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Texte du serment de mariage
« Louange à Allah, Qui est loué pour Sa bénédiction, adoré pour Sa puissance et obéi pour Sa souveraineté. (Les créatures) se craignent de Son tourment et de son châtiment.
Son commandement est exécuté dans Son ciel et sur Sa terre. Celui qui a créé la création par Sa puissance, l’a distinguée par Ses commandements, l’a glorifiée par Sa religion, et l’a honorée par Son Prophète Muhammad (que la paix de Dieu soit sur lui et sa famille immaculée).
Allah, béni Son nom et exalté Sa grandeur, a fait de l’affinité par le mariage, une parenté subséquente et une matière imposée, par laquelle, les liens de parenté entremêlent et les gens s’unissent. Allah le Tout-Puissant dit :
Et c’est Lui Qui a créé de l’eau un être humain et lui fit des liens de parenté et d’alliance. Ton Seigneur est Omnipotent.[1]
L’Ordre de Dieu est exécuté par Sa prédestination (al-Qadâ’) et la fatalité divine est exécutée par Son destin (al-Qadar).
Chaque fatalité a un destin et chaque destin a un temps et pour chaque temps bien déterminé :
Allah efface ou confirme ce qu’Il veut et l’Ecriture primordiale est auprès de Lui.[2]
Allah, le Puissant et le Grand, m’a ordonné d’épouser Fatima avec Ali. Alors, si Ali est d’accord, je vous prends à témoin.
J’ai marié Fatima à Ali avec 400 Mithqâl de l’argent. C’est la Sunna droite et le devoir obligatoire. Que Dieu les réunisse, qu’Allah les bénisse, qu’Il leur accorde une descendance pure, qu’Il mette leur descendance comme les clés de la miséricorde et les sources de la sagesse et de la paix pour la communauté.
Je le dis et je demande pardon à Allah pour moi-même et pour vous. »
Puis, le Messager de Dieu ordonna au Commandeur des croyants (a) de parler. L’Imam (a) loua Allah et dit :
« C’est l’Envoyé d’Allah qui m’a marié à sa fille, Fatima, avec 500 dirhams. J’en suis satisfait. »
Le Prophète Muhammad (s) dit :
« Je t’ai marié à ma fille, Fatima, tout comme le Tout Miséricordieux t’a marié. Je suis satisfait de ce dont Allah est satisfait. Ali ; quel excellent beau-fils et quel excellent mari. Ta satisfaction en la volonté divine te suffit. »[3]
L’Imam Ali (a) annonça son contentement et tomba prosterné devant Dieu en Lui remerciant pour cette faveur qu’Il lui offrit. Le Messager d’Allah pria pour l’Imam (a) et sa chère fille.
Cette cérémonie se réalisa dans la mosquée du Prophète.
Banquet de mariage
Quand la nuit du mariage de ces deux lumières arriva, le Prophète dit à Ali (a) :
« Le banquet de mariage est nécessaire. »[4]
Mais, l’Imam (a) n’avait plus rien à payer. Sa‘d b. ‘Ibâda apporta un bélier. Certains Ansar contribuèrent en donnant de maïs.[5]
Le Messager de Dieu donna des dirhams au Prince des croyants (a) pour acheter un peu de beurre fondu, de datte et de fromage.[6] L’Imam (a) les acheta et donna à l’Envoyé d’Allah. Ce dernier fêla la datte et le beurre fondu et les mélangea avec le fromage. Puis, il en servit les invités.
Asmâ’ bt. ‘Umays dit :
« La banquet du mariage d’Ali (a) fut le meilleur de son époque. »[7]
Prophète (s) parle à Fatima (a) de Ali (a)
Le Messager de Dieu parla avec sa fille de Ali (a) et de ses vertus. Il dit :
« Connais-tu le statut de Ali auprès de moi ? Il m’a suffi quand il avait 12 ans. Il s’est battu lorsqu’il avait 16 ans. Il a tué les champions de l’ennemi alors qu’il n’avait que 19 ans. À 20 ans, il a dissipé mes inquiétudes. Il a enlevé la porte de Khaybar à l’âge de 22 ans. »[8]
Nuit de la noce
Le Prophète (s) demanda à Umm Salama de mener Fatima Zahra (a) à la maison du Commandeur des croyants (a).
En compagnie de certaines femmes des Ansar et des Muhadjirin, elle amena la fille du Prophète (s). Elles y récitaient des chansons et des poésies.
Après la prière al-‘Ishâ’, l’Envoyé d’Allah se rendit chez Ali (a). Umm Ayman l’accueillit. Il lui dit :
« Mon frère est là ? »
Umm Ayman dit :
« Que mon père et ma mère soient en rançon pour vous, ô Messager d’Allah. Qui est votre frère ? »
« Ali b. Abi Talib. »
« Comment il est votre frère alors qu’il est l’époux de votre fille ? »
« Il est mon frère, ô Umm Ayman. »
Le Prophète (s) entra. Le couple se leva en son honneur. Il prit soin de Fatima (a), leva la tête et pria :
« Ô Allah ! Je la mets sous Ta protection, elle et sa descendance, contre Satan réprouvé. »
Ensuite, il pria pour l’Imam (a) :
« Ô Allah ! Je le mets sous Ta protection, lui et sa descendance, contre Satan réprouvé. »[9]
Il (s) dit à Fatima (a) :
« Certes, je t’ai marié à celui qui est un Maître dans ce bas monde et dans l’au-delà. Ne le haissent que les hypocrites. »[10]
Enfants de Fatima Zahra (a)
La Dame Fatima (a) eut quatre enfants :
l’Imam al-Hasan (a)
l’Imam al-Husayn (a)
Zaynab al–Kubrâ (a)
Zaynab as-Sughrâ (a) qui est connue sous le surnom de Umm Kulthûm.
Elle fut enceinte d’un fils qui fut nommé, par le Prophète (s), al-Muhsin ou al-Muhassin. Après le décès du noble Prophète (s), en raison de l’attaque d’Umar b. al-Khattab et ses partisans à la maison de Sayyida Fatima (a), al-Muhsin fut avorté.
Dans un hadith, le Prophète (s) dit à l’Imam Ali (a) :
« Certes, il y a dans le Paradis un trésor pour toi. »
D’après Cheikh as-Sadûq, d’après ses professeurs : ce trésor dont le Messager de Dieu parle, est al-Muhsin qui fut avorté lors de l’attaque de Umar ibn Khattab.
Imam Hasan al-Mujtabâ (a)
L’Imam al-Hasan (a) est le premier enfant de Sayyida Fatima Zahra (a). Il naquit au meilleur mois auprès d’Allah, le mois du Ramadan, en l’an 3 de l’hégire.[11]
Lorsque le Prophète Muhammad (s) fut informé de la naissance de cet enfant béni, il était très heureux. Il alla très tôt chez sa fille, Fatima Zahra (a), afin de lui féliciter pour son bébé.
Quand il y arriva, il prit Hasan ibn Ali (a) et le serra dans ses bras. Il leva les mains vers le ciel en priant :
« Ô Allah ! Je le mets sous Ta protection, lui et sa descendance, contre le Satan réprouvé. »[12]
Al-Adhân[13] et al-Iqâma[14] du Prophète (s)
Le Prophète (s) fit al-Adhân à l’oreille droite du fils de Fatima Zahra (a) et puis il récita al-Iqâma à son oreille gauche.[15] Selon les hadiths, cet acte apporte une protection pour l’enfant contre le Satan.[16]
Nomination
Le Messager de Dieu (s) dit à son successeur, l’Imam Ali (a) :
« Est-ce que tu as nommé cet enfant béni ? »
Le Commandeur des croyants (a) répondit poliement :
« Je ne le fais pas sans vous, ô l’Envoyé de Dieu. »
Le Prophète dit :
« Moi aussi, je n’avance pas Allah. »
Un peu plus tard, l’Ange Gabriel descendit et dit au Prophète (s) :
« Appelle-le Hasan. »[17]
Surnom
Le Prophète (s) surnomma l’Imam al-Hasan (a), le fils de Fatima Zahra (a), « Abâ Muhammad »[18] (le père de Muhammad). C’était le seul surnom de l’Imam (a).
Al-‘Aqîqa[19]
Après sept jours de la naissance de l’Imam al-Hasan (a), l’Envoyé de Dieu (s) se rendit chez l’Imam Ali (a) et Fatima Zahra (a).
Il fit al-‘Aqîqa un bélier pour son petit-fils et donna une cuisse du bélier à la sage-femme.[20] Après cela, al-‘Aqîqa devint un acte recommandé.
Amour excessif du Prophète (s) pour al-Hasan (a)
L’Envoyé de Dieu (s) aimait beaucoup son petit-fils, al-Hasan (a). Il y a de nombreux hadiths, dans lesquels, il (s) fit l’éloge de lui.
Aïcha rapporte :
« Le Messager d’Allah (s) étreignait al-Hasan sur sa poitrine et disait : ô Dieu ! Certes, celui-ci est mon fils. Moi, je l’aime et j’aime celui qui l’aime. »[21]
Al-Barâ’ b. ‘ zib, l’un des compagnons du Prophète (s), dit :
« J’ai vu l’Envoyé d’Allah alors qu’al-Hasan (le fils de Fatima Zahra (a) ) était sur son épaule et il (s) disait :
ô Allah ! Certes, je l’aime, Toi aussi, aime-le. »[22]
Abd Allah b. Abbas raconte un autre hadith sur le fils de Fatima Zahra (a) :
« Le prophète Muhammad (s) venait en portant al-Hasan sur son cou. Il (s) a rencontré un homme. Ce dernier dit :
Quelle excellente personne, sur laquelle tu montes, ô garçon !
Le Messager de Dieu dit :
Quel excellent passager, il est. »[23]
Le noble Prophète (s) dit sur al-Hasan, le fils de Fatima Zahra (a) :
« Celui qui est heureux de voir le Maître des jeunes du Paradis, qu’il voie donc al-Hasan. »[24]
Anas b. Mâlik rapporte qu’un jour, al-Hasan, le fils de Fatima az-Zahra (a) est venu chez le Prophète (s). J’ai voulu l’éloigner, mais il (s) dit :
« Malheur à toi, ô Anas ! Laisse mon fils et le fruit de mon âme. Quiconque lui fait mal, me fait mal et quiconque me fait mal, fait mal à Allah. »[25]
Les hadiths sur les vertus du premier fils de Fatima Zahra (a), l’Imam al-Hasan (a) sont très nombreux. Nous vous en avons rapporté quelques uns.
Notes:
1- Coran, sourate 25, verset 54
2- Coran, sourate 13, verset 39
3- Bihâr al-Anwâr, ‘Allâma al-Majlisî, Dâr al-Ihyâ’ at-Turâth, 1403 h, Troisième édition, vol 43, p 103
4- Kanz al-‘Ummâl, Al-Muttaqî al-Hindî, Mu’assisa ar-Risâla, 1401 h, vol 13, p 681
5- At-Tabaqât al-Kubrâ, Ibn Sa‘d, Dâr Sâdir (Beyrouth), 1968 c, vol 8, p 21
6- Bihâr al-Anwâr, ‘Allâma al-Majlisî, Dâr al-Ihyâ’ at-Turâth, 1403 h, vol 43,p 132
7- At-Tabaqât al-Kubrâ, Ibn Sa‘d, Dâr Sâdir (Beyrouth), 1968 c, vol 8, p 23
8- Al-Amâlî, Cheikh as-Sadûq, Mu’assisa al-Bi‘tha (Qom), 1417 h, p 483
9- Kanz al-‘Ummâl, Al-Muttaqî al-Hindî, Mu’assisa ar-Risâla, 1401 h, vol 13, p 686
10- Dhakhâ’ir al-‘Uqbâ, Muhibb ad-Dîn at-Tabarî, Maktabat al-Qudsî, 1356 h, p 44
11- Al-Isâba, Ibn Hajar al-‘Asqalânî, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîyya (Beyrouth), 1415 h, vol 2, p 60 ; Al-Isty‘âb, Ibn ‘Abd al-Birr, Dâr al-Jayl (Beyrouth), 1412 h, vol 1, p 384 ; Târîkh al-Khulafâ’, As-Suyûtî, p 144
12- Al-Fusûl al-Muhimma, Al-Mâlikî al-Makkî, Dâr al-Hadîth (Qom), Première édition, 1379, vol 2, p 689
13- Appel à la prière
14- C’est aussi un appel à la prière qui ne diffère pas beaucoup d’al-Adhân
15- Musnad al-Imâm Ahmad b. Hanbal, Ahmad b. Hanbal, Mu’assisa ar-Risâla, 1421 h, vol 39, p 297 ; Bihâr al-Anwâr, ‘Allâma al-Majlisî, Dâr al-Ihyâ’ at-Turâth, 1403 h, Troisième édition, vol 43, p 241
16- Jawâhir al-Kalâm, Cheikh Muhammad Hasan an-Najafî, Dâr Ihyâ’ at-Turâth al-‘Arabî (Beyrouth), Septième édition, 1981 a.c, vol 31, p 252
17- Al-Amâlî, Cheikh at-Tûsî, Dâr ath-Thiqâfa (Qom), Première édition, 1414 h, p 367 ; Bihâr al-Anwâr, ‘Allâma al-Majlisî, Dâr al-Ihyâ’ at-Turâth, 1403 h, Troisième édition, vol 43, p 241
18- Usd al-Ghâba, Ibn Athîr, Dâr al-Kitâb al-‘Arabî (Beyrouth), vol 2, p 9
19- Al-‘Aqîqa est une pratique recommandée, et faire al-‘Aqîqa c’est-à-dire : sacrifier un animal comme mouton pour le bébé après sept jours de sa naissance.
20- Târîkh al-Khamîs, Cheikh al-Bakry, Dâr as-Sâdir, vol 1, p 418
21- Al-Muttaqî al-Hindî, Kanz al-‘Ummâl, Mu’assisa ar-Risâla, Cinquième édition, 1401 h, vol 13, p 652 ; Majma‘ az-Zawâ’id, al-Haythamî, Maktabat al-Qudsî (le Caire), 1414 h, vol 9, p 176
22- Sahîh al-Bukhârî, Al-Bukhârî, Dâr Tawq an-Najât, Première édition, 1422 h, vol 5, p 26 ; Sunan at-Tirmidhî, At-Tirmidhî, Dâr al-Gharb al-Islâmî (Beyrouth), 1998 a.c, vol 6, p 128 ; Al-Bidâya wa an-Nihâya, Ibn Kathîr, Dâr al-Fikr, 1407 h, vol 8, p 34
23- As-Sawâ‘iq al-Muhriqa, Al-Haytamî, Mu’assisa ar-Risâla (Liban), Première édition, 1417 h, vol 2, p 404
24- Târîkh Madîna Damishq, Ibn ‘Asâkir, Dâr al-Fikr, vol 13, p 209
25- Kanz al-‘Ummâl, Al-Muttaqî al-Hindî, Mu’ssisa ar-Risâla, Cinquième édition, 1401 h, vol 12, p 125