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La Naissance Secrète de l’Imam al-Mahdi (P)
Le douzième Imam, que Dieu facilite sa réapparition, est né le 15ème du mois de Chaaban de l’année 255 de l’Hégire. Et avec sa naissance, l’espoir des déshérités et des opprimés de la terre se ravivèrent.
Son père : l’Imam al-Hassan al-Askari (Psl)
Sa mère : une femme pure du nom de Narjess, descendante de Simon le purificateur, l’un des apôtres du Prophète Issa (Psl) .
Le al-Mahdi (Qa) est le dernier, Imam des Ahlul-Bayt (pse). Trois siècles avant sa naissance, celle-ci était présagée par le Prophète (Pslf) dans plusieurs citations et hadiths dont la signification commune serait : il naîtra un de mes descendants qui rempliront la terre de justice après avoir été remplie d’injustice et de prévarication, Son nom de respect est Abul-Qassem.
C‘est lui le bébé qu’on avait reçu l’ordre d’arrêter avant même qu’il naquit ! Les espions califes de l’époque contrôlaient tous les détails de la vie de la famille et les sages-femmes avaient l’ordre d’examiner toutes les femmes de l’Imam al-Askari (Psl) pour prévenir toute nouvelle naissance.
Chaque fois que l’une d’elles était enceinte, on s’attendait à son accouchement pour vérifier le sexe du nouveau-né ; et les espions avaient l’ordre de tuer tout bébé garçon.
C’est l’histoire de Moussa (Moise) qui se répète tout comme le Prophète (Pslf) l’avait prévenu ! Et ce n’est certainement pas par hasard que le tiers que du Saint Coran concerne l’histoire de Moise et des israélites puisque, tout ce qui S’était passé avec eux allait encore une fois se passer avec les musulmans comme l’avait précisé le Prophète (Pslf) lui-même dans l’un des hadiths.
Dieu à Lui pureté avait décidé que l’Imam al-Mahdi naquît et grandît malgré tout le contrôle minutieux et la surveillance policière exceptionnelle que le calife de l’époque avait ordonnés.
Le récit de sa naissance
Le célèbre récit de la naissance du douzième Imam est rapporté par Hakîma Khâtûn, la tante paternelle de l’Imam al-‘Askarî (a). Certains passages des témoignages de Hakîma sont rapportés par Cheikh Sadûq.
Elle raconte :
“l’Imam al-Hasan al-Askarî m’appela auprès de lui et me dit :
Ô ma tante! Reste chez nous ce soir de mi-Sha’bân, puisque Dieu le Très Haut fera apparaître sa preuve [sur terre].
Je lui ai demandé, c’est qui sa mère ? Il m’a répondu :
Narjis!
Je lui ai dit :
Mais il n’y a aucune trace de grossesse en elle;
il m’a répondu :
[oui mais] c’est ce que je te dis!.
Hakîma Khâtûn rapporte le récit de la naissance ainsi :
Je suis rentrée et me suis assise; puis Narjis arriva, rangea mes chaussures et me dit :
Ô Ma Dame, et la Dame de ma famille! comment allez-vous?
Je lui ai dit :
C’est toi Ma Dame et la Dame de ma famille! Cela ne lui a pas plu et m’a dit :
ma chère tante! ne dite pas cela!
Je lui ai dit:
Chère fille, ce soir Dieu le Très Haut te donnera un enfant qui est le seigneur d’ici-bas et de l’au-delà.
Pudique, elle n’a rien répondu. J’ai rompu mon jeûne après la prière et me suis couchée ensuite. Dans la nuit quand je me suis levée pour la prière, Najis dormait. J’ai continué mes prières puis me suis allongée, mais j’étais réveillée par inquiétude. Elle, elle dormait. Plus tard elle se réveilla et effectue sa prière et se recoucha.
Elle continue :
[Je me suis levée] et suis sortie pour regarder l’aube dans le ciel. J’ai constaté que la première aube (fajr al-awwal) est levée; elle, elle dormait. J’ai douté dans mon cœur! Soudain Abu-Muhammad cria de sa chambre:
Ô ma tante! Dépêche-toit que cela se rapproche ici! Elle dit:
Je me suis assise pour réciter les sourates As-Sajda et Yâsin.
Elle [Narjis] se réveilla d’un coup avec inquiétude; je me suis précipitée vers lui et lui ai dit :
Que le nom de Dieu soit sur toi! Sens-tu quelque chose?
Elle m’a dit: Oui ma tante! Je lui ai dit :
recueille toi et renforce ton cœur que cela est bien ce dont je t’ai parlé!
Elle continue:
D’un coup une faiblesse nous prit Narjis et moi … j’ai repris la conscience par l’appel de mon seigneur; j’ai retiré le drap sur Narjis et j’ai vu soudain mon seigneur (l’enfant de Narjis) qui se prosterne par terre. Je l’ai pris dans mes bras. Il était propre et pur.
Abu-Muhammad m’a dit:
Ô ma chère tante! Emmène mon enfant auprès de moi!
Je l’ai emmené. Il a entendu ses deux paumes et plaça l’enfant sur ses paumes et mit ses pieds contre sa poitrine. Il mit ensuite sa langue dans la bouche de l’enfant, et passa sa main sur ses yeux, ses oreilles et ses articulations. Il dit ensuite:
“اشهد ان لا اله الا الله وحده لاشریک له و اشهد ان محمدا رسول الله”.
Il salua ensuite le Prince des croyants et les Imams suivants jusqu’à ce qu’il arrive au nom de son propre père; puis il retira sa langue [de la bouche de l’enfant]”[1].
La discrétion de sa naissance
Les califes abbassides, en se basant sur les hadiths et les récits attribués au Prophète et aux Imams, savaient bien que le douzième Imam et le Mahdi (a) allait naître. Ils avaient mis alors en place des surveillances sur l’Imam al-Hasan al-Askarî (a) et sur sa maison. Les historiens ont apporté que [[Mu’tamid Abbassî] avait demandé aux sages-femmes d’entrer à l’improviste chez les sâdât (les descendants des Imams) et notamment chez l’Imam al-Hasan al-Askarî (a), et de fouiller les maisons et de rapporter les états de son épouse[2].
Une servante nommée Thaqîl qui, pour sauver la vie de l’Imam Mahdi (a) avait prétendu sa grossesse, était alors arrêtée et on l’avait même gardée sous surveillance pendant deux ans pour être sûr qu’elle ne porte pas d’enfant[3].
La naissance de l’Imam Mahdi (a) a été cachée du commun des croyants. Ce fait et ses raisons ont été expliqués dans les hadiths et les récits[4]. Par exemple l’Imam al-Sajjad (a) dit
” Il y a des traditions venues des prophètes chez notre Qâ’im … dont une tradition d’Abraham [qui est] la discrétion de la naissance et la retraite à l’égard des gens…”[5].
l’Imam al-Sâdiq dit également :
“La naissance du Maître de l’Ordre (Sâhib al-Amr) est dissimulée aux yeux du peuple jusqu’à son apparition; (et cela) pour qu’il ne porte aucune dette due à l’allégeance sur son épaule”[6].
Au jour de la naissance de l’Imam al-Mahdi (Qa), les agents du calife firent une incursion dans la demeure de l’Imam al-Askari (Psl) et fouillèrent tous les recoins sans rien trouver puisque l’Imam (Psl) avait pris toutes les précautions pour empêcher la découverte de son nouveau-né.
A l’exception de quelques très proches fidèles, personne ne savait quelque chose sur l’affaire : ainsi, la naissance du sauveur de l’humanité passa inaperçue pour ses ennemis.
L’Imam Hassan al-Askari, père d’al-Mahdi (Qa) fut décédé à l’année 260 de l’Hégire laissant son unique fils de cinq ans avec la lourde responsabilité que nul autre au monde n’aurait pu supporter.
En réalité, Dieu Le Tout Haut avait voulu que l’exécuteur de sa justice soit un Imam dès son enfance tout comme le Prophète Yahya (Psl) !
En effet, Yahya (Psl) fut Prophète dès son enfance pour annoncer le message du Prophète Issa (Psl) qui, lui-même fut messager alors qu’il était nourrisson.
Entre temps, le calife abbasside de l’époque ne pouvait plus supporter la grandeur et la haute réputation de l’Imam Hassan al-Askari (Psl) et ordonna de l’assassiner.
La surprise du despote abbasside fut grande lorsqu’il prit état du deuil général dans les marchés et des funérailles grandioses de l’Imam al-Askari (Psl) , ce qui témoignait du grand respect que le peuple réservait à l’Imam opprimé et assigné à résidence surveillée.
En même temps ces funérailles furent une véritable manifestation de mépris vis-à-vis du pouvoir abbasside injuste et illégal.
Alors que la marche funèbre s’avançait lente et triste avec des cœurs fondus et des yeux en larmes, les espions du calife n’avaient qu’une seule obsession : trouver une trace ou un indice les aidant à mettre la main sur le nouveau Imam !
En effet, ils savaient parfaitement que le douzième Imam sera le al-Mahdi qui allait anéantir tous les prévaricateurs.
Les efforts des espions du calife furent tous vains et la non apparition de l’Imam al-Mahdi (Qa) offrit une occasion pour Jaâfar, le frère opportuniste de l’Imam al-Askari, pour prétendre être l’héritier de son frère et le nouveau Imam.
Ainsi, lors de l’établissement de la prière des funérailles, il devança l’ensemble des présents pour être leur Imam de la prière.
Et c’est ici que fut le grand miracle de l’apparition du garçon béni qui accourut vers la dépouille de son père, repousse son oncle et établit lui-même la prière du mort* devant tous les présents pour ne laisser aucun doute sur sa présence, et juste après la prière il disparut miraculeusement laissant tout le monde dans une perplexité totale.
Le gouvernement abbasside ne savait alors quoi faire, et dans un geste purement provocateur, il opéra lui-même le partage de l’héritage de l’Imam al-Askari (Psl) en négligeant purement et simplement la part de l’héritier principal : l’Imam al-Mahdi (Qa).
La durée de vie de l’Imam du Temps
Le diuzième Imam est donc né en 255 H. Cela fait maintenant 12 siècles ! Cette durée de vie n’est logique vu la durée de vie de l’homme ordinaire. Les savants chiites se sont exprimés de manière différéntes pour répondre à cet énigme. Dans ce qui suit nous allons essayer de les catégoriser en plusieurs parties.
Les réponses expérimentales
Il paraît que pour les biologistes, la longue vie humaine n’est pas chose impossible. L’Âyatullâh Sâfî Gulpâygânî se référe à différents biologistes occidentaux qui pretendent qu’un être humain peut vivre, biologiquement jusqu’à 800 – 1000 ans[7].
Les réponses logiques et théologiques
Le miracle (I’jâz): d’après cette explication, la durée de la vie de l’Imam Mahdi (a) est de l’ordre de miracle et fait partie des ordres métaphysiques.
La volonté divine pourrait déterminer la durée ou la pérennité de vie d’un être humain.
C’est l’âme ou le nafs de l’homme qui détermine et gère son corps ; c’est cela qui peut dominer son corps physique. Si l’âme est très puissante et si elle a une supériorité sur le corps, elle pourra, suite à l’autorisation divine, pérenniser son corps pour une durée plus longue qu’habituelle.
La pérennité est essentiellement possible dans l’être humain et c’est son contraire qui est un fait secondaire/accidentel. Le fait accidentel peut aussi atteint le néant. Alors si un fait n’est pas accidentel, le résultat serait la pérennité.
On a dans l’histoire les récits comme le « vin » et « met » de ‘Uzayr Nabî, qui après cent ans restèrent frais et sains sans avoir de l’âme ; l’homme ayant une âme supérieure pourrait bien avoir une durée de vie au-delà des durées de vie ordinaires.
D’après les rapports historiques, la raison la plus élevée pour la possibilité d’une chose est en effet son occurrence.
Les exemples historiques
Abû Hâtam Sajistânî a rapporté dans son livre “al-Mu’mmarûn wa al-Wasâyâ”, les exemples des individus qui ont eu une durée de vie extraordinaire. Les savants chiites comme le Cheikh Sadûq dans Kamâl ad-Dîn et Karâjakî dans al-Burhân ‘Alâ Sihhat ‘Umr al-Imam Sâhib az-Zamân, ont également écrit des chapitres entiers à propos du mystère de la durée de vie de l’Imam Mahdi (a).
Les livres sacrés
Dans les Livres sacrés comme la Torah, les Evangiles et le Coran, les hommes d’une durée de vie extraordinaire ont été mentionnés. D’après le Coran le prophète Noé avait une durée de vie d’à-peu-près 950 ans[8]; également les durées de vies semblables parmi les peuples anciens y sont mentionnées[9].
Les récits saints
Dans les récits saints attribués aux Imams des chiites la longue durée de vie a été mentionnée; par exemple, il est rapporté de l’Imam Sajjad (a) :
“Notre Qâ’im est héritier des traditions prophétiques…sa tradition héritée d’Adam et de Noé est la durée de vie…”[10]
Egalement, l’Imam as-Sâdiq (a) a comparé la durée de vie de l’Imam du Temps avec la durée de vie d’Abraham (a) qui a vécu 120 ans, mais qui était comme les jeunes de 30 ans[11].
Il est également rapporté de l’Imam al-Hasan (a) :
” Dieu prolongera la vie du neuvième enfant de mon frère Husayn, puis il le fera réapparaître avec un visage jeune de moins de quarante ans”[12].
La fin de la vie de l’Imam
L’Imam du Temps (a) régnera après son soulèvement, à la fin des temps. La durée de son gouvernement est indiquée dans les récits entre 7 ans et 303 ans. Dans les récits sunnites cette durée est égale à 7 ans[13], et dans les récits chiites, plus de dix ans. Dans certains récits chiites le nombre de 7 années est indiqué mais avec cette précision que chaque année serait égale à dix[14] ou vingt années[15] ordinaires.
Dans certains récits, la durée de son règne est liée à la volonté de Dieu et elle est donc ambiguë. Le récit le plus célèbre parmi les chiites parle d’une durée de règne égale à 19 années[16].
Il n’y pas de précision, à propos du martyre ou de la mort de l’Imam (a) dans les récits saints[17]. Certains savants, se basant sur la célèbre phrase indiquant que tous les Imâms (a) meurent en martyre:ما منّا الا مقتول او مسموم”[18 [, pensent que lui aussi finira en martyre à la fin de son règne.
Il y a une seule phrase qui parle de la qualité du martyre du douzième Imam (a) d’après laquelle cela serait effectué par une femme barbue appelée Sa’ïda. Bien que le livre appelé Ilzâm al-Nâsib[19] rapporte cette phrase parmi les événements post-apparition de l’Imam en la considérant comme prise parmi les récits saints, mais la source de cette phrase n’a pas été trouvée parmi ces récits[20].
D’après les croyances imamites (chiisme duodécimain), le célèbre événement de Raj’at (Retour) aura lieu après la fin de la vie de l’Imam du Temps (a). D’après cette croyance, l’Imam Husayn (a) serait la première personne qui reviendrait ; ce serait lui qui ferait la prière sur le corps de l’Imam Mahdi (a) et ce serait lui-même qui lui donnerait les ablutions funéraires et le mettrait dans son linceul[21].
Lieux de vie de l’Imam
Le lieu de naissance et de vie de l’Imam avant son Occultation
L’Imam Mahdi (a) a vécu à Samarra, depuis sa naissance jusqu’à son Occultation mineure. Durant ce temps, la Galerie sacrée fut son lieu de vie et d’invocation. D’après certains rapports, il y a été vu plusieurs fois durant la vie de son père (a)[22].
Certains chercheurs pensent qu’il aurait accompagné son père, a la fin de la vie de ce dernier, au pèlerinage de Hajj, puis s’est réfugié à Médine[23]. Cette hypothèse n’est pas conforme aux sources historiques chiites[24].
Le Lieu de vie de l’Imam pendant son Occultation
Certains récits saints insistent sur le fait que le lieu de vie de l’Imam, durant son Occultation, est inconnaissable. Toutefois, il y a d’autres récits qui mentionnent des lieux précis comme Dhî Tuwâ[25] (un lieu autour du sanctuaire de la Mecque), La montagne Radavî[26] (une montagne près de Médine), Tayyiba (Médine)[27] comme lieu de sa vie durant l’Occultation.
Considérant qu’il a été en contact avec les Quatre représentants durant son Occultation mineure, on peut penser qu’il a passé une période de son Occultation en Irak.
Certaines sources ont également parlé, d’après un récit, d’une île appelée Khadrâ’ (lieu géographiquement inconnu) comme son lieu de vie durant son Occultation majeure[28]. Mais cela a sérieusement été mis en question par certains savants chiites qui ont même écrit des textes pour le critiquer.
Ibn Qayyîm Jawzî et Ibn Khaldûn attribuent aux chiites de croire que l’Imam du Temps (a) vive toujours dans la Galerie sacrée et qu’il se soulèvera de là-même[29]. Mais on n’a pas pu trouver des sources chiites concernant cela. Pour les chiites la sacralité de ce lieu est uniquement due à la vie de l’Imam (a) dans ce lieu durant le vivant de son père (a).
Le lieu de son apparition, de son soulèvement et le lieu de sa résidence (après son apparition)
Il n’y a pas d’information précise à propos du lieu exacte de l’apparition de l’Imam du Temps (a). Ce serait peut-être, d’après un certain récit, dans un lieu appelé Dhi Tuwâ (un lieu autour du sanctuaire de la Mecque). D’après le même récit, il en partirait en compagnie de 313 personnes à la Mecque, s’y appuierait à la Pierre noire (حجرالاسود) et y redresserait son drapeau[30]. Ce récit (et d’autres récits) indique(ent) que le soulèvement de l’Imam aura lieu à Masjid al-Harâm[31] et ses partisans feraient l’allégeance avec lui, dans un lieu entre Rukn et Maqâm (de lieux de cette mosquée)[32].
Dans d’autre récit un autre lieu appelé Tihâma[33] (un lieu au bord de la mer Rouge, en Arabie Saoudite actuelle) a été mentionné comme le lieu de soulèvement de l’Imam. D’après le même récit la Mecque, comme faisant partie de ce territoire, s’appelle aussi Tihâma.
Dans d’autres récits, ce serait un endroit nommé Kur’a[34] comme lieu d’apparition de l’Imam; il paraît que ce soit situé au Yémen[35]. Il y en a encore d’autres qui considèrent la ville de Kûfa comme le lieu de règne de l’Imam du Temps (a)[36], la Mosquée de Kûfa comme son lieu de jugement[37] et la Mosquée de Sahla comme son lieu de vie[38] et son lieu de partage des biens[39], après son apparition.
Notes:
1-Salîmîyan, Khudâ Murâd, Darsnâmi Mahdavîyyat, p 537-538
2-Salîmîyan, Khudâ Murâd, Darsnâmi Mahdavîyyat, p 186 et Sâfî Gulpâyigânî, Lutf allah, Muntakhab al-Athar, p 353
3-Ja’farîyân, Rasûl, Hayât Fikrî va Sîyâsî Imaman Shî’a, p 569 et Cheikh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni’ma, p 4723-474
4-Salîmîyan, Khudâ Murâd, Darsnâmi Mahdavîyyat, p 184
5-Salîmîyan, Khudâ Murâd, Darsnâmi Mahdavîyyat, p 184 et Cheikh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni’ma, h 2, p 567
6-Cheikh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni’ma, vol 2 , h 1, p 479
7-Sâfî Gulpâyigânî, Lutf allah, Navîd Amn va Amân, p 167-205
8-Sourate ‘Ankabût (29), verset 14
9-Sourate al-Anbîya (21), verset 44
10-Cheikh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni’ma, vol 1, p 322
11-Cheikh at-Tûsî, al-Ghiyba, p420
12-Cheikh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni’ma, vol 1, p 316
13-Tabarî, Imamî, Muhammad b. Jarîr, Dalâ’il al-Imama, p469-480
14-Cheikh Mufîd, al-Irshâd, vol 2, p 385
15-Fattâl Niyshâbûrî, Rawdat al-Vâ’izîn, p264
16-Nu’mânî, Ibn Abî Zaynab, al-ghîba, p 353-354
17-Qazvînî, Sayyid Muhammad Kâzim, Imam al-Mahdi Min al-Mahd Ila al-Lahad, p 638
18-Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 27 , p 217
19-Yazdî Hâ’irî, Alî, Ilzâm an-Nâsib Fî Ithbât al-Ghâ’ib, vol 2, p 139
20-Qazvînî, Sayyid Muhammad Kâzim, Imam al-Mahdi Min al-Mahd Ila al-Lahad, p 638
21-Cheikh Kulaynî, al-Kâfî, vol 8, p 250
22-Cheikh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni’ma, vol 2, p407
23- Jâsim, Husayn, Târîkh Sîâsî Imam Dawâzdahum, p 124
24-Salîmîyan, Khudâ Murâd, Darsnâmi Mahdavîyyat, p 145-146
25-Nu’mânî, Ibn Abî Zaynab, al-ghîba, p 182
26-Cheikh at-Tûsî, al-Ghiyba, p 163
27-Cheikh at-Tûsî, al-Ghiyba, p 162
28-Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 52, p 159-160
29-Ibn Qayyim, al-Minâr al-Munîf, p 152-153 et Ibn Khaldûn, Muhammad b. Muhammad, Târîkh Ibn Khaldûn, p 207-208
30- Nu’mânî, Ibn Abî Zaynab, al-ghîba, p 315
31-Nu’mânî, Ibn Abî Zaynab, al-ghîba, p 313
32-Sadr, Sayyid Muhammad, Târîkh Maba’d az-zuhûr, vol 3, p 212-224
33-Cheikh Sadûq, ‘Uyûn Akhbâr ar-Ridâ, vol 1, p 63
34-Sayyid b. Tâwûs, al-Malâhim va al-Fitan, p278
35-Muhammadî, Rayshahrî, Muhammad, Dânishnâmi Imam Mahdi, vol 8, p 199
36-Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 53 , p 11
37-Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 53 , p 11
38-Cheikh Kulaynî, al-Kâfî, vom 3, p 495 et Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 52 , p 318
39-Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 53 , p 11