devant lui est la liberté de son prochain.
La jurisprudence islamique a cependant offert une dose de liberté qui exige de tenir compte des limites, limites qui sont sensées signaler la fin du parcours de l’action de l’homme, une fois passer outre, ce dernier poserait des actes contraires à l’honnêteté, et donnerait à la vie une autre forme de croyance qui ne connait ni compassion, ni miséricorde, ni développement, ni même l’idéal de la perfection.
Cette hypothèse se justifie dans la mesure où la croyance en Dieu (le véritable) est porteuse d’une mission sociale prioritaire, celle de rendre l’être humain plus sociable, au-delà de la personnalité morbide et instable que lui colleraient les fausses croyances.
L’adoration de Dieu est un fait composé, pas aussi simple que certaines personnes peuvent le croire. C’est en fait une pratique qui doit de temps à autre nous remettre entre les mains d’un homme plus doué, un guide (Imam); ce dernier qui a lui le devoir de nous éclairer dans le sentier divin, sans faille. Cette forme d’adoration, nous appelle à réaliser notre humanisme et à orienter nos désirs. Ainsi donc ce sens de l’humanisme, ne pourrait guère se réaliser, sauf si elle y intervenait une séance d’éducation métaphysique. Car Dieu demeure le seul en qui les âmes doivent s’attacher, Il est un vaste champ de pureté.
Dans certaines conversations qu’avaient eu les prophètes de Dieu chacun avec son peuple, Dieu avait demandé aux hommes d’affranchir leurs semblables, de tout ce qui pouvait les empêcher de se mouvoir en toute liberté. Certes les prophètes se sont attelés à éloigner les hommes de la soumission aveugle aux mauvais penchants, de l’adoration du diable, de la corruption, au profit de l’obéissance aux deux parents.
Une des formes de représentation de la liberté exprimée dans le Coran est le devoir sacré «d’affranchir du joug» (libéré un esclave) à l’époque où cette pratique était de coutume; une conscience loin des influences maléfiques.
Les réponses aux confusions: lorsqu’on observe les multiples formes d’appels des prophètes à travers le Coran, on se trouve remplis de significations combien importantes, de ces réalités sublimes, mais seulement quelques changements pourraient encore persister.
Concernant la liberté, il y a comme ce genre de confusion: comment est-ce qu’un homme libre doit être parfois obligé de se départir de sa propre volonté, comment se trouve t-il obligé d’être un croyant? La parole de Dieu dit: « quand nous soulevâmes la montagne au-dessus d’eux comme un dais, et ils pensèrent qu’elle allait leur tomber dessus. (Nous leur dîmes): ” tenez ferme ce (le livre) que nous vous avons donné et rappelez-vous de ce qui s’y trouve…»
Israël fut menacé et intimidé par une montagne au dessus de leurs têtes les faisant craindre le pire (la mort) pour enfin qu’ils en viennent à croire en Dieu. Est-ce pour Dieu, une façon de contrevenir à sa propre loi en contraignant les hommes, par l’entremise de la volonté naturelle qui devait faire de nous «des hommes libres»?
Lorsqu’un groupe de personnes ou d’Etats prend l’initiative d’éliminer les maux qui inquiètent la paix et la sécurité des hommes, telles que les occupations injustes, il sera véritablement question de mettre fin à ce fléau, il sera aussi question de combattre les commanditaires de cette pratique sans leur accorder une quelconque assistance. Car ils sont représentés comme le cancer qui détruit la vie de l’homme.
Pour la valeur de l’homme, nous devons nous battre, et il n’y a aucun doute sur ce que Dieu a confirmé, «que le plus valeureux pour l’homme c’est une croyance monothéiste» ainsi que la véritable foi.
C’est alors que les efforts des prophètes, malgré de nombreux discours composés de bonnes paroles, appelant vers la félicité, n’ont pas abouti. Le travail demeure encore, la mécréance a barré la route à leurs prédications. Ainsi ils (les prophètes) furent eux même initiateurs des écoles d’apprentissages du monothéisme et de la foi. Cependant après que les enseignements des prophètes auraient porté des fruits et atteint leurs objectifs, les machinations des mécréants entraîneront certainement la géhenne contre ces derniers, et alors les promesses faites par les prophètes se réaliseront.
L’Imam Khomeiny a aussi parlé concernant «la parcelle d’exercice de la liberté». Il a souligné que la liberté ne doit pas provoquer aucun dommage dans la société. La liberté est un concept évoqué en Islam depuis ses premiers instants, depuis l’époque des Imams (paix de Dieu sur eux) et aussi celle du prophète (swa); les hommes exprimaient librement leurs opinions. Une preuve essentielle de la liberté qui défend formellement le bradage de la liberté des autres.
L’Islam propose la tolérance aux Etats, sans recourir à la force pour ainsi influencer les opinions des autres ou encore les salir. L’homme est libre, mais sa liberté s’arrête là où commence celle de l’autrui, cette limite ne doit pas être franchie.
Autres points confus et réponses: nous avions démontré précédemment que l’homme est libre. Mais malgré cela le Coran porte des menaces contre les personnes non-conformes à la loi islamique (divine); si nous étions réellement libres, pourquoi sommes nous harcelés par la menace d’une punition céleste.
Réponse: l’homme a la liberté absolue de pensée et de croyance, il n’y a aucune contrainte pour ce en quoi placer sa croyance, cependant, ce qui intéresse la connaissance c’est une recherche et un remerciement du donateur (Dieu).
Lorsque nous aboutirons à une conclusion précise, nous devrons ainsi travailler par accord à cela, pour déboucher à une synergie entre nos actions et nos pensées. Selon la charia, tout celui qui aura cru en l’Islam est sensé rester fidèle à ses principes.
Aussi nous devons savoir que le supplice qui est promis pour la prochaine vie, sera due aux actes qui émanent de notre liberté.
L’HOMME DANS LE CORAN, LE LIEUTENANT LIBRE DE DIEU
Allah dit: «(rappel-toi) lorsque ton Seigneur dit aux anges: ” Je vais placer sur la terre un lieutenant”. Ils dirent: ” y placeras-Tu quelqu’un qui y sèmera la corruption et répandra le sang, alors que nous, nous (Te) glorifions en (célébrant) Ta louange et proclamons (Ta transcendance et) Ta sainteté? Il dit: “Moi, Je sais ce que vous ne savez pas”
Ce verset vient à point sur la question de la liberté selon le Coran. L’homme en tant que lieutenant de Dieu, jouit d’une fonction aussi importante que les anges le perçoivent comme un libertinage dans l’exercice de tout son potentiel –et à son gré- comme il le voudrait. A propos de sa liberté, il l’ont redouté et ont anticipé l’accusation selon qu’il répandrait le sang sur terre et sèmerait la terreur, mais cependant Dieu rétorque pour ainsi démentir cette accusation, en sa parole: «je sais ce que vous ne savez pas».
Certes Dieu par sa connaissance de l’invisible, il savait que par cette même liberté, cet homme libre pourrait prendre la bonne voie malgré la présence des injustes parmi les siens.
Grâce à cette liberté, il porte sur lui la responsabilité de l’engament pris avec Dieu comme révélé dans le Coran. Dieu dit dans ce passage: « nous lui avons (l’homme) montré le chemin (du bonheur); soit il est reconnaissant, soit ingrat (mécréant)». L’homme a la liberté de choisir la voie qu’il désire emprunter, et c’est par ce choix qu’il précise son mode de vie sur cette terre et dans l’au-delà. Allah dit dans le Coran: «ne lui avons-nous pas montré les deux chemins (du bien et du mal)?»
EMANCIPATION DE L’AME PRELUDE DE L’EMANCIPATION DE L’HUMANISME
Le Coran déclare: «Dieu ne modifie pas (l’état) des hommes avant qu’ils ne changent ce qui est en eux».
La religion islamique commence avec l”émancipation de l’homme à partir du plus profond de son âme, et cela parce qu’il constate à son endroit que la liberté ne consiste pas qu’on lui dise «là est le chemin que nous avons choisi pour toi, vas-y en paix…» mais il devient réellement libre lorsqu’il est capable de critiquer individuellement et se choisir sa voie, du fait qu’il aura confronté ses connaissances et mettra à profit son humanisme pour sa propre guidance.
Au moment où les penchants deviennent instrument jugulaire de la conscience humaine, tout le malheur du monde pourra alors devenir une condition de vie permanente pour l’homme et pour la société. Le Coran a par contre souhaité que l’homme passe outre cette voie, qui le pousserait à vivre dans l’individualisme, en lui proposant une voie sans limite et sans controverses( la voie monothéiste ou islamique).
Nous le lisons dans les versets suivants: ” aimer les plaisirs est paré (d’attraits) pour les hommes: les femmes, les enfants, les trésors thésaurisés d’or et d’argent, les chevaux blasonnés, les bestiaux et les champs; c’est là une jouissance de la vie de ce monde. (Mais) Dieu, le meilleur retour est auprès de Lui. . Dis: ” vous annoncerais-je encore meilleur que cela (des dites jouissances)? Pour ceux qui sont pieux, existent, auprès de leur Seigneur, des jardins où coulent des rivières (de bonheur), ils y seront éternels, (auront) des épouses pures (parfaites) et l’agrément de Dieu. Et Dieu voit (ses) serviteurs.
A travers ces versets, nous pouvons distinguer les différentes faveurs que Dieu a prédisposées pour l’homme, certes le Tout Puissant désire que l’homme abandonne ses passions et ses penchants matérialistes pour lui permettre d’accéder à ce qui imposerait la quiétude dans son existence.
Cet être qui possède beaucoup de potentialités susceptibles de lui rendre possible une très grande élévation, se trouve face à une condition: «la dévotion, c’est le joyau, son essence est divin» à la limite de nos perceptions (en tant que serviteurs de Dieu) nous devons réaliser sa divinité et sa toute Puissance. Il nous faut ici préciser que, nous ne lançons pas un grand appel à l’exercice superflu de la spiritualité, ce domaine est réservé aux spécialistes.
Ce sont là quelques formes de développement mental de l’homme, et au même moment, il constitue selon l’Islam, le point principal de développement de l’homme, en dépit de quoi toute liberté devient outrage.
LA LIBERTE SOCIALE
De même que l’homme cherche à équilibrer et à développer son âme, il doit travailler pour améliorer ses conditions de vie sociales.
Le Coran avait planifié la voie de l’émancipation de l’homme en lui proposant l’adoration et l’attention à son prochain, tout ceci rentre dans le cadre d’une adoration, nul parmi les hommes ne doit assiéger ses semblables sauf par la permission de Dieu.
” Dis: vous qui avez reçu le livre, venez à une parole commune entre vous et nous: n’adorions que Dieu, ne lui associons rien, ne prenons point les uns les autres des maîtres (seigneurs) à la place de Dieu. L’Islam a, toujours souhaité pour que ses fidèles, puissent s’accrocher à une pensée monothéiste: «point de divinité, de législateur ni de digne d’adoration que Dieu»; nul autre ne mérite le plus l’humilité des hommes en dehors de Lui. Aussi longtemps que l’homme demeurera dans le culte assidu ce sera l’expression de renonciation à toute forme d’idolâtrie.
LA LIBERTE EN ISLAM, SPECIFICITE ET PARTICULARITE
- Dans l’appel de l’Islam, se prémunir contre les penchants est une valeur importante, il se traduit par l’attachement aux principes de celui-ci (l’appel) qui est en fait l’emblème du progrès dans la terre de l’humanisme véritable.
2. l’assiduité dans le culte est considérée comme une grande valeur morale en Islam. Par rapport à la loi divine, elle constitue l’argument du jugement qui opposera l’homme à ses fautes. C’est comme pour le cas du jeûne de Ramadan qui serait rompu volontairement, son expiation est entre autre de rendre la liberté à un esclave croyant.
Dans le même cadre, il a rendu illicite le mensonge, l’abus de confiance, le manquement de l’homme aux promesses lui faites ou a faites à toute autre personne, l’homicide volontaire d’un musulman ou toute autre injustice à quiconque, même s’il s’agit d’un fœtus…C’est aussi le besoin du développement mental qui a motivé le devoir de voile sur les femmes.
3. Pour ainsi favoriser la transformation de l’homme, il a clairement exposé plusieurs méthodes religieuses, mais qui ne suffisent pas à elles seules, il en a rajouté l’aspect pécuniaire, aussi les diverses cotisations des impôts légaux (zakat) pour que le processus de l’émancipation de l’homme soit réussi.
L’homme a bénéficié de beaucoup de faveurs auprès de Dieu et de beaucoup d’honneurs ce qui a fait de lui un être libre, il n’est pas astreint à l’idolâtrie, comme le signale le Coran: «Nous avons effectivement honoré les enfants d’Adam (tous les hommes), Nous les avons portés sur terre et sur mer, Nous leur avons donné ce qui est pur, et Nous leur avons donné précellence sur un très grand nombre (d’êtres) que Nous avons créés». 4. Toutes formes de liberté des peuples, qu’elles soient léguées ou encore obtenues par le bief de leurs religions respectives, doivent essentiellement correspondre aux normes islamiques (de la soumission à Dieu).
LA LIBERTE A TRAVERS LA TRADITION PROPHETIQUE
Nous allons clôturer notre dissertation En survolant quelques Hadiths (traditions) rapportés par le prophète (swa) et les Imams bénis soient-ils. On rapporte de l’Imam Sadiq «cinq qualités sont en compte pour la jouissance parfaite: parmi elles la liberté». Dans ce Hadith de l’Imam Sadiq, il considère que la liberté est d’une importance cruciale pour l’homme dans la quête de sa jouissance. La liberté permet à l’homme de cultiver en lui beaucoup de valeurs, dans le cas d’espèce il s’agit des valeurs de noblesse telles que la pudeur, la bonne moralité, etc.
C’est grâce à la liberté que l’homme peut devenir véritablement loyal, donc point de liberté pour celui qui n’est pas loyal. A cause de ses sentiments, l’on peut bien minimiser la pudeur. Par contre dans la liberté, l’éthique a des possibilités de se perfectionner.
L’Imam Ali (as) a dit: «O vous les hommes, certes Adam ne fut pas créé esclave, et tous les hommes sont égaux et libres» Il a encore dit: «ne sois pas l’esclave de ton prochain, car Dieu a fait de toi un être libre»
L’homme est ainsi créé libre, il a sa liberté dans toutes ses entreprises durant sa vie, il n’est pas donné à aucun être le pouvoir naturel d’asservir son prochain. Ni la liberté des hommes, ne doit pas s’exercer de manière à brader les bonnes mœurs, qui causeraient à la fin le malheur de cette société.
L’Imam Sadiq a dit: « l’homme libre est totalement libre, il est endurant dans les épreuves difficiles qui s’opposent à lui, lorsqu’une maniguance lui est imposée il se choisit des mesures afin de l’éviter», exactement comme ce fut avec Joseph (le prophète) (as) il ne laissait pas sa liberté être remise en cause de gré ou de force.
C’est aussi le cas pour un homme libre, il exerce sa liberté sans se voiler la face ni de tromperie, étant donné que la liberté est le sens fondamental de l’humanité. Un exemple éloquent se trouve dans le récit de Karbala avec Imam Hussein (as). Lorsque Imam Sadjad et Zaïnab sa sœur se tinrent devant les tyrans qui ont assassiné leurs parents et proches…
Dans le Hadith que nous venons d’évoquer, Imam Sadiq nous démontre que l’homme véritablement libre ne peut pas être influencé par quelques difficultés de la vie courante, même si elles étaient énormes, même lorsqu’il change de perspectives il reste toujours loin d’être écroulé.
Imam Ali (as) a présenté les éléments suivants pour qu’un homme soit dit libre:
” Celui qui met de côté ses penchants est véritablement libre”.” Celui qui renonce aux plaisirs du monde, désobéit à son moi et obéit à son Seigneur”
Après cette étude que nous avons eu le plaisir de présenter à nos lecteurs, il apparaît sans l’ombre d’aucun doute que le besoin incessant de connaître les vérités exigent d’approfondir plus le sujet dans plusieurs aspects de la vie qui ici n’ont pas été une préoccupation pour nous.
Mais notons que tout ce que nous voyons et qui nous déplait dans notre entourage à travers le monde entier, c’est la présentation malsaine de la liberté. Nous sommes profondément émus de voir nos frères dans le monde entier, se livrer aux pratiques inhumaines dans les relations sociales, que ce soit dans le domaine politique, économique, culturel et j’en passe.
Le monde doit rechercher sa liberté dans la vraie conception de cette dernière, la vraie liberté de l’homme se trouve en dehors de toute influence charnelle et environnementale.
La Loi islamique qui est en notre possession, est un atout majeur et efficace qui nous aide à bien déguster la liberté nous offerte par Dieu, grâce à elle il devient possible d’élever le sens d’assimilation des enseignements d’une foi véritable.
Nous n’oublierons pas de faire appel au Mahdi (as) l’homme Pieux, lui qui viendra mettre fin aux ténèbres morales qui rongent les sociétés d’aujourd’hui.