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Nous citons ici quelques-uns des hadiths se rapportant à Ghadir Khumm, à l’investiture d’Ali et à la valeur de la Famille du Prophète. Le hadith de Ghadir: Le Prophète de l’Islam, lors de son retour du pèlerinage d’adieu, s’arrêta à Ghdir Khumm, réunit les musulmans et, après leur avoir adressé un sermon, choisit Ali comme chef et guide des musulmans.
Barâ dit: «J’étais en compagnie du Prophète lors du pèlerinage d’adieu. Quand nous arrivâmes à Ghadir Khumm, il ordonna que la place fût nettoyée. Ensuite il prit Ali par la main et le plaqa à sa droite. Puis il s’exclama: Suis-je l’autorité à laquelle vous obéissez? Ils répondirent: Nous obéissons à tes directives. Alors il dit: De quiconque je suis le maitre (mawla) et l’autorité à laquelle il obéit, Ali sera son maître. Oh Dieu! Sois ami des amis d’Ali et ennemi des ennemis d’Ali. Alors Omar Ibn el Khattâb déclara à Ali: Puisse cette situation t’être agréable, car maintenant tu es mon maître et le maître de tous les croyants» .
Le hadith de Safïnah: Ibn Abbas dit: «Le Prophète a dit: Ma famille est comme l’arche de Noé; quiconque y prend place sera sauvé et quiconque s’en détourne sera noyé» .
Le hadith de Thaqalayn: Zayd Ibn Arqam raconte que le Prophète a dit: «I1 semble que Dieu m’ait appelé à Lui et que je doive obéir à Son appel. Mais je laisse parmi vous deux choses grandes et précieuses: le Livre de Dieu et ma Famille. Soyez attentifs à votre comportement à leur égard. Ces deux ne seront jamais séparés l’un de l’autre jusqu’à ce qu’ils me rencontrent à Kowthar (au paradis)» .
Le hadith de Thaqalayn est l’un des hadiths les plus solidement établis, et a été transmis par plusieurs chaines de transmission et sous différentes versions. Les shi’ites et les sunnites s’accordent sur son authenticité. Plusieurs points importants peuvent être déduits de ce hadith et d’autres semblables.
1 – De la même manière que le Coran demeurera jusqu’au Jour du Juge-
ment, ainsi demeurera la descendance du Saint Prophète. Aucune période du temps ne sera privée de l’existence de l’Imam, le chef réel et le guide des hommes.
2 – Par ces deux grands dépôts (amanat), le Prophète a répondu à tous
les besoins religieux et intellectuels des musulmans. II a présenté sa Famille
aux musulmans comme l’autorité en matière de connaissance.et a déclaré les
paroles et les actes de sa Famille comme dignes de foi et faisant autorité.
3 – On ne doit pas séparer le Coran de la Famille du Prophète. Aucun
musulman n’a le droit de rejeter les «sciences» de la Famille du Prophète et
de se soustraire à sa direction et sa conduite.
4 – Si les hommes obéissent aux Imams de la Famille du Prophète et
suivent leurs paroles, ils n’erreront jamais. Dieu sera toujours avec eux.
5- Les réponses aux besoins religieux et intellectuels des hommes
doivent être trouvées auprès de la Famille du Prophète. Quiconque la suit ne
tombera pas dans l’erreur et atteindra le vrai bonheur, et cela parce que la
Famille du Prophète est libre de l’erreur et du péché et elle est infaillible. II
ressort de ceci que par «Famille du Prophète» et «descendants», tous les
descendants et parents du Prophète ne sont pas désignés mais seulement les
descendants directs, ceux qui sont accomplis dans les sciences religieuses et
protégés contre l’erreur et le péché. en sorte qu’ils sont qualifiés pour guider
et diriger les hommes. Pour le shiisme ces personnes sont Ali Ibn Abi Tâlib et ses onzes descendants qui furent choisis l’un après l’autre pour assumer
l’imamat. Cette interprétation est également confirmée par les traditions du
Prophète. Par exemple, Ibn Abbas a dit: «j’ai demandé au Prophète: Quels
sont vos descendants dont l’amour est obligatoire (pour les musulmans)? II
répondit: Ali, Fâtimah, Hassan et Hossein» . Djâbir a transmis cette
parole du Prophète: «Dieu plaça les enfants de tous les prophètes dans leur
épine dorsale. Mais II plaça mes enfants dans l’épine dorsale d’Ali».
Le hadith authentique de Umm Salmah dit: «J’ai entendu le Prophète de Dieu dire: Ali est avec la Vérité et le Coran. et la Vérité et le Coran sont avec Ali; ils seront inséparables jusqu’à ce qu’ils me rejoignent à Kawthar.
Le hadith de Manzilah: Saad Ibn Abi Waqqâs a dit: «Le Prophète de Dieu a dit à Ali: N’es-tu pas satisfait d’être par rapport à moi ce que Aron était à Moîse, bien qu’après moi il n’y aura pas d’autre prophète».
Le hadith de da’wat-i’ashirah: «Le Prophète invita ses parents pour un dîner et après le repas leur déclara: Je ne connais personne qui eût apporté à son peuple meilleure chose que ce que je vous apporte. Dieu m’a commandé de vous inviter à Lui. Qui d’entre vous m’assistera dans cette tâche, il sera mon frère, mon héritier (wazîr) et mon représentant (Kalife) parmi vous?» Tous demeurèrent silencieux, sauf Ali, le plus jeune de tous, qui s’exclama: «Je serai ton délégué et ton aide».
Alors le Prophète mit sa main sur ses épaules et dit: «I1 est mon frère, mon héritier et mon représentant, vous devez lui obéir». Le groupe commença à se disperser en riant et en disant à Abû Tâlib: «Mohammad t’ordonne d’obéir à ton fils!».
Hodhayfah a dit: «Le Prophète de Dieu a dit: Si vous faites d’Ali mon représentant et mon successeur — ce que je ne pense pas – vous ferez en lui un guide perspicace qui vous dirigera sur le droit chemin!» .
Ibn Marduyah rapporte que le Prophète a dit: «Quiconque désire que sa vie et sa mort soient comme les miennes et veut entrer au paradis, doit après moi aimer Ali et suivre ma Famille, car ils sont mes descendants et ont été créés de la même argile que moi. Ils partagent ma connaissance et mon intelligence. Donc malheur à qui renie leurs vertus. Mon intercession (au Jour du Jugement) n’ira jamais jusqu’à eux».
De nombreux arguments du shiisme relatifs à la succession du Prophète reposent sur la croyance selon laquelle, pendant les derniers jours de sa maladie, le Prophète, en présence de certains de ses Compagnons, demanda du papier et de l’encre afin d’écrire quelque chose qui éviterait aux musulmans, s’ils s’y conformaient, de tomber dans l’erreur. L’une des personnes présentes estima le Prophète trop malade pour pouvoir dicter quoi que ce soi et dit: «Le Livre de Dieu nous suffit». Une telle clameur s’éleva que le Prophète demanda aux personnes présentes de se retirer, «car en présence d’un prophète il ne doit y avoir ni bruit ni clameur».
En raison de ce qu’on a dit plus haut des hadiths relatifs à la succession et des événements qui suivirent la mort du Prophète, et surtout du fait qu’Ali et ses proches ne furent pas consultés pour le choix du successeur du Prophète, les shi’ites conclurent que le Prophète avait voulu dicter ses intentions définitives concernant la personne qui devait lui succéder, mais qu’il ne fut pas en mesure de le faire.
Le but des propos de certains de ceux qui étaient présents semble avoir été de créer la confusion et d’empêcher que cette décision finale fût clairement énoncée. Le fait qu’ils aient interrompu le discoure du Prophète ne semble pas avoir été dû à ce qu’on pourrait croire: La crainte que le Prophète prononce des paroles aberrantes du fait de la gravité de sa maladie. II faut d’abord souligner que tout au long de sa maladie, on n’a pas entendu le Prophète prononcer de paroles insensées et que rien de ce genre n’a été transmis à son sujet. De plus, selon les principes de l’Islam, le Prophète est préservé par Dieu de la profération de paroles insensées ou délirantes, et il est infaillible.
Ensuite, si les paroles prononcées en cette occasion devant le Prophète par certaines des personnes présentes, avaient été sérieuses, la phrase suivante n’aurait pas eu de sens: «Le Iivre de Dieu est suffisant pour nous». Afin de justifier le fait que le Prophète puisse prononcer des paroles absurdes dans des circonstances inhabituelles, on aurait invoqué sa maladie grave plutôt que la prétention selon laquelle le Coran rendait superflues les paroles du Prophète. Car on ne peut cacher à aucun musulman que le texte même du Coran considère l’obéissance au Prophète comme obligatoire, et affirme que ses paroles sont en un sens les paroles de Dieu. Selon le texte du Coran, les musulmans doivent absolument obéir à la fois aux commandements de Dieu et à ceux du Prophète. Enfin, un incident lié à la maladie du premier calife survint pendant les derniers jours de ce dernier. Par testament, il avait choisi Omar Ibn el Khattâb, comme successeur. Or pendant qu’Othmân écrivait le testament sur ordre du premier calife, celui-ci s’évanouit. Pourtant le second calife ne répéta pas les paroles qui avaient été prononcées dans le cas du Prophète selon le hadith «de la plume et du papier» .Ce fait a été confirmé par un hadith rapporté par Ibn Abbas . et il a été rapporté à propos du second calife qui a dit:
«I1 (Ali) méritait le califat mais le clan de Quraych n’aurait pu le supporter, car s’il avait été calife, il aurait forcé les gens à accepter la pure vérité et à suivre le droit chemin. Sous son califat, ils n’auraient pas eu la latitude de transgresser les limites de la justice et ainsi auraient cherché à se mettre en guerre contre lui».
II est évident que selon les principes religieux, on doit forcer celui qui a dévié de la vérité à suivre celle-ci; on ne doit pas abandonner la vérité par amour de celui qui l’a abandonnée. Quand le premier calife fut informé que certaines tribus musulmanes avaient refusé de s’acquitter de la taxe religieuse, il ordonna la guerre et dit: «S’ils ne me livrent pas la dîne qu’ils donnaient au Prophète, je me battrai contre eux». Par cette parole, il voulait évidemment dire que la justice et la vérité devaient être revivifiées à tout prix. Le problème du califat légitime était certainement plus important et plus significatif que la dîne, et le shiisme pense que le même principe appliqué par le premier calife en cette matière aurait dû être appliqué par l’ensemble de la communauté au problème-de la succession du Prophète.