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Depuis quand le lavage signifie-t-il la friction?
S’il en était ainsi sur le plan linguistique, il y aurait eu dans le verset coranique un indice indiquant un tel raisonnement. Ce qui n’est pas du tout le cas, car on observe au contraire une nette différence entre les deux principes vu que le «الغسل» (lavage) est évoqué dans le verset juste avant le «المسح» la friction. La citation des deux termes côte à côte signifie qu’il existe une nette différence entre les deux.
En outre, si le «المسح» évoqué dans le verset signifiait vraiment «الغسل» (le lavage), on aurait dû également se laver la tête lors de Wuzu. Pourquoi dissocie-t-il alors la friction des pieds de la friction de la tête?
Et en vertu de quel principe «المسح» signifierait réellement “la friction” pour la tête et «lavage» pour les pieds?
Sans compter que cette déclaration n’oblige pas le lavage, mais elle prescrit plutôt le libre choix entre le lavage et la friction, comment peut-il alors invalider la friction?
Ce qui est certain c’est que cette tentative démontre qu’il est plus prudent d’opter pour la friction que pour le lavage. Car ce dernier prête à l’équivoque contrairement a la première.
Il est ainsi évident que le principe du lavage des pieds lors de Wuzu est invalide et que toutes les tentatives visant à le soutenir sont restées vaines.
Le cumul des deux options et le libre choix
Il reste deux autres avis qui touchent à la disposition régissant la purification des pieds lors de Wuzu. L’un préconise la pratique de la friction et du lavage des pieds en même temps tandis que l’autre laisse le libre choix entre les deux.
La réponse au premier est que le cumul des deux a rapport à l’Ihtiyât. Or ce dernier n’est valable qu’en cas de doute qui porte sur une obligation légale. Une fois que l’obligation est évidente, comme le cas de la friction des pieds lors du Wuzu, le doute est sans objet. Et en l’absence du doute, le cumul des deux options par Ihtiyât devient également irrationnel.
Quant au deuxième qui prescrit le libre choix entre la friction et le lavage des pieds lors du Wuzu, il n’est valable que quand les deux pratiques sont toutes valides lors de Wuzu. Lorsqu’il s’avère aux yeux du Mukallaf (1) que le lavage et la friction sont tous deux légalement valables pour la purification des pieds, que le verset coranique confirme cette validité et que le Prophète (Prière et paix sur lui et les siens) a librement pratiqué l’un et l’autre, là seulement nous pouvons nous permettre de choisir librement entre les deux options. Sinon, nous n’avons nullement le droit d’évoquer le principe de libre choix. Et d’ailleurs, il n’est pas du tout logique qu’un sujet choisisse librement entre deux principes, l’un étant validé par la loi pendant que l’autre n’est guère reconnu juridiquement.
Il s’avère ainsi que toutes les tentatives visant à prouver et soutenir légalement le principe de lavage des pieds lors de Wuzu sont restées vaines.
Il ne nous reste plus que la disposition régissant la friction des pieds qui est soutenue par des preuves juridiques et est à l’abri de toute équivoque.
Source de divergences de hadiths
Nous avons déjà mentionné dans l’introduction que le statut légal des pieds lors du Wuzu devait logiquement figurer parmi les sujets à l’abri de toute divergence, étant donné que c’est une obligation canonique pratiquée quotidiennement par les musulmans depuis l’époque du Prophète (Prière et paix sur lui et les siens) jusqu’à nos jours. Et il l’avait d’ailleurs pratiquée au vu et au su de ses compagnons pendant une vingtaine d’années. C’est en tout cas une bonne raison pour sonder l’histoire afin d’élucider le mystère et connaître ainsi les vraies causes ayant engendré une telle divergence entre les musulmans.
Un chercheur s’est déjà penché sur ce problème et a étudié les facteurs qui avaient contribué à cette situation tout au long de l’histoire.
Après une profonde analyse, ce chercheur a fini par révéler, sur la base des preuves tangibles, que le principe du lavage des pieds lors de Wuzu est apparu à l’époque du troisième Calife Uthman Ibn Affan et que c’est ce dernier qui l’aurait vulgarisé parmi les musulmans.
Nous invitons quiconque voudrait avoir plus de détails de consulter le livre de Seyyed Ali Shahrestâni intitulé «Wuzû-u n-nabiyyi min khilâli mulâbasâti t-tachrî’».
Le verset coranique prescrit en tout cas le principe de la friction des pieds lors de Wuzu, ce qui est impérativement l’avis de l’école des “Ahl ul Bayt (Paix sur eux)”.
Le Wuzu du Prophète (Prière et paix sur lui et les siens), celui de ses compagnons ainsi que celui des musulmans était accompli par la friction des pieds et non le lavage.
Le lavage des pieds lors de Wuzu ne se base ni sur le Saint Coran ni sur la tradition prophétique. Ce n’est qu’une innovation apparue à l’époque du troisième Calife.
Note:
1-Il s’agit de l’assujetti à la loi.