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De l’Imamat Recherches dans l’Ecole d’Ahlul-Bayt (a. s.)
Nous avons passé en revue les principes et les idées de l’Ecole des califes et ses arguments au sujet de l’Imamat.
Les partisans de l’Ecole d’Ahlul-Bayt (a. s.) posent comme conditions que l’Imam après le Prophète soit un homme infaillible, exempt des péchés, désigné de la part d’Allah – gloire à Lui – et textuellement nommé par Son Prophète (SAW) en raison de la parole d’Allah adressée à Son messager Ibrâhîm (Abraham) (a. s.):
«Je vais faire de toi un Imam pour les Hommes. – (Feras-Tu de même) de ma descendance?, demanda (Abraham). (Mais le Seigneur) dit: Mon pacte ne vaudra point pour les injustes». (V. 124/II)
L’Imamat est donc un pacte émanant d’Allah Qui informe Son Prophète de l’homme qui en est chargé comme IL l’informe des autres prescriptions et stipulations divines.
D’après le verset précédent l’Imamat ne vaut point pour un Injuste. En revanche, celui qui n’a jamais fait preuve d’injustice envers lui-même et envers les autres s’avère infaillible.
L’Imamat est donc un pacte et une investiture divine, le Messager ne fait que transmettre (ce pacte à la communauté). Ceci implique l’infaillibilité chez la personne qui en est chargée. Ces deux conditions préalables à l’Imamat sont toutes les deux remplies par les Imams d’Ahlul-Bayt (a. s.).
L’infaillibilité d’Ahlul-Bayt (a. s.)
Allah – gloire à Lui – informa qu’Ahlul-Bayt c’est à dire Muhammad, ‘Ali, Fatima, Al-Hassan et Al- Hussayn (SAW) sont infaillibles et exempts des péchés:
«… Ô vous, les gens de la Maison (Ahlul-Bayt) Allah veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement». (V. 33/XXXIII)
La révélation de ce verset et ce que fit le Messager (SAW) en cette occasion.
‘Abdullah b. Ja’far b. Abî Tâlib rapporte ceci(1): lorsque le Messager d’Allah (SAW) vit que la Miséricorde descendait il ordonna: «Faites-venir, faites-venir!». Safiyyah demanda alors: «Qui ô Messager d’Allah?». «Ahlul-Baytî» (les gens de ma maison ‘Ali, Fatima, Hassan et Hussayn), répondit-il. Quand ils arrivèrent, le Prophète (SAW) les couvrit de son manteau puis leva les mains en disant: «Allâhumma, voici mes Proches, prie sur Muhammad et sur ses Proches!». La révélation est venue alors avec ce verset: «Ô les gens de la Maison! Allah veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement».
Dans le récit rapporté par la mère des Croyants Aïsha, “le manteau était en étoffe noire”.(2)
Le compagnon Wâ’ilah b. al-Asqa’ donne une autre précision: «Le Messager d’Allah (SAW) rapproche un jour ‘Ali et Fatima qu’il fit s’asseoir devant lui puis fit s’asseoir Hassan et Hussayn sur ses cuisses …». (3)
La mère des Croyants ‘Ummu Salamah dit dans un autre récit: «Ce verset (celui de la purification) fut révélé chez moi où il y avait sept (personnes): Jabrâ’îl, Mikâ’îl (a. s.), ‘Ali, Fatima, Al-Hassan et Al-Hussayn (a. s). Moi, j’étais près de la porte. J’ai demandé: Ô Messager d’Allah! Ne fais-je pas partie d’Ahlul-Bayt?. Le prophète répondit: tu es dans le bien; tu fais partie des épouses du Prophète». (4)
Dans le verset coranique précité, Allah parla des gens infaillibles vivant en particulier à l’époque du Messager qui se chargea de les désigner par l’acte, de les couvrir de son manteau et par la récitation du même verset à la porte de leur maison des mois durant au vu et au su de plusieurs de ses Compagnons.
Ce verset et ce que le Messager d’Allah (SAW) a dit et fait pour son interprétation suffisent largement pour prouver l’infaillibilité des gens de la maison, Ahlul-Bayt (a. s.). Sur le plan pratique, l’histoire n’a pas enregistré une infraction à cette infaillibilité de la part des Imams d’Ahlul-Bayt (a. s.) quand bien même l’histoire islamique fut écrite par des savants appartenant à l’Ecole des califes et souvent acculés des siècles durant à noter dans leurs livres ce qui devrait satisfaire les califes. Ceux-ci s’activaient à travers les époques pour éteindre la lumière des Imams d’Ahlul-Bayt (a. s.) de peur de voir les Musulmans portés à les suivre ou à leur prêter serment d’allégeance. C’est pour cette raison que ces Imams (a. s.) furent assassinés ou emprisonnés et persécutés surtout à l’époque des banî ‘Umayyah (ou mayyades) qui avaient donné l’ordre d’insulter l’Imam ‘Ali (a. s.) dans les sermons des Vendredis, sur les chaires des mosquées et de châtier la Shî’ah d’Ahlul-Bayt, c’est à dire leurs partisans et ceux qui les aimaient et croyaient en leur Imamat. Malgré tout cela, on ne trouve pas dans l’Histoire quelque petite faute ou erreur imputée aux Imams d’Ahlul-Bayt (a. s.); ce qui prouve qu’effectivement Allah les a éloignés de toute souillure et les a purifiés totalement, comme le dit le verset coranique précité.
Ce qui précède consiste l’argument le plus important dans l’Ecole d’Ahlul-Bayt, relativement à l’infaillibilité des gens de la Maison (a. s.).
Ci-après, un ensemble de traditions prophétiques se rapportant à l’Imamat d’Ahlul-Bayt (a. s.), sachant qu’Allah – gloire à Lui -, dit à propos de Son Prophète:
«Il n’est pas dans l’erreur. Il ne parle pas sous l’empire de la passion. C’est seulement une Révélation qui lui a été transmise». (Vs. 2-3-4/LIII)
L’importance que donnait le Messager (SAW) à la désignation de ses légataires
La question de la dévolution de l’Imamat après le Messager (SAW) (la succession) était d’une grande importance et ne fut esquivée ni par le Prophète ni par son entourage. Tous y pensèrent dès le début. C’est ainsi que Bayharah de Banî ‘Amir b. Ça’ça’ah posa comme condition préalable à la conversion des membres de sa tribu à l’Islam, que le pouvoir leur soit dévolu après le Messager (SAW).
Dès le début de son apostolat, le Prophète (SAW) pensait à la question de sa succession et uvrait dans ce sens. Ainsi, le jour où il reçut l’allégeance pour l’édification de la société islamique, le Prophète signala cette question à ses Compagnons. Al-Bukhârî, Muslim, An-Nassâ’î, Ibn Mâjah, Mâlik, Ahmed et d’autres traditionnistes rapportent (version d’Al- Bukhârî):
– ‘Ubâdah Açâmit dit:
«Nous avons prêté serment d’allégeance au Messager d’Allah (SAW) aux termes d’écouter et d’obéir dans l’adversité comme dans la félicité, quand nous sommes pour et quand nous sommes contre et de ne pas disputer l’affaire à ses ayants droits…». (5)
Soixante-douze hommes et deux femmes ançarites prêtèrent serment d’allégeance dans ces termes, s’engageant à ne pas disputer l’affaire à ses ayants droit. L’affaire dont il s’agit dans cette tradition authentique est la même qui sera plus tard (après la mort du Prophète) disputée au préau (la Saqîfah) de Banî Sâ’idah. Les dépositaires dans cette affaire sont ceux que le Coran signale dans ce verset:
«Obéissez à Allah, obéissez au Messager et à ceux d’entre vous détenant l’autorité». (V. 59/IV)
A l’occasion de l’allégeance contractée par les Ançars, le Messager d’Allah (SAW) ne désigna pas par le nom son dépositaire parce qu’il n’était pas opportun de le faire: n’étant pas un homme d’Al- Ançars, certaines personnes qui ont prêté serment d’allégeance auraient mal supporté cela à cette époque. Mais les termes du serment d’allégeance étaient clairs: qu’on ne dispute pas l’autorité à celui qui sera désigné par après!
Lors d’une autre cérémonie, dans une communauté plus petite que celle d’al-Ançars (susmentionnée) le Messager d’Allah (SAW) désigna le détenteur de l’autorité après lui et nomma son dépositaire et son calife. C’était le jour où il invita ses proches à embrasser l’Islam lorsque Allah lui enjoignit de le faire dans ce verset:
«Avertis ton clan le plus proche!». (V. 214/ XXVI); le récit y afférent est rapporté par plusieurs traditionnistes et biographes tels: At-Tabarî, Ibn ‘Assâkir, Ibn al-Athîr, Ibn Kathîr, Al-Muttaqî et d’autres. (6)
D’après ce récit, le Messager (SAW) dit à ‘Ali b. Abî Tâlib: «Certes, voici mon frère, mon dépositaire et mon calife parmi vous. Ecoutez-le donc et obéissez-lui. Les gens se sont levés alors en riant et en disant à Abî Tâlib: il t’a ordonné d’écouter ton fils et de lui obéir».
C’était en l’an trois de l’apostolat et la première fois que le Messager d’Allah (SAW) appela ouvertement à l’Islam, désigna l’Imam après lui et le présenta à ses proches. La raison pour laquelle le Messager l’a fait à cette occasion et non dix ans après, lors de l’allégeance contractée par al-Ançar en vue d’établir la société islamique, est que l’Imam en question (‘Ali (a. s.) n’appartient pas à l’une des tribus d’al-Ançars et les sociétés s’édifiaient à cette époque sur une base tribale. Il n’était pas alors opportun ou sage d’obtenir leur allégeance pour un Imam non ançarite. Il se contenta en cette occasion de les faire s’engager à ne pas disputer l’autorité à son dépositaire.
Le Messager d’Allah (SAW) donnait donc beaucoup d’importance à sa succession: tantôt il nomma son successeur, tantôt il stipula dans le contrat de l’allégeance qu’on ne lui disputerait pas son rang, tantôt il récusait la convoitise des prétendants à ce poste.
Un autre fait concrétisait l’importance accordée par le Messager (SAW) à sa succession: chaque fois qu’il lui arrivait de sortir de Médine, de s’absenter pendant quelques jours, il désigna quelqu’un pour l’y représenter durant son absence fût-elle d’un seul jour comme se fut le cas lors de la bataille d’Uhud (une montagne située à un mile de Médine) ou lors de la bataille du fossé (al-Khandaq) qui s’est déroulée à Médine même mais comme le Prophète (SAW) était pris par la guerre, il dut désigner quelqu’un (pour l’expédition des affaires courantes); (voir à ce sujet: Al-Mas’ûdî, At-Tanbîh wal-‘Ishrâf, de “L’an 2 à l’an 8 de l’hégire”).
Si c’était donc une habitude du Messager (SAW) que de désigner quelqu’un pour le remplacer à Médine pendant une partie de la journée ou quand il est très occupé à l’intérieur même de Médine, que ferait-il alors pour sa communauté avant de la quitter pour l’au-delà? La laisserait-il sans berger? Ne désignerait-il personne pour être sa référence après lui? C’est ce que nous allons étudier inchâ Allah dans ce qui suit:
Les traditions prophétiques relatives à la désignation; De son dépositaire (le détenteur de l’autorité après lui)
Commençons ici par la tradition des prophètes (a.s) relative à la désignation de leurs successeurs dans leurs communautés respectives. Al-Mas’ûdî(7) en donna la chaîne depuis Adam jusqu’au sceau des Prophètes (SAW):
– Le dépositaire d’Adam était Hibatullah ou Sheth (a. s.) en hébreu.
– Le dépositaire d’Ibrâhîm était Ismâ’îl (a. s)
– Le dépositaire de Ya’qûb était Yûssuf (a. s).
– Le dépositaire de Mûssâ était Yusha’ b Nun (Josué), descendant de Yûssuf (a. s.), ce dépositaire fut combattu par Safûrâ, l’épouse de Mûssâ (a. s.).
– Le dépositaire de ‘Issâ (Jésus) était Sham’ûn (a. s.).
– Le dépositaire du Sceau des prophètes Muhammad (SAW) était ‘Ali b. Abî Tâlib, puis les onze Imams de ses descendants (a. s.).
Le dépositaire du Messager (SAW): Son ministre, son héritier et son successeur. Al-Waçîy (le dépositaire) dans les hadiths du Messager (SAW)
Nous avons déjà rapporté le récit de l’avertissement de ses proches par le Prophète (SAW) qui leur dit en présence de Banî Hâshim: «Certes voici mon frère, mon dépositaire et mon successeur parmi vous, écoutez-le donc et obéissez-lui».
Par ce propos, le Messager (SAW) désigna son dépositaire et son calife et ordonna de lui obéir. Or, Allah – gloire à Lui – dit: «Prenez ce que le Messager vous donne». (V. 7/LIX).
At-Tabarânî rapporte à partir de Salmân (r. d.) qui dit:
«J’ai demandé, ô Messager d’Allah! Chaque prophète avait un dépositaire; qui est le tien?». Le Prophète ne me répondit pas sur le coup mais, par après, lorsqu’il m’a vu, il m’appela: «Salmân!». Je répondis: «Oui, et j’accourus vers lui. Il me demanda: «Sais-tu qui était le dépositaire de Mûssâ?». Je répondis: «Oui, c’était Yusha’ b. Nun». Il demanda alors: «Pour quelle raison?». J’ai dit: «Parce qu’il était le plus savant de la communauté». Le Prophète me dit alors: «Mon dépositaire, mon confident et le meilleur que je puisse laisser après moi pour l’accomplissement de ma promesse et l’acquittement de ma dette est ‘Ali b. Abî Tâlib». (8)
Abû Ayyûb rapporte que le Messager d’Allah (SAW) dit à sa fille Fatima (a. s.): «Ne sais-tu pas qu’Allah – gloire à Lui – s’est penché sur les Habitants de la terre, en choisit d’abord ton père et en fit un prophète; ensuite il en choisit ton époux et me révéla l’ordre de vous marier et de le prendre pour dépositaire». (9)
Abû Sa’îd rapporte aussi que le Messager d’Allah (SAW) dit: «Certes mon dépositaire, mon confident et le meilleur que je puisse laisser après moi pour l’accomplissement de ma promesse et l’acquittement de ma dette est ‘Ali b. Abî Tâlib». (10)
Anas b. Mâlik rapporte aussi que le Messager a fait (un jour) ses ablutions, a accompli une prière de deux Rak’at et me dit: «Le premier qui entre par cette porte est l’Imam des Vertueux, le maître des Musulmans, le bourdon de la religion et le sceau des dépositaires …». ‘Ali (a. s.) vint le premier. Alors Le Messager (SAW) se leva rayonnant et lui donna l’accolade …». (11)
Buraydah, à son tour, rapporte que le Prophète (SAW) dit: «Chaque prophète a un dépositaire et un héritier. Le mien est ‘Ali».
Dans son livre Al-Mahâssine et Al-Massâwi’, Al- Bayhaqî rapporte un récit dont voici le résumé: Jabrâ’îl (a. s.) apporta d’Allah un don pour que le Messager (SAW) en fît cadeau à son cousin et dépositaire ‘Ali b. Abî Tâlib …
Le testament dans les livres des nations antérieures
Dans son livre Waq’atu Saffîne, Nasru b. Muzâhim rapporte ceci (un récit semblable se trouve dans Târikh Bagdâd d’Al-Khatîb):
«En se dirigeant vers Saffîne, l’Imam ‘Ali constata que son armée avait soif en plein désert. Il la conduisit alors jusqu’à une roche et aida les hommes à l’arracher (pour trouver de l’eau). L’armée y but à satisfaction. A côté, il y avait un monastère. Quand l’abbé fut informé de l’événement, il dit: ce monastère n’a été construit que par cette eau (de la roche) et ne put l’en extraire qu’un prophète ou un dépositaire de prophète». (12)
Le testament dans les récits des Compagnons et des Tâbi’îne
1)- Dans le sermon d’Abî Dhar: A l’époque de ‘Uthmân, Abû Dhar se tint un jour debout à la porte de la mosquée du Messager d’Allah (SAW), donna un sermon et dit: «… et Muhammad est l’héritier de la science adamique et des mérites des prophètes tandis que ‘Ali b. Abî Tâlib est le dépositaire de Muhammad et l’héritier de sa science …».
2)- Dans des propos d’al-Ashtar: Quand les gens prêtèrent serment d’allégeance au Prince des Croyants (a. s), Mâlik b. al-Hârith al-Ashtar dit: «Ô les gens! Voici le dépositaire des dépositaires, l’héritier de la science des prophètes; celui dont l’effort est grandiose et beau; le Livre d’Allah témoigne de sa foi et le Messager témoigne de ce qui l’attend comme agrément au Paradis. Ses Vertus sont complètes; son passé glorieux, sa science et son mérite sont indubitables tant chez les Contemporains que chez les Anciens». (13)
3)- Le récit de ‘Amru b. al-Hamiq al-Khuzâ’î: Lorsque le Prince des Croyants rassembla les gens à Al-Khûfah (en Iraq) pour leur parler de sa décision d’aller à Saffîne où il combattrait Mu’âwiah, ‘Amru b. al-Hamiq al-Khuzâ’î se leva, s’adressa à l’Imam et dit: «Ô Prince des Croyants! Ce n’est ni pour une quelconque parenté entre toi et moi, ni pour recevoir quelque bien que ce soit de toi, ni pour me faire accorder un pouvoir susceptible de me rendre célèbre, que je t’ai aimé et prêté serment d’allégeance! Je t’ai aimé pour tes cinq qualités: tu es le cousin du Messager d’Allah (SAW), son dépositaire, le père de sa descendance qui reste parmi nous (en souvenir) du Messager d’Allah (SAW), le premier à avoir embrassé l’Islam et, de tous les Muhâjirîne, ta contribution au Jihâd est la plus importante!». (14)
4)- Dans une lettre de Mohamed b. Abî Bakr: de la lettre qu’il a envoyée à Mu’âwiah, Mohamed b. Abî Bakr écrivit ceci: «Comment, malheur à toi! Te permets-tu de te comparer à ‘Ali alors qu’il est l’héritier du Messager d’Allah, son dépositaire, le père de sa descendance, le premier homme à l’avoir suivi et le dernier à l’avoir quitté pour l’au-delà. Il lui confiait ses secrets et le fit participer à son affaire!». (15)
5)- Dans une lettre de ‘Amru b. al-‘Açi: Al- Khawârizmî rapporte le contenu d’une lettre envoyée par ‘Amru b. al-‘Aç à Mu’âwiyah à qui il dit: «Quant à l’affaire à laquelle tu m’as invité: t’aider dans le faux et brandir l’épée contre ‘Ali alors qu’il est le frère du Messager d’Allah, son dépositaire, son héritier, celui qui acquitte sa dette, remplit sa promesse et il est l’époux de sa fille …». (16)
6)- Dans les propos de l’Imam ‘Ali (a. s.) et dans son argumentation: Al-Khawârizmî rapporte ce propos de l’Imam ‘Ali (a. s.): «Je suis le frère du Messager d’Allah (SAW) et son dépositaire …». (17)
Al-Ya’qûbî évoque aussi l’argumentation des Khawârij (les dissidents), dans laquelle ils lui reprochent d’avoir gâché le testament. En guise de réponse, l’Imam (a. s.) leur dit: «Quant à votre propos selon lequel j’étais effectivement le dépositaire mais j’ai déconsidéré le testament, sachez qu’Allah – gloire à Lui – dit: «IL incombe aux hommes – à celui qui en possède les moyens – d’aller, pour Allah, en pèlerinage à la Maison. Quant à l’incrédulité, qu’il sache qu’Allah se suffit à Lui-Même et qu’IL n’a pas besoin de l’univers». (V. 97/III)
»La Maison à laquelle on est tenu de se rendre en pèlerinage aurait-elle été incrédule si personne n’y avait été en pèlerinage? Non, c’est celui qui en a les moyens et ne s’y rend pas qui devient incrédule. Vous, en me laissant, vous êtes tombés dans l’incrédulité et non moi …». (18)
Ibn Abîl-Hadîd dit: «Un jour ‘Ali (a. s.) dit dans son sermon: «Je suis le serviteur d’Allah et le frère de Son Messager. Personne ne le dit avant moi et personne ne le dira après moi. J’ai hérité le Prophète de la Miséricorde et épousé la meilleure des femmes de cette Communauté et je suis le sceau des dépositaires». (19)
7)- Dans le sermon d’Al-Hassan (a. s.): Après l’assassinat de son père, l’Imam Al-Hassan (a. s.) dit alors dans son sermon: «Je suis Al-Hassan b. ‘Ali. Je suis le fils du Prophète et je suis le fils du dépositaire». (20)
8)- Dans les condoléances de la Shi’ah présentées à l’Imam Al-Hussayn (a. s.) après la mort de son frère l’Imam Al-Hassan (a. s.): A cette occasion les Shi’ites d’al-Kûfah se réunirent dans la maison de Sulaymân b. Çurad et écrivirent à Al-Hussayn b. ‘Ali (a. s.) pour lui présenter leurs condoléances: «La calamité qui s’est abattue sur cette Communauté en général et sur toi et les Shi’ites en particulier, est immense. On a perdu le fils du dépositaire et le petit-fils du Prophète …». (21)
Selon Al-Mas’ûdî (Murûjudh-Dhahab), quand la nouvelle de la mort de l’Imam Al-Hassan est parvenue en Syrie, Ibn ‘Abbâs dit à Mu’âwiyah: «Si aujourd’hui nous sommes atteints par sa perte, nous l’avons été auparavant par la perte du Maître des Prophètes, l’Imam des Vertueux, le Messager du Seigneur de l’Univers et après lui par la perte du maître des dépositaires. Qu’Allah répare ce malheur (cette perte) …». (22)
9)- Dans le sermon de l’Imam Al-Hussayn (a. s.): Le 10e jour d’Al-Muharram (‘Ashûrâ), l’Imam Al- Hussayn (a. s.) donna un sermon devant l’armée de Yazîd:
«… Savez-vous qui je suis? Pensez-y ensuite, revenez à vous-mêmes en vous blâmant et demandez-vous s’il vous est permis de me tuer et de profaner ma dignité? Ne suis-je pas le petit-fils de votre Prophète (SAW) et le fils de son dépositaire qui fut son cousin, le premier à avoir embrassé l’Islam, à avoir cru en Allah et en Son Messager? Hamzah, le maître des Martyrs n’est-il pas l’oncle de mon père? Ja’far, le martyr-ailé n’est-il pas mon oncle?». (23)
De cette argumentation de l’Imam Al-Hussayn (a. s.) il apparaît que la qualité de dépositaire qu’il donna à son père était aussi célèbre que la prophétie de son grand-père (SAW) et le martyr de Hamzah et de Ja’far. C’est pour cette raison que personne de ceux qui ont entendu le serment d’Al-Hussayn (a. s.) n’a contesté son affirmation.
10)- Dans les propos de ‘Abdullah b. ‘Ali, l’oncle du 1er calife ‘Abbasside As-Saffâh (le sanguinaire): Adh-Dhahabî rapporte à ce sujet le récit d’Abî ‘Amru al-Awzâ’î. En voici l’essentiel: «Quand ‘Abdullah b. ‘Ali l’oncle d’As-Saffâh s’était rendu en Syrie, après avoir massacré Banî ‘Umayyah, il me fit venir et me demanda: «Bon sang! Le califat n’est-il pas à nous de par la religion même?
– Comment est-ce? Répondis-je. Le Messager d’Allah (SAW) ne l’avait-il pas confié (légué) à ‘Ali?».
11)- Dans les propos de Mohamed b. ‘Abdillah b. al- Hassan lors de son argumentation à l’encontre du calife ‘Abbasside, Al-Mançur.
En évoquant les événements de l’an 145 h., At-Tabarî et Ibn Athîr respectivement dans leurs traités de L’Histoire, rapportèrent que lorsque Mohamed b. ‘Abdillah b. al-Hassan b. ‘Ali b. Abî Tâlib s’était soulevé contre le calife Abbasside Abî Ja’far al- Mançûr et que les gens lui avaient prêté serment d’allégeance à Médine, il écrivit une lettre – réponse détaillée au calife Al-Mançur – et lui présenta les arguments selon lesquels il avait la primauté sur lui quant à la dévolution du califat:
«Notre père ‘Ali était le dépositaire et l’Imam. Comment alors héritiez-vous de son califat du vivant même de ses enfants? …
A son tour, Al-Mançur lui écrivit sa réplique dans laquelle il récusa les arguments de son concurrent mais garda le silence sur cet argument (celui de la priorité au droit de commander). Le silence d’Al-Mançur est une reconnaissance de la part des ‘Abbassides de la validité de cet argument. (24)
Waçîyyun-Nabîy: (le dépositaire du Prophète) (SAW)
Un sermon très connu de l’Imam ‘Ali (a. s.) et très répandu dans la poésie des Compagnons et des Tâbi’îne ainsi que dans les recueils de la langue
Au début de l’Islam:
Dès le début, l’Imam ‘Ali (a. s.) fut surnommé Al- Waçîy (le légataire, le dépositaire) et cela était célèbre à tel point qu’il serait relaté par les auteurs des grands traités de la langue. Ainsi, dans (le grand dictionnaire) Lissânul-‘Arab le terme Al-Waçîy … surnom de ‘Ali (a. s.). De même dans Tâjul-‘Arûs = Al-Waçîy = surnom de ‘Ali (a. s.).
A l’époque des Compagnons, ce surnom fut évoqué dans leurs poèmes tel celui que composa le Compagnon et poète du Prophète (SAW), Hassân b. Thâbit, après la mort du Messager (SAW):
Qu’Allah dont les récompenses sont entre les mains rétribue
Abâ Hassan (‘Ali) et qui peut être comme Abûl-Hassan?
Tu as gardé en nous le souvenir du Messager d’Allah et son pacte
Et qui est plus digne de lui que toi? Qui?
N’es-tu pas son frère dans la guidance et son dépositaire?
N’es-tu pas plus savant qu’eux du Livre et des traditions? (25)
Dans son livre Al-Muwaffaqiyyât, Az-Zubayr b. Bakkâr rapporte la poésie d’un Qurayshite faisant l’éloge de ‘Abdullah b. ‘Abbâs:
Par Allah! Personne après ‘Ali le Dépositaire ne sut parler aux gens comme l’a fait Ibn ‘Abbâs! (26)
Le poète d’al-Ançar, An-Nu’mân b. ‘Ajlân dit dans un poème, après la mort du Prophète (SAW):
Notre penchant était pour ‘Ali et il en est
Certainement digne mais tu ne le sais pas Ô ‘Amru!
Le dépositaire du Prophète élu et son cousin
Et le tueur des cavaliers égarés et impies.
Ces vers furent composés en réponse à ‘Amru b. al- ‘As qui, lors de l’événement de la Saqîfah, attisa la colère d’al-Ançar que l’Imam ‘Ali a bien défendus à l’encontre des émigrés Qurayshites. (27)
Ibn Abîl-Hadîd dit aussi: «De la poésie qui comporte l’attribution du surnom d’al-Waçîy à ‘Ali (a. s.), au début de l’Islam, il y a ces vers de ‘Abdillah b. Abî Sufyân b. al-Hârith b. ‘Abdil-Muttalib»:
‘Ali est de nous, l’homme de Khaybar
Et de Badr aux troupes déferlantes.
Le dépositaire du Prophète élu, et son cousin,
Qui pourra l’égaler? Qui pourra en être près?
De même, Abdur-Rahmân b. Ju’ayl dit:
Par ma vie! Vous avez prêté serment d’allégeance à un homme
Protecteur de la religion, vertueux et bien guidé
‘Ali est le dépositaire du prophète élu, et son cousin
Le frère de la religion et de la piété
Et le premier qui ait fait une prière(28)
Ce sermon est resté célèbre des siècles durant.
Al-Mubarrid rapporte dans Al-Kâmil) ce vers d’Al- Kumayt:
Le dépositaire que le Tujubûy (Ibn Muljam) a assassiné
En vue de faire pencher le trône de la communauté vers la destruction
Dans son commentaire, Al-Mubarrid dit:
Le surnom Al-Waçîy (le dépositaire)!
On en parlait beaucoup.
On savait donc très bien que le surnom de dépositaire était tel bel et bien attribué à l’Imam ‘Ali (a. s.) au même titre que son autre surnom Abû Turâb.
Dans le même sillage, Al-Mubarrid pour prouver que le surnom d’Al-Waçîy attribué à l’Imam ‘Ali était très célèbre, cita de la poésie d’Abîl Aswad Ad-Du’abîy qui, sans citer ‘Ali par le nom, se contenta du surnom pour parler de lui:
D’un grand amour,
J’aime Muhammad, ‘Abbâs, Hamza et Al-Waçîy.
De même Al-Himyarîy dit :
Mon culte préféré est celui que pratiqua la Dépositaire …
Allah les gratifia de Muhammad
Les a guidés, vêtus et nourris
Puis ils s’attaquèrent à son dépositaire et son allié
Par leurs actes abominables.
Ainsi ils lui firent boire la coloquinte(29)
L’imam des shafi’ites, Mohamed b. Idriss (mort en 204h) dit aussi:
Si l’amour que je porte pour le Dépositaire est considéré comme un refus
Eh bien! Je suis le plus grand “refuseur” des humains! (30)
Dans le recueil de poésie d’Al-Mutanabbîy on trouve cette conversation: «Pourquoi ne composes-tu pas de poèmes pour faire l’éloge du Prince des Croyants ‘Ali b. Abî Tâlib (a. s.)?»
Je n’ai pas fait l’éloge du dépositaire exprès.
C’est une lumière totale allant du ciel à la terre
Quand un être est indépendant il se tient de lui-même
Comme la lumière du soleil, qui passe inaperçue(31)
répondit-il en vers.
De même Sheykhul-Islâm al-Hamwînî al-Juwaynî (mort en 722 h.) dit en vers:
Le frère de l’Elu, le meilleur de Banî Hâchim
Le père des Maîtres, célèbres et bénis, l’homme de confiance
Le dépositaire de l’Imam des Messagers Muhammad.
‘Ali le Prince des Croyants Abîl-Hassan(32)
A son tour, le Mufti d’Al-Moçul, en Iraq (Mohamed Habîb Al-‘Ulbaydî) (mort en 1383 h.), lors de la révolution irakienne en 1920 contre la colonisation britannique, réfuta la prétention de celle-ci au droit d’Al-Wiçâyah (le protectorat) sur l’Irak et les Irakiens en composant son poème intitulé:
“Le Premier cri”
Ô l’Occident, tu dis là quelque chose de monstrueux!
De Waçîy, on ne connaît que le Waçîy (du Prophète)!
Par le Coran et l’Evangile,
On n’acceptera guère de protectorat d’autrui
Du sang coulerait alors comme un torrent
Après le Waçîy, époux de la dame purifiée
Accepterons-nous la Wiçâyah des Anglais? (33)
De ce qui précède, il apparaît que le surnom d’al- Waçîy était célèbre chez les partisans de l’Ecole des califes depuis le premier siècle de l’hégire jusqu’au 14e siècle. Déjà, à l’époque de ‘Aïsha, lors de la bataille du chameau, Addabbîy, l’un de ses partisans, dit en vers:
Nous, Banû Dabbah, sommes les ennemis de ‘Ali
Celui-là qu’on surnommait autrefois le Waçîy.
En fait ce n’était que dans un moment d’inattention, le sens du terme passant inaperçu dans ce cas-là, que les partisans de l’Ecole des califes parlaient de l’Imam ‘Ali en citant son surnom: le Dépositaire.
Mais quand ils faisaient attention à sa signification, ils le nièrent ou l’occultèrent. Ainsi, «… ils détournaient le Discours de ses sens …». (fragment du V. 46/IV).
Notes:
- Al-Hâkim, Al-Mustadrak, 3/147
- Muslim, Sahîh, 7/130, chap. “Les mérites d’Ahlul-Bayt”. Voir aussi Al-Hâkim, Al-Mustadrak, 3/147
- Al-Bayhaqî, 2/152; Ahmed, 4/107; Al-Hâkim, 2/416 et 3/147
- As-Suyûtî, Tafsîr …, op. cit., 5/198-199; At-Tirmidhî, 13/248; Ahmed, Al-Musnad, 6/306; Ibn al-Athîr, Usudul-Ghâbah, 4/29 et 2/297; Ibn Hajar, Tahdhîbut-Tahdhîb
- Al-Bukhârî, Sahîh, “Livre des arguments Comment prêter serment d’allégeance”, 4/163, h/1; Muslim, op. cit., chap., “L’obligation d’obéir aux princes …”, h/ 41-42; An-Nassâ’î, Sunan, .”Livre de l’allégeance”; Ibn Mâjah, Sunan, “Livre d’al-Jihâd l’allégeance”, h/ 2866; Mâlik, Al-Muwatta’, “Livre d’al- Jihâd”, h/ 5; Ahmed, Al-Musnad, 5/314, 316, 319, 321
- At-Tabarî, Târîkh…, 3/1171, 1172; Ibn ‘Assâkir, Târîkh Dimashq, Tom. 1 (Biog. de l’Imam); Ibn al-Athîr, Al-Kâmil, 2/222; Ibn Abîl-Hadîd, Sharhun-Nahj, 3/263; Ibn Kathîr, Al- Bidâyad …, 3/39, mais cet historien supprima les termes de la désignation et les remplaça par ceci et cela; Al-Muttaqî, Kanz, 15/100, 115, 116 et p. 130; Et Assirah al-Halabiyyah, 1/285
- Al-Mas’ûdî, Ithbâtul-Waçiyyah, éd. An-Najaf, pp. 5-7
- Al-Haythamî (d’après At-Tabarânî, Al-Mu’jamul-Kabîr, 6/221); Majma’uz-Zawâ’id, 9/113; Sibt b. al- Jawzî, Tadhkiratu Khawâçil-‘Umma, p. 43, “La tradition de la confidence du livre : les mérites d’Ahmed b. Hanbal”; Al-Muhib Tabarî, Ar-Riyadun-Nadirah, 2/234
- Al-Haythamî, Majma’ …, 8/253 et 9/156; Al-Muttaqî …, Kanzul-‘Ummal, “Livre des mérites”; As-Suyûtî, Jam’ul-Jawâmi’, h/ 4261
- Al-Muttaqî, Kanzul-‘Ummal, idem, h/ 1192, 2/209; At-Tabarânî, 6/271
- Abu-Nu’aym, Hilyatul-‘Awliyâ’, 1/63; Ibn ‘Assâkir, Târikh, Ibn Abîl-Hadîd, Sharhun-Nahj, 1/450; Az-Zubayda, Ithâfus-Sâdatil-Muttaqîne, 2/486 dans Mawsû’atu Atrâfil, hadîth, 7/461
- Nasr b. Muzâhim, Saffîne, p. 145 et Al-Khatîb, Târîkh, 12/305
- Al-Ya’qûbî, Târîkh, 2/178
- Ibn Abîl-Hadîd, Sharhun-Nahj, op. cit., 1/281
- Nasr b. Muzâhim, Saffîne, édition du Caire 1382 h. pp. 118-119; Târîkh al-Tabarî, éd. d’Europe 1/3248etc
- Al-Khawârizmî, Al-Manâqib, p. 125
- Al-Khawârizmî, Al-Manâqib, p. 143
- Al-Ya’qûbî, Târîkh, 2/192-193.
- Ibn Abîl-Hadîd, Sharhun-Nahj, op. cit., 1/208.
- Al-Mas’ûdî, Muruj …, 2/430
- At-Tabarî, Târîkh, 2/329; Ibn al-Athîr, Al- Kâmil, 4/52; Ibn Kathîr, Al-Bidâyah …, 8/179, mais il a supprimé ce que l’Imam Al-Hussayn avait dit de son père, en le remplaçant par (et ‘Ali mon père).
- At-Tabarî, Târikh, 3/209; Ibn al-Athîr, Al-Kâmil, 5/199; Ibn Kathîr, Al-Bidâyah …, 10/85
- Az-Zubayr b. Bakkar, Al-Muwaffaqiyayât, pp. 574-575; Al-Ya’qûbî, Târikh, 2/128 avec des variations.
- Idem; et Ibn Abîl Hadîd, op. cit., 1/201
- Az-Zubayr b. Bakkar, Al-Muwaffaqiyayât, pp. 592-594; Ibn Abîl-Hadîd, Sharhun-Nahj, 6/31
- Ibn Abîl-Hadîd, idem 1/47; Ibn A’tham, Futûh, 2/277.
- Az-Zubayr b. Bakkar, Al-Muwaffaqiyayât, pp. 592-594; Ibn Abîl-Hadîd, Sharhun-Nahj, 6/31, vérification (édition critique) de Muhammad Abu-l-Fadhl Ibrâhîm.
- Ibn Abîl-Hadîd, Sharhun-Nahj, 1/47
- Al-Asfahânî, Al-Asghânî, 9/6 (biographie d’Al-Himayrîy)
- Ash-Shâfi’î, Dîwân, éd. Bayrut, 1403 h., p. 35
- Al-Mutanabbîy, Recueil de poésie, p. 856
- Al-Hamwînî al-Jawaynî, Farâ’idus – Simtayn: l’introduction, Feuillet 2-B, (manuscrit à l’Université de Téhéran sous le n 1690/1164)
- M. ‘Ali Kamâlud-Dine, Thawratul-‘ishrîne (la révolution des années 20 dans sa 50e commémoration donnée et témoignages), imprimerie At-Tadâmun 1391 h. (1971), pp. 319-320