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Les droits des enfants dans la famille islamique
L’un des objectifs de la formation d’une famille en Islam est la procréation, qui répond à la fois au besoin affectif des parents d’avoir un enfant et de préserver le nom et l’originalité familiale, et au besoin de la société d’une population jeune et dynamique. Les enfants nés à cette fin dans une famille islamique bénéficient des droits étendus sur la famille depuis avant la naissance jusqu’à leur indépendance financière. L’enfant ou les enfants dans ce contexte, désignent les filles et les garçons qui ont une relation ou un lien de parenté légitime ou illégitime avec leur père ou mère. La parenté légitime dans l’Islam est possible de trois manières: la parenté via le sang, la parenté par alliance due au mariage (parenté via le mariage) et la parenté de lait due à l’allaitement du bébé par une autre femme. Dans ce dernier cas, la parenté de lait a quatre conditions: la mère qui allaite, son lait maternel doit être produit par une relation licite (mariage religieusement légitime), le bébé doit être allaité au moins un jour complet ou 15 fois de suite et entretemps aucune autre femme ne doit allaiter ce bébé, et enfin l’allaitement doit se faire avant la fin des 2 ans et pas après. Dans ce cas, la mère allaitante sera considérée comme la mère de lait de l’enfant et cela aura de nombreux effets jurisprudentiels et juridiques. D’autre part, les droits des enfants par alliance seront différents des droits des enfants adoptés et des droits des enfants issus de relations illégitimes.
Dans la culture juridique internationale, seuls certains des droits de l’enfant sont mentionnés, et cela inclut toutes les personnes de moins de 18 ans, et en plus, aucune attention n’est accordée aux droits des enfants avant la naissance. Les conseils de l’Islam concernant les enfants commence avant même la formation de la famille et le choix du conjoint, et après cela, avant la formation du fœtus et surtout pendant la grossesse. Par exemple, le Prophète (P) a conseillé aux musulmans d’essayer d’épouser quelqu’un qui ne fait pas partie de leur famille, afin d’augmenter la génération: “N’épousez pas vos proches, car vos enfants seront faibles”. Ou dans un autre hadith, en plus de l’origine familiale, les conditions de choix du bon conjoint ont été introduites comme la fertilité, la virginité et l’absence de lien familial entre l’homme et la femme.
Les droits des enfants pendant la grossesse
L’une des responsabilités des parents pendant la grossesse est d’essayer de répondre aux besoins matériels et spirituels du fœtus afin que tout en garantissant sa santé physique il soit également préparé spirituellement à accepter l’éducation islamique, de peur que le non-respect de diverses nécessités, ne conduise à des lésions fœtales, à un avortement ou à des dommages spirituels. Ces recommandations sont très larges et peuvent être réparties selon la formule suivante :
- Recommandations nutritionnelles en particulier pour la mère: Le conseil le plus important pour la nutritionde la mère pendant la grossesse concerne la légalité de la nourriture et le paiement des droits financiers religieux (Khoms et Zakat etc.) et des droits d’autrui sur l’argent utilisé, pour qu’avant toute chose, le fœtus soit nourri de biens parfaitement halal. En outre, la consommation de certains fruits, en particulier, les dattes, les grenades, les pommes douces, les poires, les coings, les pastèques, les melons, les raisins, les jujubes, les figues, les Boswellia et d’autres cas tels que le lait, le miel, les olives, l’huile d’olive, le chou, la laitue, les navets, les raisins secs, les noisettes et les amandes, est fortement recommandée. Les aliments riches en énergie comme la viande sont également recommandés, surtout pour les derniers mois. Par exemple, le Prophète (P) a dit : “La meilleure nourriture pour une mère enceinte, est la datteparce que son enfant sera tolérant et propre” . De plus, il est recommandé de manger certains aliments ainsi que de s’abstenir d’autres aliments, pendant la grossesse, car selon la jurisprudence, tout ce qui nuit à la santé de la mère et du fœtus, est interdit. Par exemple, la consommation d’alcool et de certaines épices est absolument ou partiellement interdite aux femmes enceintes.
- Recommandations religieuses et morales: La récitation du dhikr de «Bismillah al-Rahman al-Rahim» (au nom de Dieu, le tout clément et le tout miséricordieux), la récitation du Coran et des prières (invocations) pour chaque mois de grossesse, notamment les jeudis et vendredis soirs, les recommandations spéciales ont été mentionnées pour certaines sourates en particulier, la récitation du dhikr de «Salawat», du dhikr de « Astaghfirullah », du dhikr de « La ilaha illa Allah » et du dhikr de « Tawakkaltu ala Allah », payer l’aumône, le culte de Dieu de toutes les manières possibles, prêter attention à l’accomplissement des actes religieux obligatoires et recommandés, dans leur premier temps, et ainsi de suite, se trouvent parmi les conseils très recommandés durant la grossesse. Moralement, l’accent est mis sur l’observation de la tranquillité d’esprit de la mère, la satisfaction de ses besoins émotionnels et matériels autant que possible, la prévention des litiges et de la mauvaise humeur, le respect des bonnes manières, l’évitement de la fréquentation avec de mauvaises personnes et aux mauvais endroits, etc. Il est également recommandé à la mère de dire des mots doux à son bébé à l’état fœtal pour apaiser à la fois elle-même et le fœtus. Il est également recommandé de faire des vœux dans la voie de Dieu pour avoir un enfant sain et sauf et de conclure une alliance avec Dieu pour l’éducation religieuse correcte de l’enfant.
- Recommandations médicales et scientifiques: Il est fortement recommandé d’abandonner beaucoup de relations sexuelles pendant la grossesse, de suivre les principes d’hygiène et de nutrition, de faire beaucoup de sport et de se reposer beaucoup. Il existe de nombreux hadiths sur des pratiques ou des nutritions spécifiques impliquées dans la détermination du sexe du fœtus, comme manger de la chicorée pour que le fœtus devienne un garçon et boire du vinaigre pour avoir une fille.
Bien sûr, selon l’Islam, il n’y a pas de différence entre un garçon et une fille, et chacun d’eux a de la valeur à sa place, mais il y a plus de récompenses à avoir et à élever une fille. Selon un hadith du Prophète (P), il a dit: “Vos meilleurs enfants sont des filles”. L’Imam Sadiq (AS) a dit à propos de l’enfant ( fille et garçon): ” Les filles sont des vertus et les garçons sont des bienfaits. Allah vous accordera des récompenses pour chaque vertu et vous questionnera sur chaque bienfait “.
Les droits spirituels des enfants, de la naissance à la puberté
Dans l’Islam, un enfant a des droits spéciaux sur sa famille, de la naissance à l’âge de la puberté, qui sont différents et, bien sûr, plus larges de ses droits après la puberté. En ce qui concerne la détermination de l’âge de la puberté, il faut noter que l’âge de la puberté religieuse et légale sont différents. Selon l’Islam, l’âge de la puberté religieuse est de 9 ans pour une fille et de 15 ans pour un garçon. Cette différence de puberté est due aux différences physiques et mentales que Dieu a placées dans la nature grâce à Sa sagesse et pour la complémentarité des hommes et des femmes. Bien entendu, certains juristes ont envisagé la puberté chez les filles, à la suite de menstruations, à l’âge de 13, 14 ou 15 ans, et chez les garçons juste à la suite de modifications de la voix et de symptômes tels que la pollution nocturne (Ehtelam), l’épanouissement de l’instinct sexuel, etc. Légalement, bien sûr, l’âge de la puberté varie d’un pays à l’autre. La plupart des pays ont considéré l’âge de 18 ans comme l’âge légal et n’ont pas séparé l’âge de la puberté de l’âge du mariage.
En Islam aussi, l’âge de croissance signifie l’âge de distinguer le bien du mal et l’âge de la rationalité, qui peut être réalisé même avant la puberté, mais dans le droit civil actuel, l’âge de croissance est généralement considéré comme étant de 18 ans.