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Rappel:
Les recherches approfondies menées par l’occident sur la psychologie infantile il y a de cela un siècle ont abouti sur de remarquables résultats, quand bien même on ne peut pas s’en fier complètement. Jusqu’ici les disciples de John Pioje, (1) (Skiner, Bandoura, Clerc Hall, Erikson et Hainzouvan divergeaient avec leurs maîtres à propos de leurs conceptions. Certains définissent l’enfant comme un « adulte petit » (les adultes en miniatures selon leurs termes), d’autres le distinguent entièrement des adultes dans leur définition. Une partie le prend pour un être qui aime le mal, tandis que d’autres voient en lui un être pur de nature. (2) Plusieurs siècles avant, alors que aucun de ces moyens de recherche n’existaient pas encore, le noble prophète de l’islam, Mouhammad (ç) avait une pensée et une attitude exceptionnelle envers les enfants. Les propos du sceau des prophètes (ç) sur les enfants laissent jusqu’à nos jours perplexes les observateurs avertis qui naviguent encore dans l’univers des pépinières de demain. Le noble prophète n’avait pas pour miracle les versets coraniques seulement. Ses propos et ses attitudes frimaient les prodiges au sens large du terme. Rappelons surtout qu’un miracle est un phénomène dont les hommes ordinaires sont incapables d’en produire. Nous présenterons brièvement dans les lignes qui vont suivre quelques comportements et propos du prophète Mouhammad envers les enfants, suivi d’élucidations.
Clé des termes : le noble prophète, éducation, les enfants, corps sain et esprit sain
Introduction:
Tellement les avis sont mitigés d’un chercheur à l’autre sur l’éducation, l’alimentation, l’encadrement, les habitudes et les attitudes des enfants, au point qu’on a du mal à adopter une conception ou l’autre. La plupart des résultats scientifiques que nous avons en main aujourd’hui sont en fait le fruit des expériences des anciens. Donc, les plans d’actions en vigueur proviennent des théories obsolètes. Les contemporains pensent que si les enfants sont affolés ou en altercation, il faut les calmer et les dompter car ils ont une nature animale et demeure influencés par les instincts dans leurs attitudes. (3)
Or nous avons mainte fois entendu cette déclaration du noble prophète : « il y a cinq chose que je ne cesserai de faire jusqu’à ma mort. Saluer les enfants en fait partie ». (4)En réalité, quel psychologue peut comprendre la profondeur de cette déclaration ? Que se passe-t-il vraiment dans l’esprit des enfants pour qu’imam Sâdiq ‘as), reprenant un hadith qu’il à reçu du messager de Dieu puisse tenir ces propos : « Faites montre d’affection et de clémence envers les enfants. Tenez à vos promesse chaque fois que vous leur en fassiez une car ils vous considèrent comme leurs pourvoyeurs ». (5)Quelle philosophie cache cette attitude du prophète qui caressait la tête de ses enfants le matin ? (6)
L’inefficacité des théories d’usage et la grandeur des affirmations du noble prophète (ç) nous incitent à méditer profondément. (7)Ainsi nous pouvons comprendre – si on considère le hadith comme authentique- que ces propos sont au-delà des découvertes scientifiques contemporaines. Le plus simple de ses gestes est plein de leçon pour les de cette époque qui n’ont pas encore compris jusqu’à présent qui il est. On peut lire entre autres de ses déclarations : « Honorez vos enfants et adoptez des attitudes et des propos convenables avec eux ». (8) Lorsqu’on prend le hadith dans sa forme, on comprend seulement qu’il faut faire preuve de respect et de savoir vivre envers les enfants. Cependant le débat reste sur ce point : quel comportement ne fait pas partie du cercle des tout petits et quelle attitude parait inadéquate pour eux. N’est-il pas nécessaire que les parents et les éducateurs puissent trouver la bonne réponse à ces deux questions afin d’avoir une connaissance sur comment éduquer les enfants ? Comment les parents vertueux peuvent-ils éduquer leur enfant alors qu’ils ne connaissent pas les bonnes méthodes pour le faire ? Jusqu’à quel âge peu-on donner de bises à son fils ou à sa fille ? Se dresser devant les enfants est-ce un geste apprécié ou déplacé ? Jusqu’à quel âge peut-on le punir ou le battre ? A quel degré peut-on établir de différence entre eux ? Quelle est l’importance du jeu de l’enfant ou de « jouer avec l’enfant » ? La recommandation du respect et la connaissance du savoir vivre avec les enfants doivent partir des enseignements que les familles doivent recevoir à travers des centres de promotion des affaires sociales tels que les réunions familiales, la formation et l’éducation, la radio, la télévision, les centres culturels… On peut analyser l’importance que le prophète (ç) donne aux enfants à plusieurs niveaux.
1- EFFORTS POUR LA NAISSANCE D’UN ENFANT SAIN
Contrairement à ceux qui pensent que l’éducation de l’enfant ne peut produire un résultat que lorsque celui-ci a deux mois ou deux ans, les enseignements laissés par le noble prophète il y a des siècle ont révélés que certains bons ou mauvais caractères qu’on peut observer chez un enfant remonte de l’héritage du patrimoine génétique des deux parents sur l’enfant. Ainsi, l’éducation des enfants commence non pas pendant la grossesse, mais avant le mariage. Le garçon ou la fille qui grandit dans une atmosphère dépourvue de morale ou de norme religieuse doit difficilement s’attendre à ce que leur enfant reçoive une éducation digne de ce nom. En principe, nous ne négligeons par l’influence de l’environnement et des facteurs exceptionnels qui susceptibles d’influencer sur cette éducation.
Que signifierait alors ses propos du sceau des prophète si l’éducation des enfants prenait effet entre six et deux ans : « Chaque fois qu’un garçon ou une fille naît dans votre maison, faites l’appel à la prière dans son oreille droite et l’iqâmah dans l’oreille gauche ; ainsi, Satan ne pourra lui faire aucun mal. ». Imam Ali ‘as) dit : « Lorsque mes deux enfants Hassan et Houssein furent nés, le messager de Dieu fit cela et m’ordonna par la suite de lire la sourate Hamd, Ayatul Kursiy, ainsi que les versets des sourate Hashar, Ikhlâs, Falaq et Nâs. (9) Si un à deux mois l’enfant n’a pas la capacité intelligible de recevoir l’éducation, d’entre ou de voir, pourquoi le prophète conseille-t-il ceci : « Gardez-vous de faire vos ébats de marie et femme pendant que l’enfant vous observe depuis son berceau. (10) Car s’il entend la voix de l’homme ou de la femme dans cette circonstance, il n’avancera pas dans la bonne voie (celle de la pureté et du bien) ». (11)
En réalité, est-ce que la pureté de la mère enceinte (son alimentation, ses craintes, ses angoisses et ses habitudes) n’a pas d’impact sur la pureté psychologique du fœtus ? Comment peut-on alors bien élever un nouveau-né malsain ? Le messager de Dieu évoque le rôle de l’oncle maternel dans l’éducation de son neveu en ces termes : « Choisissez la femmes digne pour porter vos semences. Car, L’oncle maternel est l’un des deux piliers (le plus grand formateur) de vos progénitures ». (12) Il dit encore : « Méfiez-vous de prendre une belle femme qui a grandi dans une mauvaise famille ». (13)
LA SANTE CORPOREL ET PSYCHOLOGIQUE DE LA MERE
L’homme doit faire de l’éducation de sa femme un cheval de bataille dans sa vie parce que la meilleure femme pour un foyer est celle qui reçu une bonne éducation et une bonne formation qui vont lui permettre d’éduquer ses enfants de manière appropriée. La femme qui est constamment l’objet de blâme éduque son enfant avec difficulté parce qu’elle est le premier professeur de l’enfant. Le messager de Dieu dit à ce propos : « Gare à vous de vous marier avec les femmes niais car elle n’apporte que malheur et enfant délinquant ». (14)Après avoir choisi une femme convenable et participer à sa formation, on veille à créer dans la maison un climat sain. Telle est la première étape vers l’éducation. Le prophète dit à ce propos : « Le droit du fils sur le père est que ce dernier respecte sa mère ». (15) En effet, l’enfant se sent en sécurité lorsqu’il voit que son père respect sa mère. Une mère qui ne jouit pas du respect de son mari n’arrive pas à s’épanouir et à jouer son pleinement son rôle de mère.
3- PREVENIR VAUT MIEUX QUE GUERIR
La psychologie montre que la prévention à une place particulière dans l’éducation car il permet de d’éviter des déréglages est des comportement déplacé. De nos jours, les parents sont indignés face aux comportements de leurs progénitures et espèrent qu’un jour quelqu’un viennent enseigner les droits de parent à ses enfants. Or, la négligence et le manque de sérieux des parents dans l’éducation sont à la base de tels problèmes. Le messager de l’islam affirme : « Que Dieu soit miséricordieux envers celui qui aide son fils à avoir de bons comportements ». (16)On a demandé au prophète comment, il a répondu :
1- Qu’ils apprécient ce que l’enfant a fait dans la mesure de ses forces.
2- Qu’ils ne veulent pas de lui quelque chose dont il n’a pas la capacité.
3- Qu’ils évitent de le conduire au pêché.
4- Qu’ils ne lui mentent pas et évitent de jouer les malins vis-à-vis de lui ou en face de lui.
En réalité comment aimerions-nous que nos enfants se comportent envers nous ? Imaginons un instant si nous n’arrivons pas à éduquer nos enfants, comment voudrions-nous que les autres nous aident à atteindre cet objectif. Il nous faut alors établir nous-même le programme d’éducation en fonction des attentes que nous avons d’eux afin de pouvoir déterminé nos responsabilités.
4- CURE PSYCHOLOGIQUE PAR REVEIL DE PERSONNALITE
L’impression d’une faiblesse de personnalité ne concerne pas seulement les adultes. Ce facteur agit aussi directement sur les enfants, leur caractère et leur attitude. Certains pensent que la personnalité des enfants est proportionnelle à la dimension de leur corps. Or tel n’est pas le cas. Si nous pouvons savoir à quel point le manque d’attention que nous portons à la personnalité des enfants est source de dérapage dans leur éducation. Même les plus grands ne sont pas trop affectés que les enfants. Car La faiblesse de personnalité chez les enfants est à la base de certains comportements déplacés une fois devenus grand. C’est pourquoi imam Hâdi (as) dit : « Préservez-vous de ce dont on vous traitera d’idiot et d’incompétent ». (17)
Le prophète n’a jamais eu de comportement déplacé face à sa fille Fatima et ses petits-fils Hassan et Houssein. Il a toujours fait preuve de respect et de considération envers eux. Il est rapporté dans les livres de base des shi’ites et des sunnites que le prophète se levait et présentait ses révérences à sa fille et à ses petits-fils. (18)Il évitait de rester longtemps dans la prosternation ou ses prières pour offrir son attention à ses petits-fils. Il passait la main sur la tête de sa fille et ses enfants chaque matin. Il était toujours affectueux et gentil face à ses enfants. (19)
5- VEILLER A LA SANTE SPIRITUELLE DES ENFANTS
La psychologie générale s’est penchée sur les facteurs du développement de l’apprentissage, la mémorisation et l’oubli. Elle a montré que l’une des causes de suffocation qui empêchent le développement des sens et la mémoire des enfants. Il entraîne aussi de ce fait des aliénations chez les enfants. La dimension de son intellect qui organise sa maturité est strangulée. Ils deviennent alors la proie des dangers. Les maux tels que la misère, le mauvais comportement envers les enfants, la rigueur non fondée dans le respect de l’ordre et du règlement et des craintes inutiles son entre autres des causes de dérèglement mental chez les enfants.
Le messager de Dieu se levait chaque matin pour caresser la tête de ses enfants et ses petits enfants. C’est une attitude que les enfants apprécient beaucoup. Nous ne pouvons pas comprendre l’importance de ce comportement du prophète. Un enfant qui se lève un matin motivé par un tel geste de la part des parents trouve la sérénité, la sécurité, l’espoir et l’allégresse. Il réalise qu’il a sa place dans la maison et qu’il occupe une place de choix. Les psychologues sont d’avis que l’affection des parents envers les enfants laisse des traces importantes dans la vie de l’enfant. Il a confiance en lui et est sociable envers les autres. (20)Toutes les formes de craintes et d’angoisse se dissipent
6- L’AFFECTION COMME MEILLEUR MOYEN POUR L’EDUCATION
L’affection envers l’enfant est le meilleur moyen pour gagner sa confiance. L’affection est un moyen pour montrer à quelqu’un que vous l’aimer. Vous arriver ainsi à gagner son cœur. Le prince des croyant Ali dit : « le prophète m’a pris à mon père quand j’étais encore tout petit. J’ai partagé avec lui son pain, son eau et ses propos… Il m’installais près de lui et me prenait dans toujours dans ses bras. Je dormais près de lui, son corps se collait au mien, je sentais son odeur. (21) Tel un enfant derrière sa mère je l’ai toujours suivi quel que soit où il allait. Je découvrais chaque jour un nouvel aspect de ses caractères. Et il m »encourageait à copier chaque aspect de son personnage. Il passait quelques jours chaque année seul dans la grotte de Hirâ. En dehors de moi personne ne le voyait… Il m’a élevé depuis l’enfance… Il a prit la charge de ma vie en main. J’avais des assises particulières avec lui chaque jour matin et soir. Personne n’y assistait sauf moi. Il m’amenait partout où il allait et partout où il tenait des discours. (22)
Le prophète passait sa main sur la tête des enfants Médinois. Il les saluait et priait pour eux. Passant quelque part un jour il vit des enfants en train de jouer. Comme son regard se croisa avec l’un, il se rapprocha d’eux et se prit sur son genou, puis se mit à l’embrasser au front. Il dit affectivement : « j’ai vu set enfant jouer un jour avec mon fils Houssein. Il enlevait de la poussière des pieds de Houssein et s’embaumait le visage. Je l’aime car il est l’un des amis de Houssein. (23)
On amenait parfois un enfant auprès du prophète. Celui mouillait le prophète. Face aux efforts que fournissaient les gens pour séparer l’enfant de lui, il empêchait disant : « Ne brusquer pas l’enfant lorsqu’il se soulage. Il laissa l’enfant finir ses besoins puis le libéra. Il se levait alors et allait purifier son habit. (24)Un jour, priant avec les gens, Houssein qui n’était qu’un petit gamin vint monter sur le dos du prophète en prosternation et commença à secouer ses jambes. Une fois la tête levée de la prosternation, il le prit et le mit doucement de côté. Houssein répéta la même chose lors d’une autre prosternation. Un juif qui suivait de loin cet action s’approcha du prophète après la prière et lui dit : « Tu comportes avec tes enfants d’une manière que nous n’avons pas encore fait ». Le prophète répondit : « Si vous aviez foi en Dieu et son envoyé, vous feriez preuve d’affection envers vos enfants ». Après avoir été témoin de cette scène et entendu le prophète, l’homme s’islamisa. (25)
7- UN AUTRE SENS POUR LES BAISERS
L’adulte qui donne des baiser à un enfant lui témoigne son affection. Il donne un peu plus d’assurance, d’espoir et de gaieté à l’enfant. L’enfant sens à partir d’un baiser qu’il existe et qu’on l’aime. Ce geste est une manière silencieuse d’exprimer son amour. Là où la langue manque d’efficacité, les lèvres prennent la relève et fait passer le message. Peut-être le fait que les enfants préfèrent les baisers au détriment de la parole résulte de leur manque d’aptitude à appréhender la quintessence des mots. Le prophète dit à ce propos : « quiconque donne des baiser à son enfant bénéficie d’une récompense de Dieu à chaque baiser qu’il fait ». (26) Imam Sâdiq suivant cette mouvance affirme ; « donnez beaucoup de baisers à vos enfants car à chaque baiser Dieu vous élève d’un degré ». (27)Ibn Abbas dit : « J’étais avec le prophète. Il avait assis son fils Ibrahim sur son genou gauche et Houssein sur le genou droit. Il donnait tour à tour des baisers à Ibrahim et à Houssein. (28) On peut lire dans un autre hadith : « Le prophète donnait beaucoup de baiser à sa fille Fatima et priait pour elle ». (30) Il es aussi écrit : « un jour un homme vint voir le prophète et dit : J’ai dix enfants. Et jusqu’ici je n’ai encore donné de baiser à aucun d’eux (et conformément à une autre tradition il dit : « Je n’ai encore donné de baiser à un enfant ») Une fois qu’il prit congés du prophète, ce dernier dit : cet homme pour moi fait partie des gens de l’enfer ». (31)
8- UNE VOIE POUR ENTRER DANS LE MONDE DES TOUS PETITS
Certains se demandent : quelle méthode pouvons nous adopter pour l’éducation morale et religieuse de nos enfants ? Comment peut-on pénétrer le monde des tous petits ? Pour y arriver, nous avons besoin des moyen tels que :
A- DEVENIR COMME UN ENFANT
Les enfants sont plus que ce que nous imaginons. Aussi longtemps qu’on ne se transforme pas en enfant, ceux ne vous laisse pas entrer dans leur cercle et ne vous considèrent pas comme un ami. Ils ne vous feront aucune confidence. C’est probablement pour cette raison que le prophète a dit : « Celui qui es près d’un enfant doit s’efforcer de se comporter comme ce dernier ». (32) Cela peut paraître étonnant que ce hadith a été le thème de recherche de Margaret Donaldson durant des années. (33)Selon elle, tout ce qui dépasse notre entendement relève d’un jeu pour les enfant qui comprennent pas ça facilement dans la mesure où on leur en parle dans leur langage ». (Pourvu que la compréhension de cela lui soit facile). (34)
Le regretté Faidh Kâshâni écrit : « Le prophète s’arrêtait quelques instants avec les enfants chaque fois qu’il revenait d’un voyage. Il demandait à quelqu’un de soulever les enfants un à un et les mettait sur sa monture. Il plaçait certains devant et d’autres derrière. Lorsque le prophète passait les enfants se racontait cette aventure, tout en s’épatant que le prophète ait donné des ordres à ses compagnons pour faire monter les enfants sur sa monture. (35)
B- LE SECRET POUR JOUER AVEC LES ENFANTS
Les enfants assimilent la vie à un jeu. Les empêcher de jouer rime pour eux avec les empêcher de vivre. C’est l’une des choses les plus difficiles pour un enfant de savoir qu’on lui défend de jouer. Aujourd’hui on comprend à quel point le jeu est d’un apport psychologique et physique pour les mômes. Le messager de Dieu dit : « laisse ton enfant jouer jusqu’à sept ans ». (36) C’est un période au cours de laquelle il s’imprègne du monde qui l’entoure. Observer, analyser, expérimenter et comprendre les choses qui l’entoure se fait beaucoup plus au moyen du jeu. Le messager de Dieu dit : « la colère, les altercation et les provocations durant l’adolescence engendrent des imperfections mentales à l’âge l’adulte ». (37)
Allamah Majlisi rapporte un hadith qui dit : « Le prophète jouait avec son petit fils Houssein chaque jour ». (38)Il fut un jour inviter par quelqu’un. Il s’y rendit avec un groupe de compagnons. Soudain, il vit Hassan en train de jouer dans un coin. Il se mit à courir derrière l’enfant essayant de l’attraper, face au regard perplexe des gens. Le petit garçon courait par-ci par-là et le prophète riant essayait de le rattraper. Le prophète le rattrapa à la fin et lui donna des baisers… (39) Houssein était assis un jour dans le giron de ce dernier. Tellement il joua avec le petit que Aicha, ne supportant plus finit par dire : « Qu’est-ce que tu joues trop avec cet lui !! Le prophète répondit : « Comment puis-je ne pas l’aimer alors qu’il est le fruit de mon âme et la prunelle de mes yeux (40)
C- SALAM AUX ENFANTS
Le messager de Dieu dit : « Il y a cinq choses que je n’abandonnerai pas jusqu’à la fin de mes jours. Dire salam aux enfants en fait partie. (41) Ces propos du prophète Mouhammad interviennent à une époque où les adultes ne savaient pas encore très bien ce que signifiait le sens du respect. Oui ! Le prophète saluait tout le monde. Le adulte comme les tous petits. Il les devançait dans ce domaine. Il leur donnait la main et disait : « Je veille à toujours saluer les enfants afin que cela reste comme une tradition pour les musulmans après moi ». (42)
Les enfants réalisent à partir des salutations d’usage qu’il existe une relation entre les deux parties. Donc, quand on ne se salue pas ça signifie qu’il n’y a aucun lien entre vous. Et quand cela se produit entre les deux générations, le creuset se forme encore plus. Il redonne confiance et établit un climat de sécurité.
D- LAISSER LES BLAMES
La punition et les blâmes sont acceptables lorsqu’ils concourent à faire prendre conscience à un enfant et à le réveiller. Cependant, si la punition rime avec balancer les coups de points, il faut toute suite dire que de telle attitude n’a été observer de la part du prophète. L’un des points extraordinaires de la vie du prophète est qu’il n’eut jamais puni un enfant en le frappant. Comment s’en prenait-il alors pour réussir à éduquer les enfants sans les punir. Il est écrit : « Après la mort d’Abou Talib et la pression intense des Qorayshites, le prophète prit la route de Tâ’if espérant avoir le soutien des populations de cette cité. Non seulement les habitants de Tâ’if n’acceptèrent le prophète, mais ils poussèrent les enfants à le lapider. Les enfants jetèrent les pierres sur l’envoyer de Dieu qui ne réagit d’un pousse. (43)
NOTE
1- Biologiste et philosophe Suisse décédé en 1980
2- Psychologue, docteur Hassan Ahdi, Shokouveh Sâdât Bani Jamâli, p110-164
3- Id
4- Behârul Anouar, t16, p215
5- Man lâ Yahdhouru hou Faqi, t3 ; h4702
6- Behâroul Anouar, t23, p114 ; Wasâ’il shi’a, t15, p126
7- – « en effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Allah et Au Jour dernier et Invoque Allah fréquemment ». Sourate Ahzâb : 21
8- Behâroul Anouar, t23, p101, p 95; Wasâ’il shi’a, t21, p476
9- Moustadrak Wasâ’il, t2, p619
10- Wasâ’il shi’a, t14, p95
11- Wasâ’il shi’a, t14, p93
12- Fouroug Kâfi, t5, p332,
13-Fouroug Kafi, t5, p332
14- – Behâroul Anouar, t103, p237
15- Kâfi, t6, p48
16- – Behâroul Anouar, t4, p86
17- Touhafou ouqoûl, p483
18- Seirul Halbiya, t3, p48
19-MAhjatul beidha, t3, p336
20- psychologue des comportements non ordinaire, Docteur Perwin birjandi les nécessités psychiques dans l’éducation et la formation, Ali mirza bigui
21-al kessale, cheik sadouq, p686, Nahjoul balagua discours kasse’e, d’après les témoignages de Amir Moménine, p12
22- témoignages de Amir Moménine, p14 a p16
23-comportement du saint prophète avec les enfants et les jeunes p31
24- Behâroul Anouar, t44, p242
25- Behâroul Anouar, t6, p240
26- Behâroul Anouar, t43, p294 a 296
27- Behâroul Anouar, t23, p113
28- Wasâ’il shi’a, t15, p126
29- Behâroul Anouar, t43, p161
30- Behâroul Anouar, t8, p142. Il est bien de noter qu’il est déconseillé à un homme de donner des baisers à une fille de plus de six ans et à une femme de donner des baisers à un garçon de plus de six ans (ce jugement concerne ceux qui n’ont pas le droit d’intimité sur eux)
31- Behâroul Anouar, t43, p42, Wasâ’il shi’a, t15, p202
32- Wasâ’il shi’a, t15, p202
33-
34- Wasâ’il shi’a, t15, p203
35- Behâroul Anouar, t43, p285
36- MAhjatul beidha, t3, p366 comportement du saint prophète avec les enfants et les jeunes p52, Wasâ’il shi’a, t15, p194
37- Kâfi, t2, p94
38- Behâroul Anouar, t14, p378
39- Behâroul Anouar, t43, p285
40- Behâroul Anouar, p 306
41- Behâroul Anouar, t44, p260
42- Behâroul Anouar, t16, p215
43- Wasâ’il shi’a, t3, p209