La vénérée Khadija (P) connue sous le nom Khadija Al-Kubrâ, est la première épouse du Prophète (P) , la mère de Fatima Zahra (P). La première femme à embrasser l’Islam. Elle. La vénérée Khadija (P) fait partie des Mecquois fortunés elle est le meilleur soutien du Prophète (P) lors des difficultés qui se succèdent, lors des exils et des sièges qu’il doit endurer. La vénérée Khadija (P)  est le plus fort de ses protecteurs et de ceux qui l’accompagnent. La vénérée Khadija (P) offre ses biens en vue de la réalisation des desseins divins de son époux, s’agissant d’étendre et de renforcer l’islam.

Une brève biographie

La vénérée Khadija (P)  est la première épouse du Prophète (P) et la première femme qui embrasse l’islam. Elle est la mère de Fatima Zahra (P). Le Prophète (s) l’épousa avant sa prophétie. Il eut deux fils et quatre filles de Khadija, nommés : Qâsîm, Abd Allah, Zaynab, Ruqayya, Umm Kulthûm et Fatima. Donc, tous les enfants du Prophète (s) sauf Ibrâhîm furent de Khadîdja.

La vénérée Khadija (P)  est la première femme à jouir d’un respect et d’un amour particulier émanant du Prophète (P). La vénérée Khadija (P), surnommée Umm Hînd[1] fut la fille de Khuwaylid b. ‘Asad b. ‘Abd Al-‘Uzzâ b. Qusayy Al-Qurashîyya Al-Asadîyya.[2] Son père fut très honoré dans sa tribu. Il n’y a que peu nombreux de rapport à propos de la vénérée Khadija (P) avant l’Islam dans les sources historiques. D’après les récits, elle fut une riche commerçante. Elle se faisait servir par certains hommes pour faire le commerce.[3] La vénérée Khadija (P)   fut la première épouse du Prophète (s) et le Prophète (s) n’épousa aucune autre femme tant que Khadija était en vie.[4]

La vénérée Khadija (P) est une épouse dévouée et douée d’une grande abnégation. Elle est le meilleur soutien de l’Envoyé de Dieu (P) lors des difficultés qui se succèdent, lors des exils et des sièges qu’il doit endurer. Elle est le plus fort de ses protecteurs et de ceux qui l’accompagnent. Elle offre ses biens en vue de la réalisation des desseins divins de son époux, s’agissant d’étendre et de renforcer l’islam. Grâce à sa grande fortune, elle contribue fortement à la stabilisation et à l’avancement de l’Islam.

Les meilleures femmes du paradis

Le caractère le plus précieux de la vénérée Khadija (P)    fut sa spiritualité. Elle rejeta tous les hommes riches et tous les chefs qui la demandaient en mariage et choisit seulement le Prophète (P).

D’après ‘Abdallah Ibn Abbas, le Prophète (P) a tracé quatre traits sur le sol puis il a dit: « Savez-vous ce que c’est ? ». Ils ont dit: Allah et son Messager sont plus savants.

Alors le Prophète (P) a dit: « Les meilleures femmes du paradis sont: Khadija Bint Khouwailid, Fatima Bint Mohamed, Maryam Bint Imran et Assia Bint Mouzahim la femme de Pharaon ». [5]

Parmi les arabes, elle fut renommée, honorée et très riche. D’après un hadith, rapporté par Jâbir b. Abd Allah Al-Ansârî le Prophète (s) dit:

« Les maîtresses des femmes de l’univers sont Khadija, Fatima, Marie et Asiya ».[6]

Aussi, selon des hadiths, le Prophète (s) la considéra parmi les meilleures femmes et les femmes parfaites.[7]

Beaucoup de narrations concernant le statut très considérable de la vénérée Khadija (P)  auprès du Prophète (P) sont également rapportés. D’après certains récits, la vénérée Khadija (P)   fut la meilleure et la plus sincère des femmes à côté du Prophète (s) et celle qui pouvait bien l’apaiser.[8] Après le décès de la vénérée Khadija (P)  , le Prophète (P) pensait beaucoup à elle et disait qu’elle n’avait pas de semblable. Il dit aussi:

« Allah ne m’a plus jamais donné une femme mieux que Khadija. Elle m’a cru quand tout le monde me reniait. Elle m’a secouru lorsque personne ne m’a aidé. Elle a dépensé tout son bien pour propager l’islam quand tout le monde m’ont en privé ».[9]

Son rôle  dans l’Islam

La vénérée Khadija (P) a joué un rôle important en soutenant le Prophète (P) et en propageant l’Islam grâce à ses richesses et ses biens.

Le Prophète (P) la louait et dit: « Aucune richesse ne m’a été plus profitable que celle de Khadija »[10]

Selon les traditions islamiques, le Prophète (P) profitait de l’argent de la vénérée Khadija (P)  pour aider les pauvres, les orphelins, les endettés et pour acheter la liberté des esclaves convertis.

La vénérée Khadija (P) donna tout cela avec beaucoup de satisfaction et de tendresse au Prophète (P) et particulièrement durant la période de siège des habitants de la Mecque, qui a duré trois ans, lorsque les Quraysh privèrent de nourriture et de denrées les Bani Hashim.

Il est rapporté que Khadija et Abu Talib dépensaient tous leurs biens pour protéger l’Islam et les nouveaux musulmans.[11]

Durant cette période très difficile, le cousin de la vénérée Khadija (P)  , Hakîm b. Hizâm apportait du blé et des dattes avec des chameaux et en supportant tout danger et toute difficulté, il les faisait parvenir aux Banu Hachim.

Le rôle de la vénérée Khadija (P) fut tellement important qu’Allah l’a considérée comme Son propre bienfait à Son Envoyé, Muhammad (P).[12]

Le Prophète (P) la louait toujours et parlait beaucoup de ses qualités morales et ses efforts pour propager l’Islam.[13]

Le Prophète (P) dit: « Elle (la vénérée Khadija (P)) a eu foi en moi alors que les gens étaient athées et m’a soutenu alors que les gens me rejetaient. Elle m’a aidé sur le plan financier alors que les gens m’avaient privé de tout. Dieu m’a donné d’elle un enfant qu’il n’a donné à aucune autre femme, Dieu m’a donné Fatima par le biais de Khadija. » [14]

Ainsi, la vénérée Khadija (P) possédait une foi véridique, qui croyait au Prophète de la fin des temps avec le cœur, la langue et ses biens matériels…

Par conséquent, le sacrifice de la vénérée Khadija (P)  égalait l’épée d’Ali (P) dans l’Islam, tout comme ils furent égaux auparavant dans la préséance à l’Islam.

En effet, cette honneur suffit à la vénérée Khadija (P)  mais n’en demeure que plus grand grâce au fait qu’elle ait enfanté la meilleure Dame de tous les temps qui est Fatima (P).

Le soutien absolu du Prophète (P)

En plus de fournir un soutien financier au Prophète de l’Islam (P), la vénérée Khadija (P)  a également défendu le Prophète de Dieu (P) de tout son cœur surtout pendant les dix années à la Mecque et pendant les périodes difficiles. [15]

Dans un récit historique il est rapporté que pendant le Hajj, le Prophète (P) a annoncé trois fois à haute voix du haut du mont Safa : « Ô peuple ! Je suis le messager de Dieu. » À ce moment-là, Abou Jahl s’approcha de lui, l’accabla d’injures, lança contre lui une pierre et lui fit une blessure à la tête. Le sang coula sur la figure du prophète (P). Lorsque la vénérée Khadija (P) fut informée de cet incident par l’Imam Ali (P), ils cherchèrent tous deux le Prophète avec de la nourriture et le cherchèrent dans les montagnes.

La vénérée Khadija (P) demandait avec inquiétude : « Y a-t-il quelqu’un qui puisse me parler du Prophète et de sa santé ? » la vénérée Khadija (P) s’inquiétait du bien-être du Prophète avec des expressions d’amour et d’anxiété. (P).[16]

A ce moment, Gabriel avertit le prophète (P) que les anges pleuraient à cause des pleurs de Khadija ajoutant : « Présente-lui le salut de Dieu qui lui a promis une demeure de lumière au paradis ». [17]

La vénérée Khadija (P) et l’Imam Ali (P) trouvèrent finalement le prophète (P) le visage en sang, et le ramenèrent à la maison. Les athées ayant appris que la vénérée Khadija (P) et l’Imam Ali (P) avaient trouvé le prophète (P) se rendirent à la maison de la vénérée Khadija (P) qu’ils attaquèrent avec des pierres. La vénérée Khadija (P) sortit de chez elle et leur dit : « Vous n’avez pas honte de jeter des pierres sur la maison d’une femme qui fait partie de vos meilleures familles ? Vous n’avez pas peur de Dieu ? »

Les assaillants honteux, se dispersèrent et le prophète (P) annonça le message de l’Ange Gabriel à Khadija qui répondit :

« اللهُ السَّلامُ وَ مِنْهُ السَّلامُ وَ عَلي جَبْریيلَ السَّلامُ« 

 « Que le salut de Dieu soit sur Gabriel et sur toi, prophète de Dieu, ainsi que Sa grâce et Sa miséricorde » [18]

Son bon Comportement et bienfaisance envers son mari

Le comportement de la vénérée Khadija (P) est un des meilleurs qu’on puisse imaginer pour donner un modèle à la société et aux familles contemporaines. La vénérée Khadija (P) croyait de tout son cœur à son mari et l’aimait de plus en plus chaque jour. Elle avait fait de sa maison, un lieu d’accueil et de sérénité pour son mari, et profitait de tous les moyens pour renforcer chez lui, ce sentiment de quiétude. La vénérée Khadija (P) avait tout voué au prophète (P), ses biens, ses richesses, sa vie et son esprit sans rien attendre en retour. La vénérée Khadija (P) aimait ce que son mari aimait et voulait ce qu’il voulait, et le considérait comme le meilleur être humain qu’on puisse trouver sur terre que Dieu lui avait donné l’honneur d’épouser. La vénérée Khadija (P) n’avait aucune de ces mauvaises pensées qui gâchent parfois la vie d’un couple et faisait totalement confiance au prophète (P). Quelques temps après son mariage, quand le prophète (P) se retira dans la grotte de Hira, à 20 km de la Mecque, elle ne fit aucune remarque et, la vénérée Khadija (P) ou Imam Ali (P), lui apportait de l’eau et de la nourriture. Après l’annonce de la prophétie, les hostilités et l’opposition des polythéistes commencèrent. La vénérée Khadija (P) toujours présente auprès du prophète (P), le protégeait et l’encourageait.

Un jour, le prophète (as) entra en couvrant le visage de sa main, la vénérée Khadija (P) inquiète s’approcha et découvrit la trace d’une gifle sur le visage du prophète (P) dont les yeux étaient remplis de larmes. la vénérée Khadija (P) demanda au prophète la raison de ses pleurs, il lui répondit que c’était l’égarement des gens qui le tourmentait.

La vénérée Khadija (P) très inquiète, aperçut Hamzah qui revenait de la chasse. La vénérée Khadija (P) l’interpella en disant : « Hamzah ! Tu vas chasser le lion alors que les gens frappent ton neveu et que personne ne soit là pour le défendre ! »

Hamzah fut très troublé par cette nouvelle et promit qu’il se vengerait. Puis il alla face à la Kaaba et cria : « Gens de la Mecque ! Sachez que je suis devenu musulman et que je suis la religion de mon neveu. Celui qui s’attaque à lui, recevra une réponse de ma part ! »

Le prophète (as) a déclaré :

ما اوذى نبى بمثل ما اوذيت[19]

« Aucun prophète n’a subi autant de tourments que moi »

Pendant toute cette époque, la vénérée Khadija (P)  était auprès du prophète (P), le soutenait et l’apaisait. Dans un poème pour déclarer son amour au prophète (P), la vénérée Khadija (P) déclara :

فلو اننى امشیت فى كل نعمة     و دامت لى الدنیا و ملك الاكاسرة

فما سویت عندى جناح بعوضة       اذا لم یكن عینى لعینك ناظرة [20]

« Les richesses du monde et les pouvoirs ont moins de valeur que l’aile d’un moustique, à mes yeux, quand je croise ton regard »

Le célèbre écrivain arabe, Soliman Ketani, a écrit : « Khadija a offert tout son amour au prophète (P) mais a reçu en échange, tous les bienfaits imaginables »

Décès

D’après la majorité des sources historiques, elle décéda dix ans après la prophétie, c’est à dire trois ans avant l’hégire.[21]

Certaines sources ont dit que Khadidja et Abû Tâlib décédèrent dans la même année.[22] D’après Ibn Sa’d, elle décéda 35 jours après Abû Tâlib.[23] D’après ce dernier et certains historiens, elle décéda pendant le mois de Ramadan.[24]

Avant de l’enterrer, le Prophète (s) la couvrit avec son vêtement et avec un vêtement du Paradis et l’enterra dans le cimetière de Ma’lâh, situé en bas de la montagne de Hajûn.[25]

On a construit un mausolée sur sa tombe. Des images de son mausolée existent toujours. Mais en l’an 1305 H, les saoudiens l’ont détruit comme beaucoup d’autres monuments historiques du début de l’islam.[26]

Conclusion:

En conclusion, nous pouvons affirmer que la vénérée Khadija (P)  est  un exemple pour tous les musulmans et notamment les femmes musulmanes. Sa bienveillance, sa générosité, son amour et son soutien pour le Prophète (P). La vénérée Khadija (P) a joué un rôle crucial dans l’Islam en apportant son soutien au Prophète (P). La vénérée Khadija (P) a joué un rôle clé dans l’Islam en soutenant le Prophète (P) et en propageant l’Islam grâce à ses richesses et ses biens. Son soutien absolu du Prophète de l’Islam. Son comportement exemplaire et sa bienveillance envers son époux, le prophète de l’Islam (P), sont remarquables.

Références

1-Al-Muntazam, Ibn Al-Jawzî, vol 3, p 18

2- Usd al Ghabah, Ibn Athîr, vol 6, p 78

3-Al-Bidâya wa Al-Nihâya, Ibn Kathir, vol 2, p 293

4-Al-Istî’âb, Ibn Abd Al-Birr, vol 1, p 25

5-An-Nawawi, Tahdhib al-asma’ wa-al-lughat, vol 2, p 341

6-Al-Bidâya wa An-Nihâya, Ibn Kathîr, vol 2, p 129

7-Al-Bidâya wa An-Nihâya, Ibn Kathîr, vol 2, p 129

8-Al-Bidâya wa An-Nihâya, Ibn Kathîr, vol 2, p 61

9-Al-Îsti’âb, Ibn Abd Al-Birr, vol 4, p 1824

10-Majlisî, Behar al-Anwar, vol 19, P63.

11-Bihâr Al-Anwâr, vol 19, p 16

12-Bihâr Al-Anwâr, vol 35, p 425

13-Al-Istî’âb, Ibn Abd Al-Birr, vol 4, p 1817

14-Zabihullah Mahallati Riyahaine Shariat , vol. 4, p. 389

15-Bihâr Al-Anwâr, vol 43, p 131

16-Bihâr Al-Anwâr, vol 18, p 242

17-Bihâr Al-Anwâr, vol 18, p 242

18-Bihâr Al-Anwâr, vol 18, p 243

19-Bihâr Al-Anwâr, vol 39, p 56

20- Mustadrak safīnat al-biḥār, vol. 5, p. 44.

21-Murûj Al-Dhahab, Mas’ûdî, v 2 p 282

22-Tarikh Tabari, v 11 p 493

23-At-Tabaqât Al-Kubrâ, v 1 p 96

24-At-Tabaqât Al-Kubrâ, v 8 p 14

25-Al-Anwâr Al-Sati’â, Bakri, p 735

Bibliographie

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