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De l’Imamat Recherches dans l’Ecole d’Ahlul-Bayt (a. s.)
L’Ecole des califes fournit de grands efforts en Vue de masquer les récits relatifs au testament et d’interpréter ceux qui s’étaient répandus
La personne qui ouvra, en premier lieu, dans ce sens fut ‘Aïsha la mère des Croyants. Les récits rapportés à partir d’elle le montrent clairement mais ses hadîths qui nient le testament (en faveur de ‘Ali) prouvent (par le fait même) que l’Imam ‘Ali était connu déjà à cette époque pour être le dépositaire du Prophète.
Les traditions rapportées par ‘Aïsha prouvent que ‘Ali (a. s) était le dépositaire du Messager d’Allah (SAW)
Muslim rapporte dans son Sahîh que lorsqu’on a évoqué chez ‘Aïsha le fait que ‘Ali soit le Waçîy, elle dit: «Quand l’a-t-il institué alors qu’il appuyait son dos contre ma poitrine et rendit l’âme sans que je m’en aperçusse, quand alors l’a-t-il institué?»(1)
‘Aïsha, la mère des Croyants avait besoin de mobiliser les gens pour alimenter sa guerre déclarée contre l’Imam ‘Ali, guerre connue dans l’histoire sous le nom de “Guerre du Chameau”. La conversation susmentionnée était tenue dans ce contexte. Dans ces conditions de guerre fratricide, on voulait sûrement arguer auprès d’elle du fait que l’Imam ‘Ali qu’elle combattait était le Waçîy, le Dépositaire du Prophète (SAW). En tout cas, son attitude à cette époque ressemble à ce que relate la réalité historique quant à la position de ‘Aïsha à l’égard de l’Imam ‘Ali. Dans le récit relatif à la maladie du Messager d’Allah (SAW), Ibn Sa’d rapporte que ‘Aïsha dit:
«Il (le Prophète) est sorti, appuyé sur deux hommes, entre Ibn ‘Abbâs, Al-Fadl, et un autre homme. ‘Ubaydullah dit: «J’ai rapporté son récit à Ibn ‘Abbâs (le frère du précédent) qui me demanda alors: «Sais-tu qui était l’autre homme que ‘Aïsha n’a pas nommé?». «Non», répondis-je. «C’était ‘Ali», ajouta Ibn ‘Abbâs, mais ‘Aïsha ne supportait pas qu’on dise du bien de lui». (2)
Ainsi, Aïsha, la mère des Croyants, ne voulait pas nommer ‘Ali (a. s.) dans ses récits et préférait dire: un homme … Cette dureté ne lui suffisait pas: Abûl-Faraj rapporte à propos de l’assassinat de l’Imam ‘Ali (a. s.) que «lorsque la nouvelle de sa mort parvint à ‘Aïsha, celle-ci s’est prosternée» en guise de remerciement pour Allah.
Les hadîths rapportés par la mère des Croyants ‘Aïsha comparés à ceux rapportés par d’autres Compagnons
Ce récit selon lequel «quand l’a-t-il institué alors qu’il est mort contre moi (entre mes seins et mon menton)» (3) est une narration unique, spécifique à elle. D’autres récits s’y opposent:
Ibn Sa’d dit dans sa Tabaqât: (titre: “Ceux qui disent que le Prophète (SAW) est mort entre les bras (dans le giron) de ‘Ali b. Abî Tâlib):
Le Messager d’Allah (SAW) dit dans sa maladie: «Faites venir (appelez) mon frère», ‘Ali fut “appelé”. «Approche-toi», lui ordonna-t-il. «Je me suis alors approché de lui, raconta ‘Ali. Il s’appuyait alors contre moi, me parlait de si près à tel point que je recevais de la salive du Prophète (SAW). Enfin, il commença à agoniser et à s’alourdir dans mes bras (mon giron) …».
On rapporta aussi que ‘Ali b. al-Hussayn dit: Le Messager d’Allah (SAW) fut mort la tête dans le giron de ‘Ali.
Ash-Sha’bî dit: même récit avec en plus cette précision: ‘Ali lui fit le lavage rituel.
Abû Ghatafân dit: j’ai demandé à Ibn ‘Abbâs: «Le Messager d’Allah (SAW) est-il mort, la tête entre les bras de quelqu’un?». «Oui, répondit-il, il est mort appuyé sur la poitrine de ‘Ali». Je dis: «Mais ‘Urwah m’a raconté que ‘Aïsha avait dit: le Messager d’Allah (SAW) est mort dans mes bras!». Ibn ‘Abbâs me rétorqua alors: «Comprends-tu? Par Allah! Le Messager (SAW) est mort appuyé contre la poitrine de ‘Ali, et c’est lui qui a fait son lavage rituel …».
Ka’bul-Ahbâr se leva un jour, à l’époque de ‘Umar, alors que nous étions assis chez ce dernier, et demanda : «Quelle fut la dernière parole du Messager d’Allah (SAW)?». ‘Umar lui dit: «Demande à ‘Ali, il est ici». ‘Ali répondit en disant: «Appuyé contre ma poitrine, il posa (finalement) la tête sur mon épaule et dit: La prière, la prière». Ka’b dit alors: «Oui, elle est la dernière injonction des prophètes. C’est sur cela que l’ordre leur a été notifié et c’est sur cela qu’ils seront ressuscités». Puis Ka’b demanda: «Ô prince des Croyants! Et qui l’a lavé?». ‘Umar dit: «Demande à ‘Ali». ‘Ali, en répondant à Ka’b, dit: «C’est moi qui faisais le lavage; ‘Abbâs était assis (là); ‘Ussâmah et Shuqrân m’apportaient de l’eau». (4)
Si le Prophète avait faibli et mourut dans le giron de ‘Aïsha ou entre son estomac et son menton comme elle l’a dit, le calife ‘Umar aurait dit à Ka’bul-Ahbâr: «Demande à la mère des Croyants ‘Aïsha pour t’informer de la dernière parole du Prophète (SAW)», et ne l’aurait pas renvoyé à ‘Ali (a. s).
Mais le récit le plus solide reste celui d’un témoin oculaire, de la mère des Croyants Ummu Salamah qui dit:
«Par Allah! ‘Ali fut la dernière personne ayant abordé le Messager d’Allah (SAW) avant sa mort. Nous lui avons rendu visite un matin alors qu’il demandait: «’Ali est-il venu? ‘Ali est-il venu?», plusieurs fois. Fatima dit alors: «Peut-être l’as-tu envoyé effectuer quelque chose». Par après ‘Ali vint. Croyant qu’il avait besoin de lui (pour régler une affaire), nous sommes sortis de la pièce et restés à la porte. J’y étais la proche, affirma Ummu Salamah «le Messager d’Allah (SAW) s’est penché alors sur ‘Ali et entama avec lui un entretien confidentiel. Ensuite le Prophète (SAW) mourut le même jour. ‘Ali était la dernière personne l’ayant abordé avant sa mort». (5)
Dans le récit de ‘Abdullah b. ‘Amru, le Messager d’Allah (SAW) dit dans la maladie qui précéda sa mort: «Faites venir mon frère!». ‘Ali vint auprès de lui, il le cacha d’un rideau et se pencha sur lui (en confident) …». (6)
En parlant de la mort du Messager (SAW) l’Imam ‘Ali (a. s.) dit:
«Le Messager d’Allah (SAW) a rendu le dernier souffle, sa tête sur ma poitrine. J’ai recueilli ce souffle et l’ai passé sur mon visage. Je me suis chargé de lui faire les dernières ablutions (lavage rituel consécutif à la mort), aidé par les anges qui se succédaient groupe après groupe; cela créait un véritable grouillement dans la demeure. Leurs louanges murmurées ne cessèrent de chatouiller mes oreilles jusqu’à sa mise dans la tombe». (7)
Comparaison des hadîths rapportés par la mère des Croyants ‘Aïsha
Face aux hadîths précédents, ‘Aïsha, la mère des Croyants fut donc la seule à avoir rapporté que le Prophète (SAW) était mort dans son giron.
Il est fort probable qu’elle a raconté cela lors de la guerre d’al-Baçurah, c’est-à-dire après les deux califes ‘Umar et ‘Uthmân. Cela coïncidait aussi avec l’époque de Muawiya où celui-ci défendait de rapporter les mérites de l’Imam ‘Ali (a. s.) et ordonnait de raconter des récits contraires.
Mais même dans l’hypothèse où le Prophète (SAW) aurait été mort contre sa poitrine, cela contredirait-il les nombreux récits affirmant que l’Imam ‘Ali (a. s) fut institué comme dépositaire par le Messager d’Allah (SAW)? N’y avait-il pas d’autres occasions dans un autre temps (que celui de sa dernière maladie) où le Messager (SAW) aurait pu transmettre son testament à l’Imam ‘Ali? Si. Le prouvent de nombreux récits rapportés par les traditionnistes, dont ceux qui suivent:
L’Imam ‘Ali dit: «J’avais deux entrées chez le Messager d’Allah (SAW): l’une pendant la nuit, l’autre pendant la journée. S’il m’arrivait de me rendre chez lui alors qu’il priait, il toussa (pour m’avertir)». (8)
Dans une autre version, il dit: «J’avais auprès du Messager d’Allah (SAW) un rang qu’aucune autre créature n’avait: à l’aube de chaque jour, je me rendais chez lui et je saluais (pour entrer) à moins qu’il toussât (pour m’avertir qu’il était occupé)». (9)
Ibn ‘Asâkir dans son Târîkh, rapporte que Jâbir dit: «Le jour d’At-Tâ’if, le Messager d’Allah (SAW) eut avec ‘Ali un long conciliabule. Certains Compagnons dirent alors, il est vraiment long le conciliabule qu’il a eu avec son cousin! Quand le Prophète (SAW) en prit connaissance, il dit: «Ce n’est pas moi qui ai ordonné ce conciliabule à son profit, c’est Allah».
Dans une autre version: ils parlaient longtemps en confidents alors qu’Abû Bakr et ‘Umar regardaient parmi d’autres gens. Une fois devant ceux-ci, ils dirent: «Ô Messager d’Allah! Ton conciliabule aujourd’hui est long!». Le Prophète leur dit alors: «Ce n’est pas moi qui aie tenu ce conciliabule avec lui; c’est Allah!». (10)
L’attitude de la mère des Croyants ‘Aïsha face aux hadîths de l’institution de ‘Ali faisait partie des actes du califat qurayshite dont la position à l’égard des hadîths relatifs au rang d’Ahlul-Bayt, dépendait de la politique générale de Quraysh: la prophétie et le califat ne doivent pas être cumulés par Banî Hâshim (le clan du Prophète).
L’occultation des mérites de l’Imam ‘Ali (a. s.). Les raisons pour lesquelles il fut insulté et maudit (par ses adversaires)
Commençons d’abord par les raisons pour lesquelles on l’a insulté et maudit notamment sur les chaires des mosquées avant d’évoquer les récits relatant l’occultation de ses mérites.
Quraysh a refusé le cumul de la prophétie et du califat par Banî Hâchim
At-Tabarî rapporte que deux conversations avaient lieu entre le calife ‘Umar et Ibn ‘Abbâs.
Dans l’une d’elles, le calife demanda à Ibn ‘Abbas:
«Qu’est ce qui a empêché votre peuple (Quraysh) d’accepter votre califat?
– Je ne sais pas, répondit Ibn ‘Abbâs.
– Moi, je sais, affirma ‘Umar. Ils (les Quraychites) détestent votre tutelle en cette affaire. Pourquoi alors que nous sommes pour eux comme le bien (une incarnation du bien?)
– Pardon! Dit ‘Umar, ils détestent que soient cumulés en vous la prophétie et le califat; ce cumul vous aurait donné matière à vous enorgueillir. Peut-être dites-vous que c’était Abû Bakr qui a fait cela. Non, par Allah, mais en cette situation il a fait preuve de fermeté…».
Dans la deuxième conversation, ‘Umar demanda:
– Ibn ‘Abbâs! Sais-tu ce qui a empêché votre peuple de vous après Muhammad?
– Je n’ai pas aimé, lui répondre et j’ai dit: Si je ne sais pas, le prince des Croyants me fera savoir.
– Ils ont détesté le cumul de la prophétie et du califat par vous; ce qui vous aurait donné matière à vous montrer orgueilleux à leur égard. Quraysh a donc fait son choix et elle a vu juste et fut bien guidée!
– Si tu me permets de parler sans que tu t’en fâches, je parlerai, proposa Ibn, ‘Abbas
– Parle, ô Ibn Abbas!
– Pour ce qui est du choix qu’avait fait Quraysh, si elle avait accepté le choix d’Allah pour elle, la rectitude aurait été entre ses mains, ni contestée ni enviée. En ce qui concerne l’aversion de Quraysh pour le cumul de la prophétie et du califat par nous, eh bien! Allah – gloire à Lui – parla de cette aversion dans ces termes: «Il en est ainsi parce qu’ils ont éprouvé de l’aversion pour ce que Allah a révélé: IL rendra vaines leurs uvres». (V. 9/XLVII)
– Loin de toi! Par Allah! Ô Ibn ‘Abbâs, des choses répréhensibles me parvenaient sur toi mais je ne voulais pas te les faire reconnaître pour ne pas abaisser ton rang à mes yeux.
– Quelles sont ces choses ô prince des Croyants? Si j’étais dans le Vrai, tu ne devrais pas abaisser mon rang à tes yeux, si par contre j’étais dans le faux, je serais à même d’écarter le faux de moi-même!
– Il m’est parvenu que tu disais que nous avions écarté le califat de vous par envie et injustement!
– Ô prince des Croyants! Que cela ait été injuste, tout le monde en convient – Quant à l’envie, eh bien! Iblîs (Satan) avait envié Adam et nous sommes les enviés parmi ses fils.
– Loin de toi! Vos cœurs – ô Banî Hâchim sont rongés par une envie qui dure et une rancune qui ne s’en va pas.
– Doucement, ô prince des Croyants ne parle pas ainsi des cœurs de ceux qu’Allah veut seulement éloigner d’eux toute souillure et les purifier totalement. Le cœur du Messager d’Allah (SAW) ne fait-il pas partie des cœurs de Banî Hâchim?
– Ecarte-toi de moi, ô Ibn ‘Abbâs!
– Oui, je m’en vais.
Quand je me fus apprêté à me lever, il eut honte et me rappela: ta place ô Ibn ‘Abbâs! Par Allah, je considère bien tes droits et j’aime ce qui te contente.
– Oui, ô prince des Croyants!
– J’ai des droits sur toi et sur tout Musulman (le respect dû à la famille du Prophète) quiconque les considère bien, uvre pour son propre bien; quiconque les bafoue, fait sûrement fausse route!
Ensuite ‘Umar se leva et s’en alla. (11)
Qu’on médite ces deux hadîths!
Le calife a dit clairement dans les deux récits que Quraysh refusèrent que la prophétie et le califat fussent cumulés par Banî Hâchim qui en auraient été fiers.
Dans le deuxième récit, il reconnaît que Quraysh a vu juste quand elle a choisi pour elle-même. Cela veut dire que la question de la succession et du pouvoir fut discutée par Quraysh et tranchée dans l’intérêt – celui d’ici-bas – de la seule tribu de Quraysh et non dans l’intérêt général des Musulmans.
Pour mettre en valeur son appréciation du choix qurayshite, ‘Umar n’a avancé aucun argument, ni du Livre d’Allah ni de la sunnah du Messager (SAW).
De la réplique d’Ibn ‘Abbâs (si Quraysh s’était contentée du choix que fit Allah pour elle …), on comprend deux choses:
Le choix de Quraysh n’a pas coïncidé avec celui d’Allah Qui choisit l’Imam ‘Ali (a. s.) (Pour présider à la destinée de cette Communauté) comme nous le montrerons plus loin inshâ Allah.
Quraysh n’aurait pas dû effectuer de choix en présence de celui que fit Allah. Ibn ‘Abbâs fait ainsi allusion au contenu de ce verset:
«Lorsque Allah et Son Messager ont pris une décision, il ne convient ni à un croyant ni à une croyante de maintenir son choix sur cette affaire». (V. 36/XXXIII)
Quand Ibn ‘Abbâs souligna la gravité de l’aversion qu’on a pour ce qui fut révélé (verset 9/XIVII), ‘Umar en guise de réplique passa à l’attaque et à l’accusation – (Quraysh évinça Banî Hâchim injustement et par envie) …
Malgré ces arguments “incontournables” avancés par Ibn ‘Abbas, Quraysh continua d’avoir en horreur la prise du pouvoir par Banî Hâchim. Le montre clairement cette conversation entre le calife ‘Umar et Ibn ‘Abbâs, après la mort du gouverneur de Hims (en Syrie):
– Ô Ibn ‘Abbâs! Le gouverneur de Hims est mort, il était un homme de bien et les hommes de bien sont peu nombreux!
– En fait j’ai toujours espéré que tu ferais parti de ces hommes de bien! En moi-même, j’ai quelque chose à te reprocher mais comme tu ne le manifestes pas, je ne dis rien et cela me chiffonne. Bref, que penses-tu de l’exercice de la fonction?
– Non, je ne m’en chargerai que si tu m’informes de ce que tu nourris à mon égard!
– Pourquoi? Que veux-tu en faire?
– Je veux savoir. S’il s’agit de quelque chose de nuisible pour moi-même, je partagerai ta crainte à ce sujet. Si par contre, je suis innocent, je saurai que ce défaut n’est pas des miens et j’accepterai alors ma nomination à la fonction que tu me désigneras (être gouverneur) car je sais que tu arrives toujours promptement à ce que tu veux. Ô Ibn ‘Abbâs! Si je te nommais à cette fonction, je crains que mes jours prennent fin et que tu dises (exploitant ton poste de gouverneur): Venez à nous; or, vous n’avez pas de venue à vous à l’exclusion des autres…». (12)
Il semble que cette conversation se passa vers la fin du califat de ‘Umar voire même durant le dernier mois de sa vie.
Ibn Abbâs rapporte ce récit:
«Je faisais réciter du Coran à des Muhâjirîne y compris ‘Abdur-Rahmân b. ‘Awf. Un jour je l’attendais chez lui à Minâ alors qu’il était chez ‘Umar b. al-Khattâb lors de son dernier pèlerinage. Quand ‘Abdur-Rahmân revint auprès de moi, il dit: «Si tu avais vu! Un homme est allé aujourd’hui voir le prince des Croyants et lui rapporta qu’un tel avait dit: «Si ‘Umar venait à mourir, je prêterai serment d’allégeance à un tel, car, par Allah, l’allégeance d’Abû Bakr était brusque mais achevée. ‘Umar se fâcha alors et dit: «Ce soir, inshâ Allah, j’avertirai les gens et les mettrai en garde contre ceux qui veulent s’emparer de leur affaire».
– Non, ô prince des Croyants!, dis-je. Cette cérémonie réunit des foules du bas peuple et, une fois près de toi, j’ai peur que ces gens, après avoir mal-compris ce que tu auras dit, diffusent ta parole à tort et à travers. Attends de revenir à Médine, ville de l’hégire et de la tradition; les gens cultivés et les notables seront près de toi, comprendront bien ta parole et sauront l’apprécier…
‘Umar dit: Par Allah, je le ferai inshâ Allah dès que je reviendrai à Médine!.
Ibn ‘Abbâs raconte qu’une fois à Médine, après le mois Dhul-Hijjah, il s’est rendu un vendredi à midi à la Mosquée afin d’y rencontrer Sa’îd b. Zayd b ‘Amru b. Nufayl.
Je me suis assis à côté de lui, ajouta Ibn ‘Abbâs, quelques instants après, quand je vis surgir ‘Umar b. al-Khattâb je dis à Sa’îd b. Zayd: «Il va dire cet après-midi ce qu’il n’a jamais dit depuis qu’il est calife!».
Mon interlocuteur ne me crut pas. Quand les muezzins se sont tus, ‘Umar prit place sur la chaire, loua Allah et dit:
«… Ensuite, je vais bien vous dire quelque chose qui, d’après le destin, doit-être dit, peut-être est-ce un prélude à l’extinction de mes jours. Quiconque le conçoit bien et le comprend, qu’il en parle là où il arrivera; sinon je ne permets à personne de mentir à mon compte…». Ensuite ‘Umar dit: «Il m’est parvenu que l’un d’entre vous a dit: «Par Allah! Si ‘Umar vient à mourir, je prêterai serment d’allégeance à un tel». Qu’on ne se trompe pas en disant «l’allégeance prêtée à Abû Bakr était brusque, pourtant elle est arrivée à terme!». Elle l’a été effectivement mais Allah nous en a épargné les méfaits. Parmi vous, il n’y a sûrement pas quelqu’un comme Abû Bakr. Si, sans délibération préalable entre les Musulmans, quelqu’un veut prêter serment d’allégeance à un autre, qu’il ne le fasse de peur qu’on les tue tous les deux. A la fin de son discours, cette dernière phrase fut répétée: «Si un homme veut prêter serment d’allégeance à un autre sans délibération préalable des Musulmans, qu’il ne le fasse pas de peur qu’on les tue tous les deux». (13)
A qui donc allait-on prêter serment d’allégeance après la mort de ‘Umar? Et à qui appartient le propos qui a provoqué la colère du calife? Le Shâfi’ite Ibn Abîl-Hadîd donna la réponse à cette question: l’homme à qui on voulait prêter serment d’allégeance était ‘Ali; celui qui l’a proclamé était ‘Ammâr b. Yâsir. (14)
L’étude de ce discours
Il est clair que le calife eut peur que Quraysh perde le contrôle de la situation après sa mort et que des Musulmans – Compagnons et Tâbi’îne – se hâtent de prêter serment d’allégeance à quelqu’un dont Quraysh déteste l’investiture, à savoir l’Imam ‘Ali. Pour barrer la route aux prétendants, il les menaça en disant: «si un homme veut prêter serment d’allégeance à un autre sans délibération préalable des Musulmans, qu’il ne le fasse pas de peur qu’on les tue tous les deux». Alors qu’il avait accédé lui-même sans délibération préalable des Musulmans. La légitimité de son pouvoir ne s’est basée que sur sa désignation par Abû Bakr. En tous cas, par ce stratagème il prit les choses en main et, quand il fut poignardé, il concrétisa sa pensée dans un procédé inédit: «six hommes de Quraysh devront, dit-il, se réunir pour choisir, en fin de compte, l’un d’entre eux, qui serait le successeur de ‘Umar. Il posa deux conditions: que la candidature de l’un ou de l’autre soit cautionnée par ‘Abdur-Rahmân b. ‘Awf qui imposerait, à son tour, au candidat prétendant – et c’est la deuxième condition convenue, l’obligation de suivre à la fois le Livre d’Allah, la sunnah du Messager et la Sîrah des deux Sheikhs (Abû Bakr et ‘Umar). On savait que l’Imam ‘Ali refuserait de placer sur le même pied d’égalité, la politique des deux Sheikhs et la guidance du Livre d’Allah et de la Sunnah du Messager. ‘Uthmân, l’un des six candidats, s’y engagea et fut ainsi investi de l’autorité suprême.
Ceci avait été conçu et préparé d’avance. Le prouve ce que le calife ‘Umar dit à Sa’îd b. al-‘Âçi, l’umayyade: «c’est un proche parent de Sa’îd qui me succédera», c’est-à-dire, ‘Uthmân b. ‘Affân l’umayyade.
On savait aussi qu’Abû Bakr, avant de mourir, invita ‘Uthmân seul chez lui et lui dicta son testament mais, avant de pouvoir l’achever, il s’évanouit. ‘Uthmân écrivit alors: «Je désigne, pour diriger, ‘Umar b. al- Khattâb», quand Abû Bakr reprit conscience et prit connaissance de ce qu’avait écrit ‘Uthmân, il en fut content parce que cela coïncida avec sa volonté.
A son tour, ‘Uthmân allait désigner ‘Abder-Rahmân b. Awf à sa succession. Al-Ya’qûbî rapporte ceci:
«Quand ‘Uthmân fut tombé gravement malade, il fit venir Humrân b. Abân son serviteur affranchi, lui fit écrire son testament où il laissa vide la place du nom du successeur institué. Mais, de sa propre main, ‘Uthmân écrivit le nom de ‘Abder-Rahmân b. ‘Awf, à part et après l’avoir noué, il l’envoya à Ummu Habîbah, fille d’Abû Sufiân. Humrân le descella en route, le lut et informa ‘Abder-Rahmân b. ‘Awf de son contenu. Au lieu d’en être content, ‘Abder-Rahmân s’est mis en colère et dit: «Je l’ai désigné ouvertement (à la succession de ‘Umar) et il me désigne maintenant en cachette!». La nouvelle est répandue à Médine et les Umayyades (le clan de ‘Uthmân) se mirent en colère (parce que l’homme qui allait succéder n’était pas des leurs). ‘Uthmân pour punir Humrân qui divulgua le secret, lui fit infliger cent coups de fouet et un exil à Bassorah. C’était cet incident qui provoqua l’animosité (connue) entre ‘Uthmân et ‘Abder-Rahmân b. Awf. Par après, ce dernier envoya son fils avec cette missive à ‘Uthmân: «Par Allah, je t’avais prêté serment d’allégeance alors que j’avais trois qualités qui me rendaient meilleur que toi …». (15)
Il semble que même la succession de ‘Uthmân fut tranchée d’avance mais ‘Abder-Rahmân b. Awf mourut avant ‘Uthmân en l’an 31 ou 32 h. après qu’ils s’étaient très fort disputés. (16)
A leur tour les Banî Umayyah, connaîtront, par après, la discorde et disputeront le pouvoir aux autres clans de Quraish.
Le clan d’Abû Bakr (Taym) avec à sa tête la mère des Croyants ‘Aïsha, conduisait à son tour l’opposition contre ‘Uthmân qui fut assassiné chez lui à Médine sous les yeux des Muhâjirîne et des Ançars. (17)
Ce n’est qu’après ces événements que les Musulmans prirent leur affaire en main après s’être débarrassés de tout pacte d’allégeance contraignant. Ils se précipitèrent alors vers l’Imam ‘Ali (a. s.) pour lui prêter serment d’allégeance. Les Compagnons du Messager d’Allah (SAW) furent les premiers à le faire. Quand l’Imam ‘Ali (a. s.) eut pris le pouvoir, il annula toutes les prérogatives que Quraysh s’était attribuées à l’époque de ses prédécesseurs. Les quraychites et les autres Musulmans, les Arabes et les Mawâlî furent traités sur le même pied d’égalité quant à la distribution des revenus économiques de l’Etat et au rang social au sein de la Communauté. Quraysh, jalouse de ses intérêts, se ressaisit et quatre mois après la prise du pouvoir par l’Imam (a. s.), déclara la guerre du chameau contre lui, attisée par Marwân qui voulait venger le sang de ‘Uthmân, Talhah et Az-Zubayr qui avaient auparavant incité à l’assassinat de ‘Uthmân et à leur tête, ‘Aïsha la mère des Croyants qui avait émis un avis religieux (une fatwâ) autorisant le meurtre de ‘Uthmân.
Après la bataille du chameau, Quraysh déclara contre l’Imam, la bataille de Çaffîne au nom de la vengeance due au sang de ‘Uthmân, ce qui brouilla à l’extérieur de Médine, les idées des Musulmans et leur position. Après l’arbitrage de Çaffine, Al-Khawârij (les dissidents) se soulevèrent à Nahrawân contre l’Imam (a. s.).
C’était pour tout cela que l’Imam se plaignait de l’injustice de Quraysh et disait par exemple à son frère Aqîl: «Laisse donc tomber Quraysh qui patauge dans l’égarement et erre dans la discorde. Laisse-les (les qurayshites) se pervertir car ils sont unanimes à me faire la guerre comme ils l’ont été à la faire auparavant au Messager d’Allah (SAW). Que leur récompense (châtiment) ne leur soit pas épargnée! Ils ont coupé mes liens de parenté …». (18)
Après que l’Imam ‘Ali (a. s.) eut eu une querelle avec l’un d’entre eux, il rapporta la conversation suivante:
Il (l’adversaire) dit: Tu tiens très fort à cette affaire (le califat)!
Je répondis: Non! Par Allah! Vous y tenez encore plus tout en étant plus loin. Moi, je suis le plus concerné et le plus proche! Je n’ai demandé que mon droit auquel vous vous êtes opposés. Vous vous êtes interposés entre moi-même et mon droit de façon à m’en détourner. Quand je l’ai accablé par l’argument incontournable, devant les gens qui assistaient (à notre querelle), il se leva confondu et ne sut que répondre!
Ô Allah! Je Te demande secours contre Quraysh et ceux qui les ont aidés, ils ont tranché ma parenté, rabaissé mon illustre rang; ils furent unanimes à me disputer une chose qui est mienne puis ils dirent: «aux yeux de la justice c’est égal que tu aies ce droit ou que tu ne l’aies point». (19)
Dans un autre sermon, en plus du passage précédent, l’Imam (a. s.) ajoute:
«J’ai regardé, je n’ai trouvé de soutien que chez ma famille, je leur ai épargné la mort, j’ai fait abstraction de la douleur, j’ai bu l’amertume et contenu ma colère, plus amère que la coloquinte et faisant souffrir le cœur plus que ne le font des lames acérées». (20)
Enfin l’Imam ‘Ali (a. s) fut assassiné en martyr, par un dissident dans la mosquée d’al-Kûfah. Après lui, Muawiya s’empara du pouvoir en l’an 40 de l’hégire. Cette année fut appelée l’année de la collectivité (Al- Jamâ’ah), celle de Quraysh bien entendu! Muawiya reste vingt ans au pouvoir et mourut en l’an 60 de l’hégire.
L’une des conséquences de l’aversion qu’avaient les Quraïshites pour la dévolution du pouvoir à l’Imam ‘Ali (a. s.) fut leur acharnement à empêcher la diffusion des hadîths prophétiques.
La prohibition d’écrire le hadîth du Messager (SAW)
‘Abdullah b. Amru b. ‘Açî rapporte ceci: J’avais l’habitude d’écrire tout ce que disait le Messager d’Allah (SAW) mais Quraïsh me le défendit en disant: «Tu écris tout ce que tu entends de la bouche du Messager d’Allah (SAW), alors qu’il est un être humain qui se fâche, qui agrée …», je m’en suis alors abstenu. Quand j’ai rapporté cela au Messager d’Allah (SAW), il montra sa bouche du doigt et dit: «Eécris! Car, par Allah! Seule la vérité en sort!».
Quraïsh a donc montré sans détour la raison pour laquelle elle s’opposa à l’écriture du hadîth prophétique: celui-ci pouvait relater la colère du Prophète contre quelqu’un d’entre eux ou sa satisfaction à l’égard d’un autre. Dans le premier cas, le hadîth du Messager d’Allah (SAW) serait, pour la personne en question, une tare, une diminution pour elle. A cet égard on sait combien le Prophète (SAW) a parlé des tyrans de Quraïsh et expliqué les versets coraniques qui furent révélés pour les blâmer! Dans le deuxième cas, le hadîth du Messager (SAW) serait un texte fondateur de droit au profit de la personne agréée par le Prophète (SAW). Or cela ne devait surtout pas avoir lieu.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on a empêché l’écriture du testament du Prophète (SAW) lors de la maladie précédant sa mort, quand il dit: «Apportez que je vous fasse écrire ce qui vous épargnera de l’égarement». ‘Umar dit alors: «Le Prophète est souffrant; vous avez le Livre d’Allah; cela nous suffit». «Qu’est-ce qu’il a? Délire-t-il?». (21) Dirent-ils.
La prohibition de l’écriture et l’empêchement d’écrire furent donc motivés par la crainte chez les Quraïshites de la diffusion d’un texte prophétique susceptible de favoriser quelqu’un dont ils détestent la tutelle éventuelle dans le cas où le califat et la prophétie seraient concentrés dans le même clan!
C’était aussi la même raison qui poussa le calife ‘Umar à empêcher l’écriture du hadîth à son époque et à brûler ce que des Compagnons en avaient écrit.
Cette mesure d’interdiction est restée de vigueur jusqu’à l’époque du calife umayyade ‘Umar b. ‘Abdil-‘Azîz …
Notes:
- Muslim, Sahîh (commentaire d’An-Nawawî) “Livre du testament”, 11/89; Al-Bukhârî, “Livre des expéditions militaires”, chap. “La maladie du Prophète”, 3/65; Ahmed, Al- Musnad, 6/32
- Ibn Sa’d, At-Tabaqât, 2/232; le même récit se trouve dans Al- Bukhârî, chap. “La maladie du Prophète et sa mort”, 3/63. Mais Al-Bukhârî supprime le commentaire d’Ibn Abbâs: «Aïsha ne supporte pas qu’on dise bu bien de lui».
- Al-Bukhârî, “Livre des testaments”, 2/84 (1er chap. “Livre des expéditions militaires” (chap., “La maladie du Prophète”, 3/63); Muslim, Sahîh, “Livre du testament”, chap. 19; Ibn Mâjah, “Livre des funérailles”, chap. 64; Ahmed, op. cit., 6/32, 64, 77; At-Tabarî, op. cit., 1/1814
- Ces cinq hadîths se trouvent dans At-Tabaqât d’Ibn Sa’d sous le titre de: “Ceux qui disent que le Messager d’Allah (SAW) est mort dans le giron de ‘Ali b. Abî Tâlib”.
- Al-Hâkim, Al-Mustadrak, 3/138. L’auteur en dit: c’est un hadîth authentique mais Al-Bukhârî et Muslim ne l’ont pas rapporté dans leurs recueils respectifs. Adh-Dhahabî reconnaît l’authenticité du hadîth dans son résumé d’Al-Mustadrak; Ibn ‘Asâkir, op. cit., 3/14, 17; Ibn Abî Shaybah, Al-Muçannaf, 6/348; Al-Haythamî, Majma’…, 9/112; Al-Muttaqî, Kanz …, 15/128, h/ 374 etc.
- Al-Muttaqî, Kanz…, 6/392; Ibn Kathîr, Al-Bidâyah, 7/359; Ibn ‘Asâkir, Târikh…, (“Biographie de l’Imam ‘Ali”, 2/484
- Nahjul-Balâghah, sermon no. 197
- Ibn Mâjah, Sunan, “Livre d’Al-Adab”, chap. “La demande de l’autorisation d’entrer”, h/ 3708; Ahmed, Al-Musnad, 1/80
- Ahmed, Al-Musnad, 1/85, 107
- Ibn ‘Asâkir, Târikh, op. cit., “Biographie de l’Imam ‘Ali”, 2/310-311; Ibn Kathîr, Târikh, 7/356; Ibn Abîl-Hadîd, 2/78, rapporte aussi: «Qu’une fois ‘Aïsha entra alors que le Prophète et ‘Ali tenaient un conciliabule et dit à ‘Ali: «Je n’ai qu’un jour sur neuf ne me laisseras-tu pas ô ‘Ali!».
- At-Tabarî, Târikh, “Biographie de ‘Umar – Evénements de l’an 23 h.”, 1/30, 32; Ibn Athîr, Al-Kâmil, 3/24-25
- Al-Mas’ûdî, Murujudh-Dhahab, 2/321-322
- Al-Bukhârî, Sahîh, 4/119-120, “Livre des sanctions légales”.
- Ibn Abîl-Hadîd, Sharhun-Nahj, sermon 26.
- Al-Ya’qûbî, Târikh, 2/169
- Abû Hilal al-‘Askarî, Al-Awâ’il, éd. Beyrut, 1407 h.; Ibn Abîl Hadîd, op. cit., 1/169.
- Voir notre livre, Hadiths de la mère des Croyants ‘Aïsha, pp. 87-162 (à l’époque des deux beaux-frères).
- Nahjul-Balâghah, sermon n 36 (Sharh Mohamed ‘Abduh) et “Al-Aghânî”, édition de Sâsî 15/44.
- Nahjul-Balâghah, “Sermon de ‘Ali (a. s.)”, sermon n 167 (Sharh Mohamed ‘Abduh) et n 172 (com. de Subhis-Sâlih)
- L’Imam ‘Ali, Nahjul-Balâghah, sermon n 212
- Murtadâl-‘Askarîy, Ma’âlimul-Madrasatayn, 2/44-46