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L’égoïsme, le plus grand facteur du désaccord
Le plus grand obstacle à la résolution des différends familiaux, c’est l’arrogance et l’égoïsme, preuve de la présence d’une maladie morale. Malheureusement de nombreuses personnes sont touchées par cette maladie pernicieuse. Ceux qui en sont affectés ont l’œil de leur esprit aveuglé. Ils ont une bonne image d’eux même, se sentent grand et ne voient pas leurs propres défauts. Lorsque cette maladie est ajoutée à la maladie qui ne consiste qu’à voir les défauts des autres, le conflit s’établit. Parfois l’homme et la femme sont tous les deux touchés par cette maladie, parfois l’un d’entre eux seulement. Si les deux personnes sont souffrantes, il y aura des querelles et des critiques nuit et jour. Chacun verra chez l’autre un défaut, l’exagèrera et se mettra à le critiquer. Mais chacun se sentira protégé des imperfections. Et si c’est l’un d’entre eux seulement qui est affecté, il sera seul à émettre des critiques sur l’autre, en se flattant d’être propre et sans défauts. A supposé que l’homme et la femme soient touchés par cette maladie, l’amélioration leur sera très difficile à atteindre, parce qu’ils se disent sans défauts et qu’ils ne font pas attention aux conseils et aux recommandations. Lorsqu’ils écoutent une émission sur la famille, si le sujet de ce programme est en relation avec les défauts, ils en affubleront immédiatement le conjoint, en prétextant bien comprendre ce sujet, sans faire attention à la poutre qu’ils portent dans leur propre œil. Ils achètent des livres sur l’éthique de la famille pour leur conjoint afin qu’il les lise et les mette en pratique, mais ne voient pas la nécessité de les utiliser pour eux-mêmes. Parce qu’ils croient dur comme fer, être à cent pour cent sans défauts. Il est possible que l’égoïsme de certains soit si ancré en eux, qu’ils ne s’apercevront même pas qu’ils sont malades.
Il est plus qu’évident qu’il sera très difficile voire impossible d’améliorer la situation et de trouver une solution aux problèmes causés dans les familles, par cette maladie aux conséquences néfastes. De telle sorte que les désaccords, l’inimitié, la souffrance et la peine mèneront les époux au divorce et à la séparation.
Par conséquent, à toutes les familles dans lesquelles le désaccord c’est implanté, il est recommandé aux époux de lâcher la main de l’orgueil et de l’égoïsme, et de ne plus chercher à se stigmatiser mutuellement. Sans étroitesse d’esprit ni égocentrisme, il serait convenable pour l’un et l’autre de saisir une opportunité pour s’assoir et parler des différends, comme deux juges justes et honnêtes. Ils devront alors s’écouter et avoir l’esprit ouvert. Avec l’intention de s’améliorer, sans complaisance et en faisant preuve d’attention, chacun devra parler de ses propres défauts. Ensuite ils devront travailler ensemble, pour corriger les corriger. Si vous ressentez le besoin irrésistible de vous accorder et de solutionner vos désaccords, vous serez en mesure de vraiment vous comprendre et vous retrouverez la satisfaction, la paix et l’amour.
Si vous vous sentez incapables de résoudre vous-même vos différents, faites appel à un arbitre conscient de l’importance que revêt votre processus, bienveillant, fidèle, sincère et expérimenté. Si cet arbitre ou ces arbitres font partie de vos proches, c’est mieux. Animés d’une réelle intention de se corriger et de s’améliorer, ils n’auront ni plus ni moins qu’à suivre ses directives. Ils écouteront ses paroles et devront s’il y a des obstacles, se conformer à son arbitrage. Ils se serviront de ses commentaires et de son arbitrage, pour mettre ensemble progressivement à exécution ses directives. Dans ce cas, la bonne entente et la paix seront de retour chez eux. Cependant, laisser tomber le jeu de rancune, l’égoïsme et appliquer les directives contenues dans un jugement juste, n’est pas une tâche facile. Mais l’être humain réfléchi, qui se soucie de sa survie, de sa stabilité, de sa tranquillité et attaché à sa famille, devra impérativement abandonner son égocentrisme, pour être en mesure de profiter des fruits de son précieux travail de réforme.
Les parents et la proche famille devront éviter, s’ils constatent la présence d’un conflit entre les époux les cris et les esclandres, garder leur neutralité et tout faire pour empêcher qu’il ne dégénère. Ils devront rechercher la raison profonde des désaccords et en arbitres expérimentés, bienveillants et sincères leur prodiguer une assistance salutaire, jusqu’à ce que DIEU les aide à résoudre leurs différends.
DIEU dit dans le Saint Coran : « Si vous craignez la rupture (de lien) entre eux (les époux), convoquez un arbitre de la famille du mari et un arbitre de la famille de la femme. DIEU rétablira l’entente entre eux, s’ils veulent une réconciliation, car DIEU est Omniscient (et) Il connaît tout ». (1)
Le divorce
Bien que le divorce soit permis et légitime aux yeux de l’Islam, il n’en demeure pas moins le pire des actes et le plus détestable.
L’Imam Jafar a-Sâdiq (as) a dit : « Mariez-vous mais ne divorcez pas, parce que lorsque le divorce a lieu, Le Trône de DIEU frissonne ». (2)
L’Imam Jafar a-Sâdiq (as) a également dit : « DIEU aime la maison dans laquelle est implanté le mariage et Il n’aime pas la maison dans laquelle le divorce s’installe. Il n’y a rien pour DIEU de plus détestable que le divorce ». (3)
Le thème du mariage n’est pas comparable à un sujet de réflexion portant sur les chaussures et les chaussettes. On les achète et lorsque l’on ne les aime plus, on les jette pour en acquérir de nouvelles.
Le mariage est une sainte alliance humaine et un lien spirituel. Deux êtres humains se sont engagés et liés ensemble envers et contre tout jusqu’à la fin de la vie, à travers un accord de confiance sacré. La fille quitte son père, sa mère et ses parents proches avec des centaines d’attentes et de souhaits, pour se diriger vers la maison de son mari et mettre sous son autorité, son capital de pureté.
L’homme se fie à ce pacte divin pour s’acquitter de sommes importantes correspondant aux frais de contrat de mariage, de noces, d’équipements et d’accessoires de vie, et se fatigue jour et nuit pour assurer le confort de sa famille.
Le mariage n’est ni un jeu, ni un caprice. Il sera très difficile d’y trouver une excuse, pour justifier un conflit entre les époux. Il est vrai que le divorce est une action légitime, mais le Saint Législateur de l’Islam(PBDLF) l’a vraiment interdit.
Malheureusement, la propagation de cette chose détestable dans les pays musulmans, a clairement rendu instables les bases de l’entité familiale et détérioré la confiance des familles vis-à-vis du mariage.
Les experts et les chercheurs de l’Institut de recherche et d’étude des sciences sociales, à l’université de Téhéran ont déclaré que l’Iran était le quatrième pays au niveau des divorces. De 1337 à 1347 (année solaire), sur un total de quatre mille mariages, trente-six cas de divorces se sont produits. En prenant le quart de cet ensemble, nous obtenons neuf cas sur mille, c’est-à-dire zéro virgule neuf cas de divorce pour cent mariage, en dix ans. (4)
Le divorce est permis mais ne doit être utilisé qu’en cas de stricte nécessité. Le Saint Prophète de l’Islam (PBDLF) a dit à cet égard : « Jibril (as) (l’Ange Gabriel) m’a tellement fait de recommandations à propos des femmes, que sauf dans le cas d’un adultère avéré je pense qu’il ne faut pas divorcer ». (5)
La plupart des divorces ne se produisent pas pour des raisons justes et suffisamment importantes. Les époux utilisent des excuses enfantines pour se justifier et on remarque des traces d’entêtement dans leur comportement. C’est-à-dire que de simples sujets sans importance, malgré le fait qu’ils n’aient aucune valeur provoqueront l’effondrement du foyer conjugal béni. L’ignorance et l’égoïsme de l’épouse ou du mari, ou des deux ensemble transformeront une question insignifiante en une source immense de problèmes et rendront tous les compromis impossibles.
Veuillez considérer les exemples suivant : Une femme de vingt-quatre ans nommée… a demandé à son mari, d’offrir à ses parents un grand banquet somptueux. Parce que le mari refusa, elle demanda le divorce. (6)
Un homme a demandé le divorce, parce que son épouse lui a donné cinq enfants qui sont toutes des filles. (7)
Une femme a demandé le divorce, parce que son mari est un petit mystique et n’a pas de désir ardent dans la vie. (8)
Un homme a demandé le divorce, parce qu’il voulait se marier à une femme riche. (9)
Une femme a demandé le divorce, parce que son mari avait pour habitude de cacher son argent dans la doublure de sa veste. (10)
Les raisons à l’origine des divorces sont souvent insignifiantes et sans intérêt. Si l’épouse et le mari sont raisonnables et prévoyants, cela les privera de tout effet.
La femme et l’homme qui pensent à se séparer ne doivent pas se précipiter pour prendre cette décision. Il vaut mieux avant, bien évaluer les conséquences futures d’un tel acte et décider ensuite. Il y aura surtout deux choses auxquelles vous devrez absolument penser :
Premièrement, la femme et l’homme qui se séparent, tiennent compte du fait qu’ils sont libres de se marier avec quelqu’un d’autre plus tard.
L’homme se dit en lui-même : « Je vais divorcer de mon épouse et me marier à une femme à mon goût ». La femme se dit aussi en elle-même : « Je vais divorcer de mon mari et épouser l’homme idéal ». Mais ces hommes et ces femmes doivent savoir dans ce cas, qu’une séparation est un mauvais précédent. D’aucuns penseront qu’ils sont capricieux, égoïstes, peu indulgents et infidèles. Chaque femme qu’il demandera en mariage se rendra compte après ses recherches, qu’il est divorcé. A cause de cela, aucune d’entre elles n’aura confiance en lui. Chacune se dira en elle-même : « De deux choses l’une : soit c’est son épouse qui a demandé le divorce parce qu’il n’était pas un homme bien, soit c’est lui qui s’est séparé de son épouse et par conséquent il n’a pas respecté sa promesse de fidélité ».
Une femme qui a divorcé de son mari doit savoir que peu d’hommes accepteront de la prendre pour épouse, parce qu’ils pensent qu’une femme correcte et fidèle ne divorce pas. Donc évidemment à cause de cela, il lui sera très difficile de se remarier. Elle devra alors attendre chez elle qu’un prétendant se présente pour la demander en mariage. Mais si cette situation d’attente s’éternise, elle deviendra inévitablement une surcharge pour son père et sa mère ou pour ses proches parents, en plus de devoir vivre seule le reste de ses jours. L’homme, également dans une situation très difficile, connaitra lui aussi si celle-ci s’éternise, la même existence de solitude et d’affliction. Et il sera extrêmement pénible et très fatigant pour tout un chacun, de demeurer seul une vie entière.
Ainsi parfois, certaines personnes préfèrent la mort et tentent de mettre fin à leurs jours.
Une jeune fille divorcée de vingt-deux ans et mère d’un enfant, qui était venue chez son père c’est suicidée dans la nuit, pendant les noces de sa sœur.
A supposé qu’un homme puisse patiemment supporter les nombreux préjudices et les efforts abondants inhérents à sa situation, puis qu’il réussisse ensuite à se remarier, là où sa première épouse était meilleure, la seconde sera souvent moins bien. Et s’il ne ressent aucun embarras vis-à-vis des gens, il pourrait envisager de se séparer d’elle et de se réconcilier avec sa première épouse. Mais généralement, cela s’avèrera impossible à réaliser.
Un homme de quatre-vingts ans a déclaré dans le Tribunal : « Ma vie fut douce lorsqu’il y a environ soixante ans, j’ai épousé ma première épouse. Mais après un certain temps, à cause de son mauvais comportement j’ai divorcé. Au cours de cette période, je me suis marié quatre-vingt-dix-sept fois et j’ai divorcé à chaque fois. Mais ensuite j’ai réalisé que ma première épouse était la plus fidèle. Après avoir cherché, j’ai fini par la retrouver. Et parce qu’elle était seule comme moi, nous avons décidé ensemble de nous marier ».
Un homme a divorcé de sa deuxième épouse, parce qu’elle était incapable de s’occuper des deux enfants qu’il avait eu avec sa première épouse. Il s’est ensuite remarié avec sa première épouse dont il était séparé depuis cinq ans.
Deuxièmement, si les époux veulent se séparer alors qu’ils ont des enfants, ils devront vraiment penser à eux, car de leur unité dépendra leur bien-être et leur bonheur. C’est à l’ombre du père et dans les jupes de leur mère, qu’ils obtiendront toute la quiétude et toute la tendresse du monde.
Et si la vie commune des parents s’effondre, leur espérance disparaitra et leur joie se brisera. Si le père obtient la garde des enfants, ils seront privés de l’amour et de la tendresse de leur mère. Dans ce cas ce sera à la belle-mère de combler une partie de ce vide. Elle devra être brillante, pour réussir ce prodigieux travail. Mais parce qu’il ne s’agit pas de ses propres enfants, elle pourrait les trouver gênants. Donc, elle se sentira libre de les tourmenter. Le père n’aura alors comme autres choix, que le silence et la patience.
Une jeune mariée quatorze années avant son suicide a déclaré à l’hôpital : « J’avais un an lorsque mon père et ma mère ont divorcé. Et d’après ce que je sais, un an et demi plus tard, mon père s’est marié avec une femme et maintenant ils vivent ensemble. L’épouse de mon père me battait souvent. Elle utilisait parfois pour me frapper sur le corps, des brochettes de kebab en métal, très brûlantes… Mon père était un homme aisé mais malgré tout, il m’a empêchée d’étudier. Il y a un mois, il m’a menacée, puis forcée à épouser un homme de quarante ans ».
Une fille âgée de treize ans nommée… s’est pendue sur la terrasse de l’un des jardins de la cour. Cette fille vivait avec ses deux frères dans ce jardin. Un de ses frères a dit : « Mes parents se sont séparés il y a de cela trois ans. Ma mère a alors épousé un autre homme et mon père est mort il y a deux mois. Je suis rentré chez moi à dix-huit heures cinquante minutes et j’ai trouvé ma sœur, qui s’était pendue ».
Si c’est la mère qui obtient la garde des enfants, ceux-ci seront privés de la surveillance et de la vigilance de leur père. Ils se retrouveront alors placés entre les mains du beau-père.
Une mère a aidé son nouveau mari à attacher les mains et les pieds de son petit garçon de huit ans aux barreaux de son lit. Ils ont fermé la porte de sa chambre et sont partis se promener. Lorsqu’ils sont revenus, la maison était en feu et l’enfant était mort, brulé vif ».
Lorsque le divorce se produit, la chaleur familiale disparait également. Les enfants se sentent alors perdus et sans protection. Leur innocence se retrouve donc soumise à l’entêtement et à l’égoïsme des parents. Quatre enfants âgés respectivement de quatre, six, neuf et dix ans qui erraient ont été conduits au poste de garde. Le grand frère déclara : « Il n’y a pas longtemps, à cause de leurs désaccords et des conflits quotidiens nos parents se sont séparés. Et aucun d’entre nous n’accepte d’être placé sous l’autorité d’un tuteur ».
Lorsqu’un enfant innocent se retrouvera sans surveillance et sans refuge, il glissera généralement vers l’errance, la débauche, les incivilités et les problèmes mentaux. Et avec le temps, cet enfant ou cet adolescent deviendra tantôt un voleur, tantôt un assassin et un criminel.
Des traces de tout ceci se retrouvent ensuite dans les journaux et les magazines. Un journal écrit : « Dans une étude sur les enfants résidant dans un établissement pour mineurs, sur les cent seize jeunes délinquants sous surveillance, quatre-vingts d’entre eux avaient une belle-mère et leurs déviations était souvent dues à son austérité».
Mon honorable Monsieur et ma chère Dame ! Pour La Satisfaction de DIEU et pour le bien de vos enfants innocents, consacrez-vous à eux et soyez cléments l’un envers l’autre. Entre vous n’utilisez pas les faux-fuyants, mettez de côté vos caprices, dépassez vos petites imperfections, ne soyez pas obstinés, n’entrez pas en conflit et réfléchissez bien aux conséquences de vos actes sur vous-même et sur vos enfants innocents, qui vous en conviendrez n’ont commis aucune faute.
Ayez pitié de leurs yeux fatigués et de leur visage triste.
Ils sont innocents et attendent de votre part que vous les installiez dans un nid, c’est-à-dire dans la chaleur, la stabilité et la quiétude du foyer familial.
Si vous ne tenez pas compte de leurs désirs intérieurs et si vous brisez leur cœur, vous ne pourrez effacer d’eux les traces de leurs plaintes et soyez certains de ne jamais connaitre la prospérité et de ne jamais voir le bonheur.
Notes:
1-Journal Etilaat 8 Esfand 1350.
2- Journal Etilaat 16 Esfand 1350.
3- Journal Etilaat 17 Esfand 1348.
4- Journal Etilaat 21 Bahman 1348.
5- Journal Etilaat 8 Dey 1348.
6- Journal Kayhan 29 Âbôn 1348.
7- Journal Etilaat 4 Bahman 1351.
8- Journal Etilaat 7 Khordâd 1349, Journal Etilaat 7 Khordâd 1349.
9- Journal Etilaat 18 Bahman 1348.
10- Journal Etilaat 22 Esfand 1350.