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La possibilité d’évolution spirituelle grâce à l’observation des enseignements et des règles de l’islam
A son époque, le Saint Prophète (SAWA) a éduqué une fille qui s’est élevée à un tel degré que le messager de Dieu (SAWA) s’inclinait pour lui baiser la main. Le fait de baiser la main de Fatemeh Zahra (SA) ne doit pas être interprété comme un simple signe d’amour paternel de la part du Prophète (SAWA). Il est absolument faux et simpliste de penser qu’il lui baisait la main simplement parce qu’elle était sa fille et qu’il l’aimait. Pourquoi un si grand personnage dont la justice et la sagesse proviennent des révélations et de l’inspiration divine, s’inclinerait-il ainsi pour baiser la main de sa fille ? Ce comportement du Saint Prophète (SAWA) montrait que sa fille qui avait entre 18 et 25 ans quand elle est décédée, était à l’apogée de la spiritualité humaine et une personnalité exceptionnelle. C’est le point de vue islamique à propos des femmes. C’est ce que vous devez rechercher à la fois dans les questions culturelles, sociales et intellectuelles qui sont à la charge des dames membres du Conseil social et culturel des affaires féminines, et dans l’apprentissage scientifique qui est du domaine des femmes universitaires. [1]
L’Islam a considéré cette haute position des femmes comme nécessaire et en a préparé l’accès grâce à l’élaboration de valeurs, de lois et de réglementations. La culture occidentale et l’idéologie qui la sous-tend, qui prétendent accorder aux femmes ce rang bien entendu dans une perspective matérialiste et sans ses dimensions spirituelles, ne peuvent pas séparer l’image qu’elles se font de la femme des passions humaines, des désirs charnels et des divertissements frivoles qui sont d’ailleurs leurs critères de jugement sur les autres communautés et les croyances. [2]
La femme, un modèle pour toute la société, la reconnaissance de sa personnalité et la lutte contre les idées erronées sur les femmes
Contrairement aux régimes non islamiques qui ont une autre vision de la femme, l’Islam a redonné à la femme sa véritable personnalité. L’islam présente deux femmes comme exemples de vertu, la femme du Pharaon et Marie.
Et Allah a cité en parabole pour ceux qui croient, la femme de Pharaon,
De même, Marie, la fille d’Imran qui avait préservé sa vertu.
Ce sont deux femmes exemplaires, choisies parmi les fidèles.
Il y aussi des exemples d’impiété parmi les femmes, l’épouse de Noé et l’épouse de Loth:
Allah a cité en parabole pour ceux qui ont mécru la femme de Noé et la femme de Lout.
La femme n’est donc pas seulement un exemple pour les femmes mais un exemple pour toute la société. Le Coran aurait pu choisir des hommes. Ceci contredit la vision fausse et perverse qu’on se faisait des femmes, qui n’était pas toujours humiliante mais qui était toujours fausse.[3]
La grandeur de la femme, combinaison de chasteté et de pudeur, de dignité et de sens des responsabilités
La grandeur des femmes dépend de leur capacité à préserver la pudeur et la vertu que Dieu leur a octroyées en les combinant avec le sens de leur dignité et de leurs responsabilités. Elles doivent utiliser au moment opportun, leur sensibilité féminine et la fermeté de leur foi. Cette combinaison a été exclusivement accordée aux femmes. C’est un avantage qu’Allah le Très-Haut, leur a donné.
Les qualités humaines et la perfection spirituelle des femmes présentées comme modèles dans le coran.
Il y a eu de nombreuses discussions sur la vision islamique de la femme et j’ai abordé ce sujet à plusieurs reprises pour dire que dans le Coran, ce sont des femmes qui ont été citées comme exemples de piété ou de mécréance. C’est un point très intéressant.[4]
Allah le Très-Haut, mentionne les noms de deux femmes comme exemples “d’êtres humains” pieux et vertueux, et non de femmes pieuses et vertueuses. C’est-à-dire qu’en ce qui concerne les qualités humaines et la perfection spirituelle, quand Allah le Très-Haut veut citer des exemples remarquables, Il ne fait pas référence aux prophètes, aux grands hommes ou à des personnalités scientifiques et religieuses mais mentionne le nom de deux femmes. [5]
En ce qui concerne la question des hommes et des femmes, la Révélation divine contient des messages importants. Voyons ce que ces révélations divines disent à cet égard. Les révélations ne se sont pas limitées à donner des conseils mais ont présenté des modèles. Notez que lorsqu’Allah le Très-Haut, veut donner des exemples d’êtres humains pieux dans l’histoire de la prophétie, Il dit :
“Et Dieu énonce, à titre d’exemple à ceux qui croient, la femme de Pharaon.”
[Coran 66: 11]
Il y avait beaucoup de croyants à l’époque de Moïse qui ont fait des efforts et des sacrifices sur le chemin de la foi mais Dieu mentionne le nom d’une femme. Pour quelle raison ? Est-ce qu’Allah le Très-Haut, a voulu prendre le parti des femmes ou faut-il chercher la raison ailleurs ? La question est que la femme dont le nom est mentionné dans le Saint Coran est au sommet de la transcendance spirituelle et était la seule qualifiée pour servir d’exemple. C’était avant la naissance de Fatemeh Zahra (SA) et de Marie (SA). La femme de Pharaon n’était ni prophète, ni fille d’un prophète, ni femme d’un prophète, ni membre de la famille d’un prophète. C’est le parcours et la formation spirituels qui peuvent permettre à une femme d’atteindre une telle position. [6]
Une vision globale des femmes dans le respect des différences et de l’identité féminine
Nous devons avoir une vision globale sur la question de la femme et cette vision globale existe dans l’Islam. Le respect de l’identité des femmes et de leur féminité est un signe de haut respect pour les femmes et un principe reconnu dans l’Islam. Ressembler aux hommes n’est pas du tout considéré comme une valeur pour les femmes, comme ressembler aux femmes n’est pas non plus considéré comme une valeur pour les hommes. Les hommes et les femmes ont une place et une nature particulière en fonction des objectifs définis dans le sage système de la Création. Les objectifs de la création doivent être atteints. C’est une question très importante.[7]
Le rôle important des femmes dans la famille et l’éducation des futures générations
La raison pour laquelle l’Islam accorde tant d’importance au rôle des femmes dans la famille est que le développement et l’amélioration des futures générations d’une société dépendent de leur niveau d’engagement dans la famille, de l’intérêt qu’elles portent à leur famille, à l’éducation des enfants, aux besoins de leurs enfants, à l’allaitement de leurs enfants, à l’affection qu’elles manifestent à leurs enfants, au développement culturel de leurs enfants, au temps qu’elles passent à leur raconter des récits islamiques et des histoires coraniques, et à leur expliquer les règles divines. Cet art de la femme n’est pas du tout en conflit avec les études, l’enseignement, le travail et la participation aux activités politiques ou autres.[8]
L’islam conseille aux enfants de servir leur mère plus que leur père
Dans certains cas, l’Islam a accordé une préférence aux femmes. Par exemple, les enfants sont invités à servir leur mère plus que leur père. Les mères qui jouent un rôle plus important dans l’éducation des enfants ont plus de droits et les enfants une plus grande responsabilité envers leur mère.[9]
Les femmes sont des partenaires non des soumises
Il est faux de dire que les femmes doivent toujours obéir à leur mari. Non, il n’y a aucune loi à ce sujet ni dans l’Islam, ni dans la charia. Le verset
« Les hommes sont responsables des femmes » [Coran 4: 34]
ne signifie pas que les femmes doivent obéir à leurs maris dans toutes les affaires. Nous ne devons pas non plus écouter les partisans aveugles des Européens qui ne sont d’ailleurs jamais allés en Europe, et dire que les femmes doivent tout faire et que les hommes doivent leur obéir. Non, c’est aussi une erreur. Les époux et les épouses sont des partenaires et des amis dans la vie. Parfois, c’est le mari qui doit plier et parfois, la femme. Parfois c’est le goût du mari qui l’emporte parfois le goût de la femme, pour qu’ils puissent vivre ensemble.[10]
Dans le domaine spirituel, les femmes sont des pionnières …. Quand il s’agit de la foi religieuse, de l’Islam, de la patience, de l’honnêteté et des efforts désintéressés pour atteindre les vertus humaines, islamiques et spirituelles, le Saint Coran dit:
« Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, et les hommes véridiques et les femmes véridiques, les hommes patients et patientes… » [Coran 33: 35]
Ce verset présente dix vertus spirituelles dont l’islam, la foi, l’obéissance, l’honnêteté, la patience et l’humilité. Les hommes et les femmes avancent coude à coude, dans cette compétition et le Saint Coran les mentionne tous deux en même temps. Dans ce verset, l’islam brise l’idole du machisme vénérée à l’époque de l’ignorance par les hommes et même par les femmes. Dans le domaine politique et social, l’islam considère l’assentiment des femmes comme nécessaire et vivifiant. [11]
« Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes…. ” Les hommes musulmans et les femmes musulmanes, les hommes pieux et les femmes pieuses, les hommes et les femmes qui travaillent laborieusement. En islam, toutes ces vertus spirituelles et humaines, sont accordées de façon égale, aux hommes et aux femmes. Dans ces domaines, les hommes et les femmes sont égaux. Quiconque fait des efforts pour l’amour de Dieu, Allah le Très-Haut lui accordera une vie heureuse:
“Quiconque fait du bien, homme ou femme …, Nous allons certainement lui accorder une vie heureuse.” [Coran 16: 97][12]
L’Islam est pour la perfection humaine. Pour l’Islam, le fait d’être un homme ou une femme, ne fait pas de différence. Pour l’Islam, le genre n’a pas d’importance, c’est la perfection humaine qui importe. Parfois, l’Islam parle des hommes et parfois des femmes, parfois il fait l’éloge des femmes et parfois il fait l’éloge des hommes. Les hommes et les femmes sont les deux membres d’un même corps et les deux parties de l’humanité, et il n’y a aucune différence entre les deux dans leur aspect humain et divin.[13]
Considérer que la femme sert à attirer les regards des hommes et à plaire aux concupiscents, est un manque de respect envers la femme
La valeur d’une femme ne vient pas de ses capacités à attirer l’attention des hommes voluptueux. Cela n’est en rien un honneur pour les femmes ni une preuve de respect envers elle. C’est au contraire un manque de respect.
La liberté des femmes dans le choix de leur mari
La femme en tant qu’épouse, a attiré l’attention spéciale de l’islam en premier lieu avec le choix qu’elle a de son mari. En islam, les femmes sont libres de choisir avec qui elles veulent se marier et personne ne peut leur imposer un homme comme mari. Ses frères ou son père et encore moins ses proches, n’ont pas le droit de lui imposer un mari. Ils n’en ont pas le droit. C’est le point de vue de l’Islam.[14]
Les femmes musulmanes iraniennes suivent le modèle d’Hazrate Zahra (SA)
Les femmes pieuses de notre société doivent apprécier la valeur d’être une femme musulmane iranienne qui se considère au pied d’un sommet où se trouve Fatemeh Zahra (SA), la plus grande femme dans l’Histoire de l’humanité. La femme iranienne doit tourner le dos au modèle de la femme objet proposé par la civilisation occidentale et ignorer ses complots.[15]
La valeur de la femme musulmane vient de son respect de la vertu et du Hijab, dans les domaines scientifiques ou politiques où elle est engagée
Il est nécessaire de présenter des modèles pour les femmes et de préciser que la femme musulmane est une femme qui respecte son hijab, assume sa féminité, défend ses droits, avance dans le domaine de la spiritualité, de la science, de la recherche et de la proximité de Dieu. C’est une femme qui possède des caractéristiques exceptionnelles, qui est présente dans l’arène politique et est un modèle pour toutes les femmes.[16]
Il faut définir ce rôle et comprendre l’importance de cette combinaison de pudeur, de vertu et de dignité chez la femme musulmane. C’est ce que doit accomplir une femme musulmane.[17]
L’identification des objectifs et les sacrifices pour y parvenir
Une femme musulmane est une femme qui avance de façon juste, qui reconnait le bon objectif et est prête à faire des sacrifices dans cette voie. Une telle femme peut accomplir de grandes œuvres, comme l’ont fait les femmes iraniennes et mon but n’est pas de faire des compliments.[18]
Choisir Fatemeh Zahra (AS) et Zeynab-e-Kubra (AS) comme modèles de compréhension et de juste choix
Les femmes dans le monde moderne ont besoin de modèles. Si leurs modèles sont Zeynab-e-Kubra (SA) et Fatemeh Zahra (AS), elles auront une juste compréhension, repéreront les opportunités et feront les meilleurs choix même si cela exige des sacrifices et une résistance dans la poursuite des objectifs et le respect de la grande responsabilité que Dieu le Très-Haut, a confié aux êtres humains. Une femme musulmane dont les modèles sont Fatemeh Zahra (AS) et Zeynab-e-Kubra (AS) agit de cette façon.[19]
Refuser de se céder aux politiques destructrices et asservissantes de l’Occident
Les femmes iraniennes et musulmanes doivent continuer à lutter avec détermination pour se libérer des pièges de la culture destructrice de l’Occident, et ne doivent pas plier devant les tentateurs qui veulent faire des femmes un instrument pour la réalisation de leurs politiques destructrices et avilissantes. Il faut faire preuve de vigilance et de subtilité pour faire une distinction entre la position scientifique, culturelle, sociale, artistique et politique des femmes, et les efforts qui sont déployés pour la réduire au niveau d’un instrument au service de certains objectifs politiques et individuel, et qui n’a rien à voir avec ce qui est favorable et acceptable par tout être humain, libéré et conscient.[20]
Aucune contradiction entre le respect des règles islamiques et l’acquisition des connaissances scientifiques
Ce que je veux dire, est que vous avez mesdames, un message à transmettre au monde entier. Transmettez ce message au monde de façon clair. Ce message n’est pas un message qui peut être transmis par la parole ou par écrit, il s’agit d’un message qui doit passer par l’action. Les femmes iraniennes, en particulier celles qui ont réussi à progresser dans les différents domaines scientifiques, dans les cadres de l’Islam et des règles islamiques, surtout le respect du Hijab, doivent montrer aux femmes et aux étudiantes dans le monde, que la science n’est pas synonyme d’impudeur, que son acquisition n’implique pas le rejet des règles morales dans les relations hommes et femmes, et qu’il est possible d’acquérir ces connaissances et d’atteindre des postes élevés dans le respect de ces principes moraux. Votre vie peut être un exemple clair de ce message mondial de l’Islam.[21]
Le Hijab des femmes iraniennes: un modèle dans le monde
Sachez que les femmes musulmanes dans de nombreuses régions du monde vous regardent et vous considèrent comme un exemple. Le fait que dans certains pays occidentaux et certains pays islamiques dirigés par des gouvernements non-islamiques, Le Hijab soit la cible de tant d’attaques des ennemis de la religion, montre qu’il existe une nette tendance à respecter Le Hijab. Dans certains pays islamiques que j’ai visités et où on ne parlait pas de hijab, vingt ans après la Révolution, les femmes et spécialement les intellectuelles et les étudiantes, ont développé une nette tendance pour le port du Hijab. Elles s’intéressent de plus en plus à Le Hijab et font des efforts pour en respecter les règles. Cela a été constaté aussi dans les pays occidentaux. Vous êtes un donc modèle et un exemple à suivre.[22]
Vous voyez que les femmes et les musulmans dans différents pays, islamiques ou non, où il n’y avait aucune mention du Hijab et où les gens étaient immergés dans l’éducation occidentale, et même dans les pays européens, se tournent aujourd’hui vers les règles du Hijab. Bien entendu, les musulmans ont étaient les premiers à montrer cette tendance et nous avons vu qu’après la victoire de la Révolution islamique, dans des pays lointains qui étaient sous l’influence de la culture occidentale et européenne, les femmes ont éprouvé de l’intérêt pour Le Hijab des femmes iraniennes et s’y sont habituées. Cela est le signe de vos progrès.[23]
L’influence de la culture et des idées occidentales sur la femme dans les sociétés islamiques
En ce qui concerne les questions des femmes dans la société, il y a deux enjeux essentiels. Si nous arrivons à régler ces deux problèmes, nous pourrons espérer trouver au fil du temps, une solution à long ou moyen terme, au questionnement contemporain sur la femme. L’un des problèmes est le malentendu et la mécompréhension à propos de la position et du statut des femmes dans la société. Cette mauvaise interprétation a commencé en Occident et ce n’est pas une question très ancienne. Ceux qui ont dit que cette question existait dans les protocoles des intellectuels sionistes ne se sont pas trompés. Si nous regardons attentivement, nous verrons que ces fausses idées sont apparues en Occident il y a seulement 100 ou 150 ans, et se sont étendues dans d’autres sociétés, y compris les sociétés islamiques. C’est le premier point. Le deuxième enjeu est le malentendu à propos de la famille et les mauvais comportements dans le foyer familial. La vision de la femme dans les régimes non islamiques, a toujours été une vision erronée comme on le voit aujourd’hui en Occident. …. L’Occident veut que la femme apparaisse dans la société de manière à satisfaire les regards et les désirs illicites des hommes. C’est le pire affront qu’on puisse faire aux femmes, malgré les titres et les compliments sous lesquels il se dissimule.
Le goût pour le luxe, la mode, la variété des parures et un maquillage excessif face aux hommes
La tendance pour le luxe qui avait diminué dans notre société au début de la Révolution où les femmes ne prêtaient guère attention au luxe et aux bijoux, selon certains rapports, est une fois de plus en augmentation dans notre société. Les intellectuelles et les femmes compétentes de notre société doivent être conscientes de ce danger. Les femmes ne doivent pas développer un goût excessif pour la mode et le luxe. Bien entendu, cela menace aussi les hommes mais les femmes sont plus susceptibles de tomber dans ce piège. Là encore dans de nombreux cas, les hommes sont influencés par leurs épouses. Vous devez lutter contre ce problème dans la société et dans votre vie.[24]
Je crois que le goût pour la mode, le luxe et la diversité, et un souci excessif de l’apparence devant les hommes, sont des facteurs qui peuvent faire dérailler la société et nos femmes. Les femmes doivent résister.[25]
Le manque de respect des règles vestimentaires et de comportement des femmes sur les lieux de travail
Je voudrais insister de façon particulière sur le comportement des hommes et des femmes, et la façon dont s’habillent nos femmes sur les lieux de travail. Certains se sont plaints de ce problème. Les familles des martyrs et nos femmes pieuses s’en sont plaintes auprès de moi à maintes reprises. Elles ont téléphoné à mon bureau, écrit des lettres ou m’en ont parlé chaque fois qu’elles en ont trouvé l’occasion, se plaignant du comportement de certaines femmes dans notre société qui est indigne des femmes musulmanes.[26]
Notes:
[1]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 6 Janvier 1991, lors d’une réunion avec les membres du Conseil socioculturelle pour les femmes
[2]. Partie du message du Guide suprême publié le 25 Octobre 1989 aux participants du séminaire sur la femme dans l’optique de l’Imam Khomeiny (ra)
[3]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Octobre 2009, lors d’une réunion avec des femmes chercheurs du Coran
[4]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Mai 2010, lors d’une réunion avec un grand nombre de femmes à l’occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[5]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d’une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[6]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 25 Décembre 1991, lors d’une réunion avec un groupe de femmes à l’occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[7]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 4 Juillet 2007, lors d’une réunion avec les femmes saillantes iraniennes à la veille de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[8]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d’une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[9]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 12 Octobre 1994, lors d’une réunion avec un groupe d’infirmières iraniennes
[10]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 8 Avril, 1998, lors d’une cérémonie de mariage
[11]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Septembre 2000, lors d’une réunion avec un grand nombre de femmes iraniennes
[12]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 12 Octobre 1994, lors d’une réunion avec un groupe d’infirmières iraniennes
[13]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Octobre 1997 à l’occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (SA) au stade d’Azadi à Téhéran
[14]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d’une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[15]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d’une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[16]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Septembre 2000, lors d’une réunion avec un grand nombre de femmes iraniennes
[17]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 21 Avril 2010, lors d’une réunion avec les infirmières exemplaires à l’occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[18]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Novembre 1991 à une rencontre avec un grand nombre d’infirmières à l’occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[19]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Novembre 1991 à une rencontre avec un grand nombre d’infirmières à l’occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[20]. Partie du message du Guide suprême publié le 25 Octobre 1989 aux participants du séminaire sur la femme dans l’optique de l’Imam Khomeiny (ra)
[21]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d’une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[22]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Septembre 2000, lors d’une réunion avec un grand nombre de femmes iraniennes
[23]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d’une réunion avec un groupe de femmes iraniennes
[24]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 25 Décembre 1991, lors d’une réunion avec un groupe de femmes à l’occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[25]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Novembre 1991 à une rencontre avec un grand nombre d’infirmières à l’occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[26]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 23 Février 2003, à une réunion des gens de Zahedan au stade d’Azadi à Téhéran