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Prières et ses supplications
‘Ali ibn Hussayn (p) a été le meilleur, et le plus vertueux des gens de son temps, de sorte qu’on l’appelait l’ornement des adorateurs.
L’Imam Sâdiq (p) a dit: «Dans l’Au-delà, le Proclamateur (Monâdî) criera: ‘Où est Zaynul ‘Abidîn (l’ornement des adorateurs)? C’est comme si je vois ‘Ali ibn Hussayn qui se lève et marche au milieu des gens à l’Au-delà.’ »[1]
Quand ‘Ali ibn Hussayn (p) s’est séparé de ‘Umar ibn ‘Abdul ‘Azîz, ‘ celui-ci à demandé à l’auditoire : «Qui est le plus noble des gens? » Les gens qui y étaient là ont dit: «Vous. » ‘Umar a dit : «Non, ce n’est pas vrai. Il est celui qui vient de nous quitter. »[2]
Huchâm ibn ‘Abdul Mâlik est parti pour le pèlerinage avant son califat. Il allait toucher et embrasser la Pierre Noire (Hadjarul Aswad), mais il ne pouvait pas le faire à cause de la foule. A ce moment-là, ‘Ali ibn Hussayn (p) est arrivé. Les hadjis ont ouvert une voie pour lui pour qu’il puisse toucher la Pierre Noire. Les compagnons de Huchâm ont dit : ‘Qui est cet homme pour qui on a ouvert la voie?’ Huchâm a répliqué : ‘Je ne le connais pas.’ Farazdaq le poète a entendu Huchâm et lui a dit: ‘Mais je le connais bien. Il est ‘Ali ibn Hussayn (p), Zaynul ‘Abidîn.’ Il compose ensuite un joli poème pour introduire l’Imam ‘Ali ibn Hussayn (p).[3]
Abû Hâzim et Sufyân ibn ‘Ayinah et Zahrî ont dit : « Nous n’avons vu personne parmi les Banî Hâchim qui soit plus savant et plus versé dans la connaissance du droit canonique que ‘Ali Ibn Hussayn (p). »[4]
Mâlik b. Anas dit à propos de l’Imam :
« Ali b. Husayn (a) faisait des milliers de prières dans 24 heures jusqu’à la fin de sa vie. Ce fut pour cette raison qu’on l’appela “Zayn al-‘Abidîn”.» [5]
Ibn ‘Abd Rabba écrit :
« Lorsque Ali b. Husayn (a) se préparait pour faire ses prières, une étrange vibration prenait tout son être. Un moment on lui demanda à ce propos, il répondit :
O vous ! Si vous saviez devant qui je me dresse pour faire ma prière ? »[6]
Mâlik b. Anas dit :
« Quand Ali b. Husayn (a) s’habillait pour faire le pèlerinage (hajj), et récitait Labayk allahumma labayk (لبیّک اللّهمّ لبیّک , il s’évanouissait et tombait du cheval. »[7].
Après ‘Ali ibn Abî Tâlib (p), ‘Ali Ibn Hussayn (p) était la personne la plus dévote de son temps, donc il a été appelé Zaynul ‘Abidîn.
L’Imam Sâdiq (p) dit à propos de ‘Ali ibn Hussayn (p) : «Quand l’heure de la Prière arrivait. son corps tremblait, son visage pâlissait, et il frissonnait comme un palmier. »[8]
L’Imam Bâqir (p) a dit: «Quand mon père commençait à accomplir la Prière, il ressemblait au tronc d’un arbre fixe. »[9]
Abû Hamza Thumâlî dit : «J’ai vu ‘Ali ibn Hussayn (p) dont le manteau est tombé de son épaule lors de la Prière, mais il n’a pas bougé pour le mettre en place jusqu’à ce que sa Prière ait été terminée. Je lui ai demandé la raison. L’Imam (p) a dit : «Sais-tu devant qui je me trouvais? La Prière d’une personne n’est acceptée que lorsque son cœur fasse attention à Dieu.»[10]
Quand l’Imam Sajjâd (p) se levait pour accomplir sa Prière, son visage pâlissait, son corps tremblait, et il se bouleversait. Quand on lui a demandé la raison , il a dit: «Je vais me tenir devant un Grand Roi. »
Quand il commençait la Prière, il renonçait à tout et c’était comme s’il n’entendait rien. »[11]
‘Abdullâh, fils de l’Imam Sajjâd (p), dit: «La nuit, les Prières de mon père étaient si longues qu’il devenait fatigué et rampait par terre jusqu’à son lit comme des enfants. »[12]
Si ‘Ali ibn Hussayn (p) n’arrivait pas à accomplir certaines Prières surérogatoires (nawâfil) pendant la journée, il les accomplissait pendant la nuit. Il disait à ses enfants : «Bien que les Prières surérogatoires ne soient pas obligatoires, j’aime que vous continuiez toute bonne action à quoi vous êtes habitués. »
L’Imam Sajjâd (p) a ajouté: « Mon père ne laissait jamais la Prière de la nuit ni chez lui ni lorsqu’il était en voyage».[13]
Le père d’Abû Hamza Thumâlî dit : «J’ai vu ‘Ali ibn Hussayn (p) qui effectuait la Prière à côté de Ka’ba. Il a fait duré sa position debout si longtemps qu’il était fatigué et ne pouvait rester sur ses pieds. Je l’ai entendu dire: ‘Ô mon Maître ! Tu me punis alors que mon cœur est plein de Ton amour ? Par Ta Gloire ! Ne me rassemble pas avec des gens qui ont longtemps été Tes ennemis. »
Zahrî cite ‘Ali ibn Hussayn (p) qui a dit : « Si tout le monde meurt à l’Est et à l’Ouest du monde, tandis que le Coran m’accompagne, je n’aurai peur de rien. » Zahrî a continué: «Et quand il arrivait au verset «Maître du Jour du Jugement », il le répétait si longtemps qu’il allait perdre la vie. »[14]
L’Imam Bâqir (p) a dit: « Fatima, la fille de ‘Ali ibn Abî Tâlib (p), a vu ‘Ali ibn Hussayn (p) essoufflé et fatigué à force de Prier. Alors elle est allée à Jâbir ibn ‘Abdullâh Ansârî et a dit: ‘Ô compagnon de l’Envoyé de Dieu! Si l’un d’entre nous s’épuise à force de prier et nuit à sa santé, vous devrez lui conseiller. Maintenant ‘Ali ibn Hussayn, qui est le souvenir de son père, a des callosités sur le front, les genoux et les mains. Venez parler avec lui afin qu’il ne se mette trop en difficulté pour prier. »
Jâbir est allé à l’Imam (p) et l’a vu prier dans le mihrab. ‘Ali ibn Hussayn (p) s’est levé pour saluer Jâbir, et l’a invité à s’asseoir à côté de lui-même. »
Jâbir a dit: «Ô fils de Messager de Dieu! Ne savez-vous pas que Dieu a créé le Paradis pour vous et à vos amis et l’Enfer pour vos ennemis? Pourquoi donc vous vous donnez tant de peines dans votre Prière et vos cultes? »
‘Ali ibn Hussayn (p) a répondu: « Ô compagnon de l’Envoyé de Dieu ! Ne sais tu pas que mon grand-père, l’Envoyé de Dieu (P), qui n’avait commis aucun péché, n’a pas cédé le culte avec sérieux tellement que ses saints pieds étaient gonflés? » Et il a dit en réponse à des conseillers : «Ne dois-je pas être un serviteur reconnaissant? »
Lorsque Jâbir a vu que son conseil à ‘Ali ibn Hussayn (p) n’était pas efficace, il a dit : «Ô fils de Messager de Dieu! Surveillez votre santé, puisque vous êtes d’une famille (Gens de la Demeure prophétique) grâce à laquelle la Terre garde ses calamités et le Ciel fait descendre la pluie. »
L’Imam Sajjâd (p) a dit: «Ô Jâbir! Je ne laisse pas la tradition de mes père et grand-père jusqu’à ce que je les rencontre. »[15]
‘Ali ibn Hussayn (p) est parti pour le pèlerinage à pied et a traversé la distance entre la Médine et la Mecque en vingt jours.[16]
Soutiens aux pauvres
Abû Hamza ath-Thumâlî dit : « Ali b. Husayn (a) mettait, tous les soirs, un sac rempli de nourriture sur le dos, et allait discrètement dans les ténèbres pour les partager parmi les pauvres et disait : Les dons qui s’effectuent dans le noir de la nuit, éteignent la colère de Dieu. »[17]
Muhammad b. Is’hâq dit : « Certains habitants de Médine ne savaient pas qui assurait leur pain et leur nourriture ; après le décès de Ali b. Husayn (a), ils virent qu’ils ne recevaient plus de nourriture. »[18]
La nuit, il (a) mit des paniers de pain sur son épaule et se dirigea vers les maisons des pauvres et dit : « La charité fait secrètement assouvit la colère de Dieu. » Ces paniers avaient laissé des marques sur ses épaules et quand ils se lavaient le corps après qu’il (a) soit décédé, ils ont vu ces marques.
Ibn Sa’d écrit : Lorsqu’un nécessiteux venait auprès de lui, il se levait et il répondait à sa demande et disait : « Le don, avant d’arriver à la main du demandeur, arrive dans la main de Dieu. »[19]
Un an, il voulait aller faire un hajj. Sa sœur, Sukayna bt. al-Husayn (a), prépara une provision pour son voyage d’un millier de dirhams. Quand il arriva à Harra, ils lui prirent cette provision et Imam (a) la distribua parmi tous les pauvres.
Imam as-Sajjâd (a) a un cousin pauvre. Ce dernier ne le pas reconnaissait pas. Chaque nuit, l’Imam (a) lui donnait quelques dinars. Son cousin disait : » Ali b. Husayn (a) ne se soucie pas de ses proches, Dieu le punir. « Imam (a) entendait cela et se défendait et ne montrait pas son visage à son cousin. Quand l’Imam (a) est décédé et que le don nocturne de cet homme a été arrêté, il se rendit compte que le donateur était réellement Ali b. Husayn (a), alors il alla à la tombe de l’Imam (a) et pleura.
Abû Naʿim a écrit : « Imam as-Sajjâd (a) distribua tous ses biens parmi les pauvres deux fois et a dit : « Dieu aime un serviteur fidèle et Repentant »
Par ailleurs, il a écrit : « Les gens le considéraient mesquine et quand il (a) est décédé, ils ont appris qu’il (a) préparait les provisions d’une centaine de familles. Quand un mendiant venait à lui, il (a) disait : « béni soit celui qui porte ma disposition l’au-delà. »
Attitude vis à vis des esclaves
Les esclaves constituaient une catégorie très opprimée de la société à partir de l’époque du deuxième calife (‘Umar b. Khatâb) et notamment durant le gouvernement Umeyyade.
L’Imam Sajjâd (a), comme son grand-père Ali b. Abi Talîb, faisait beaucoup d’efforts pour les soutenir et les faire monter sur l’échelle sociale.
Seyyed al-Ahl écrit : « L’Imam Sajjâd (a) achetait les esclaves sans avoir besoin d’eux. Il les achetait pour les libérer. De nombreux hommes et femmes de Médine étaient des anciens esclaves que l’Imam avait libérés. »[20]
La bonté envers les nécessiteux
L’Imam Muhammad Bâqir (p) a dit: «Mon père a deux fois partagé tous ses biens en deux parties donnant la moitié aux pauvres. »[21]
‘Ali ibn Hussayn (p) remplissait son sac à dos avec du pain et d’autres aliments, les divisait parmi les pauvres, en disant: « L’aumône éteint le feu de la colère de Dieu. »[22]
‘Umar ibn Dînâr dit: «Zayd ibn ‘Usâmah a pleuré avant sa mort. ‘Ali ibn Hussayn (p) qui était là présent lui a demandé la raison de ses pleurs. ‘Umar a répondu: ‘J’ai une dette de quinze mille dinars et ne peux pas la payer. J’ai peur de mourir et d’être encore un débiteur.’ L’Imam Sajjâd (p) a dit : ‘Ne t’inquiètes pas. Je vais payer ta dette.’ »[23]
‘Abdullâh était à l’article de la mort. Ses créanciers l’avaient entouré et lui demandaient leur argent. Il leur a dit : « Je n’ai rien à vous payer, mais je vais demander à un de mes deux cousins, ‘Ali ibn Hussayn et ‘Abdullâh ibn Ja’far, de payer votre créance. Vous pouvez choisir qui vous voulez. » Les créanciers ont dit: «’Abdullâh ibn Ja’far est riche. ‘Ali ibn Hussayn n’est pas riche, mais il est véridique; nous préférons celui-ci. »
‘Ali ibn Hussayn (p) a compris ce qui s’était passé. Il a donc dit : «Je vais payer votre créance après la récolte des céréales. » Les créanciers y ont acquiescé, alors que l’Imam Sajjâd (p) n’avait aucune céréale à récolter. Cependant, au temps de la récolte, le Tout-Puissant Dieu lui a accordé des biens par lesquels il a payé la dette qu’il avait acceptée. »[24]
L’Imam Muhammad Bâqir (p) a dit: «Toutes les nuits, mon père tenait un sac plein de dinars, de dirhams et de la nourriture. Il frappait à la porte de la maison des pauvres et divisait les dirhams, les dinars et la nourriture entre eux, alors qu’il avait caché son visage pour rester inconnu. Après sa mort, les pauvres ont trouvé que l’homme non identifié a été ‘Ali ibn Hussayn (p). »[25]
Zahrî a dit : « Dans une nuit froide et pluvieuse, j’ai vu ‘Ali ibn Hussayn (p) qui allait avec un petit sac de farine sur son épaule. Je lui ai dit : ‘Ô fils de l’Envoyé de Dieu! Que portez-vous sur l’épaule?’ L’Imam Sajjâd (p) a répondu: ‘Je vais voyager et je porte ma subsistance à un endroit sûr.’ J’ai dit : ‘Laissez mon serviteur vous aider!’ Mais l’Imam (p) n’a pas accepté.’ J’ai dit : ‘Laisse-moi vous aider!’ L’Imam Sajjâd (p) a répondu : ‘Je dois moi-même porter mon fardeau et le prendre à la destination. Allez-vous et laissez-moi!’»
Après quelques jours, j’ai vu l’Imam (p) qui n’était pas encore parti en voyage. Je lui ai dit : « Ô fils de l’Envoyé de Dieu! Vous n’êtes pas encore parti en voyage? » L’Imam Sajjâd (p) m’a dit : ‘Ô Zahrî! Ce voyage n’était pas comme ce que vous pensiez. C’était le voyage à l’Au-delà pour lequel je me prépare. La préparation à la mort est de deux manières : éviter les actes illicites et dépenser ses biens dans la voie de Dieu.».[26]
Lorsque l’armée de Yazîd a attaqué à la Médine, ‘Ali ibn Hussayn (p) a accepté la tutelle de quatre cents familles jusqu’à ce que l’armée de Muslim ibn ‘Aqaba ait quitté la Médine.[27]
La modestie
‘Ali ibn Hussayn (p) qui était sur son cheval a passé à côté d’un groupe de lépreux qui mangeaient leur repas de midi. Ils ont invité l’Imam Sajjâd (p) à manger avec eux. L’Imam (p) a dit: «Je suis en état de jeûne, sinon j’aurais accepté votre invitation. » Quand l’Imam (p) est arrivé chez lui, il a ordonné de préparer une bonne nourriture pour les lépreux. Puis il les a invités à sa maison et ils ont mangé ensemble.[28]
L’indulgence et la bienfaisance
L’un des compagnons de l’Imam Sajjâd (p) a rapporté que l’un des proches parents de l’Imam (p) l’a insulté et dit mal de lui en présence de certains des compagnons. L’Imam Sajjâd (p), cependant, ne lui a pas répondu. Après un certain temps, l’Imam (p) dit à ses compagnons : «Vous avez entendu les insultes de cet homme. Maintenant, je veux aller et lui répondre. Venez avec moi si vous voulez. » Les compagnons ont accompagné l’Imam Sajjâd (p) jusqu’à la maison de cet homme. J’ai entendu l’Imam (p) récitant ce verset coranique :
وَالكاظِمِينَ الغَيْظَ وَالعافِينَ عَنِ النّاسِ وَاللَّهُ يُحِبُّ الُمحْسِنِينَ
«Ceux qui dominent leur rage et pardonnent à autrui; car Allah aime les bienfaisants. »[29]
Quand nous sommes arrivés à la maison de cet homme, il est sorti et attendait une querelle, car il pensait que ‘Ali ibn Hussayn (p) venait se venger de lui pour ses audaces. Puis l’Imam Sajjâd (p) lui a dit: «Ô mon frère! Tu as dit quelques mots à propos de moi. Si ce que tu as dis est vrai, je vais me repentir, mais si c’est faux ce que tu as dis, que Dieu pardonne tes péchés. »
L’homme a regretté ce qu’il avait dit, embrassé le front de l’Imam (p) et dit: « J’ai dis des choses à propos de vous qui ne sont pas vraies et que je les mérite moi-même. »[30]
La servante de ‘Ali ibn Hussayn (p) lui versait de l’eau pour qu’il fasse les ablutions. Soudain, l’aiguière est tombée de sa main sur la tête de l’Imam (p) et a blessé son visage. L’Imam Sajjâd (p) s’est levé la tête et a regardé l’esclave. Elle a dit : « Dieu dit dans le Coran : ‘Ceux qui dominent leur rage’ » L’Imam Sajjâd (p) a dit: «J’ai retenu ma colère. » La servante a dit : «et ceux qui pardonnent à autrui. » L’Imam (p) a dit: «Que Dieu pardonne tes péchés ! » Elle a dit : « Dieu aime les bienfaisants. » L’Imam Sajjâd (p) lui a dit : « Je t’ai libérée. Tu peux aller où tu veux. »[31]
L’Imam Sajjâd (p) a eu des invités et son serviteur les apportait des kebabs.
Soudain, la brochette de fer de kebab est tombée sur la tête d’un enfant qui était assis sous l’escalier. Le serviteur était embarrassé. A ce moment, l’Imam Sajjâd (p) lui a dit: «Tu ne l’as pas fait intentionnellement et je te libère. »[32]
Un homme a insulté et outragé l’Imam Sajjâd (p) en dehors de chez lui. Les compagnons de l’Imam (p) voulaient attaquer l’insulteur, mais l’Imam (p) les en a interdits. Puis il a dit à l’homme grossier : « Ce que tu sais de moi est plus que ce que tu as dit. As-tu besoin d’une chose afin que je puisse t’aider ? » Ensuite, l’Imam (p) lui a accordé un vêtement et mille dinars. Cet homme a regretté et a eu honte de sa conduite après le comportement bienveillant de l’Imam (p). Dès lors, chaque fois que l’homme voyait l’Imam Sajjâd (p), il lui disait: « Je témoigne que tu es un descendant du Prophète (P). »[33]
‘Ali ibn Hussayn (p) allait à la maison de son cousin le soir et l’aidait en cachette. Le cousin de l’Imam (p) a dit: «Que Dieu te bénisse pour tes aides.» Alors que ‘Ali ibn Hussayn (p) ne m’aide pas; que Dieu le prive de Ses bienfaits! » L’Imam Sajjâd (p) a entendu ce qu’il a dit, le supportait sans se présenter. Après la disparition de l’Imam (p), son cousin ne recevait plus aucune aide, et il s’est rendu compte que c’était l’Imam Sajjâd (p) qui l’aidait. Ensuite, lorsqu’il allait à sa sainte tombe, il se mettait à pleurer.[34]
‘Ali ibn Hussayn (p) a vu un groupe de personnes qui le médisaient. Il s’est arrêté et a dit: «Si vous dites la vérité, que Dieu me pardonne ! Et si vous mentez, qu’Il vous pardonne. »[35]
Notes:
1-Bihârul Anwâr, Vol 46, p. 3.
2-Ibid.
3-Kachful Ghummah, Vol. 2, p. 291.
4-Bihârul Anwâr, Vol 46, p. 97.
5-Zahabî, al-‘Ibar, vol.1, p.73
6-Ibn ‘Abd Rabba, ‘Aqd al-farîd, vol. 3, p. 169; Zahabî, Siyar A’lâm al-nubalâ’, vol. 4, p. 392
7-Sîyar A’lâm an-nubalâ’, vol. 4, p. 392
8-Bihârul Anwâr, Vol 46, p. 55.
9-Ibid, p. 64.
10-Ibid, p. 66.
11-Ibid, p. 80.
12-Ibid, p. 99.
13-Ibid,p. 98.
14-Ibid, p. 107.
15-Ibid, p. 60.
16-Ibid, p. 76.
17-Sîyar A’lâm an-nubalâ’, vol. 4, p.p. 393
18-Ibid.
19-Shahîdî, ibid. p. 148
20-Sayed al-Ahl, Zayn al-‘Abidîn, p.7-47
21-Ibid, p. 90.
22-Ibid, p. 100.
23-Ibid, p. 56.
24-Ibid, p. 94.
25-Ibid, p. 62.
26-Ibid, p. 65.
27-Ibid, p. 101.
28-Ibid, p. 94.
29-La sourate 3, Al-‘Imrân (La famille de ‘Imrân), verset 134.
30-Bihârul Anwâr, Vol 46, p. 54.
31-Ibid, p. 68.
32-Ibid, p. 99.
33-Ibid.
34- Ibid, p. 100.
35- Ibid, p. 96.