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La ville sainte de Najaf
Najaf est une ville de près d’un million d’habitants à 150-160 km au Sud-Ouest de Bagdad. Grand. centre d’études théologiques chiites, elle a subi un déclin fatal sous le régime de Saddam Hussein. Les instituts religieux scientifiques (Haouzah) furent détruits et de grands savants religieux comme les deux martyrs Mohammed Baqer Sadr furent assassinés. Depuis l’invasion américaine en 2003 qui entraîna la chute de Saddam Hussein et la diminution de la répression directe à l’encontre des Shi’ites, la ville tente de ranimer ses activités religieuses même si elle n’est pas épargnée par les attentats meurtriers aveugles.
En entrant dans la ville, vous apercevez de loin le dôme du mausolée du Prince des croyants, l’Imam ‘Alî fils d’Abû Tâleb(p)et ses deux minarets recouverts d’or qui scintillent dans les rayons du soleil. C’est là qu’il(p) fut enterré après avoir reçu un coup de sabre meurtrier d’Ibn Muljem dans la mosquée de Koufa et rendu l’âme dans sa maison près de la mosquée. Après avoir été lavé et enveloppé dans un linceul, il fut emmené en cet endroit désert appelé à cette époque « dhuhr (dos de) Kûfâ », qui fut tenu secret pendant des décennies. Pourquoi ne fut-il pas enterré à Koufa ? Cela fait partie de ces mystères divins. En tout cas, il est rapporté que l’endroit leur fut indiqué par Dieu – une monture laissée à elle-même portant le corps de l’Imam(p) s’y arrêtant – là où furent enterrés Adam(p) et Nûh(p).
C’est l’Imam as-Sâdeq(p) qui révéla par la suite l’emplacement de la tombe de son aïeul à ses proches. Déjà précédemment, l’Imam ‘Alî fils de Hussein, Zayn al-‘Abidine(p) avait emmené Abû Hamzeh ath-Thumâlî de la mosquée de Koufa à pieds en cet endroit qu’Abou Hamzeh avait décrit comme étant « blanc, brillant de lumière ». Il(p) lui avait alors dit : « Ô Abû Hamzeh, voici la tombe de mon grand-père, ‘Alî fils d’Abû Tâleb. » Une mosquée, depuis, a été construite à l’Ouest du mausolée pour évoquer cette visite de l’Imam as-Sajjâd(p) à son grand-père à un moment où personne ne savait où se trouvait la sépulture du Prince des croyants(p).
En vous approchant du sanctuaire, vous êtes impressionné par la majesté de ce mausolée récemment restauré, avec sa grande façade d’entrée dorée, imposante, les murs de l’enceinte rénovés avec, sur le côté méridional, la photo du savant Mohammed Baqer al-Hakim immortalisée dans la pierre de l’enceinte, à l’endroit où il tomba martyr tué par l’explosion d’une voiture piégée en 2003 après l’invasion américaine.
Cette impression de majesté fait écho à l’image que suggère l’Imam ‘Alî(p) : la foi inébranlable, la force, la puissance indéfectible au service de Dieu et de son Messager(s), la sécurité, la loyauté, la sérénité, le courage.
En pénétrant dans la cour intérieure du sanctuaire, vous vous approchez de la façade que vous dévisagez tant elle est belle. « ‘Ali est avec la Vérité et la Vérité est avec ‘Alî » est écrit en épitaphe au-dessus de l’arcade d’entrée. Vous entrez dans un autre monde : le vrai, au-delà des apparences. Le Prophète de Dieu(s) a dit : « Je suis la Cité du Savoir et ‘Alî en est la porte, aussi celui qui veut le savoir et la sagesse, qu’il entre par cette porte. » Aussi, entrer dans le sanctuaire par cette porte, c’est entrer dans le Savoir, dans la Vérité ; c’est refuser le mensonge, l’hypocrisie, l’injustice, l’oppression ; c’est accepter d’en payer le prix pour défendre la Vérité et le Droit ; c’est refuser le clinquant de ce monde illusoire. Les dorures sont comme une allusion aux Trésors réels présents auprès de Dieu, un signe de la Beauté infinie, indescriptible de l’Au-delà.
Vous restez encore un temps à contempler ces ciselures en or, votre esprit vagabondant dans un autre monde, dans l’attente de l’autorisation d’entrer dans le mausolée. Votre cœur s’impatiente, répète : « Est-ce que j’entre, ô mon Maître ? Est-ce que j’entre, Ô Prince des croyants ? » La porte s’ouvre, celle du cœur, de l’âme, de l’esprit.
Vous entrez, sans voir les trois tombes latérales, celles du grand savant Ardibilî, sur votre gauche, et celles d’al-Hillî et de Mostafa Khomeiny, le fils de l’Imam Khomeiny sur votre droite. Que la Miséricorde de Dieu soient sur eux-tous qui ont pris cette porte avant vous !
Tombeau de Dhû al-Kifl (Ezéchiel)
Le Prophète Dhûl-Kifl est l’un des 25 Envoyés de Dieu cités dans le noble Coran. Dieu nous invite de l’évoquer dans Son Noble Livre : {Mentionne Ismaël, Elisée et Dhû al-Kifl : Chacun d’eux se trouve parmi les meilleurs (al-Akhiyâr).} (48/XXXVIII). Et {Et Ismaël, Idris, et Dhû-l-Kifl ! Tous étaient des patients ; Nous les fîmes entrer en Notre miséricorde car ils étaient parmi les vertueux (as–Sâlihîna).} (85-86/XXI)
Il serait, selon certains propos rapportés du Prophète Mohammed(s) et des Imams(p), « Hazqîl » (1)– dans la Tora, le Prophète Ezéchiel qui aurait accompagné l’exil des Juifs en Babylonie en 597av.JC avec Nabuchodonosor II et qui est connu pour ses visions apocalyptiques – et il(p) est présenté comme jugeant parmi les gens avec justice et comme ne se mettant jamais en colère (sauf pour Dieu), malgré toutes les tentatives d’Iblis.
Il fut appelé « Dhû al-Kifl » pour avoir respecté son engagement au Prophète de son époque de ne pas se mettre en colère. Et selon d’autres propos rapportés, pour avoir sauvé 70 Prophètes de la mort en se portant garant d’eux, déclarant qu’il « est préférable que je sois tué que vous tous. » Quand les Juifs arrivèrent et demandèrent à Ezéchiel où se trouvaient les 70 Prophètes, il leur dit qu’il ne savait pas où ils étaient partis. Dieu (qu’Il soit Glorifié) protégea Dhû al-Kifl d’eux.(2)
Aussi, la tombe de Dhûl-Kifl située à Al-Kifl, une petite bourgade située à 130 kilomètres au sud de Bagdad, entre Hilla et Nadjaf, est-elle un lieu de pèlerinage pour les Musulmans, les Chrétiens et les Juifs.
« J’ai visité le tombeau d’Ezéchiel à trois reprises, entre 1998 et 2002. J’avais eu du mal à savoir où il se trouvait, jusqu’à ce qu’un ami me dise de demander où est enterré Dhû-l-Kifl, le nom qui lui est donné dans le Coran. Le lendemain, j’étais en route pour Kifl, gros village situé entre Babylone et Nadjaf.
La coupole du tombeau, de style bouyide, est visible de loin. Après avoir traversé un magnifique souk, charpenté en bois, je pénétrai dans une esplanade en partie recouverte par les ruines d’une mosquée abbasside. Un magnifique minaret s’y élève toujours, décoré de briques sculptées et de calligraphies en style coufique. Près de la porte du tombeau d’Ezéchiel, se trouve l’entrée d’un souterrain, depuis condamnée, sur lequel courent des légendes extraordinaires.
Le sanctuaire comprend trois salles attenantes. La première est une ancienne synagogue aux murs peints, par endroits, d’extraits en hébreu de la Tora. La seconde est réservée au monument funéraire érigé pour le prophète, devant lequel le calife Ali, gendre du Prophète Muhammad, qui résidait non loin à Kûfa, se serait recueilli. Le dôme du tombeau est recouvert de motifs floraux.
Avant d’entrer dans la dernière pièce, un espace est aménagé pour la prière. Le gardien de l’époque me dit qu’Al-Khidr – « l’imam Vert » – personnage symbolique mentionné dans le Coran, y est apparu. Passé la porte, il me montre cinq tombes alignées, recouvertes de draps verts. Ce sont, me dit-il, celles de disciples d’Ezéchiel, emprisonnés avec lui en 597 av. JC, après le second Exode. Le mausolée aurait été construit sur l’emplacement de leur prison. »(3)
Depuis le début de l’année 2009, l’entretien et l’administration de ce lieu sacré (la tombe du Prophète Dhûl-Kifl(p) et la Mosquée An-Nakhilah) passèrent (à la grande colère de certains(4)) sous l’autorité de l’Association Shiite des Lieux Saints qui entama des travaux de développement et d’embellissement des lieux qui devraient s’achever en 2011.
Que la Paix soit sur Dhû al-Kifl, le pur élu, le patient, le vertueux !
(1)Selon d’autres, il s’agirait de ‘Ûwidiyâ fils d’Idris. D’autres noms sont également évoqués
(2)Selon « Qisas al-Anbiyâ’ » de Tabursî, de Sheikh Sadûq, in Bihâr, vol.13 p384
(3)D’après un témoignage de Gilles Munier
(4)Selon un rapport du 30-1-2009 de Wayne Madsen (ancien officier de renseignement de la Marine américaine), les sionistes auraient des visées sur ces sanctuaires en Iraq, considérés comme faisant partie du « Grand Israël ».
Les trois vœux chez l’Imam Ridâ(p) à Mash’hed en Iran
« Trois vœux, trois de tes vœux les plus chers se réaliseront lorsque tes yeux se poseront pour la première fois sur le dôme doré » m’avaient répété ceux qui avaient appris ma visite à l’Imam Ridâ(p). «Trois vœux, c’est tout ce que tu auras. »
Alors, lorsque nous prîmes l’avion pour Mash’hed, j’espérais ne pas me trouver au hublot. Non pas que la vue des paysages me dérangeait mais parce que je redoutais d’apercevoir le dôme doré du Mausolée de l’Imam Ridâ(p) avant d’être prête.
Je ne peux cacher que ce qui me vint en premier à l’esprit ce fut la lampe magique et les trois vœux qui l’accompagnent. Aussi pour passer outre ce cliché, je me rappelais la Générosité sans limite de Notre Seigneur, me rassurant ainsi que le chiffre n’était que symbolique.
Néanmoins, après une profonde aspiration, je me mis à réfléchir sérieusement à mes trois vœux. Cela peut paraître étrange de passer au-delà de tous ses désirs et de réduire ses souhaits à seulement trois ; cependant, en y pensant un peu, cela n’est plus si étrange. En réalité, ces trois vœux représentent qui nous sommes réellement et ce qui nous importe le plus dans la vie. Cette sélection est sans aucun doute un excellent moyen d’évaluer sa propre personne et ce que nous considérons comme primordial pour notre devenir. A ces moments de vérité, nous nous rendons compte à quel point nous sommes superficiels ou sincères. Pas de tricherie possible. Nous n’aimerions pas gaspiller un vœu pour quelque chose qui ne nous tient pas réellement à cœur. C’est ainsi que l’Imam Ridâ(p) nous comble de ses bénédictions. Pas seulement par ces trois vœux mais aussi par la profonde révélation qu’ils font de nous.
Le soleil était presque couché quand nous nous approchâmes du Mausolée. « Que la Paix soit sur toi ô Ali fils de Moussa, ar-Ridâ(p) » était la phrase que je répétais chaque jour après mes prières quotidiennes et cela résumait la relation que j’avais instaurée avec lui(p). Aussi je n’arrivais pas à expliquer pourquoi mon cœur était si lourd quand je marchais en murmurant « Dieu est plus Grand, il n’y a de dieu que Dieu… » D’où venait cette tristesse ? Pourquoi tant de larmes coulaient sur mon visage pour quelqu’un que je connaissais à peine ? Comment ai-je pu lui appartenir soudainement et oublier tout le reste ? La réponse était simple : pour la première fois, j’avais pu saisir la réalité de l’Imam. L’être impuissant que j’étais s’approchait d’une personne choisie par Dieu ! Il était là, prêt à faire disparaître mes craintes et mes soucis et à m’emmener vers le bonheur que je n’avais cessé de rechercher ! En fait, jusque là je n’étais pas prête pour trouver refuge auprès de sa grandeur ! Que je regrette de ne pas avoir réalisé cela plus tôt !
Debout à sa porte, je lui demandais la permission d’entrer. A peine mes pieds touchèrent le saint sol du Mausolée que tous mes chagrins disparurent. Une inexplicable joie envahit mon cœur douloureux et un sourire paisible remplaça mes larmes ! J’étais en présence de mon Imam tant aimé !
Nous passâmes de nombreuses portes, nous nous égarâmes même une ou deux fois et je ne cessais de répéter à notre guide « Sommes-nous prêts du dôme ? ». Malgré ses assurances, le stress me faisait réagir comme une enfant. Pas de dôme doré en vue.
A peine entrée, une marée de femmes m’emporta et en peu de temps je me retrouvai face à la tombe sacrée. « Maintenant, demandez à l’Imam ce que vous désirez ! » lança notre guide, qui ne comprenait pas pourquoi je continuais à l’interroger naïvement sur le dôme doré. Je ne vais tout de même pas exprimer mes trois vœux comme cela devant cette énorme foule ! Finalement je n’étais pas si réticente car j’avais l’assurance que seul l’Imam Ridâ(p) pouvait m’entendre.
Mais comment parler à l’Imam Ridâ(p) ? Comme à son bien-aimé ? Avec quelle intonation s’adresser à une âme si clémente et charitable ? Sur le ton de la supplication… de la demande… en murmurant … en pleurant… avec un sourire… ou un sanglot… ? Peut-être avec un mélange unique de tous ces sentiments !
Quand nous passâmes, plus tard, près du dôme doré, je demeurai debout comme hypnotisée par son immense beauté. Que faire de mes trois vœux ? Dois-je les formuler à nouveau, par précaution ? C’est ce que je fis. Mais à ce moment précis, la seule chose que je désirais réellement dire était : « Que la paix soit sur toi Ô mon Imam, Ô Ali ibn Moussa Ridâ(p) ! »
Le mont ‘Arafat près de La Mecque
Situé à quelques 25 kms à l’Est de La Mecque, le mont ‘Arafat ressemble plus à une plaine qu’à une montagne, recouverte de milliers de tentes blanches ou de couleurs, plus ou moins luxueuses, pendant la période du Hajj, et d’arbres verts qui ont poussé au cours de ces dernières années, adoucissant un peu la rudesse de cet endroit.
Lieu de rassemblement de millions de pèlerins mis en état de sacralisation (Ihram) pour accomplir la 1ère étape indispensable du Hajj, il est appelé « ‘Arafat », selon certains propos rapportés, en allusion à la reconnaissance des péchés (du Prophète Ibrahim(p), d’Adam(p) et Eve, de tous les pèlerins selon les propos rapportés des Infaillibles(p)).
La veille du jour de ‘Arafat, le huitième jour de Dhû al-Hujjah, les pèlerins se rendent à ‘Arafat, à pied, en autobus, si les conditions météorologiques le permettent. – Il arrive que des pluies torrentielles empêchent les pèlerins de camper en cet endroit et d’y passer la nuit, pluies que certains qualifient de purificatrices de toute trace d’incroyance et d’associationnisme –.
La station à ‘Arafat exigée dans les rites du Hajj ne commence que le lendemain, le 9 Dhû al-Hujjah, le Jour de ‘Arafat, de midi au coucher du soleil. Car le Jour de ‘Arafat est un de ces jours de fête grandioses durant lequel Dieu appelle Ses Serviteurs à Lui obéir et à L’adorer. Il est le Jour durant lequel Dieu étend, pour Ses serviteurs, des tables servies de Ses Bienfaits et de Ses Largesses ; le Jour durant lequel celui qui demande n’est pas renvoyé les mains vides. Durant ce jour, le démon est humilié, méprisé, banni, très en colère, plus que durant les autres jours.
Il est rapporté de l’Imam as-Sajjâd(p) qu’il entendit, en ce jour, quelqu’un mendier auprès des gens. Il(p) lui dit : « Malheur à toi ! Tu demandes à autre que Dieu en ce jour !? Alors qu’en ce jour, même les fœtus dans le ventre de leurs mères, supplient que les faveurs de Dieu Très-Elevé s’étendent à eux et ils sont heureux [ou exaucés]. » (cf. Faqîh, vol.211 H2182)
Tous les pèlerins se retrouvent en ce lieu et en ce jour, dans leur tenue de l’Ihrâm, de préférence de couleur blanche, les hommes enlacés dans leurs serviettes et les femmes vêtues de ce qui ressemble le plus aux habits de prière.
Rappel du jour où tous les êtres humains sortiront de leurs tombes et seront appelés au Grand Rassemblement pour le Jugement Dernier.
Ainsi, celui qui se trouve à ‘Arafat, le jour de ‘Arafat, ne doit pas perdre une minute entre midi et le coucher du soleil, pour demander le Pardon de Dieu, L’invoquer de ces célèbres invoca-tions des Imams al-Hussein(p) et de ‘Alî fils de Hussein(p), et de demander, en ayant la certitude d’être exaucé, le pardon de tous les péchés, l’exaucement de toutes les prières, l’immunité des Feux de l’Enfer.
Le soleil disparait déjà à l’horizon dans un ciel flamboyant. Les pèlerins plient leurs affaires et quittent ces lieux avec humilité, le cœur serein et illuminé. Ils déferlent tous vers la vallée de Minâ, qui à pied, qui en autobus, pour préparer le jour de la fête du Sacrifice (‘Aîd al-Ad’hâ).
Parfois une douce pluie vient clore cette journée ardente, effusion de la Miséricorde et de la Pureté divines..