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Les qualités morales de l'Imam al Sâdiq (P)

Les qualités morales de l’Imam al Sâdiq (P)

2025-02-06

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Les qualités morales de l’Imam al Sâdiq (P)

Introduction:

Abû `Abdillâh Ja`far bin Muhammad al Sâdiq aussi connu sous le nom de Jafar al-Sadiq ou simplement as-Sadiq (le véridique). Al-Sadiq est le sixième imam et reconnu par tous les chiites comme une référence religieuse, et est considéré dans l’islam sunnite traditionnel comme un transmetteur de hadith, un faqih éminent et un mystique parmi les soufis.

Imam Ja’far Sadiq (as) était considéré comme le maître de toute la jurisprudence et le professeur de tous les savoirs islamiques. De nombreux grands érudits islamiques et fondateurs d’écoles de pensées islamiques furent aux nombres de ses élèves.

L’Imam doit posséder de hautes qualités morales, telles que le courage, la conduite chevaleresque, la piété, la générosité, la justice, la loyauté, car celui qui est immunisé contre le péché doit traduire dans sa conduite tous les Principes et Enseignements religieux, lesquels professent les qualités morales et visent à les inculquer aux gens. Dans cet article nous essayons de présenter quelques qualités morales de l’Imam Djafar Al-Sadiq (P).

La naissance et le martyre

Ja’far b. Muhammad b. Ali b. al-Husayn b. Ali b. Abî Talib (a) est le sixième Imam des chiites duodécimains [1] et le cinquième Imam des ismaélisme[2].

Son père fut l’Imam al-Bâqir (a) et sa mère fut Umm Farwa, la fille de Qâsim b. Muhammad b. Abu Bakr[3].

Le surnom le plus connu de l’Imam as-Sâdiq (a) est Abû ‘Abd Allah (se réfère à son deuxième fils, ‘Abd Allah al-Aftah). Abû Ismâ’îl (se réfère à son fils aîné, Ismâ’îl) et Abû Mûsâ (se réfère à son fils Mûsâ al-Kâzim (a)) sont deux autres surnoms mentionnés pour l’Imam as-Sâdiq (a)[4].

Son titre le plus célèbre est as-Sâdiq («véridique»)[5]. Selon les hadiths, le Prophète (s) donna ce titre pour le distinguer de Ja’far al-Kadhdhâb[6].

Malik b. Anas, Ahmad b. Hanbal et al-Jâbhiz mentionnèrent aussi ce titre pour l’Imam (a)[7].

Vie

L’Imam as-Sâdiq (a) naquit le 17 Rabî’ al-Awwal, l’an 83 H, à Médine et en l’an 148 H à l’âge 65 ans, y mourut en martyre[8].

Certains disent qu’il naquit en l’an 80 H[9]. Ibn Qutayba ad-Dînawarî mentionna la date de son martyre en l’an 146 H[10], mais le considèrent comme une erreur dans l’écriture[11].

Il y a des différents opinions sur le jour et le mois de du martyre de l’Imam as-Sâdiq (a).

La plupart des ulémas chiites (tant les anciens que ceux de l’époque récente) remarquent qu’il tomba en martyre au mois de Shawwâl, mais ne mentionnèrent le jour de son martyre., les sources récents considèrent le 25 Shawwâl comme le jour de son martyre[12].

L’Imâm a été éduqué durant 12 ans par son grand-père Zayn Al-Abidine à Médine, alors qu’il était adolescent , puis il reçut exclusivement les enseignements de son père pendant 9 ans.

Après la mort de son père, il devint Imam par Ordre divin et décret de ses prédécesseurs. Durant son imamat, le sixième Imam, jouit de plus grandes libertés et d’un climat plus favorable pour la propagation des enseignements religieux. Ce répit fut la conséquence de révoltes en terre islamique, notamment le soulèvement de Moswaddah visant à renverser le califat omeyyade, et des guerres sanglantes qui aboutirent finalement à sa chute.

Les circonstances plus favorables à l’enseignement chi’ite étaient aussi le résultat du terrain que le cinquième Imam avait préparé pendant son imamat de vingt ans par la propagation des enseignements véritables de l’Islam et des sciences de la famille du Prophète.

L’Imam profita des circonstances pour répandre les sciences religieuses tout au long de son imamiat, contemporain de la fin des omeyyades et du début du califat Abbasside. Il instruisit plusieurs savants dans les différents domaines des sciences spéculatives et traditionnelles (aqli’ wa naqli) tels Zarârah, Mohammad Ibn Muslim, Mu’min Tâq, Hishâm Ibn Hakam, Abân Ibn Taghlab, Hishâm Ibn Salim, Hurayz, Hishâm Kalbi Nassâbah et Djâbir Ibn Hayân l’alchimiste. Même certains savants sunnites importants comme Sufyân Thawri, Abu Hanifah, le fondateur de l’école Hanafi, Qâdî Sukûni, Qâdî Abu al Bakhtari, et d’autres, eurent l’honneur d’être parmi ses étudiants.

Les Sunnisme comporte 4 écoles principales: Hanafite, Mâlikite, Châfi’ite  et Hanbalite qui ont pris leurs noms de leurs fondateurs: Abou Hanifah , Mâlik fils dAnas, Ahmad fils de Hanbal et Mohammad fils d’Idriss Al-Chaf’î. Ces quatre savants assistaient dans les cours du sixième Imâm. Il est nécessaire de rappeler ici que les Chi’ites et les Sunnites sont tous des frères Musulmans.

La personnalité de l’Imam Sâdiq (p)

L’Imam Sâdiq (p) était le plus grand et le plus célèbre personnage de son temps pour ce qui est des connaissances, la jurisprudence, la filiation, le culte, l’état et le chimiquement spirituels, et les vertus éthiques. Certains savants ont attesté cette vérité.

Mâlik ibn Anas, un juriste à Médine, a dit à propos de l’Imam Sâdiq (p) : « Chaque fois j’allais à Ja’far ibn Muhammad Sâdiq (p), il me respectait et m’apportait un coussin (pour me reposer), et me disait: ‘Ô Mâlik! Je t’aime.’ J’étais heureux de sa conduite et remerciait Dieu. Il était dans l’un des trois états : jeûne, Prière, ou invocation de Dieu. Il était l’un des plus grands adorateurs, pieux et humbles. Il a raconté de nombreux hadiths et tenait des réunions utiles. Chaque fois qu’il rapportait un hadith de l’Envoyé de Dieu (P), son visage changeait de couleur d’une manière qu’il ne pouvait guère être identifié. »

Une fois j’étais à son service quand il était parti pour le pèlerinage. Quand il a voulu prononcer la talbîyah[13] pour la sacralisation (ihrâm), sa voix se coupait dans sa gorge, ne pouvant la prononcer. Il était sur le point de tomber du haut de son cheval. Je lui ai dit : ‘Ô fils de l’Envoyé de Dieu! Vous devez inévitablement prononcer la talbîyah.’ Il m’a dit: ‘Ô Ibn ‘Amir! Comment puis-je oser dire: « Me voici, ô Dieu, me voici ! », alors que je crains que le Dieu Tout-Puissant me dise : « Non à toi, tu n’es pas digne d’être assisté!»[14]

Mâlik ibn Anas a dit: «Par Dieu ! Je n’ai vu personne qui soit plus pieux, plus savant et plus dévot que Ja’far ibn Muhammad (p). »[15]

‘Amr ibn Abil Maqdâm a dit: «Quand je regardais Ja’far ibn Muhammad (p), j’avais l’impression qu’il était de la progéniture des prophètes (p) ».[16]

Zayd ibn ‘Ali a dit: «A chaque époque, il y a un homme parmi les Gens de la Demeure prophétique (p) qui est l’argument (Hujjat) de Dieu Tout-Puissant pour le peuple. L’argument (le Hujjat) de notre temps est Ja’far ibn Muhammad, fils de mon frère. Celui qui le suit ne sera pas s’égaré et celui qui lui désobéit ne sera pas guidé. »[17]

Ismâ’îl ibn ‘Ali ibn ‘Abdullah ibn ‘Abbâs a dit: «Un jour, je suis allé voir Abû Ja’far Mansûr. Il pleurait de manière que sa barbe était humide. Il m’a dit : ‘Tu ne sais pas ce qui s’est passé aux Gens de la Demeure.’ J’ai demandé : ‘Ô Emir des Croyants! Qu’est-ce qui est arrivé ?’ Il a répondu: ‘Le maître du monde, le dernier des bienfaisants vient de décéder. » J’ai demandé : ‘Qui est-il?’ Il a dit : ‘Abû Ja’far Muhammad.’ J’ai dit : ‘Puisse Dieu vous récompense et vous donne une longue vie.’ ‘ Il a dit : ‘Ja’far ibn  Muhammad était l’une des personnes à propos desquelles Dieu le Très-Haut a dit dans le Coran:

ثُمَّ أَوْرَثْنَا الكِتابَ الَّذِينَ اصْطَفَيْنا مِنْ عِبادِنا

« Ensuite, nous fîmes héritiers du Livre ceux qui de nos serviteurs que nous avons choisis. »[18]

Ja’far ibn Muhammad était un homme que Dieu a choisi, l’un des pionniers de la bienfaisance. »[19]

Ibn Habân a considéré Ja’far ibn Muhammad l’un des narrateurs de hadiths dignes de confiance, en disant: « Il était l’un des seigneurs des Gens de la Demeure en termes de jurisprudence et de connaissance. Ses hadiths sont utilisés pour l’argumentation ».[20]

Chahristânî écrit à propos de l’Imam Sâdiq (p) : « Il était riche en sciences religieuses et en bonnes manières, avec une piété et sagesse parfaites. Il était pieux. Il évitait les passions. Il était à Médine pendant un certain temps, ses amis et Chiites pouvaient  alors bénéficier de ses connaissances. Puis il est à l’Irak et y est resté pendant un certain temps. »[21]

Ahmad ibn Hajar Heythamî a écrit : «Ja’far Sâdiq était le meilleur fils de Muhammad Bâqir; par conséquent, il est devenu le successeur de son père et le calife après lui. Les gens ont rapporté de nombreux hadiths de lui qui ont été répartis dans toutes les régions. Les grands leaders religieux, comme Yahyâ ibn Sa’îd, Ibn Jurayh, Mâlik, Dusufyânî, Abû  Hunayfah, Chu’ba, Ayyûb Sajistânî, ont rapporté de ses hadiths. »[22]

Ibn Sabbâgh Mâlikî a écrit : « Ja’far Sâdiq, parmi ses frères, était le calife et successeur de son père après lui. Il était supérieur à tout le monde en termes de connaissances, d’intelligence et de grandeur. Les gens ont rapporté de lui de nombreux hadiths scientifiques qui sont distribués partout dans le monde. Les hadiths qui ont été rapportés de lui n’ont été rapportés d’aucun membre de sa famille. »[23]

Muhammad ibn Talha Châfi’î écrit: «Ja’far ibn Muhammad Sâdiq a été l’un des seigneurs des Gens de la Demeure. Il était très savant, adorait Dieu constamment et grandement. Il était très pieux et récitait beaucoup le saint Coran. Il réfléchissait sur les significations des versets du Coran, et il en découvrait des résultats étonnants. Il passait son temps dans les différents types de cultes, et faisait un examen de conscience à cet égard. Quand vous le voyiez,  vous vous rappeliez  l’Au-delà. L’écoute de ses discours vous invitait à la piété. Suivre son exemple vous amenait au Paradis. Son visage illuminé et ses actes purifiés témoignaient qu’il était de la descendance de l’Envoyé de Dieu (P).

Un groupe de leaders religieux, comme Yahyâ ibn Sa’îd Ansârî, Ibn Jurayh, Mâlik ibn  Anas, Thûrî, Ibn ‘Uyaynah, Shu’bah, et Ayyûb Sajistânî, considéraient comme un honneur et éloge de rapporter ses hadiths.[24]

Chaykh Mufîd a écrit à propos de l’Imam Sâdiq (p) : « Sâdiq Ja’far ibn Muhammad ibn  ‘Ali ibn Hussayn (p) a été choisi parmi ses frères et désigné comme le calife et successeur de son père. Il était supérieur à ses frères en termes de connaissances. Il était le plus célèbre et le plus honorable d’entre eux pour la masse populaire et les élites. Ses sciences et connaissances ont été répandues dans toutes les régions. Le nombre des hadiths rapportés de lui est plus grand que celui d’autres Gens de la Demeure prophétique. Les experts de hadiths ont compté quatre mille narrateurs authentiques ayant racontés ses hadiths.[25]

Caractéristiques morales

Il y a de nombreux rapports sur les caractéristiques morales de l’Imam as-Sâdiq (a), notamment son ascétisme, sa générosité, sa connaissance et son culte abondant et la récitation du Coran[26]. Malik ibn Anas, fondateur de l’école de droit (fiqh) musulman malékite, a déclaré lorsqu’il se rendait chez l’Imam as-Sâdiq (a), l’Imam (a) était toujours dans l’un des trois États :

«La prière, jeûner ou dire les dhikr (le souvenir de Dieu, verbalement ou par cœur).»[27]

Il est rapporté que l’Imam (a) a donné quatre cents dirhams à un pauvre, et lorsqu’il a remercié, l’Imam (a) lui a donné sa bague d’une valeur de 10 000 dirhams[28].

Selon d’autres rapports, l’Imam (a), secrètement, mettrait du pain, de la viande et de l’argent dans un sac et l’emporterait aux maisons des pauvres et les partageait entre eux[29].

Abû Ja’far al-Khath’amî a rapporté que l’Imam as-Sâdiq (a) lui a donné un sac d’argent et lui a demandé de le donner à un habitant de Banu Hachim sans lui dire d’où est venu l’argent. Quand Abû Ja’far a donné cet argent à cet homme, il a prié pour l’expéditeur et lui a dit que cette personne lui envoyait toujours de l’argent, mais l’Imam as-Sâdiq (a) ne lui envoie jamais rien, même s’il est riche[30]!Son oncle Zayd ibn Ali, fils de Zayn al Abidine (Psl) et frère de Mohammed al Baqr (Psl) avait choisi de s’insurger contre le despotisme du pouvoir Califale en rejoignant les rangs des martyrs. Bien que Zayd avait choisi une ligne d’action différente que celle de son neveu, il nous laissa ce précieux témoignage concernant l’Imam Jaa’far as-Sadiq (Psl) :

« Pour chaque temps, il existe un homme issu des Ahlul Bayt (Psl) qui est un argument d’Allah pour ses créatures !

Et l’argument de notre temps est assurément mon neveu Jaa’far ibn Mohammed (Psl). Quiconque le suit ne s’égare jamais, quiconque s’oppose à lui n’aboutit jamais à la bonne voie ! »

Malik ibn Anas (fondateur de l’école Malikite) dit de l’Imam as-Sadiq (Psl) :

« Par Allah, je n’ai jamais vu de meilleure personne que Jaa’far as-Sadiq; son désintérêt des biens de ce monde, sa piété, sa dévotion et sa pratique de l’Islam sont inégalables ! »

Malik ibn Anas fut en effet le disciple de l’Imam Jaa’far as-Sadiq (Psl) tout comme le fut également un homme surnommé abou Hanifah (fondateur de l’école hanafite) qui dit de l’Imam (Psl) :

« Si je n’aurais suivi ses préceptes durant 2 années, je me serais perdu ! »

Malheureusement, plutôt que de continuer leur précieux apprentissage auprès de l’Imam as-Sadiq (Psl), ces 2 hommes préférèrent apporter leurs propres conclusions et interprétation de l’Islam et de la Sunna.

Un jour, l’Imam as-Sadiq (Psl) était en compagnie d’un de ses disciples et ils se dirigeaient vers le marché.

L’Imam (Psl) montait alors un âne et arrivant près du marché, il descendit avec une grande rapidité pour accomplir une longue prosternation puis se releva.

Son compagnon lui demanda la cause de son geste et l’Imam as-Sadiq (Psl) répondit :

« Lorsque je me suis rappelé le bienfait d’Allah, je lui ai fait cette prosternation de reconnaissance et de remerciement. »

Un jour l’Imam (Psl) était dans son champ, vêtu d’un drap épais et tenant une pelle à la main. Un de ses disciples passa par là et assista à la scène et lui dit : « Que je sois sacrifié pour toi ! Donne-moi cette pelle pour que je fasse ce travail pour toi ! »

Sur ce l’Imam (Psl) lui répondit :

« Non, j’aime bien que l’homme prenne peine sous le soleil à la recherche de la provision de sa vie. »

La bienfaisance et la charité

Comme son père et grand-père, l’Imam Sâdiq (p) n’avait pas eu beaucoup de biens, toutefois, il aidait les pauvres et les endettés autant qu’il le pouvait. Nous citons quelques exemples ci-après.

Huchâm ibn Salîm a dit : « L’Imam Sâdiq (p) avait l’habitude de porter, la nuit, un sac à dos plein de pain, de viande, et d’argent qu’il partageait parmi les démunis de la Médine. Les pauvres ne savaient l’identité de leur bienfaiteur, l’Imam Sâdiq (p), qu’après sa mort. »[31]

Mu’alla ibn Khanîs a dit : «J’ai vu l’Imam Sâdiq (p), par une nuit pluvieuse, qui allait vers le préau (thaqîfah) de Banî Sâ’idah. Je le suivais de loin. Soudain, son sac est tombé de son épaule. L’Imam (p) a dit: ‘Au nom de Dieu; Ô mon Dieu ! Retourne-le-moi!’ Je me suis approché de l’Imam Sâdiq (p) et l’ai salué. L’Imam (p) m’a accueilli et m’a dit : ‘Ô Mu’alla! Essaie de me retourner ce qui est tombé par terres!’ J’ai cherché sur le sol dans l’obscurité. J’ai trouvé quelques miches de pain et un sac. Alors j’ai dit à l’Imam Sâdiq (p) : ‘Permettez-moi de le porter pour vous!’ L’Imam (p) a répondu : ‘Je suis plus mérité de le porter, mais toi, viens avec moi !’ Nous avons continué le chemin et nous sommes arrivés au préau de Banî Sâ’idah où un groupe des pauvres avait dormi. A côté de chacun d’eux l’Imam (p) a mis une ou deux miches de pain. De retour, j’ai demandé à Imam Sâdiq (p) : ‘Ô fils de l’Envoyé de Dieu (P)! Ont-ils reconnu la vérité?’ L’Imam Sâdiq (p) a répondu: ‘S’ils avaient reconnu la vérité, j’aurai tout divisé à parts égales entre eux, même le sel. »[32]

Harûn ibn ‘Isâ: «L’Imam Sâdiq (p) a dit à son fils Muhammad : ‘Combien d’argent reste-t-il?’ Muhammad a répondu: ‘Quarante dinars.’ L’Imam (p) a dit: ‘Partage-le parmi les pauvres.’ Muhammad dit à son père: ‘Alors nous n’aurons rien pour nous-mêmes !’ L’Imam Sâdiq (p) a dit: ‘Donne cet argent en aumône, et Dieu te rendra le pareil. Ne sais-tu pas que l’aumône est la clé de la subsistance ?’ Muhammad a obéit à l’ordre de son père et il a donné l’argent en aumône. Bientôt quatre mille dinars ont été envoyés à l’Imam Sâdiq (p) d’un certain endroit. Ensuite, l’Imam (p) a dit: ‘Ô mon fils ! Nous avons donné quarante dinars dans le chemin de Dieu, et Il (Dieu) nous a donné à sa place quatre mille dinars».[33]

Hiyâj ibn Bastâm a dit: «Parfois, l’Imam Sâdiq (p) donnait aux pauvres tout ce qu’il avait de biens, de façon que rien ne restait pour sa propre famille. »[34]

Mufaddal ibn Qeys a dit : «Je suis allé à l’Imam Sâdiq (p) pour lui parler de mes problèmes, et lui ai demandé de prier pour moi. L’Imam Sâdiq (p) a dit à sa servante: ‘Apporte le sac qu’Abû Ja’far nous a envoyé!’ Elle a apporté le sac. L’Imam (p) m’a dit:  ‘Il y a quatre cents dinars dans ce sac. Dépense-les pour résoudre tes problèmes!’ J’ai dit : ‘Ô fils de l’Envoyé de Dieu (P)! Je ne voulais pas vous demander de l’argent. Je voulais seulement que vous priiez pour moi.’ L’Imam Sâdiq (p) a dit : ‘Bien sûr que je vais prier pour toi. Mais ne parle pas avec les gens de tous tes problèmes, car tu serais humilié devant eux. »[35]

Un pauvre homme a demandé à l’Imam Sâdiq (p) de l’aider. L’Imam (p) a dit à son serviteur: ‘Combien d’argent reste-t-il?’ Il a répondu : ‘Quatre cents dirhams.’ L’Imam Sâdiq (p) lui a dit: ‘Donne l’argent à ce pauvre homme!’ Le serviteur l’a fait. Le pauvre homme a pris l’argent, l’a remercié et est parti. L’Imam Sâdiq (p) a dit à son serviteur: ‘Vas chercher le pauvre homme et emmène-le ici!’ Le serviteur lui a demandé: ‘Vous venez de l’aider, pourquoi dois-je le faire revenir?’ L’Imam (p) a dit : ‘L’Envoyé de Dieu (P)  a dit que la meilleure charité est lorsqu’une personne dans le besoin puisse satisfaire à son besoin, mais il était encore nécessiteux.’ Puis l’Imam Sâdiq (p) a donné son anneau au pauvre homme et lui a dit: ‘Cette bague coûte dix mille dirhams. Chaque fois que tu as besoin de l’argent, vends-le et dépense son argent dans la vie. »[36]

‘Umar ibn Yazîd a dit: « Un homme a exprimé son problème et demandé l’aide à  l’Imam Sâdiq (p). L’Imam (p) lui a dit: ‘Je n’ai rien à te donner maintenant. Attends que je reçoive des marchandises; je vais les vendre et te donner de l’argent, si Dieu le veut !’ Cet homme a dit à l’Imam Sâdiq (p) : ‘Promets-moi!’ L’Imam (p) a dit: ‘Comment puis-je promettre quelque chose qui n’est pas certain? »[37]

Walîd ibn Sabîh a dit: «Un homme est allé à l’Imam Sâdiq (p) et a dit: ‘Mu’alli ibn  Khanîs me doit une somme d’argent, et il a violé mon droit.’ L’Imam Sâdiq (p) a dit : ‘Son assassin a violé ton droit. Si Mu’alli était vivant aujourd’hui, il aurait payé ton argent.’ Puis l’Imam (p) m’a dit : ‘Paie la dette de Mu’alli! Je veux que son âme repose en paix, bien qu’il soit déjà en paix. »[38]

Abû Hanîfah, le chamelier des hadjis, a dit : « Moi et mon beau-frère nous disputions sur l’héritage, au même instant, Mufaddal est passé à côté de nous. Il s’est arrêté et a dit: ‘Venez chez moi! » Chez lui, nous avons compromis sur quatre cents dirhams et lui-même nous a payé cet argent, en disant: ‘Ce n’est pas mon argent, mais celui de l’Imam Sâdiq (p). Il m’a ordonné de faire la paix, à l’aide de ses biens, entre ses compagnons quand ils ont des différends monétaires. »[39]

Fazl ibn Abî Qurrah a dit: «L’Imam Sâdiq (p) a donné quelques sacs de dinars à une personne et lui a dit : ‘Prends-les chez mes proches parents et dis-leur que l’argent leur est parvenu de l’Iraq.’ Cette personne a fait comme l’Imam Sâdiq (p) lui avait ordonné en divisant l’argent parmi les proches parents de l’Imam (p). Quand ils prenaient l’argent, ils lui disait : ‘ Que Dieu te récompense! Puisse Dieu juger entre nous et Ja’far qui ne nous fait aucune attention!’ Lorsque l’envoyé de l’Imam (p) est revenu, il a raconté à l’Imam (p) ce qu’ils disaient de lui. L’Imam Sâdiq (p) a dit alors: ‘Ô Seigneur! Rends-moi modeste devant les fils de mon père! »[40]

Le narrateur dit: «J’ai dit à l’Imam Sâdiq (p) : ‘Ô fils de l’Envoyé de Dieu (P) ! J’ai entendu que vous faites quelque chose de spécial sur les produits du jardin de « ‘Ayn Zîyâd? »’ L’Imam Sâdiq (p) a répondu: ‘Oui. J’ai commandé de faire une fente dans le mur du jardin lorsque les fruits mûrissent, pour que tout le monde puisse entrer et manger des fruits. Aussi, j’ai commandé à préparer dix grands bols de fruits chaque jour, chacun pour dix personnes. Ensuite, les gens viendrons dix par dix, manger et partir. Et puis chacun aura un peu (soixante-quinze grammes) de dates. De plus, nous enverrons la même quantité de dates pour tous les voisins du jardin qui ne peuvent pas venir, y compris les personnes âgées, les enfants, les femmes ou les malades. Après avoir payé la rémunération des travailleurs, des estimateurs de prix, des avocats et d’autres, j’irai à la Médine pour partager le reste l’argent parmi les pauvres et les familles démunies deux ou trois fois qu’ils en ont besoin. Enfin, quatre cents dinars resteront pour moi-même, alors que tout le jardin coûte quatre mille dinars ».[41]

L’équité et l’altruisme

Abû Ja’far Nazârî a dit: «L’Imam Sâdiq (p) a donné mille dinars à son serviteur, Musâdif, et lui dit: ‘Fais du commerce avec cet argent et vas à l’ Egypte, parce que ma famille a grandi.’ Musâdif a acheté des marchandises avec cet argent et voyagé en Egypte avec les commerçants. Quand ils sont arrivés près d’une ville en Egypte, un groupe de gens les a accueillis en dehors de la ville. Les commerçants ont demandé à propos des marchandises dont le peuple avait besoin. Ils ont dit que celles-ci étaient rares dans la ville. Ainsi, les commerçants ont promis de vendre leurs produits deux fois le prix qu’ils avaient acheté. Ils l’ont fait et sont retournés à Médine avec le profit qu’ils avaient gagné. Musâdif est venu à l’Imam Sâdiq (p) avec deux sacs d’argent, contenant chacun mille dinars. Il a dit à   l’Imam (p) : ‘Un sac est le capital et l’autre est le profit.’ L’Imam (p) a dit: ‘C’est un bon profit. Comment l’avez-vous gagné?’ Musâdif a raconté l’histoire à l’Imam Sâdiq (p). Celui-ci a dit: ‘Ô mon Dieu! Comment avez-vous fait une telle promesse?!’ Puis il a pris l’un des sacs et dit: ‘Ceci est mon capital initial et je n’ai pas besoin d’un profit gagné de cette manière. Ô Musâdif! Se battre avec une épée est plus facile que de gagner la subsistance licite. »[42]

Mu’tab a dit : «L’Imam Sâdiq (P) m’a dit : ‘Le prix de marchandises a élevé à Médine. Quelle quantité de nourriture avons-nous?’ J’ai dit : ‘Seulement pour quelques mois.’ L’Imam (p) m’a dit : ‘Prends-la au bazar et vends-la!’ J’ai dit : ‘Mais les marchandises nécessaires à  Médine sont rares.’ L’Imam Sâdiq (p) m’a dit : ‘Vends-les et achète notre nourriture jour après jour comme les autres.’ Puis il a ajouté: ‘La nourriture de ma famille est de blé et d’orge. Dieu sait que je peux la procurer avec du blé pur, mais j’aime que Dieu Tout-Puissant voie que je suis modéré dans ma vie de famille ».[43]

Recommander la joie

L’Imam Sâdiq (p), non seulement il faisait du bien et essayait de résoudre les problèmes des gens qui avaient besoin d’aide, il recommandait aussi les autres à en faire autant.

Un homme a dit l’imam Sâdiq (p) : ‘La cour de Najjâchî qui règne sur Ahvaz et Fars m’a imposé une taxe que je ne peux pas payer. Najjâchî est un de vos adeptes;  recommandez-lui à être plus juste avec moi, si bon vous semble.’  L’Imam Sâdiq (p) a écrit dans une lettre : ‘Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Rends ton frère heureux, pour que Dieu te rende heureux!’ Alors l’homme a pris la lettre et est retourné à  sa ville. Puis il est allé voir Najjâchî pour lui donner la lettre. Il lui a dit: ‘L’Imam Sâdiq (p) vous a envoyé cette lettre.’ Najjâchî a pris la lettre, l’a mise sur son œil et dit: ‘Quelle est ta demande?’ L’homme a répondu: ‘Je ne peux pas payer la taxe qui est imposée sur moi.’ Najjâchî a demandé: ‘Combien est-ce?’ ‘Dix mille dirhams.’, a répondu l’homme. Najjâchî a appelé son secrétaire et lui a dit: ‘Paye la dette de cet homme de mes biens personnels!’ Il a aussi ordonné de ne pas lui prendre la taxe de l’année prochaine. Puis Najjâchî lui a dit : ‘Est-ce que tu es heureux?; ‘Oui, que je sois sacrifié pour vous’, a répondu l’homme. Donc Najjâchî a ordonné de lui donner un cheval, un serviteur, une servante, et des vêtements, lui posant chaque fois la même question. Et l’homme répétait chaque fois la même réponse. Puis Najjâchî a dit: ‘Donnez –lui ce tapis sur lequel j’ai reçu la lettre de mon maître, l’Imam Sâdiq (p). Et il lui a dit enfin: ‘Viens à moi chaque fois que tu as besoin de quelque chose!’

L’homme a pris les biens et est parti. Il est allé à l’Imam Sâdiq (p) après un certain temps et lui a parlé de la lettre et de ce que Najjâchî avait fait. L’Imam Sâdiq (p) est devenu très heureux. Cet homme a demandé à l’Imam (p) :  ‘Ô fils de l’Envoyé de Dieu (P)! Comme si la conduite de Najjâchî vous a plu?’ L’Imam (p) a répondu: ‘Par Dieu oui! Dieu et Son Messager (P) sont devenus très heureux. »[44]

Muhammad ibn Bachar devait mille dinars à Chahâb, mais il ne pouvait pas payer sa dette. Muhammad est allé voir l’Imam Sâdiq (p) pour demander à Chahâb de prendre son argent après le pèlerinage. L’Imam Sâdiq (p) a appelé Chahâb et lui a dit: ‘Tu es au courant de l’état (financier) de Muhammad et sa relation avec nous. Il dit qu’il te doit mille dinars. Il n’a pas dépensé cet argent pour la nourriture ou les convoitises et les choses vaines, alors que d’autres gens lui doivent de l’argent. J’aime que tu lui accordes cet argent et le décharges.’ L’Imam lui a dit ensuite : ‘Tu peut-être penses que Dieu t’accordera les bonnes actions (hassanât) de Muhammad en échange de l’argent que tu lui a accordé.’ Chahâb a dit : ‘Je pense que oui.’ L’Imam Sâdiq (p) a dit: ‘Dieu le Très-Haut est plus juste que tu ne l’imagines. Il ne prend pas la récompense de bonnes œuvres de Ses serviteurs pour l’accorder à d’autres ; telles que les cultes rendus par Ses serviteurs dans les nuits froides, ou le jeûne qu’ils ont observé dans les chaudes journées, et le tawâf qu’ils ont accompli autour de Sa maison. Dieu n’est pas ainsi! La miséricorde de Dieu est grande et Il bénit Son serviteur fidèle.’ Chahâb a dit: ‘Ô fils de l’Envoyé de Dieu (P)! Je le décharge. »[45]

La patience dans les calamités

Qutaybah a dit :  « Je suis allé à l’Imam Sâdiq (p) pour visiter son enfant malade. J’ai trouvé l’Imam (p) très triste. J’ai demandé au sujet de son enfant malade. L’Imam (p) a dit: ‘Par Dieu ! Il est dans le même état.’ Après un certain temps, l’Imam (p) est entré et revenu tout de suite. Son visage était illuminé et il n’était plus triste. J’ai pensé que son enfant allait mieux et je lui demandé sur l’état de santé de son enfant. L’Imam (p) a dit: ‘Il est mort.’ J’ai dit à l’Imam Sâdiq (p) : ‘Quand votre enfant était en vie, vous étiez triste. Comment vous ne l’êtes plus maintenant que votre enfant est mort ?!’ L’Imam (p) a répondu: ‘Nous, (les Gens de la Demeure), nous sommes comme ça. Nous sommes tristes avant l’arrivée d’une calamité, mais après son arrivée, nous nous satisfaisons et nous nous soumettons à la volonté de Dieu. »[46]

Sufyân Thûrî est allé voir l’Imam Sâdiq (p) et l’a trouvé embarrassé. Il a demandé à l’Imam (p) la raison et celui-ci a dit : « J’avais interdit ma famille d’aller sur le toit. Quand je suis revenu, j’ai vu l’une des servantes qui grimpait l’échelle avec un de mes enfants sur son épaule. Quand elle m’a vu, elle a tremblé de peur et, tout de suite, mon enfant est tombé par terre et il est mort. Maintenant, je ne suis pas triste de la mort de mon enfant, mais je le suis parce que la servante a pris peur en me voyant et cet accident est arrivé. » Alors l’Imam Sâdiq (p) a dit à la servante : ‘Je te rends libre dans le chemin de Dieu. Tu ne me dois rien.’ Et il a répété cette phrase deux fois de suite. »[47]

Leçons moraux

Imam Sadiq (que la paix soit sur lui) :

Il n’est pas convenable pour une femme musulmane, lorsqu’elle sort de chez elle, d’attirer l’attention des autres par ses vêtements.

Al-Kâfî : Vol. 5, p. 519, h 3

L’Imam Al-Sãdiq, les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit:
« Le cœur est le sanctuaire de Dieu; ne permet à aucun autre d’entrer dans le sanctuaire de Dieu (c’est-à-dire: le cœur est réservé à Dieu; alors fais sortir l’attachement à ce bas monde de ton cœur). »
Bifiãr Ul-Anvãr/ Vol 70/ P. 25
« La personne qui aime pour l’amour de Dieu, déteste pour l’amour de Dieu et offre (toute chose) pour l’amour de Dieu (c’est-à-dire: tous ses actes sont accomplis dans le but d’obtenir la satisfaction divine) fait partie du peuple qui a la pleine foi. »
Al-kãfi/ Vol 70/ P. 25
L’Imam Al-Sãdiq, les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit:
« Aucune invocation n’est exaucée par Dieu à moins qu’elle ne comporte la formule « Que Dieu bénisse le prophète et sa Famille.  »
Al-kãfi/ Vol 2/ P. 493
L’Imam Al-Sãdiq, les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit:
« Du fait des invocations non exaucées d’un croyant dans ce monde, Dieu lui donnera beaucoup de récompenses; ainsi le croyant dira: « Pourvu que mes invocations exaucées n’aient pas été exaucées dans ce monde! »
Al-kãfi/ Vol 2/ P. 491
L’Imam Al-Sãdiq, les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit:
« Curez-vous de vos maladies par l’aumône volontaire et défendez-vous contre les malheurs par l’invocation. »
Al-Tahdib/ Vol 4/ P. 112

Imam Sadiq (a-s) a dit sur l’autorité de son noble père Imam Baqir (a-s) : «Rien ne va corrompre le cœur autant que de commettre des péchés. Le cœur va les rencontrer et va continuer jusqu’au moment où les péchés vont triompher. Alors le cœur va être renversé en envers».

Mishkat ul-Anwar fi Ghurar il-Akhbar. Hadith # 1501.
Imam Ja’afar Al-Sadiq (a-s) a dit : « L’amour de ce monde éphémère est l’origine de tous les péchés ».

Al-Kafi, vol. 2, p.315.
Imam Ja’afar Al-Sadiq (a-s) a dit : « Penser à la mort souvent, car celui qui pense souvent à la mort va s’abstenir de ce monde ».

(Mishkat ul-Anwar fi Ghurar il-Akhbar. Hadith # 1779).

L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« Lire le Coran des pages du Coran (c’est -à- dire en le lisant, non pas en le récitant de mémoire) allège les punitions de la mère et du père de la personne, même s’ils sont tous deux mécréants ».
Usul-ul-Kafi, vol. 2, p. 613
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« Le Coran est le dépôt d’Allah [donné] à Ses créatures, il est donc souhaitables pour tout Musulman d’observer ce dépôt et de lire [un minimum de] 50 versets du Coran chaque jour » Usul-ul-Kafi, vol. 2, p. 609
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« Quelqu’un qui récite le Coran n’aura besoin [de personne], et n’aura pas la suite besoin de rien. Mais concernant la personne [qui ne récite pas le Coran], rien ne le rendra indépendant [et il aura toujours besoin des autres] ».
Thawabul-A’mal, p. 230
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« Il est conseillable à la personne qui lit le Coran que lorsqu’elle parvient à un verset du Coran dans lequel il y a une requête pour quelque chose qui demande à Allah pour cette chose, ou lorsqu’elle atteint un verset du Coran dans lequel il est fait allusion à la punition, qu’elle demande à Allah la protection du feu de l’Enfer et de la punition ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« Trois choses se plaindront à Allah, le Noble le Grand, [le Jour du Jugement] : une mosquée désertée dans laquelle les gens de la ville n’[y] lisaient pas la prière, un Savant qui était parmi les ignorants [toutefois, les gens se servaient pas de lui] ; et le Coran qui n’était pas lu et était laissé que la poussière s’amasse dessus ».
Usul-ul-Kafi,vol. 2, p. 613
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« Allah récompensera la personne qui lit beaucoup le Coran et fait une promesse avec lui pour essayer de le mémoriser même si cela pourrait occasionner une grande difficulté, d’une double récompense ».
Thawabul-A’mal, p. 227
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« Celui qui garde le Coran et agit aussi selon lui sera avec les Anges nobles, dévoués le Jour du Jugement ».
Usul-ul-Kafi, vol. 2, p. 603
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« Celui qui lit le Coran et est un jeune croyant, le Coran se mélange avec sa chaire et son sang, et Allah, le Noble et Grand, le placera avec les Anges nobles, dévoués. De plus, le Coran agira comme une barrière [entre lui et le Feu de l’Enfer] le Jour du Jugement ».
Thawab-ul-A’mal, p.226
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« Assurément, le Coran ne doit pas être lu en hâte ou très rapidement. Il doit plutôt être lu lentement, par parties mesurées. Toutes les fois que vous atteignez un Verset qui parle du Paradis, alors arrêtez-vous [à ce Verset] et demandez à Allah [les délices] du Paradis. Et à chaque fois que vous parvenez à un Verset qui parle de l’Enfer, alors arrêtez-vous [à ce Verset] et cherchez protection d’Allah du Feu de l’Enfer [et de la punition] ».
Usul-ul-Kafi, vol. 3, p.301
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« Je souhaiterai voir un Coran dans chaque maison afin qu’à travers ceci, Allah repousserait Satan [de cette maison] ».
Fadhl-ul-Qur’an, p. 669
Imam Jafar Sadiq (que la paix soit sur lui): Celui qui révèle les secrets des autres, les secrets et les défauts de sa propre maison seront révélés.
Bihar al-Anwar: vol. 52, p. 149

« L’acquisition du savoir est un devoir. Allah aime ceux qui persistent dans cette voie » ».

Uçul Al-Kafi -Tome 1 -page 47-48, hadith 36 et 39

« Sois savant ou étudiant, aime les gens du savoir, ne sois pas au-delà de ces trois car ton mépris à leur égard te fera périr».

Uçul AI-Kafi-Tome 1 -page 51, hadith 55

« Pour celui qui chemine sur la voie du savoir, Allah lui ouvrira une voie menant au Paradis ; les Anges lui déploieront leurs ailes en signe d’agrément; les habitants du Ciel et de la Terre avec aussi les poissons des océans invoqueront sur lui le Pardon de Dieu. Le mérite du savant sur l’adorateur est semblable au mérite de la lune sur tous les astres et les étoiles lorsqu’elle est pleine ; les savants sont les héritiers des Prophètes ; les Prophètes n’ont laissé aucun héritage en numéraire (dinars ou dirhams) mais ils ont laissé le savoir en héritage : que ceux qui sont avides de savoir en prennent la plus grande part possible ».

Uçul Al-Kafi -Tome 1-page 52, hadith 57

« Celui d’entre vous qui enseigne la science aura le mérite de celui qui l’apprend et un avantage sur lui. Acquérez le savoir de ceux qui le détiennent, enseignez le à vos frères de la même façon que les savants vous l’ont transmis».

Uçul Al-Kafi – Tome 1 – page 52, hadith 58.

« Celui qui enseigne une vertu sera gratifié de la récompense de celui qui la met en œuvre ». « Abi Bassir dit alors: « S’il l’enseigne à d’autres, en aura-t-il pour autant la récompense de leur mise en œuvre ? » « L’imam a répondu: « Oui, même s’il l’enseigne au monde entier». « Abi Bassir : Même après sa mort ? » « L’imam : « Oui, même après sa mort ».

Uçul Al-Kafi -Tome I – page 52, hadith 59

« Sollicitez le savoir ; ornez-vous de la clémence et de la dignité ; soyez humbles envers ceux auxquels vous transmettez le savoir ; demeurez modestes vis-à-vis de ceux qui vous transfèrent le savoir ; ne soyez pas des savants présomptueux car votre vanité anéantira votre prééminence».

Uçul Al-Kafi -Tome 1 – page 53, hadith 63

« Parmi les serviteurs de Dieu, les savants sont les seuls à Le redouter » Coran 35/28. « Le sens à donner au mot savant se rattache à celui dont les actes confirment ses dires ; ceux dont les actes contredisent leurs dires ne peuvent pas être considérés comme savants».

Usul Al-Kafi – Tome 1 – page 53.54, hadith 64

« Il y a deux tendances contre lesquelles je te mets en garde : Adorer Allah de façon erronée, émettre un jugement sans connaissance ».

Usu1 Al-Kafi – Tome I – page 60, hadith 95

« Prends garde à deux penchants : Porter un jugement selon ton opinion personnelle ; professer une croyance sans en connaître le fondement ».

Usul Al-Kafi -Tome 1 – page 60, hadith 96

« Quel est le Droit de Dieu sur Ses créatures ? – L’Imam a répondu : C’est de dire ce qu’elles savent, et de s’abstenir lorsqu’elles ignorent ».

Uçul Al-Kafi – Tome I – page 61 , hadith 101.

« Allah n’agrée aucune action accomplie sans connaissance, et aucune connaissance sans action. Celui qui possède la connaissance, celle-ci le guide dans l’action, quant à celui qui n’agit pas, il ne possède aucune connaissance car l’acte de fidélité ou de foi est formé justement de la connaissance et de l’action » .

Uçul Al-Kafi- Tome I – page 62, hadith 10

«Le Messager de Dieu a dit : Celui qui agit sans connaissance, détruit plus qu’il ne construit ».

Uçul AI-Kafi – Tome 1 – page 62, hadith 106.

Notes:

  1. Ja’farîyân, Rasûl, Hayât Fikrî Imâmân Shi’a, p 391, ‘Ilm, Téhéran, 1393 HS
  2. Sâbirî, Husayn, Târîkh Firaq Islâmî, v 2, p 110-119, Samt, Téhéran, 1388 HS
  3. Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, v 2, p 180, al-Mu’tamar al-‘Âlamy li Alfîya al-Cheikh al-Mufîd, Qom, 1372 HS
  4. Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 181, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
  5. Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 181, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
  6. Cheikh as-Sadûq, Kamâl ad-Dîn Wa Tamâm an-Ni’ma, chercheur : Ali Akbar Ghaffârî, p 319, Dâr al-Kutub al-Islâmîyya, Téhéran
  7. Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 181, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
  8. Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, v 2, p 180, al-Mu’tamar al-‘Âlamy li Alfîya al-Cheikh al-Mufîd, Qom, 1372 HS
  9. Irbilî, Ali b. ‘Isâ, Kashf al-Ghumma fî Ma »rifat al-A’imma, v 2, p 691, ash-Sharîf Radî, Qom, 1379 HS
  10. Ibn Qutayba d-Daynawarî, al-Ma’ârif, chercheur, al-‘Akâsha, p 215, al-Hay’at al-Misrîyyat al-‘Âmma lil Kibtâb, Le Caire, 1992 C
  11. Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 187, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
  12. Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 187, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
  13. Acte d’obéissance (formule caractéristique que les pèlerin répète fréquemment au cours des rites du pèlerinage à la Mecque : « Me voici, ô Dieu, me voici à Tes ordres, Toi qui n’as point d’associé, me voici, vraiment la louange et la grâce sont à Toi, et à Toi es le règne ; me voici à Tes ordres. » [Traducteur]
  14. Bihârul Anwâr, Vol 47, p. 16.
  15. Bihârul Anwâr, Vol 47, p. 20; Manâqib ‘Ali Abî Tâlib, Vol 4, p. 297; et Hillîyatul Awlîyâ, Vol 3, p. 193.
  16. Bihârul Anwâr, Vol 47, p. 29; Tahzîbut Tahzîb, Vol 2, p. 104; et Manâqib ‘Ali Abî Tâlib, Vol 4, p. 270.
  17. Manâqib ‘Ali Abî Tâlib, Vol 4, p. 299.
  18. Sourate 35, al-Fâtir (Le Créateur), verset 32.
  19. Târîkh Ya’qûbî, Vol 2, p. 383.
  20. Tahzîbut Tahzîb, Vol 2, p. 104.
  21. Al-Milal wan Nihal, Vol 1, p. 166.
  22. Al-Sawâ’iq al-Muharraqah, p. 201.
  23. Al-Fusûlul Muhimmah, p. 204.
  24. Matâlibul Su’ûl, Vol 2, p. 110.
  25. Al-Irchâd, Vol 2, p. 179.
  26. Irbilî, Ali b. ‘Isâ, Kashf al-Ghumma fî Ma »rifat al-A’imma, v 2, p 691, ash-Sharîf Radî, Qom, 1379 HS
  27. ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 47, p 16, Dâr Ihyâ’ at-Turâth al-Arabî, Beyrouth, 1403 H
  28. ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 47, p 61, Dâr Ihyâ’ at-Turâth al-Arabî, Beyrouth, 1403 H
  29. Cheikh al-Kulaynî, al-Kâfî, vol 4, p 8, chercheur Ali Akbar Ghaffârî et Muhammad Âkhûndî, Dâr al-Kutub al-Islâmîyya, Téhéran, edition 4, 1409 H
  30. Ibn Shahr Âshûb, Muhammad b. Ali, MAnâqib Âl Abî Tâlib, vol 4, p 273, ‘Allâma, Qom, 1379 HS
  31. Bihârul Anwâr, Vol 47, p. 38.
  32. Ibid, p. 20.
  33. Ibid, p.38.
  34. Ibid, p. 23; Tazkiratul Khawâs, p. 342.
  35. Bihârul Anwâr, Vol 47, p. 34.
  36. Ibid, p. 61.
  37. Ibid, p. 58.
  38. Ibid, p. 337.
  39. Bihârul Anwâr, Vol 47, p. 57; Manâqib ‘Âli Abî Tâlib (p), Vol 4, p. 295.
  40. Bihârul Anwâr, Vol 47, p. 60.
  41. Ibid, p. 51.
  42. Ibid, p. 59.
  43. Ibid, p. 370.
  44. Ibid, p. 364.
  45. Ibid, p. 49.

47. Ibid, p. 24; Manâqib ‘Âli Abî Tâlib (p),  Vol 4, p. 296.

 

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