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Hoffmann : De par sa capacité à réfléchir, l’être humain s’enorgueillit d’être la création suprême
L’alcool et le porc sont les plus grands obstacles à l’expansion de l’Islam en Allemagne
Le penseur islamique, Dr Murad Hoffmann, l’ex-Ambassadeur d’Allemagne, raconte dans le récit de son itinéraire vers l’Islam, que l’une des principales manifestations de sa foi fut son refus de boire l’alcool, la bouteille de vin rouge ayant disparu de sa table, conformément aux enseignements de sa nouvelle religion qui proscrit l’alcool. “Au début je croyais que je ne pourrais pas dormir correctement la nuit sans ingurgiter le vin. Pis encore, que je ne trouverais guère le sommeil. Mais ce qui arriva était juste le contraire, car mon corps n’ayant plus besoin de se débarrasser de l’alcool, mon pouls devint plus régulier pendant le sommeil. Il est vrai que le vin facilite la digestion des matières grasses (…) et la viande de porc, que nous avions bannie à jamais de notre table, devint si exécrable que sa seule odeur provoquait en moi un sentiment de dégoût.”
Ainsi, l’islam a éloigné Hoffmann de l’alcool afin qu’il adore son Seigneur, se conformant ainsi aux injonctions divines, dans son souci de Le satisfaire. Mais poursuivons ensemble ce périple religieux qui le mena sur la voie du Salut.
Dr Hoffmann reconnaît qu’avant d’embrasser l’Islam, il fut un expert en vins. “J’étais pendant la période d’obscurantisme qui a précédé ma conversion, un expert en vins, capable de déterminer les types de vins rouges de grand cru rien qu’avec le bout de ma langue, et de distinguer avec d’autant plus de facilité et au sein de chaque type, les vins “corsés” des vins “soyeux”. Il est indispensable, en effet, de discerner, par dégustation et pour chacun d’eux, le degré d’alcool éthylique correspondant. Ma vie diplomatique, en particulier les réceptions officielles clôturant les conférences des ministres de l’Alliance Nord Atlantique, m’a fourni une exceptionnelle occasion d’acquérir cette expérience. Je me suis entraîné sérieusement à développer la faculté de différencier et de comparer les types de vins. En 1967, au cours de mon affectation à Paris, je réservais pendant le week-end, par le biais du Guide Michelin, une table à un restaurant une étoile où je choisissais le vin par téléphone. Je demandais qu’on ouvre immédiatement la bouteille afin que le vin s’oxyde suffisamment et atteigne sa pleine maturité et sa saveur. A table, je commandais dans le menu le plat correspondant au vin, et non l’inverse.
“A Belgrade, où j’étais premier conseilleur à l’ambassade, en 1977-78, j’organisais des réceptions de sélection et de dégustations des vins auxquelles je conviais mes amis. J’exposais à mes invités la manière dont on peut, par la voûte palatine, déterminer le cru, le sol, les méthodes de vendanges, de fermentation ainsi que l’année, utilisant pour ce faire un vin blanc incolore provenant de magasins spécialisés et de régions diverses. J’étais comme un “pédagogue” exposant des types de vins ayant plusieurs dénominateurs communs mais se distinguant par des qualités distinctes. Les aptitudes de mes convives se sont développées réellement, de sorte que quelques-uns ont réussi, au bout de la septième dégustation, à reconnaître différents types de vins selon différents critères.
“Je me suis rendu compte aussi que la prohibition coranique à l’égard de l’alcool et des drogues n’est pas seulement une nécessité sociale, car elle est aussi utile à l’individu, puisqu’elle lui permet de demeurer sobre et sain d’esprit. Aussi ai-je mis fin à cet épisode de ma vie définitivement et une bonne fois pour toute. En effet, de par sa capacité à réfléchir, l’être humain s’enorgueillit d’être la création suprême. Or les humains ont la faculté de considérer avec pondération le monde qui les entoure, de méditer sur leur condition, d’agir avec discernement, ces qualités qui nous exaltent et que nous nous appliquons à détruire, de manière ordonnée, par l’alcool et la drogue, provoquant ainsi notre propre déchéance à l’intérieur du système cosmique et notre avilissement au sein de la société, ce qui nous réduit à devenir inférieurs aux animaux mêmes, puisque ceux-là ne perdent jamais leur conscience. D’autant que la consommation de l’alcool et de drogue cause une distorsion mentale dont ma gouvernante serbe de Belgrade fut à la fois l’exemple et l’avertissement, car elle revenait toujours à l’alcool, même après de longues périodes de traitement.
“Le spectacle des alcooliques est un spectacle hideux qui suscite le dépit et la pitié. Parmi les alcooliques, beaucoup choisissent le suicide, conscient de leur condition mais incapable de retourner en arrière, ayant perdu leur volonté et leur capacité de décider. Dans les grandes villes turques, par exemple, on peut voir, dès le début de l’après-midi et tout autant qu’en Allemagne, les invétérés du raki et de la cigarette qui apportent la preuve qu’ils ne sont plus maîtres de leur existence et que, sur le plan religieux, l’idolâtrie qu’ils vouent à l’alcool et à la nicotine fait que ces éléments sont désormais les plus importants de l’univers, voire plus importants que le Seigneur qui les a créés. Ils pensent qu’ils sont capables de vivre sans Lui, mais pas sans le raki.
“Le Coran vise, dans sa proscription absolue de l’alcool, à en interdire dès le départ la consommation. En effet, si l’ingurgitation d’un seul verre ne semble pas revêtir un danger réel, l’habitude risque de voir se multiplier ce verre. Les consommateurs ne s’estiment pas normalement exposés à un danger quelconque, justifiant cette habitude par toutes sortes d’excuses, abstraction faite de leur état d’âme, qu’ils soient heureux ou malheureux, sous le stress professionnel ou jouissant de leurs vacances, individuellement ou collectivement, malades ou vigoureux, subissant la faim ou vivant dans le bien-être…
“J’ai dû faire face à ce problème, en tant que responsable, lorsqu’on m’accusait de violer le droit de la liberté individuelle (et affronter le représentant syndical) si je m’évertuais à avertir un quelconque de mes collaborateurs, quand bien même ce représentant syndical pouvait avoir le lendemain la confirmation que le fonctionnaire concerné était devenu bel et bien un alcoolique, donc un malade.
“Par contre, peu s’en faut pour celui qui ne boit pas de découvrir qu’il se trouve au mauvais endroit au milieu de gens qui se croient charmants, inventifs et imaginatifs. Cette preuve je l’ai acquise lorsque j’ai enregistré, avant ma conversion à l’islam, un même morceau de musique à trois reprises, buvant entre chaque enregistrement un verre ou deux de bourbon de la meilleure qualité. Mais alors que je croyais que mon interprétation serait meilleure après un verre, l’écoute de mon enregistrement m’a dévoilé l’effroyable vérité.
“Dans une autre circonstance, j’ai trouvé le comportement de certains de mes concitoyens, à bord d’un vol Lufthansa en route vers Jeddah, terriblement honteux. Plus on approchait de l’Arabie Saoudite avec son climat sec et lourd, plus leur besoin d’alcool augmentait au point de demander à l’hôtesse quatre bouteilles d’une seule fois. Comme si l’individu pouvait, à l’instar du dromadaire, ruminer son vin. C’était un spectacle ignominieux que de les regarder sortir de l’avion, portant un arbre de Noël emballé dans du papier cellophane et vacillant sous l’effet de l’ivresse.
“Cela prouve, si besoin est, que l’alcool et le porc constituent l’obstacle majeur à la propagation de l’islam en Allemagne. Or le citoyen allemand de Bavière ou de Cologne ne peut renoncer au porc et à la bière, leurs aliments préférés.
“L’Allemand ne cesse de flatter la beauté des filles turques et d’exalter le droit de polygamie de l’individu, avec un réel désir de devenir Turc. Mais ce désir à tôt fait de disparaître pour peu qu’il se souvienne que les Turc ne boivent pas. D’autant que la loi en Turquie, si elle est complaisante pour la consommation de l’alcool, n’en punit pas moins les polygames.
“Lorsqu’un musulman se sert d’un verre d’eau ou d’un jus de fruit parmi des personnes qui boivent l’alcool, il a tendance à devenir un rabat-joie, car il représente pour eux un châtiment moral. Aussi est-il rare que nous soyons invités, ma femme et moi, aux réceptions, comme si la fête ne pouvait se faire sans alcool. C’est ainsi que nous sommes devenus une sorte de parias.
“En Allemagne, on prétexte souvent le climat pour justifier la consommation de l’alcool et du porc, ce qui est ridicule. Or les méfaits de l’alcool à l’ère de la technologie sont beaucoup plus importants qu’au septième siècle où le pire qui puisse arriver à un ivrogne était de tomber de cheval, ou de battre sa femme et ses enfants, ou de couper les pattes de son dromadaire (c’est justement ces méfaits qui sous-tendent la révélation d’un des versets relatifs à la prohibition de l’alcool dans le Coran).
“Femmes et enfants sont encore aujourd’hui victimes des mauvais traitements instigués par l’alcool. Des avions mêmes tombent sous son influence. Le commandant d’un pétrolier a provoqué, par son effet, l’une des catastrophes écologiques les plus terribles de notre temps. En dépit des statistiques sur les accidents routiers et industriels, il est difficile d’évaluer les pertes humaines et matérielles subies par la société occidentale en termes d’alcoolisme et de drogue. Dans certains hôpitaux turcs, les sections réservées aux cas d’éthylisme et aux maladies mentales font figure d’avertissement sur les conséquences de ces fléaux, dans la mesure où ils n’auront pas détruit auparavant le cerveau ou paralysé les fonctions du foie.
“J’ai été moi-même victime de la circulation routière due à l’éthylisme. En effet, à la fin d’une année universitaire à l’Université de l’Union de Chinnektadi, dans l’Etat de New York, j’ai entrepris de visiter les Etats-Unis par autostop. C’est au cours de ce périple que, le 28 juillet 1951, j’ai survécu à un accident près de Hole Springs, au Mississippi. Le véhicule, qui roulait sur l’autoroute entre Atlanta, en Georgie, et Memphis, au Mississippi s’était trouvé soudain face à face avec quelque chose comme un fantôme. Je ne me souvenais de plus rien après, sauf que j’appris, bien plus tard, qu’il ne s’agissait pas d’un fantôme mais d’une voiture qui nous avait heurté. Le conducteur de ce véhicule et son compagnon avaient ingurgité une grosse quantité d’alcool, que l’Etat de Tennessee autorise au volant mais que le Mississippi interdit.
“Nos pertes étaient moins graves que les leurs du fait que nous conduisions une Chevrolet de 1941, soit d’avant-guerre, donc plus solide que leur Chevrolet 1943 fabriqué pendant la guerre”.
“Je me suis rendu compte que mon bras gauche, blessé, m’avait protégé. Mon bras, qui était appuyé sur le coussin du fauteuil arrière, au moment de l’impact, m’a protégé encore que si j’avais une taille plus petite de huit centimètres seulement je n’y aurais certes pas échappé, car j’aurais été projeté sur le nez et les yeux, et ce, à une vitesse de 160 kilomètres à l’heure. Il n’empêche que j’avais perdu dix-neuf dents. Quoiqu’il en soit, le chirurgien me dit, après avoir cousu mon menton et ma lèvre inférieure, qu’il serait possible après quelques années d’arranger le visage grâce à la chirurgie esthétique, ajoutant que “c’est un accident dont personne ne réchappe. Il est certain, mon cher, que Dieu vous réserve quelque chose de vraiment spécial”
“Je songeais à cette prédiction pendant que je me promenais à Hole Springs avec un bras en écharpe, un pansement sous le menton et une lèvre inférieure cousue. Je pensais à ce qu’il me serait possible de faire ce jour de mon vingtième anniversaire alors que tout me faisait mal, y compris manger, boire, marcher et répondre aux questions. Je suis allé, au bout du compte, chez le coiffeur, car là, au moins, je ne risquais pas d’avoir mal. Ce n’est qu’après trente ans que je compris le sens réel de mon sauvetage, le jour où j’ai déclaré ma conversion à l’islam.”