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Biographie complète de Fatima Zahra (a)
Fatima Zahra (a), fille du Prophète, Histoire complète
L’histoire de Fatima Zahra (a) la fille du Prophète Muhammad (s). Dans cet article vous lisez l’histoire et la biographie complète de Fatima Zahra (a).
Cet article de la boutique islamique Razva est tiré du livre Muntaha al-Âmal de Cheikh Abbas al Qummi.
Naissance de Fatima Zahra (a)
Selon Cheikh at-Tûsî dans le livre « Misbâh al-Mutahajjid » ainsi que la plupart des ulémas, la dame Fatima Zahra (a) naquit le vendredi 20 Jumâda al-Âkhira de l’année cinq après al-Bi‘tha.[1]
Un jour, le noble Prophète Muhammad (s), accompagné du Prince des croyants, l’Imam Ali (a), ‘Ammâr b. Yâsir, al-Mundhar b. ad-Dahdâh, Abû Bakr, Umar, al-Abbas b. Abd al-Muttalib et Hamzat b. Abd al-Muttalib, était à Abtah.[2]
L’ange Gabriel descendit sous sa forme originale, déployant ses ailes qui couvrirent l’Est et l’Ouest du monde, lui disant :
« Ô Muhammad ! le Très-Elevé, le Très Haut te passe la paix et t’ordonne de te séparer de Khadidja 40 jours. »
Le Prophète Muhammad (s) ne rencontra plus Khadidja (a). Il se mit à jeûner les jours et ne s’occupait que des actes d’adoration durant toute la nuit. Il envoya ‘Ammâr b. Yâsir chez Sayyida Khadidja (a) pour lui dire :
« Ô Khadidja ! Le fait que je ne vienne pas chez toi, n’est pas dû à une haine quelconque ou parce que je suis hostile envers toi, mais mon Seigneur me l’a ordonné. Certes, chaque jour, Dieu et les anges sont fiers de toi. Reste à la maison et je resterai chez Fatima bt. Asad[3] jusqu’à la fin de l’ordre divin. »
La mère de Fatima Zahra (a), Khadija (a) pleurait plusieurs fois par jour de l’éloignement du Prophète Muhammad (s).
Après 40 jours, l’ange Gabriel descendit, et dit au Prophète Muhammad (s) :
« Ô Muhammad ! le Très-Elevé, le Très Haut te passe le salut de paix et t’ordonne de te préparer à Son présent et Son cadeau. »
Puis, l’ange Michel descendit et mit devant lui, un plateau qui fut couvert par une serviette en soie légère du Paradis et dit :
« Ton Seigneur dit : ce soir, romps le jeûne par ce repas. »
D’après l’Imam Ali (a), au moment de la rupture de jeûne, le Prophète (s), m’ordonnait toujours d’ouvrir la porte afin que tout celui qui veut entrer et manger le repas avec le Prophète (s), puisse venir.
Mais après avoir reçu le message de Dieu, il m’ordonna de ne permettre à personne d’entrer, car ce repas est interdit aux autres.
Dans le plateau-repas, il y avait des fruits du Paradis, une grappe de dattes et de raisins et un peu d’eau paradisiaque. Il mangea des fruits et de l’eau.
L’ange Gabriel versa de l’eau d’un vase du Paradis sur ses mains bénies, Michel les lava et Israfil les essuya avec une serviette paradisiaque. Le reste de nourriture et les récipients sont montés au ciel.
Le Prophète (s) se leva pour faire la prière (surérogatoire), mais Gabriel lui dit :
« Ce n’est pas le moment de la prière ; tu dois aller chez Khadidja. Ce soir, Dieu veut créer un enfant béni de ta génération. »
Il se dirigea vers la maison. Khadidja (a) raconte :
« Je m’habituais à la solitude. Dans la nuit, je fermais la porte, j’accrochais les rideaux, j’accomplissais la prière, j’éteignais la lampe à pétrole et je dormais.
Une nuit, lorsque je dormais, j’ai entendu quelqu’un frapper à la porte de la maison. Je demandai qui est-ce ? Personne ne mérite frapper à cette porte que Muhammad (s).
Le Prophète (s) répondit : « Ô Khadidja ! ouvre la porte ! C’est moi, Muhammad. »
Quand j’entendis sa voix exaltante, je me levai et ouvris la porte. À partir de ce soir, je sentis la lumière de Fatima Zahra (a) en moi. »
Grossesse de Khadidja (a)
Selon un hadith authentique, cheikh as-Sadûq rapporte d’après al-Mufaddal b. ‘Umar : j’ai posé une question de l’Imam as-Sâdiq (a) concernant la naissance de Sayyida Fatima az-Zahrâ’ (a), il répondit :
Quand Khadidja (a) se maria avec le Prophète (s), en raison de l’hostilité des femmes de La Mecque, elles rompirent la relation avec elle. Elles ne la saluèrent plus et ne permirent pas aux autres femmes d’aller chez elle.
Cela attristait beaucoup Khadidja mais en plus de cela, elle s’inquiétait pour le Prophète (s). Elle avait peur que les gens le blessent et le tourmentent.
Lorsqu’elle tomba enceinte de Fatima Zahra (a), cette dernière lui parlait et la consolait. Khadidja cachait cela au Prophète (a). Un jour, il entra et entendit Khadidja en train de converser avec quelqu’un mais il ne vit personne. Il lui demanda à qui elle parlait ? Khadidja (a) répondit :
« J’ai un enfant dans mon ventre qui me parle. »
Le noble Prophète (s) dit : l’ange Gabriel vient de m’informer que cet enfant est une fille et grâce à Allah, ma descendance sera d’elle, une génération bénie et pure. Ses enfants seront les Imams et les Guides de la religion. Après la fin de la prophétie, Dieu les considère comme Ses califes sur terre.
Quand le moment de l’accouchement s’approcha, Khadidja (a) informa les femmes qurayshites et hachémites de venir chez elle, mais elles refusèrent et lui répondirent :
« Tu ne nous as pas écouté et tu t’es mariée avec Muhammad qui était pauvre et orphelin. Maintenant nous n’avons rien à voir avec toi et nous ne t’aidons plus. »
En entendant leur réponse, elle devint très triste. Soudain, elle vit quatre belles femmes dignes qui ressemblaient aux femmes hachémites. Khadidja (a) eut peur, l’une des dames lui dit :
« N’aie pas peur ô Khadidja ! Nous sommes envoyées par Dieu envers toi et nous sommes ici pour te secourir. C’est moi Saraï[4], la deuxième est Assya bt. Muzâhim[5] qui sera ton intime dans le Paradis, la troisième est Marie bt. ‘Imrân[6] et la quatrième est Umm Kulthûm[7]. Allah nous a envoyées afin d’être auprès de toi lors de l’accouchement. »
L’une d’elles s’assit à son côté droit, l’autre à son côté gauche, la troisième devant elle et la quatrième derrière. Puis, la lumière bénie de Fatima Zahra (a) descendit.
Dès qu’elle arriva à la terre, sa lumière se diffusa et éclaira l’Est et l’Ouest du monde. Dix houris vinrent à la maison de Khadidja (a) en ayant des vases et des récipients.
La dame qui était devant Khadidja (a), prit Fatima Zahra (a) et la lava (al-Ghusl). Avec deux tissus plus blancs que le lait et plus parfumés que le musc et l’ambre, elle couvrit la tête et le corps de Fatima az-Zahrâ’ (a). Ensuite, elle se mit à parler avec le bébé et ce dernier dit :
« J’atteste qu’il n’y a de dieu qu’Allah, que mon père est certainement l’Envoyé de Dieu et le Maître des prophètes, que mon époux est le Maître des successeurs (des prophètes) et que mes enfants sont les Maîtres des descendants. »
Fatima Zahra (a) salua ces dames et les appela par leur nom. Les houris et les dames étaient heureuses de la naissance de la Maîtresse des femmes des mondes.
Une lumière qui n’avait jamais été vue auparavant s’apparut du ciel. Les femmes donnèrent Fatima Zahra (a) à Khadidja (a), en disant :
« Prends cette fille qui est immaculée et purifiée. Dieu bénit cette fille et ses descendants. »
Sayyida Khadidja (a) prit heureusement son bébé et l’allaita.
Noms et surnoms de Fatima Zahra (a)
Yûnus b. Zabyân rapporte de l’Imam as-Sâdiq (a) un hadith authentique selon lequel il (a) dit :
Fatima Zahra (a) possède neuf noms auprès d’Allah : Fatima, as-Siddîqa, al-Mubâraka, at-Tâhira, az-Zakîyya, ar-Râdîya, al-Marzîyya, al-Muhadditha et az-Zahrâ’.
L’Imam (a) continua : Fatima signifie celle qui est exempte de tout mal. Si l’Imam Ali, le Commandeur des croyants (a), n’avait pas existé, personne ne serait digne d’être son mari sur terre jusqu’au Jour Dernier. »[8]
Ce hadith prouve la supériorité de l’Imam Ali (a) sur tous les prophètes (a), sauf le Prophète Muhammad (s). Selon ce hadith, certains considèrent que Sayyida Fatima (a) est également supérieure aux prophètes (a).[9]
Il y a de nombreux hadiths chiites et sunnites qui disent que la Dame Fatima (a) s’appela Fatima, car Dieu le Très-Haut rompt et éloigne Fatima et ses chiites du feu de l’Enfer.
Son autre titre est al-Batûl. Le Prophète (s) fut interrogé concernant sa chère fille, Fatima Zahra, pourquoi l’appelles-tu « al-Batûl » ?
Il répondit : parce que contrairement à des autres femmes, elle a le privilège de ne pas avoir de menstruation.[10]
Signification des noms
‘Allâma al-Majlisî interprète les noms de Sayyida Fatima (a) :
« As-Siddîqa » : véridique
« Al-Mubâraka » : ayant une bénédiction dans la connaissance, la vertu, le mérite, le miracle et dans la procréation
« At-Tâhira » : pure de l’imperfection
« Az-Zakîyya » : celle qui croît dans les perfections et les vertus
« Ar-Râdîya » : celle qui est satisfaite du destin déterminé par Dieu
« Al-Mardîyya » : celle qui est agréée auprès d’Allah
« Al-Muhaddatha » : celle avec qui l’ange parle
« Az-Zahrâ’ » : lumineuse, en apparence et spirituellement.
Généalogie de Fatima Zahra (a)
La lignée de Sayyida Fatima (a) est la plus connue et est, également, la plus haute des lignées.
Son père
Le père de la Dame de Fatima Zahra (a) est le Maître des hommes, le Prophète Muhammad (s).
En ce qui concerne le statut de la Dame Fatima (a), l’honneur et la fierté de faire partie du Messager de Dieu et d’être son bien-aimée lui suffit. Elle était l’enfant le plus cher du noble Prophète (s) parmi ses fils et ses filles.
Sa mère
La mère de la Majestueuse Fatima Zahra (a) est Sayyida Khadidja bt. Khuwaylid (a). Cette dernière était, pendant l’époque pré-islamique, connue sous le surnom de « Maîtresse des femmes qurashites ». Après l’islam, elle fut surnommée « Mère des croyants ».
Sayyida Khadidja (a) et le Prophète (s) se rassemblent dans « Qussay b. Kilâb ». Il était le troisième ancêtre de Khadidja (a) et le quatrième ancêtre de l’Envoyé de Dieu. Ce lignage remonte au Prophète Abraham (a).
Aucune femme n’est semblable à la dame Khadidja (a). Elle est la mère de la meilleure femme, Fatima Zahra (a) et la grand-mère de l’Imam al-Hasan (a) et de l’Imam al-Husayn (a), par lesquels, la descendance du Prophète Muhammad (a) continua exclusivement.
Richesse de Khadidja (a)
Parmi les commerçants de Quraych, Sayyida Khadidja (a) était la personne la plus riche.
Les narrateurs rapportent : les marchands spéculaient avec son argent. Ils emportaient les marchandises dans d’autres villes y compris Cham et y vendaient. Ils achetaient également des choses comme les vêtements et les nourritures dont les gens de La Mecque avaient besoin.
Ainsi, sa richesse augmentait de jour en jour.
Commerce du Prophète (s) avec les biens de Khadidja (a)
D’après al-Wâqidî, l’oncle du Prophète Muhammad (s), Abû Talib, lui dit :
« Ô mon neveu ! Nous n’avons pas d’argent pour faire du commerce et notre vie est difficile. C’est la caravane commerciale de ton peuple. Elle se rend à Cham.
Khadidja envoie des hommes pour faire du commerce et des profits. Elle a entendu à propos de toi et de ta fiabilité. Alors, si tu pars avec eux, elle te préférera aux autres.
Mais, tu peux le refuser, si tu ne veux pas aller à Cham. Moi aussi, je crains le complot des juifs contre toi. Me permets-tu de lui parler de ce sujet ? »[11]
Il parla à Khadidja (a) et elle accepta en lui faisant une belle réception. Elle le connut bien et sut qu’il n’est pas comme les autres jeunes de Quraych.
Sayyida Khadidja (a) envoya avec lui, son servant, nommé Maysara. Quand ils arrivèrent dans la ville Cham, le Prophète Muhammad (s) réduisit de moitié l’argent qu’il gagna en vendant les marchandises. Avec l’autre moitié, il acheta un autre produit à Cham et ainsi, il put faire un très bon profit.
Parmi les commerçants qui faisaient du commerce avec le bien de Khadidja (a), jusqu’à ce temps-là, personne n’avait réussi à acquérir un tel avantage.
En route, Maysara vit des choses étranges du Prophète (a), y compris un nuage qui l’accompagnait en lui jetant une ombre sur la tête.
Lorsqu’ils revinrent à La Mecque, le servant raconta à la Dame Khadidja (a) ce qu’il avait vu. En entendant ces mots, l’amour du Prophète Muhammad (a) fut tombé dans son cœur. Elle sut avec certitude qu’il est un homme grand et bientôt, sa lumière remplira le monde entier.
Notes:
1- Al-Bi‘tha, c’est le commencement de la prophétie du Prophète Muhammad (s).
2- Une région entre La Mecque et Minâ
3- Elle est la mère de l’Imam Ali (a).
4- L’épouse du Prophète Abraham (a).
5- L’épouse du Pharaon
6- La mère du Prophète Jésus (a).
7- La sœur du Prophète Moïse (a).
8- Cheikh as-Sadûq, al-Khisâl, vol 2, p 414 ; ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 10
9- ‘Allâma al-Majlisî, Jalâ’ al-‘Uyûn, p 90
10- Cheikh as-Sadûq, Ma‘âny al-Akhbâr, p 64
11- ‘Uyûn al-Athar, Ibn Sayyid an-Nâs, Dâr al-Qalam (Beyrouth), 1414 h, vol 1, p 61 – 62