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Le nom d’Ahmad est-il cité dans quel passage de l’Evangile?
Résumé de la réponse
Le point important à soulever, c’est que lorsque le coran parle de l’annonce, faite par l’Evangile, de la venue du prophète de l’islam (que Dieu le bénisse lui et les siens), il s’agit là du texte original de l’Evangile, apporté par le vénéré Jésus Christ (béni soit-il), et non pas le texte qui a été altéré. Ceci dit, même dans Cette Evangile altérée, il y a certaines indications qui vont dans ce sens. Le vénéré Jésus Christ (béni soit-il) a annoncé la venue du Paraclet. Il y a deux interprétations au sujet de ce mot grec. Autrement dit, il y a deux façons différentes de prononciation de ce mot qui en changent, complètement, le sens : Periklytos, Paraklytos. Periklytos désigne un individu très célèbre dont tout le monde parle de lui et le loue. C’est, exactement, ce que signifie Ahmad (le glorieux, le loué). Ce, alors que le terme Paraklytos auquel font référence les Chrétiens, signifie « le consolateur ». Donc, les Chrétiens ont fait introduire dans les traductions de l’Evangile le terme « Paraklytos » qui signifie « le consolateur », tandis que nous estimons que le terme qui convient, c’est « Periklytos », qui signifie « le glorieux, le loué », ce dont parle, également le noble coran : « Et quand Jésus fils de Marie dit: ‹Ô Enfants d’Israël, je suis vraiment le Messager d’Allah [envoyé] à vous, confirmateur de ce qui, dans la Thora, est antérieur à moi, et annonciateur d’un Messager à venir après moi, dont le nom sera Ahmad ». Il y a assez de preuves évidentes et claires sur l’annonce de la nouvelle du prophète de l’islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), après le vénéré Christ (béni soit-il), ce dont nous parlerons, plus loin, dans le présent texte.
Réponse détaillée
Le point important à soulever, c’est que lorsque le coran parle de l’annonce, faite par l’Evangile, de la venue du prophète de l’islam (que Dieu le bénisse lui et les siens), il s’agit là du texte original de l’Evangile, apporté par le vénéré Jésus Christ (béni soit-il), et non pas le texte qui a été altéré. Ceci dit, même dans Cette Evangile altérée, il y a certaines indications qui vont dans se sens. Le vénéré Jésus Christ (béni soit-il) a annoncé la venue du Paraclet. Il y a deux interprétations au sujet de ce mot grec. Autrement dit, il y a deux façons différentes de prononciation de ce mot qui en changent, complètement, le sens : Periklytos, Paraklytos. Periklytos désigne un individu très célèbre dont tout le monde parle de lui et le loue. C’est, exactement, ce que signifie Ahmad (le glorieux, le loué). Ce, alors que le terme Paraklytos auquel font référence les Chrétien, signifie « le consolateur ». Donc, les Chrétiens ont fait introduire dans les traductions de l’Evangile le terme « Paraklytos » qui signifie « le consolateur », tandis que nous estimons que c’est le terme qui convient, c’est « Periklytos », qui signifie « le glorieux, le loué », ce dont parle, également le noble coran : « Et quand Jésus fils de Marie dit: ‹Ô Enfants d’Israël, je suis vraiment le Messager d’Allah [envoyé] à vous, confirmateur de ce qui, dans la Thora, est antérieur à moi, et annonciateur d’un Messager à venir après moi, dont le nom sera Ahmad ». [1]
C’est en totale connaissance de cause que le noble prophète, que Dieu le bénisse lui et les siens, a fait allusion à l’Evangile où le prophète qui l’avait précédé avant fait état de sa venue. D’ailleurs, c’est l’un des savants chrétiens, maîtrisant le Grec, qui avait informé le noble prophète de ce passage de l’Evangile contenant ce mot grec. Ayant une maîtrise du Grec, ce savant était à même de faire une distinction entre le terme Paraklytos(le consolateur) et le terme « Periklytos(le glorieux, le loué). Donc, c’est d’une manière tout à fait consciente et avec une connaissance linguistique digne de nom que ce savant fut traduit ce terme mentionné dans l’Evangile par Periklytos qui signifie « Ahmad », le glorieux. Cela montre que ce fut le terme « Periklytos » et non pas « Paraklytos qui se trouvait dans le texte évangélique de l’époque. Les Chrétiens estiment que le Paraclet désigne Saint-Esprit qui descend, selon la promesse du Christ (béni soit-il), sur les apôtres. Mais, nous disposons de nombreuses preuves qui indiquent que le paraclet désigne un homme particulier qui vient après le Christ et non pas Saint-Esprit :
- Les anciens traducteurs considérant que le terme paraclet relevait de ma science particulière humaine l’ont introduit tel quel dans la traduction. Donc, s’ils avaient déchiffré le sens du consolateur pour ce terme, ils le feraient introduire dans leur traduction.
- Diverses histoires dont chacune apporte une affirmation à l’autre, indiquent qu’avant l’Islam, les Chrétiens considéraient que ce terme correspondait à un homme particulier. A titre d’exemple, au 2ème siècle, l’un des pieux et vertueux chrétiens du nom de Montanus prétendit, en Asie mineure, qu’il était paraclet et un certain nombre de gens se convertissent à lui.
- Le verset 16 du chapitre 14, nous lisons : «Le Père vous enverra un autre Paraclet, pour qu’il soit avec vous à jamais l’Esprit de Vérité». Cette phrase signifie : Je suis paraclet et il viendra, après moi, un autre paraclet. Si le paraclet est employé dans le sens d’Ahmad, c’est-à-dire le loué, très célèbre dont tout le monde parle de lui en bien, l’on peut interpréter cette phase de la manière suivante : Moi, je suis quelqu’un de bonne réputation et je sollicite le Père de vous envoyer un autre homme de bonne réputation. Mais, si le terme paraclet est interprété dans le sens du consolateur, l’on ne peut dire que Jésus (béni soit-il), était, lui-même, un consolateur et que Mohammad ( que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), ou Saint-Esprit était un autre consolateur ; car les apôtres étaient affligés et attristés par l’ascension du vénéré Christ( béni soit-il), et après son ascension, le vénéré Christ n’était plus, là, pour consoler les apôtres et que Saint-Esprit soit l’autre consolateur.
- Et le verset 26 indique : « Il vous enseignera toutes choses et il vous fera ressouvenir toutes les paroles que je vous ai dites-moi ». Cette expression témoigne du fait que le vénéré Jésus Christ s’adresse à son peuple jusqu’à la fin du monde. Il dit que « vous, mon peuple, vous oublierez mes paroles et que le paraclet vous les fera ressouvenir ». De toute évidence, ils n’avaient pas oublié les paroles du vénéré Jésus de son vivant. Mais, plus tard, les convictions des idolâtres se sont mêlées à la parole du vénéré Christ (béni soit-il), et ils ont publié les paroles du vénéré Christ. Ils l’ont appelé fils de Dieu et ont reconnu la trinité. Dieu envoya, donc, le paraclet, à savoir Mohammad Ibn Abdullah (que Dieu le bénisse, lui et les siens), pour qu’il les fasse ressusciter la parole du Christ (béni soit-il) et leur rappelle qu’il n’était qu’un serviteur de Dieu.
- Les 29 et 30 indiquent : « Et maintenant voici que je vous l’ai dit avant que cela n’arrive afin que lorsque cela sera arrivé vous soyez certains que c’est vrai, je ne parlerai plus beaucoup [de paroles] avec vous, car il vient le prince du monde de la durée présente et en moi il n’y a rien qui soit à lui ».
- Lorsque Saint-Esprit est révélé au cœur de quelqu’un, surtout, lorsqu’il s’agit des apôtres, il n’y aura pas le doute, sinon les prophètes aussi devraient douter de la véracité de la révélation après sa descente, alors que tel n’était pas le cas. Or, les apôtres n’avaient pas besoin que le vénéré Jésus leur annonce l’arrivée de Saint-Esprit pour qu’ils y croient au moment de sa descente. Donc, ici le paraclet désigne un prophète et que les gens pourraient en douter la véracité et le vénéré Jésus ( béni soit-il), annonce à l’avance sa venue pour qu’il n’ait aucun doute sur la véracité du prophète qui vient après lui.
6-7. Dans le chapitre 15 aux versets 26 et 27, nous lisons : « c’est lui qui attestera de la vérité en ma faveur et vous aussi vous attesterez la vérité parce que depuis le commencement, vous êtes avec moi ». Cette parole indique, clairement, que les dénégateurs avaient fait souffrir le vénéré Jésus qui dit : « Le paraclet viendra et attestera de la vérité en ma faveur et vous aussi, qui avez vu mes miracles, vous attesterez de la vérité en ma faveur et ces deux attestations se confirment, réciproquement, et contredisent les dénégateurs. Cela n’a rien à voir avec la descente de Saint-Esprit sur les apôtres, il n’avait le besoin que Saint-Esprit atteste de la vérité en faveur du vénéré Christ (béni soit-il), auprès des apôtres, alors que ces derniers étaient, dès le début avec lui et avaient vu ses miracles. Lorsqu’il dit : « c’est lui qui attestera de la vérité en ma faveur et vous aussi vous attesterez la vérité », cela veut qu’il y ait une affirmation réciproque face aux dénégateurs, sinon l’attestation de Saint-Esprit n’est entendue que par les apôtres et aucun ne confirme pas l’autre.
- Dans le chapitre 16, et au verset 7, nous lisons : « Mais moi, je vous dis la vérité, c’est un avantage pour vous que moi je m’en aille car si je ne , m’en vais pas, le Paraclet ne viendra pas à vous, mais si je m’en vais, je vous l’enverrai ».
Cette parole ne correspond pas à l’idée selon laquelle Saint-Esprit descendit sur les apôtres ; car du temps du vénéré Jésus, Saint-Esprit descendait, selon le texte de l’Evangile, sur eux aussi, lorsque le Christ les envoya dans les villes.
- Le verset 8 indique : Et quand il sera venu, il convaincra le monde au sujet du péché, de la justice et du jugement ». Cela correspond, parfaitement, à notre prophète (que Dieu le bénisse, lui et les siens ; puisqu’il aura affaire avec les gens, tandis que Saint-Esprit était dans son fort intérieur et il descendu, également, sur les apôtres et n’avait affaire avec les gens.
- Le verset 13 indique : « il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir ». Cela aussi correspond à un homme et non pas à Saint-Esprit qui est, selon les Jésuites, Dieu même, et cette parole « il dira tout ce qu’il aura entendu » n’a pas de sens si l’on veut la faire correspondre à Saint-Esprit et non pas à un être humain. De même, dans les versets 14 et 15, il est dit : « Celui-ci me glorifiera, parce qu’il recevra de ce qui est à moi, et il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi. C’est pourquoi j’ai dit qu’il recevra ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera ». Aucun des cas dont l’on vient d’évoquer ne correspond pas à Saint-Esprit. Les expressions de l’Evangile qui sont soumises au doute sont :
Le premier doute : la première objection consiste à dire que dans l’interprétation du « Paraclet », l’Esprit de vérité et l’esprit pur ne dont qu’un et cela ne correspond pas à la prétention des Musulmans. Donc, ce terme désigne Saint-Esprit. En guise de réponse, nous disons : Dans l’Epitre de Saint Jean, le terme est, largement employé, pour désigner le prophète. Donc, l’esprit de la vérité signifie le prophète de la vérité, tout comme l’esprit pur signifie le prophète. A ce propos, dans l’Epitre de Saint Jean nous lisons : « « Mes bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit; mais voyez par l’épreuve si les esprits sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Vous reconnaitrez à ceci l’esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu; et tout esprit qui ne confesse pas ce Jésus n’est pas de Dieu: c’est celui de l’antéchrist; dont on vous a annoncé la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde. Vous, mes petits-enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde; c’est pourquoi ils parlent le langage du monde; et le monde les écoute. Mais nous, nous sommes de Dieu; celui qui connait Dieu nous écoute; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute point: c’est par là que nous connaissons l’esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur » (4 : 1-6). Ici, l’esprit de la vérité signifie le prophète du vrai. Il en est de même sens dans l’interprétation du terme « paraclet », qui signifie le prophète pur et non pas Saint-Esprit.
Deuxième doute : là où il est dit : « Le monde ne peut pas le supporter parce qu’il ne voit pas et ne connait pas. Et Vous, vous le connaissez, parce qu’il est auprès de vous ». Ils disent que cela ne correspond pas au prophète de l’islam ; car les apôtres n’étaient pas présents au temps du prophète et ne l’ont pas vu. En guise de réponse, nous disons : « les prophètes s’adressaient, dans leurs paroles, à l’ensemble du peuple et non pas, uniquement, à ceux qui étaient présents. Le vénéré Moïse (béni soit-il), annonça à ceux qui étaient présents qu’un prophète viendra, après moi, parmi vos frères. Les gens à qui le vénéré Moïse, annonça cette nouvelle, n’étaient pas vivants au moment de l’avènement du prophète que le vénéré Moïse avait promis la venue. Il en est de même pour les apôtres qui n’étaient plus vivants au moment de la venue du paraclet.
Troisième doute : l’autre objection consiste à avancer cette idée que le Christ avait dit : « Le monde ne le voit pas, ne le connait pas ». Donc, il s’agit de Saint-Esprit qui ne se voit pas, alors que tout le monde a vu le prophète. En guise de réponse, nous disons : On entend par là le rang de la prophétie et la connaissance du prophète et non pas son corps physique, tout comme dans l’Evangile de Mathieu, nous lisons « personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père, et personne ne connaît le Père, si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils aura bien voulu le révéler. (11 : 27). Et dans l’Evangile de Jean, nous lisons : « Ils lui dirent donc: “Où est votre Père?” Jésus répondit: “Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père: si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père.” ( 8 : 19) et « Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père…Dès à présent, vous le connaissez et vous l’avez vu.». (14 : 7). En guise de réponse à toute cela, nous disons qu’il s’agit là de voir la connaissance et non pas le corps physique par l’œil.
Quatrième doute : A propos du paraclet, il est dit : « Il est auprès de vous et restera stable avec vous ». Donc, c’est une mention, selon eux, à Saint-Esprit qui était présent chez des apôtres, alors que le prophète de l’islam vint plus tard, et ne fut pas avec eux. En guise de réponse, nous disons : Cela signifie qu’il demeurera, dorénavant. Car, auparavant, il avait dit : « Je prie Dieu de vous envoyer un autre Paraclet ». Et il dit « Il ne viendra pas tant que ne m’en vais pas ». Et il dit, également : « il demeure, à jamais, avec vous ». Ici, le terme « vous » ne s’applique pas, uniquement, aux apôtres, car les apôtres n’ont pas demeuré, à jamais. Cela veut dire que la foi et l’amour demeureront à jamais, dans les cœurs, tout comme dans le chapitre 14, le verset 20, nous lisons : « En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous ». Ce n’est pas le corps physique du vénéré Jésus qui demeure au sein de son peuple, mais sa foi et son amour. De même le Paraclet « Ahmad » (S.W.A), est sa foi et sa connaissance qui demeureront, toujours, dans les cœurs.
Il est à souligner ce point que nous ne renions pas le fait que Saint-Esprit fut descendu, après le vénéré Christ (béni soit-il), sur les apôtres et que le Christ leur fit une promesse. Mais, nous disons qu’il s’agit d’une toute autre promesse. Il promit la venue du paraclet. En effet, le vénéré Christ (béni soit-il), fit de nombreuses promesses. Il promit la venue de Saint-Esprit, la venue de lui-même, la venue de l’Ange de Dieu. Il promit que les gens abaderont l’idolâtrie et se tourneront vers le monothéisme. Il promit que les apôtres subiront de nombreuses souffrances dans la voie de la religion, et qu’ils seront persécutés et torturés. Il promit, également, la venue du paraclet, le prophète de la fin du temps (S.W.A). [2] Ce sont, donc, des preuves évidentes et claires sur le fat que la bonne nouvelle de la venue du noble prophète de l’islam (que Dieu le bénisse, lui et les siens), fut annoncé par l’Evangile.
Notes:
[1] La sainte sourate 61, le verset 6.
[2] Tiré de Rah-e Saadat « Le Chemin du Salut » ( la preuve de la prophétie », Chaarani, Abul Hassan, pp.241-251, avec un peu de modifications, troisème édition, La Bibliothèque Sadouq, Téhéran, 1984.