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Quels sont les effets éducatifs de la foi en le Jour de la Résurrection dans la vie individuelle et sociale ?
Résumé de la réponse
a foi en le Jour de la Résurrection a des impacts profonds sur l’éduction des êtres humains, dont nous mentionnons, ci-dessous, certains d’entre eux.
- La foi en le Jour de la Résurrection donne le courage et l’audace à l’homme et fait de lui un être qui considère « le martyre » dans la voie d’un objectif sacré divin comme la plus aimée des choses, y voyant le début d’une vie éternelle.
- La foi en le Jour de la Résurrection protège l’homme contre les péchés, autrement dit, il y a un rapport inverse entre les péchés et la foi en Dieu et le Jour Dernier, pour mieux dire, plus la foi en Dieu et au Jour Dernier est fort, plus les péchés diminuent.
- La foi en le Jour de la Résurrection et même son acceptation hypothécaire, créent un sens de responsabilité et d’engagement chez l’homme, et le pousse à réfléchir et à se mettre à la recherche du vrai.
- Un autre rôle constructif de la foi en le Jour de la Résurrection consiste à ce que cela maintienne l’équilibre matériel et spirituel dans la société.
- La croissance des vertus morales, l’ajustement des désirs instinctifs, l’empêchement de la violation des droits des autres et ainsi de suite, comptent, également, parmi les effets éducatifs de la croyance en le Jour du Jugement dernier, sur le plan individuel et sur le plan social.
Réponse détaillée
La croyance en l’existence du monde de l’au-delà est une conviction congénitale et naturelle. Donc, cette croyance n’a pas été imposée à l’âme ni à la pensée de l’homme, pour qu’elle ait un rôle négatif. La croyance en la vie future est l’une des plus anciennes idées, qui a gravé, dès le début, la culture et les connaissances du genre humain. Il n’y a aucune culture ni philosophie, tout au long de l’histoire humaine, qqui n’ait pas influencé par l’idée de la foi en le Jour Dernier. En fait, la dénégation et la révolte contre cette conviction sont le signe du fait que cette idée n’a pas cessé de régner dans la culture des ethnies et des peuples.
Contrairement aux matérialistes qui disent que la foi en la vie future entraîne des séquelles négatives dans les affaires individuelles et sociales, prive l’homme du dynamisme et de l’effervescence, et le conduit à l’isolement politique et social, nous sommes d’avis que la croyance en l’existence du monde de l’au-delà n’a, non seulement, pas des effets négatifs, au contraire, elle joue un rôle très positif et constructif dans la vie individuelle et sociale. Le rôle de la croyance en le Jour de la Résurrection est, tout à fait, évident, dans la pensée, ainsu que chez l’esprit, l’âme, la morale et les convictions de l’individu ; car l’homme qui croit en le Jour de la Résurrection, porte un regard réaliste sur lui-même ainsi que sur le monde et se considère comme un être dont l’existence dans le monde d’ici-bas se limite à une courte période et il considère que, lui, tout comme les autres composantes de l’univers, se dirige vers un monde permanent et éternel. Avec une telle conviction, une telle idée, il se libère de la milite des choses sensibles pour pouvoir atteindre les choses données intelligibles et accéder, ainsi, aux choses invisibles et cachées. Le rôle de la Résurrection dans le domaine de la morale et de la spiritualité, aussi, est tout à fait, clair ; car cette vision réaliste, cette mentalité, ajuste les sentiments intérieurs, et les borne à une ligne de conduite qui est compatible avec la fin dernière. Celui qui croit qu’il se trouve, comme une paille, sur les vagues du monde de l’univers et se dirige vers l’objectif final de la création, il ne se laisse pas emporter par le débordement de ses désirs instinctifs, comme la passion pour le pouvoir, l’égoïsme, l’attachement aux biens, la concupiscence et la colère. Il ne se permet, non plus, de transgresser les droits des autres. Il ne se transforme pas en un être sans volonté pour ne s’occuper que du ventre et des passions charnelles, au contraire, il consacré les moments sensibles de sa vie aux sacrifices et dévouements, aux prestations sociales et aux efforts fructueux, afin d’assurer, à la fois, ses propres besoins limités et franchir des pas dans le sentier du Vrai, ainsi que dans le sens de la félicité publique, et ce pour s’assurer d’une existence éternelle. Même s’il se sacrifie, dans un tel sentier, il n’aura rien à perdre, puisqu’il échange une existence affligeante et pénible contre une vie future, lumineuse et agréable. Par conséquent, l’idée de la mort et du monde d’après elle, ne prive pas l’homme de l’effervescence ni du dynamisme et de l’activité, car l’activité de l’homme résulte du sens du besoin et de l’amour pour la survie ; la croyance en le Jour de la Résurrection n’élimine, absolument, pas ce besoin naturel. La foi en le Jour Dernier accroit le champ de besoins de l’homme à l’infini et ce denier voit le monde d’ici-bas comme un endroit qu’il doit y cultiver pour le monde de l’au-delà. Dans la nature, le blé pousse du germe du blé et l’orgue pousse du germe de l’orgue. Donc, il ne faut pas négliger le châtiment qui est prévu pour les mauvaises œuvres. Des mauvaises actions telles que l’oppression, l’exploitation de l’homme, l’injustice, qui découlent de sales idées, laisseront des effets nocifs et destructeurs dans la vie éternelle. Au jour du Jugement dernier, les choses cachées seront révélées et les êtres humains seront récompensés ou châtiés selon leurs actes. Or, plus les bonnes œuvres et les services sociaux rendus par l’homme sont sincères et accomplis, en connaissance de cause, plus la récompense sera augmentée. Partant de là, nous avons la conviction que la foi en la vie éternelle accroitra les activités, l’effervescence et le dynamisme du genre humain. Cela étant dit, l’on peut examiner les effets de la Résurrection dans deux dimensions individuelle et sociale. L’on entend par effets individuels, une série d’effets qui se manifeste dans la vie privée de chaque individu, tandis que les effets sociaux sont ceux dont la naissance, l’émergence, nécessite le rassemblement des individus autour d’un axe, autrement dit, en l’absence des individus, ces effets n’apparaitront pas.
- Les effets éducatifs de la Résurrection sur plan individuel
Les plus importants effets de la croyance en le Jour de la Résurrection sur l’être humain, sont entre autres :
- La foi en le Jour de la Résurrection donne le courage et l’audace à l’homme et fait de lui un être qui considère « le martyre » dans la voie d’un objectif sacré divin comme la plus aimée des choses, y voyant le début d’une vie éternelle.
- La foi en le Jour Dernier peut être un élément de dissuasion puissant face aux tentations de commettre des péchés et des fautes, un élément qui protège l’homme contre le péché. Il s’agit, également, d’un élément simulateur puissant pour encourager l’être humain à s’investir, tant sur le plan matériel que spirituel, pour rendre servie aux gens. Autrement, nos péchés ont un rapport inverse avec notre foi en Dieu et au Jour de la Résurrection. Plus notre foi est forte et puissante, plus nos péchés diminuent. Dans le noble coran, en s’adressant au vénéré David (béni soit-il), Dieu dit : « «Ô David, Nous avons fait de toi un calife(10) sur la terre. Juge donc en toute équité parmi les gens et ne suis pas la passion: sinon elle t’égarera du sentier d’Allah». Car ceux qui s’égarent du sentier d’Allah auront un dur châtiment pour avoir oublié le Jour des Comptes ». [1]
- La foi en le Jour de la Résurrection et même son acceptation hypothécaire, créent un sens de responsabilité et d’engagement chez l’homme, et le pousse à réfléchir et à se mettre à la recherche du vrai. Cela s’avéra très dangereux pour les dirigeants des mécréants, car ils insistèrent pour faire sortir, par n’importe quelle méthode, l’idée de la Résurrection et de la récompense et du châtiment des actes, de la tête des gens.
- La sécurité mentale (la quiétude). Si quelqu’un croit, vraiment, dans profondeur de son cœur, en le Jour de la Résurrection et l’existence de l’autre-monde, il accomplira ses actes, en pensant au Jour Dernier. Un tel individu sera optimiste vis-à-vis de l’Univers et du monde de l’existence. La vie trouvera un sens pour lui. Il vivra, en quiétude. [2] Il n’aura ni inquiétude ni angoisse pour l’avenir, au contraire, son esprit sera, en permanence, rempli de gaité et de bonheur. [3]
- La croyance en le Jour de la Résurrection est conçue comme l’espoir d’existence d’un port sûr pour que le bateau puisse s’y accoster, en toute sécurité et en toute tranquillité. C’est pour cette raison que le noble coran présente le monde de l’au-delà, comme la demeure de la stabilité. « Ô mon peuple, cette vie n’est que jouissance temporaire, alors que l’au-delà est vraiment la demeure de la stabilité ». [4]
- Les effets éducatifs de la Résurrection sur le plan social
Tout homme agit, selon ses idées et ses convictions. Les actes individuels et collectifs sont les fruits de la conviction et de la foi. L’évolution de l’histoire et le sort de chaque société dépendent de l’évolution de leurs convictions et de leur culture ; car, il faut trouver, en premier lieu, les racines de l’exploitation politique et économique, dans l’exploitation intellectuelle et culturelle des gens de la société. L’indépendance politique et économique n’est possible pas possible sans l’indépendance culturelle. La structure sociale représente un exemple du tissu intellectuel de la société. Ce sont les terrains intellectuels et culturels qui construisent la forme objective et pratique des sociétés humaines. Donc, la foi en la vie future peut modifier le tissu intellectuel de la société. Puis, une telle foi peut bâtir la structure de la société et laisser des impacts fructueux sur les plans, individuel, moral et social. Ceux qui considèrent la vie dans le monde d’ici-bas, comme la dernière étape de l’existence, sont terrifiés par l’image de la mort ; tandis que ceux qui considèrent ce bas-monde comme un passage provisoire pour accéder à l’éternité et qui croient qu’avec la réalisation de la mort, le temps de la récolte des fruits des actes cultivés dans le monde d’ici-bas arrivera, ils auront une personnification et une incarnation vivifiante et joyeuse de la mort. Un paysan qui s’est donné beaucoup de peines pour cultiver sa terre et y mettre des semences, attend, impatiemment, pour récolter ses produits et se faire le plaisir des résultats de son travail ; donc, la récolte lui sera très agréable et ravissante. Avec ce préambule, il faut dire que la croyance et la foi en le Jour de la Résurrection auront, certes, un rôle fondamental dans la correction des mœurs dans la société. Les effets de cette conviction et leur rôle spécial se cristallisent dans la Sira (la vie) et la conduite du vénéré Imam Ali (béni soit-il). Dans ses décrets étatiques et dans ses lois administratives, l’Imam Ali (béni soit-il), ne cessa d’insister sur le rappel du Vrai et du Jour de la Résurrection. Il ne cessa pas d’appeler ses agents, ses gouverneurs, et les gens travaillant dans son appareil administratif à se rappeler le Jour des comptes pour respecter les principes de la déontologie administrative. Celui qui croit en le Jour de la Résurrection et croit que ses actes et ses comportements, seront calculés, avec assiduité, par Dieu et qu’il y a aura le Jour des comptes, il fera beaucoup attention à tout ce qu’il fait. Le vénéré Imam Ali conseille à Malik Ashtar à se rappeler, en constance, le retour à Dieu, pour qu’il puisse agir, correctement, et s’éloigner de l’iniquité, de l’oppression, de la tyrannie, du caractère violent et de la désobéissance. [5] Or, le vénéré Imam Ali (béni soit-il), estime que le rappel constant du Jour de la Résurrection est l’un des plus importants éléments de dissuasion pour l’être humain. Dans son décret étatique à Malik Ashtar, le vénéré Imam Ali, que la paix de Dieu soit sur lui, ne cesse pas de lui rappeler le Jour Dernier. [6] Il lui écrit : « Oppresser les serviteurs est la pire provision pour l’autre-monde ». [7] « Donc, tu dois leur donner, pleinement, leurs droits, sinon, au Jour de la Résurrection, tu compteras au nombre de ceux qui auront le plus grand nombre des ennemis ». [8] Avec ces explications, nous nous rendons compte du rôle précieux de la croyance en le Jour de la Résurrection dans les comportements sociaux.
- Sur le plan social, le rôle constructif de la foi en le Jour de la Résurrection consiste à maintenir l’équilibre matériel et spirituel dans la société. Certes, dans le monde contemporain, l’équilibre matériel et spirituel a été perturbé, et la perfection des outils a remplacé la perfection de l’homme et l’être humain est désorienté, déboussolé. Aujourd’hui, le penchement de l’homme pour les choses matérielles a fait que sa personnalité (l’esprit), soit tombée dans l’oubli. Le résultat en est l’oubli, comme indique le noble coran. [9]La raison en est que la Connaissance de Dieu et la foi en le jour de la Résurrection sont déposées dans la profondeur de l’âme de l’être humain, et partant de là, oublier Dieu et la Résurrection équivaut d’oublier sa propre essence et sa propre vérité ; surtout que le moi réel de l’être humain, c’est l’esprit, non le corps.
- Le rôle de la Résurrection dans les questions économiques et financières. S’adressant à ceux qui font du commerce, Dieu dit : « Malheur aux fraudeurs, qui, lorsqu’ils font mesurer pour eux-mêmes exigent la pleine mesure, et qui lorsqu’eux-mêmes mesurent ou pèsent pour les autres, [leur] causent perte. Ceux-là ne pensent-ils pas qu’ils seront ressuscités en un jour terrible, le jour où les gens se tiendront debout devant le Seigneur de l’Univers? [10]Ici, le noble coran, en rappelant le jour de la Résurrection, empêché ceux qui trichaient dans la mesure. Ceci dit, cela n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, du rôle de la Résurrection, sinon la foi en le Jour de la Résurrection a un rôle essentiel dans toutes les questions économiques, y compris la production, la distribution, la gestion, le commerce et toute autre activité, surtout en ce qui concerne le gaspillage. [11]
- L’ajustement des désirs instinctifs et la promotion des vertus morales dans la société : L’un des effets de la croyance en le Jour de la Résurrection consiste à dompter les désirs débridés et outrés, dont l’instinct sexuel, l’instinct de l’amour pour l’ambition et le rang et le pouvoir et ainsi de suite.
- Le rappel du Jour de la Résurrection élimine les racines des négligences. Dans le noble coran, Dieu dit : « Le Diable les a dominés et leur a fait oublier le rappel d’Allah. Ceux-là sont le parti du Diable et c’est le parti du Diable qui sont assurément les perdants ». [12]la négligence les envahit, totalement, les domina et leur fit oublier le rappel de Dieu ; et puisque le rappel de la Résurrection équivaut le rappel de l’origine, avec l’oubli de l’origine, l’événement de la Résurrection tombe dans l’oubli. [13]
- L’autre acquis de la croyance en le jour de la Résurrection, c’est la sincérité, la fidélité au pacte, c’est, également, l’éloignement de la ruse, de l’hypocrisie et de la trahison aux gens. [14]
- La foi en l’existence d’un autre monde empêche le genre humain de violer des droits des autres ou de les oppresser. La croyance en le Jour de la Résurrection permet à l’être humain d’atteindre un rang où il dit : « «J’en jure par Dieu, passer la nuit étendu sur des épines ardentes, ou être traîné enchaîné et trainé comme un prisonnier dans la rue et le marché,, me sont préférable que de rencontrer Dieu et Son Prophète (au Jour dernier) comme un oppresseur, ou m’étant rendu coupable de l’usurpation d’un bien de ce monde ». [15] C’est pour cette raison que toutes les religions divines ont déployé de vastes efforts pour renforcer la foi en le jour de la Résurrection, dans le cœur des gens, afin de les former, de les éduquer et de corriger, ainsi, les sociétés. Le noble coran y attache une grande importance, surtout lorsqu’il traite des questions éducatives. Dans le noble coran, nous lisons : « Ceux-là ne pensent-ils pas qu’ils seront ressuscités en un jour terrible, le jour où les gens se tiendront debout devant le Seigneur de l’Univers? ». [16] Dans diverses occasions, le noble coran précise que, seul, l’espoir et l’espérance pour l’autre monde suffisent d’empêcher l’homme de se rebeller contre le Vrai, et de le pousser à accomplir de bonnes œuvres. » [17]A ce propos, dans le noble coran, nous lisons : « Dis: «Je suis en fait un être humain comme vous. Il m’a été révélé que votre Dieu est un Dieu unique! Quiconque, donc, espère rencontrer son Seigneur, qu’il fasse de bonnes actions et qu’il n’associe dans son adoration aucun autre à son Seigneur». [18]C’est ainsi que ces enseignements créent, dans la profondeur de l’âme de l’être humain croyant en l’existence d’une vie après la mort, une vague du sentiment de responsabilité vis-à-vis de tous les événements de la vie. [19]
Notes:
[1] La sainte sourate 38( Sad), le verset 26.
[2] La sainte sourate 13( le Tonnerre), le verset 28. « ceux qui ont cru, et dont les cœurs se tranquillisent à l’évocation d’Allah». Certes, c’est par l’évocation d’Allah quese tranquillisent. les cœurs”.
[3] Salehi Mazandarani, Esmaïl, Ma’ad( La Résurrection), Salehi Mazandarani ; Mohammad Ali , p. 57, Qom, Salehan( Les Justes), première publication, 2005.
[4] La sainte sourate 40( le Pardonneur), le verset 39. « Ô mon peuple, cette vie n’est que jouissance temporaire, alors que l’au-delà est vraiment la demeure de la stabilité ».
[5]Nahj ul-Balâghan( la Voie de l’Eloquence), la lettre 53.
[6]Idem.
[7] Nahj ul-Balâghan( la Voie de l’Eloquence), la sagesse 220.
[8] Nahj ul-Balâghan( la Voie de l’Eloquence), la lettre 26.
[9] La sainte sourate 9( le Repentir), le veset 67. « Les hypocrites, hommes et femmes, appartiennent les uns aux autres. Ils commandent le blâmable, interdisent le convenable, et replient leurs mains (d’avarice). Ils ont oublié Allah et Il les a alors oubliés. En vérité, les hypocrites sont les pervers”.
[10] La sainte sourate 83( Les Faudeurs), les versets 1-6.
[11] Ghara’ati, Mohsen, Ma’ad( La Résurrection), pp.47—48, Institut Dar Rah-e Hagh( Dans le sentier de Dieu).
[12] La sainte sourate 58( la Discussion), le verset 19.
[13] Jawadi Amoli, Abdullah, Ma’ad ( la Résurrection), dans le coran, t.4, P. 29, Qom, Editions Isra, première publication, 2001.
[14] Nahj ul-Balâgha, sermon 41.
[15] Nahj ul-Balâgha, sermon 214 .
[16] La sainte sourate 83( Les Fraudeurs), les versets 5-6.
[17] Il est nécessaire dans le concept de « l’espérance », réside la certitude.
[18] La sainte sourate 18( la Caverne), le verset 110.
[19] Makarem Shirazi, Nasser, « Ma’ad( la Résurrection et le monde d’après la mort », pp. 75-76 ; Qom, Editions Hadaf, deuxième publication, 1336 de l’hégire.