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Les malentendus qui existent entre les Musulmans de confession sunnite et de confession chiite semblent beaucoup plus dangereux que les divergences de vue purement religieuses ou doctrinales qui existent entre eux. Par conséquent, en premier lieu, il faut absolument éviter de minimiser l’importance de ces malentendus et de les considérer comme négligeables.
En second lieu, simultanément aux efforts destinés à résoudre les différends religieux et doctrinaux au niveau des questions idéologiques, il faut procéder également à mettre l’accent sur la nécessité du rapprochement et les responsabilités communes de toutes les écoles et confessions Islamiques. Dans ce sens, il convient alors de lutter contre les mauvaises interprétations et les méconnaissances réciproques, en y accordant une sensibilité extrême.
Le martyr Mortada Motahari croit que la menace, qui est proférée par les malentendus, est relativement beaucoup plus grave par rapport aux divergences de vue religieuses, idéologiques ou doctrinales.
Pour expliquer son point de vue dans ce domaine, il écrit :
” Les divergences de vue religieuses qui existent parmi les Musulmans, adeptes de différentes écoles et confessions, ne sont pas tellement graves pour pouvoir empêcher la marche vers l’Unité et la fraternité, car notre religion nous apprend que les croyants sont des frères . Les Musulmans adorent le même Dieu unique, et ils disent tous que Dieu est unique et qu’il n’y a d’autres divinités que Lui . Ils croient tous à la mission prophétique du noble Mohammad (Pslf) et reconnaissent qu’il est le sceau des prophètes et le dernier Messager de Dieu.
Les Musulmans croient tous en le Coran et le considèrent comme la parole du Seigneur et le dernier Livre révélé par Dieu. Les Musulmans se tournent tous vers la Kaaba pour prier. Ils observent tous le jeûne en un temps précis, c’est-à-dire au mois de ramadan. Les Musulmans célèbrent tous la fête de Fitr, marquant la fin du mois du jeûne. Les Musulmans participent tous aux cérémonies annuelles du Pèlerinage, pèlerinage de la maison de Dieu à la Mecque. Ils aiment tous les descendants du noble Prophète (Pslf) et les respectent tous. Voilà autant de points communs pour nouer les cœurs des Musulmans les uns aux autres, et pour renforcer chez eux le sentiment de fraternité Islamique. Mais hélas, les malentendus, les mauvaises interprétations et les mauvaises illusions que les adeptes de différentes écoles et confessions Islamiques ont les uns par rapport aux autres, sont toujours là et ils ternissent les relations parmi les Musulmans.
Pour justifier l’idée selon laquelle, les illusions et les mauvaises interprétations menaceraient davantage le principe de l’Unité et de la solidarité des Musulmans, par rapport au danger des différences et des divergences de vue religieuses, idéologiques et doctrinales, nous pouvons dire que ce type de divergences de vue idéologiques et doctrinales ont un caractère constant. En d’autres termes, la nature et le contenu de ce type de divergences de vue sont stables et ne changent pas avec le temps.
Or, en ce qui concerne les malentendus et les méconnaissances qui existent parmi les Musulmans, le problème c’est que ce type de problèmes se varie et se diversifie au passage du temps, et il peut prendre des dimensions plus graves attisant le feu de division et de discorde parmi les adeptes de différentes écoles et confessions Islamiques. Ceci étant dit, les malentendus et les mauvaises interprétations peuvent devenir plus dangereux et plus inquiétants par rapport aux différends d’ordre religieux, idéologique ou doctrinal.
Les éléments malveillants qui cherchent toujours à intensifier ces tensions et ces divisions parmi les Musulmans, ont bien compris que pour réaliser leurs desseins contre les Musulmans ils devront concentrer leurs efforts dans le domaine des malentendus et des méconnaissances afin d’en créer davantage, sinon ils savent que les différends qui pourraient exister parmi les Musulmans sur des questions telles que le principe de l’imamat ou du califat sont des divergences de vue ayant un caractère simple et stable, sans être des obstacles majeurs devant le projet du rapprochement des écoles Islamiques et de l’Unité des Musulmans. Par conséquent, pour surmonter les obstacles qui existent devant la réalisation du projet de l’Unité Islamique, il faut d’abord remédier aux malentendus et les dissiper, car ce sont ces malentendus qui constituent l’obstacle le plus important devant le rapprochement des adeptes de différentes écoles et confessions Islamiques.
Le maître Mortada Motahari insiste sur le fait que tous ces différends et obstacles qui existent devant l’Unité et la solidarité des Musulmans ne sont pas de la même nature que les malentendus dont il a évoqué les origines.
En effet, le martyr Motahari croit que les mauvaises idées que les différents groupes se font les uns des autres constituent, à leur tour, de grands obstacles devant le projet du rapprochement. Là, il insiste sur le rôle destructeur des éléments divisionnistes et hypocrites, d’où l’avertissement qu’il lance en ces termes :
” Nous devons tous œuvrer pour lutter contre les différends qui proviennent malheureusement de la mauvaise interprétation et de la méconnaissance parmi les différentes écoles Islamiques. Nous devons les aider à se connaître les un les autres tels qu’ils sont en réalité. Ils doivent se voir tels qu’ils sont pour qu’ils puissent effacer de leur imaginaire les mensonges historiques et les illusions non fondées à propos de leurs frères et sœurs musulmans.”
En conclusion, nous pouvons dire que les pensées du maître Mortada Motahari, en ce qui concerne la réalisation du projet sacré du rapprochement des écoles Islamiques, peuvent être classifiées en trois groupes de solutions :
– L’examen et l’identification de tous les malentendus et les méconnaissances que les autres Musulmans peuvent avoir à propos des chiites, et surtout des chiites iraniens.
– L’examen et l’identification de tous les malentendus et méconnaissances qui peuvent exister parmi les chiites en ce qui concerne les Musulmans adeptes d’autres écoles Islamiques.
– La recherche des solutions pratiques pour réduire le taux de ces malentendus afin de pouvoir les éliminer définitivement.
Les solutions que nous propose le martyr Mortada Motahari sont à la fois “théorique et intellectuels” et “objectifs et pratiques”. Il s’agit d’élaborer des efforts sincères et désintéressés, fondés sur un esprit de liberté, loin du fanatisme sous toutes ses formes, pour défendre et développer les intérêts du monde musulman, et pour se battre contre les grandes puissances mondiales et leurs vassaux qui ne cessent jamais leurs conspirations et desseins contre l’Unité et la solidarité parmi les Musulmans. Et ce d’autant plus que ces ennemis développent de plus en plus leur animosité à l’encontre de l’ensemble des nations musulmanes, en mettant en péril tous les pays Islamiques. Il incombe donc aux penseurs, aux intellectuels, aux oulémas et à tous organes concernés de contribuer à cette tâche pour réaliser le projet du rapprochement dans tous les domaines.
Les pensées politiques des personnalités musulmanes de l’époque contemporaine
La période contemporaine de l’histoire d’Iran est une période qui commence, selon les historiens, au début du règne du roi Agha Mohammad Khan, fondateur de la dynastie Qadjar, et qui continue jusqu’à nos jours. En Europe, cette période historique coïncide avec les événements survenus après la révolution française (1789).
Pendant cette période, de très grands savants sont apparus dans le monde de l’Islam, et ils ont développé leurs pensées politiques portant sur diverses questions dont l’Etat, les conditions requises aux gouverneurs, les voies permettant de compenser l’arriération des pays musulmans, etc. Dans le présent article, nous familiariserons nos lecteurs avec les pensées et les réflexions politiques des grands penseurs musulmans de l’époque contemporaine.
Sayyed Mohammad Baqer as-Sadr :
Sayyed Mohammad Baqer as-Sadr est né dans une famille religieuse en 1934 à Kazemein en Irak. Il a réussi à terminer ses études religieuses avant l’âge de vingt ans. Il s’est mis ensuite à enseigner les sciences Islamiques à l’école théologique de la ville sainte de Nadjaf. Après le décès de l’Ayatollah Hakim, Sayyed Mohammad Baqer as-Sadr est devenu une source d’imitation des chiites irakiens alors qu’il n’avait que 36 ans.
Sayyed Mohammad Baqer as-Sadr a commencé ses activités politiques à l’âge de 24 ans, activités qui s’orientaient souvent contre les démarches du gouvernement irakien. Pendant une dizaine d’année, l’Ayatollah Sayyed Mohammad Baqer as-Sadr est devenu à la fois la source d’imitation religieuse et le leader politique des chiites irakiens.
Les fatwas qu’il émettait rendaient furieux les dirigeants du parti Baathiste irakien : Il a boycotté le parti Baathiste et a rendu illicite l’adhésion des chiites à ce parti, il a insisté sur la nécessité du déclenchement d’un combat armé pour mettre fin au pouvoir du parti Baathiste, il était pour la création d’un Etat Islamique et soutenait la république Islamique.
Ces fatwas ont suscité de vives protestations de la part des chiites irakiens à l’encontre du parti Baathiste. Finalement, le gouvernement irakien a assassiné l’Imam Mousa Sadr en 1980 pour mettre fin à ses activités politiques.
Le martyr Sadr croyait que l’existence de l’Etat est une nécessité pour la survie de l’ordre social. L’Etat doit, selon lui, se charger de la gestion des affaires sociales et de jouer le rôle d’arbitre dans les conflits. Il estimait que l’Etat possède d’autres devoirs, dont les suivants :
1- L’Etat musulman doit exploiter les moyens et les possibilités de l’Ummah Islamique afin d’assurer le progrès et le développement de l’humanité ;
2- L’Etat doit protéger les musulmans contre la dépendance aux puissances étrangères et la division intérieure ;
3- La formation de l’Etat Islamique est une obligation religieuse. Sur la scène de la politique intérieure, l’Etat Islamique est responsable de l’application des règles et des lois de l’Islam, d’assurer et d’établir la justice sociale et de propager la culture musulmane. Sur la scène des relations internationale, l’Etat Islamique a le devoir de propager les idées universelles de l’Islam et de soutenir la justice et les peuples opprimés et déshérités.
Dans l’optique du martyr Sadr, l’Etat Islamique doit être un Etat constitutionnel, fondé sur les principes de la charia et les lois divines. En d’autres termes, il croyait que le pouvoir et la souveraineté appartiennent à Dieu. Le droit de l’homme à déterminer son sort provient du fait qu’il est le calife de Dieu sur la terre. « Le leader religieux trace le chemin que l’Ummah doit prendre pour réaliser son statut de calife de Dieu sur la terre. Le leader religieux surveille l’avancement de ce projet et veille sur la conformité de ce que fait l’Ummah avec ce que Dieu a ordonné », disait le martyr Sadr. Conformément à cette croyance, le martyr Sayyed Mohammad Baqer as-Sadr estime que la démocratie qui donne le pouvoir et la souveraineté au peuple, sans respecter le leadership religieux n’est pas compatible avec l’Islam. De même, la monarchie ou l’aristocratie qui s’opposent à la souveraineté commune de Dieu et de l’homme sur le sort de l’humanité sont en contradiction avec les principes de l’Islam.
D’après le martyr Sadr, le leader religieux qui se charge de diriger la communauté musulmane doit répondre aux conditions suivantes :
1- La justice, l’équilibre et la modération dans son comportement et son action ;
2- La science, la connaissance et la compréhension complètes du Livre Saint ;
3- Une connaissance et une vision réaliste et parfaite sur les réalités existantes et les conditions de la communauté musulmane et du monde ;
4- La compétence spirituelle, la sagesse, la raison, la patience et le courage pour diriger la communauté Islamique.
D’après le martyr Sadr, ce leader religieux est le garant de la charia, il veille sur le sort de l’Ummah, il occupe le poste le plus haut de l’Etat et il commande toutes les forces armées.
L’Unité autour de l’Axe du Système de l’Education Prophétique
Écrit par Mohammad Ehsani
L’Unité des musulmans du monde entier est l’une des nécessités primordiales de toutes les communautés musulmanes à travers le monde. En effet, les musulmans doivent se réunir autour d’un axe unique et global qui fasse l’objet d’un consensus général des adeptes de toutes les écoles et confessions Islamiques, afin que la cohésion et la solidarité soient renforcées parmi les musulmans.
Il paraît, à bien des égards, que le noble Prophète de l’Islam, le vénéré Mohammad (Pslf) est le meilleur axe de l’Unité des musulmans. Le présent article se donne pour mission d’étudier le système de l’éducation et de l’enseignement du Prophète (Pslf), en tant qu’axe le plus important de l’Unité parmi les musulmans du monde entier, afin que tous les adeptes de la religion musulmane puissent se réunir sous la bannière des enseignements sacrés du Messager de Dieu. En réalité, la personnalité du vénéré Prophète de l’Islam (Pslf) et ses différents aspects, peuvent constituer le meilleur modèle et le meilleur exemple, au-delà de tous les temps et lieux. En d’autres termes, le vénéré Messager de Dieu a été, dans le passé, le meilleur modèle pour tous les fidèles, et aujourd’hui encore, sa personnalité peut être le meilleur modèle pour l’humanité tout entière. Les enseignements du vénéré Prophète (Pslf), de ses descendants –Ahlulbeit – et ses compagnons assureront l’Unité, la dignité, la grandeur et le progrès de tous les musulmans.