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Nutrition et santé de l’enfant
Un travail sensible parmi les travaux des femmes, c’est la nutrition des enfants. La santé et la maladie, la laideur et la beauté, le bon comportement et le mauvais comportement, l’intelligence et la stupidité, tout ceci est en relation avec leur nutrition. Les besoins nutritionnels des adultes ne sont pas les mêmes et changent en fonction des âges, tout comme ceux des enfants. Une Dame qui s’occupe de son enfant, doit respecter toutes ces observations.
Le meilleur et le plus complet des aliments, c’est le lait. On y trouve, tous les éléments indispensables pour la croissance du corps. La nourriture la plus saine pour le nourrisson, c’est le lait maternel. Les éléments qui le composent, sont particulièrement bien adaptés au système digestif de l’enfant et excellents pour faciliter sa digestion.
L’Imam Ali (as) a dit : « Il n’existe pas pour les enfants de meilleure nourriture et de bénédiction plus grande que le lait maternel ». (1)
Le docteur Abd el Hussein Tabâ, président de la santé mondiale pour la région méditerranée orientale a dit dans son message : « L’agent important qui fragilise l’enfant face à la maladie, c’est la privation du lait maternelle c’est-à-dire, de sa seule assurance-vie. (2)
Les mères qui allaitent doivent savoir à ce sujet, que le lait maternel est composé de différentes substances nutritives indispensables pour leurs enfants.
Les nutriments contenus dans le lait de la mère, lui sont assurés par son alimentation. Donc la qualité de son lait, dépendra du type et de la quantité de nourriture qu’elle consommera. Celle-ci doit être variée, d’une bonne composition nutritionnelle et saine. Dans ce
cas, son lait sera riche et complet. Par conséquent, les mères qui allaitent doivent nécessairement bénéficier d’une alimentation complète. Il faut qu’elle soit de qualité et suffisamment riche, pour répondre de manière parfaite aux besoins nutritionnels des bébés. Si vous ne vous conformez pas à ces considérations, cela entrainera des préjudices sur votre santé et sur celle de vos bébés.
Le père devra donc organiser le programme alimentaire de son épouse et l’orienter vers la meilleure et la plus complète des nourritures. Il protègera ainsi, la santé de la mère et celle de son enfant.
Vous pourrez également suivre les conseils d’un médecin, tout comme ceux d’auteurs connus, ayant écrit des livres sur la nourriture. De manière générale, sa nourriture devra être saine, complète et variée. Mettez à sa disposition tous types d’aliments dont une variété de légumes, de céréales, de légumineuses, les viandes, les œufs et les produits laitiers devant être également inclus dans son alimentation. Cependant et sans aucun doute, les effets bons ou mauvais liés à la qualité du lait maternel, ne devront pas être ignorés.
L’Imam Ali (as) a dit à ce sujet: « N’utilisez pas les femmes stupides pour allaiter. Car le lait va changer la nature du bébé ». (3)
L’Imam Bâqir (as) a dit : « Utilisez les belles femmes pour allaiter. Car le lait a des traces et les attributs de la femme qui allaite, se répandent chez le bébé ». (4)
Allaitez votre bébé régulièrement et à des heures spécifiques, jusqu’à l’habituer à cette procédure. Vous le ferez devenir, endurant et patient. Son estomac et son appareil digestif resteront en bonne santé. Si vous ne suivez pas cette méthode et qu’à chaque fois qu’il pleure vous lui mettez le sein dans la bouche, il s’habituera à cette situation.
Tôt ou tard, ses pleurs vous submergeront et compliqueront votre tâche. Votre enfant conservera les traces de cette habitude jusqu’à l’âge adulte. La liberté et la noblesse de caractère s’éloigneront de lui. Et lorsqu’il aura à faire face aux problèmes de la vie, il ne sera ni patient ni endurant. A la moindre contrariété, ses plaintes et ses larmes prendront le dessus sur lui. Ne vous imaginez pas qu’il vous sera difficile d’établir des règles et une discipline, au sujet de la nourriture de bébé. Si pendant quelques jours vous êtes patiente et endurante, vous obtiendrez bientôt de bons résultats.
Les spécialistes en nutrition des enfants indiquent que le bébé doit être rassasié de lait, une fois toutes les trois ou quatre heures. Pour l’allaitement, asseyez-vous confortablement et placez votre enfant sur vos jambes, parce que cette position lui permettra de téter plus facilement. Votre bébé sentira votre affection, votre bonté et votre compassion. Ces mêmes sentiments se retrouveront dans son futur caractère. Lorsque vous êtes couchée sur le côté, ne mettez pas votre bébé au sein, car après un certain temps, vous pourriez vous endormir et votre enfant risquerait de s’étouffer sans pouvoir se défendre. Evitez cette position lorsque vous allaitez votre enfant, car ces accidents sont très fréquents.
Si vos seins n’ont pas de lait, vous pouvez utiliser du lait de vache. Etant donné que celui-ci est plus épais et possède moins de sucre que le lait maternel, ajoutez-y par exemple un peu d’eau minérale avec la mention « convient à l’alimentation des nourrissons » et un peu de sucre, ou utilisez des laits pasteurisés. Faites bouillir le lait pendant une vingtaine de minutes, pour détruire tous les germes. Ne donnez pas du lait chaud ou froid à l’enfant. Mettez-le à la même température que le lait maternel. Après chaque tétée et surtout en été, laver complètement le biberon en verre et la tétine. S’ils sont infectés, ils mettraient la santé de votre bébé en danger. Méfiez-vous du lait avarié et des résidus de lait. Pour l’allaitement, utilisez de préférence des biberons en verre, avec une quantité de nourriture régulière.
Si vous désirez utiliser le lait en poudre, consultez un pédiatre. Etant donné qu’il existe une grande diversité de laits en poudre, le médecin déterminera pour vous celui qui correspond le mieux à l’appareil digestif de votre enfant.
Si vous voulez utiliser du lait en poudre, le médecin peut vous demander d’utiliser également des jus de fruits. A partir de cinq ou six mois, petit à petit habituez-le à cette nourriture. Vous pouvez utiliser une soupe liquide. Vous pouvez délayer un biscuit ou du pain sucré frais dans de l’eau et le lui donner à manger. Le yaourt sucré et le fromage frais lui seront également profitables.
Après neuf mois, donnez-lui un peu de votre nourriture. Le bébé tout comme vous a besoin d’eau. S’il a soif, donnez-lui de l’eau. Les pleurs et les douleurs sont parfois des signes de déshydratation. Donnez-lui des aliments dilués et variés, plus particulièrement des fruits et de légumes cuits, les soupes à l’os étant profitables pour les enfants. Vous devrez préserver son fragile appareil digestif et ne pas l’intoxiquer avec le thé.
Respectez entièrement l’hygiène et la toilette de l’enfant. La literie et ses vêtements doivent être toujours propres. S’ils sont anciens, remplacez-les vite. Lavez ses mains avec du savon et rincez-les avec de l’eau. Ne négligez pas son bain et le fait de le laver. Parce que face aux microbes, l’enfant n’est pas résistant et si vous ne prenez pas soin de sa santé, il pourrait tomber malade et mourir.
Autrefois les enfants étaient vaccinés contre la variole, la rougeole, la coqueluche, la varicelle, la scarlatine, la poliomyélite.
Si vous respectez complètement les règles d’hygiène et de santé, vos enfants conserveront leur bonne santé, leur gaité et leur force.
L’homme et la polygamie
Les problèmes que rencontrent certaine familles, c’est la présence de deux épouses à la maison. Il n’est pas difficile de prendre une seconde épouse, mais administrer deux familles est un travail très difficile et pénible. La paix et la quiétude étant des grands bienfaits du mariage, les familles en seraient privées.
La première épouse préfère que le cœur de son époux lui soit réservé, sans laisser de place à une autre épouse. Lorsqu’elle sentira qu’une autre femme entre dans l’intimité sacré de son mariage, elle s’inquiètera beaucoup, désirera se venger, protestera, commencera à crier, à faire des scandales, sa relation avec la vie et avec son mari se refroidira, les choses de la vie et ses enfants ne l’intéresseront plus, elle ne fera plus aucun effort et privera son mari de paix.
Si le mari garde son sang-froid et ne réagit pas violement, la situation restera telle quelle. Et s’il répond fermement, cela engendrera des conflits, des luttes, parfois des violences et des insultes.
La vie deviendra complètement amère et insupportable.
La vie des enfants innocents, sera empreinte d’une grande souffrance. Ils prennent souvent le parti de la mère et tournent le dos au père. Ils se sentiront trahis et la rancune envahira leur cœur. Ils commenceront à se lasser de la maison et de la famille. Ils s’enfuiront de la
maison, tomberont dans le piège de l’addiction ou de la corruption morale et deviendront prisonniers de la société. Pire encore, la première épouse pourrait ne plus vous supporter, demander le divorce et se séparer de vous.
L’Islam autorise la polygamie, mais l’époux devra respecter intégralement les règles de justice et d’équité entre les épouses, ce qui est connu comme étant une chose très difficile à accomplir.
Le Saint Coran dit : «…épousez des femmes qui vous plaisent, deux, trois ou quatre ; mais si vous craignez de ne pas être juste (envers vos femmes), alors n’épousez qu’une seule… ». (5)
Dans ce verset, il vous est recommandé de ne prendre qu’une épouse, si vous craignez de ne pouvoir établir une parfaite justice entre plusieurs épouses. Et nous savons tous que le respect de l’égalité et de la justice parfaite, quelques soient les efforts fournis par le mari, sera très
dur, voire impossible à appliquer entre deux épouses.
Par conséquent, épouser plus d’une femme n’est pas un acte de bonne foi et ne constitue pas dans ce monde, une ligne de conduite appropriée. Etes-vous prêt pour quelques minutes de plaisir, à supporter tout un ensemble de problèmes ?
Il existe cependant des cas, où l’homme sera forcé de choisir une seconde épouse :
1°) La première femme est stérile et ne pourra donc pas donner d’enfants.
2°) La première épouse garde des traces d’une maladie et ne peut pas satisfaire sa vigueur sexuelle.
3°) La première épouse a un tempérament froid et se désintéresse des relations sexuelles, elle n’obéit pas et il a une inquiétude, celle de commettre un péché.
Dans des cas comme ceux-ci, l’homme a une excuse valable pour se remarier à une seconde femme. Bien que cela ne soit pas non plus sans difficulté, le fait de supporter aura valeur de mérite.
Dans le cas où l’homme fait abnégation de soi et ne fait aucune remarque à sa première épouse, s’il se trouve malgré tout obligé de prendre une seconde épouse, il est préférable pour lui de faire des efforts pour promouvoir vis-à-vis d’elles, égalité de traitement et de justice, afin de ne pas établir de discrimination entre elles.
Dans de tels cas de bonté, le statut délicat de la première épouse doit l’aider à comprendre les excuses légitimes de son époux. Non seulement elle devra approuver sa demande et donner son accord pour une deuxième épouse, mais elle devra aussi être aimable avec elle et lui procurer les moyens de s’adapter. Elle devra l’accepter et supporter sa présence.
Ne tourmentez pas votre mari ni sa deuxième épouse, mais établissez une amitié et un partenariat entre elle et vous. Un tel comportement raisonnable, peut préserver l’affection de votre mari vis-à-vis de vous et l’inciter à établir entre vous et sa seconde épouse toujours plus de justice et d’égalité, afin de vivre avec tranquillité et sincérité, dans une maison ou dans deux maisons séparées.
Je sais qu’il sera nécessaire d’informer les femmes sur certains points : Beaucoup de femmes appréhendent le fait que leur mari veuille prendre une seconde épouse. Vous devez savoir pour vous protéger des désagréments liés à cet évènement, qu’il existe des moyens de prévention. Le facteur le plus important qui obligera un homme à penser au remariage, est lié à deux choses :
Premièrement l’absence de tranquillité dans la maison, qui est pour l’homme un lieu de détente et de renouvellement des forces. Il aime que sa maison et sa famille inspirent la paix. Si une épouse à travers ses discours utilise des faux fuyants, des impolitesses, des ingratitudes et l’immoralité, son mari sera privé de confort et de tranquillité, il est possible que cela l’excède, qu’il pense à un nouveau mariage et à se préparer un endroit calme. L’épouse qui désire conserver l’attirance de son mari, devra alors réformer son éthique et son comportement.
Deuxièmement elle ne se maquille pas à la maison. Les hommes demandent souvent la diversité. Ils désirent que leur épouse soit belle et attirante. Pour son mari elle se maquille et porte les meilleurs vêtements. Ravissez-le chaque jour avec un nouveau visage.
Si les femmes agissent de cette façon, les hommes penseront moins au remariage, parce qu’ils n’en verront pas la nécessité. Ils penseront que leur première épouse n’acceptera pas qu’ils prennent, une deuxième épouse.
Donc pour tenir et garder leur mari, les femmes à l’intérieur de la maison devront entretenir leur beauté et leur grâce.
Avoir un enfant et les désaccords
Le fait de devoir devenir parents, pourrait créer des désaccords entre les époux. Parfois l’épouse veut un enfant, alors que le mari ne veut pas, ou c’est le contraire qui se produit. D’autres fois, le désir de l’un ou l’autre des parents d’avoir une fille ou alors d’avoir un garçon est si intense, qu’il pourrait engendrer des conflits entre les époux, les mener à l’entêtement, jusqu’au divorce.
Une femme nommée… a dit dans le tribunal du soutien familial : « Je me suis mariée à l’âge de vingt-sept ans avec un homme qui venait de terminer ses études et enseignait en Iran, dans une université. J’étais totalement enchantée. Mais à présent, mon mari refuse d’avoir un enfant. Pourquoi s’oppose-t-il au fait d’avoir un enfant ? Nous sommes tous les deux sains et nous pouvons devenir parents. Nous avons suffisamment d’argent et en résumé assez de moyen pour avoir au moins deux enfants. Alors pourquoi refuse-t-il avec tant de force de devenir père ? Il n’est pas méchant avec les enfants et avec les enfants de sa sœur et ceux de nos amis, il montre une grande patience. Et n’importe qui le verrait, aurait le sentiment qu’il manque un enfant dans sa vie. Maintenant je suis trentenaire et aucune femme dans le monde ne peut se débarrasser du désir d’être mère. Il me comprend parfaitement, mais il me dit : « Un enfant nous dérangera et sera une gêne pour nous. En raison de cela, il serait totalement déraisonnable d’avoir un enfant » ». Madame… disait ces mots avec la gorge serrée. Elle savait que l’intensité de ses pleurs n’y changerait rien. Envahis par la peine, le chagrin et les problèmes à répétition, ils ont fini par se séparer. La Dame décida de choisir un nouveau mari, animée par son désir d’être mère. Et Monsieur le docteur (son mari) continua ses recherches scientifiques sans être importuné par un enfant. (6)
L’attachement aux enfants et le désir de reproduction sont des sentiments naturels chez l’être humain, tout comme pour chaque animal. Avoir un enfant c’est le fruit de la vie et le meilleur souvenir de l’être humain. Après sa mort avec un enfant, sa vie ne s’arrête pas mais se prolonge.
Les personnes sans enfants sont étranges, seules et sans refuge. Elles ressentiront une solitude intense pendant la vieillesse. Avoir des enfants rendra l’environnement familial chaleureux et agréable. Une maison sans enfants, s’apparente à une ruine sans mouvement, sans effervescence, sans chaleur et sans joie.
Un mariage sans enfant est un document non certifié, sans support. Il est instable et sujet à la dissolution.
L’Imam Jafar a-Sâdiq (as) a dit à ce sujet: « La prospérité de l’être humain, c’est d’avoir un enfant méritant ». (7)
Le Saint Prophète (PBDLF) a également dit : « Augmentez le nombre de vos enfants parce que le jour du jugement, je serais fier de votre grand nombre devant les autres nations ». (8)
Oui, aimer avoir des enfants est un sentiment inné. Mais certains êtres humains s’écartent de cette nature intrinsèque en utilisant par exemple leur état de pauvreté pour se justifier. Mais sachez que DIEU assure sa subsistance à toute Sa Création.
Bakr Ben Sâleh a dit: « J’ai écrit à l’Imam (as), le père de Hassan (as) : cela fait cinq ans que je m’interdis d’avoir des enfants, parce que le monde a une aversion sur le fait que j’ai un enfant et me dit qu’éduquer des enfants sera difficile pour moi, parce que nous sommes pauvres. Que pensez-vous de cela ? L’Imam (as) m’a écrit : « Ne mettez pas d’obstacle au fait d’avoir un enfant, parce que DIEU leur fournit la subsistance » ». (9)
Parfois DIEU bénit les parents qui ont eu une enfant en augmentant leur subsistance, également pendant sa croissance. Il y a beaucoup de personnes qui sont devenus parents dans la rigueur et les difficultés, mais qui plus tard ont eu une vie aisée et respectable.
Certains considèrent les enfants comme des obstacles à leur liberté et comme une gêne. Non seulement ils ne sont pas gênants, mais ils sont le meilleur divertissement pour les parents.
Il est vrai que la garde et l’éducation des enfants n’est pas chose facile. Mais lorsque l’on se conforme aux principes de la création, il n’est pas difficile de supporter et de se montrer digne, devant ce précieux don. Dans leur refus obstiné d’avoir des enfants et prêts semble-t-il à bouleverser l’entente sacrée du mariage, ces maris et ces épouses aux idées trop courtes ne sont-ils pas en vérité égoïstes ?
Est-il savant l’homme qui s’oppose au désir naturel d’être parent, prêt pour cela à détruire les fondations familiales ?
Parfois au départ, il n’y a pas de désaccord entre les époux dans le fait d’avoir un enfant mais plus tard, certains différends pourraient survenir.
L’épouse ou le mari peut dire : « Tant qu’on est jeune, on doit rester libre pour être heureux et avoir un enfant maintenant serait un obstacle à cette liberté. Les jeunes devraient ne pas avoir d’enfants et profiter de leur jeunesse pour s’amuser. Il vaut mieux attendre plus tard pour avoir un ou deux enfants ». Mais si les époux ne sont pas du même avis, les conflits débuteront et mèneront parfois le couple au divorce et à une séparation.
Il convient ici de mentionner que pour l’être humain, il est meilleur d’avoir des enfants tôt. Car comparé aux enfants nés de parents
âgés, les enfants nés de parents jeunes, premièrement sont généralement en meilleure santé et plus forts, deuxièmement ils profiteront plus longtemps de la présence de leurs parents, qui seront également mieux en mesure de les instruire, de les éduquer et de leur donner une harmonie. Alors que les enfants nés de parents âgés seront souvent privés d’enseignement et d’une bonne éducation. Après le décès ou l’invalidité de l’un ou l’autre des parents ou bien des deux, ils auront tendance à demeurer désespérés et déstabilisés.
Troisièmement les enfants pendant leur jeunesse pourront aider et soutenir leurs parents alors âgés et sans défense. Cependant, le fait qu’il vaille mieux avoir un enfant pendant la jeunesse n’est pas une raison suffisamment importante pour provoquer des troubles, des conflits et une séparation. Mais il est meilleur que l’une des deux parties renonce et mette fin à la querelle.
Parfois, c’est le nombre d’enfants désirés qui crée des problèmes dans le couple. L’homme ou la femme peut désirer avoir beaucoup d’enfants, contrairement à l’autre composante du couple. Considérez donc cet exemple : Une femme tenant deux enfants dans ses bras a dit : « Après quatre ans de vie commune avec mon époux, nous avons eu deux filles. Mais parce que mon mari voulait un garçon, je suis à nouveau tombée enceinte et malgré son désir, nous avons eu une fille. Nous avons à l’heure actuelle, trois filles.
Mon mari est un employé de banque et ses revenus ne suffisent pas pour moi et nos trois enfants. Totalement déconnecté de la réalité il m’a dit : « Nous devons maintenant avoir un garçon ». Je ne suis pas prête à cela, parce que les parents ne peuvent pas avec de faibles revenus, éduquer convenablement. Je lui ai dit plusieurs fois : « Il n’y a pas de différence entre un garçon et une fille ». Mais il n’en démord pas. Je crains de tomber de nouveau enceinte et d’avoir de nouveau une fille. Ce serait de nouveau un prétexte pour un cinquième enfant ! Cette différence de point de vue a donné des querelles et nous a mené en justice ». (10)
Il convient de noter que dans les familles nombreuses, les dépenses pour l’enseignement et l’éducation des enfants demandent beaucoup d’effort, plus particulièrement dans les familles à faible revenu.
Il vaut mieux qu’une femme et son mari décident du nombre d’enfants souhaités, en fonction du niveau de revenu financier de la famille et de leur aptitude personnelle. L’entêtement et l’insistance n’ont pas lieu d’être. Les époux pour résoudre leurs problèmes, devront savoir raison garder. Ils devront être l’un envers l’autre mesurés, cléments et dévoués.
Si l’un d’entre eux s’entête, un autre se soumet pour régler le différend et éviter ainsi la séparation.
Et parfois, le fait de vouloir une fille ou un garçon peut créer entre les parents une controverse. Les femmes et les hommes préfèrent souvent les garçons et sont malheureux lorsqu’ils ont une fille. Lorsqu’elle a une fille, la femme à cour de moyen gardera le silence, mais l’homme souvent manifestera son mécontentement.
Ici les hommes réagissent différemment. Bien qu’ils aient le cœur agité certains d’entre eux, ne montreront pas une forte réaction. Ils se contenteront de manifester leur regret et leur répulsion, à travers l’expression du visage. Pendant la période de l’accouchement, ils s’éloignent de leur épouse, le temps que durera leur tristesse. Mais d’autres cependant auront une réaction plus dure. Ils se mettent en colère contre des femmes sans péchés. Ils s’en servent pour protester, devenir violents, créer des conflits et parfois même, pour battre leur épouse, ce qui rendra le divorce inévitable.
Tenez compte à cet égard, des exemples suivants :
Une femme déclara dans le tribunal : « Je me suis mariés il y a quinze mois et six mois plus tard, je suis tombée enceinte. Ma grossesse était pratiquement à terme, lorsque mon mari me fit part de son désir d’avoir un garçon en ces termes : « Il faut que l’enfant qui naisse, soit un garçon ». Mais je sentais que j’allais avoir deux ou trois enfants. Il y a quelques jours, selon mes prévisions, j’ai donné naissance à des jumelles. Lorsque l’infirmière de l’hôpital m’annonça la naissance de mes filles, j’étais tellement heureuse que je n’ai pensé à rien d’autre. Mais lorsque mon mari est venu à l’hôpital et que je lui ai annoncé la naissance de nos deux bébés, il s’est mis en colère. Après quelques instants, il a trouvé une excuse pour partir et n’est plus revenu me voir. Lorsqu’il est rentré le soir à la maison je lui ai dit : « Allez à l’hôpital, pour ramener vos filles à la maison ». Il est sorti et a commencé à crier : « Les femmes ne devraient pas mettre au monde des jumelles ». Et il m’a demandé de le quitter. Je me suis installé chez mon père et maintenant je demande le divorce ». (11)
Une Dame nommée… a déclaré à un journaliste au tribunal : « Après vingt et un ans de mariage et cinq enfants merveilleux, je vis une déchirure. Je suis prête à échanger toute la joie et le confort que j’ai su construire de mes deux mains, uniquement contre un savoir-faire qui me permette de mettre un garçon au monde! J’ai cinq filles très
belles, qui n’ont jamais dérangé leur père. Qu’ai-je fait pour que DIEU ne me donne pas un garçon ? Aujourd’hui mon mari me demande de le laisser épouser une autre femme ». (12)
Cette affreuse habitude qui malheureusement se généralise, est un souvenir pour le reste d’entre nous de « la Jâhiliya », l’âge de l’ignorance préislamique. Une période durant laquelle les gens doutaient de la nature humaine des femmes. Le fait d’avoir une fille les remplissait alors de honte et d’humiliation. Un âge durant lequel, les jeunes filles innocentes étaient enterrées vivantes.
Le Coran Glorieux nous dit : « Quand on annonce à l’un d’eux (la naissance d’) une fille, son visage s’assombrit et il est plein de colère. Il se cache des siens à cause du « malheur » qui lui a été annoncé, (se demandant) s’il va la garder malgré la honte, ou l’enfouira-t-il dans la terre ? Remarquez combien est mauvaise leur façon de juger ! ». (13)
Mais l’Islam combat les mauvaises pensées. Il met l’homme et la
femme, au même niveau d’importance et d’égalité.
Le Prophète de l’Islam (PBDLF) a dit : « Les meilleurs de vos enfants, ce sont les filles ». (14)
Le Saint Prophète (PBDLF) a également dit : « C’est un signe de
chance, que le premier enfant d’une femme soit une fille ». (15)
Le Noble Prophète (PBDLF) a dit aussi dans un autre Hadith: « Toute personne qui gère trois filles ou trois sœurs, le Paradis est obligatoire pour lui ». (16)
Si les filles étaient mauvaises, DIEU n’aurait pas donné au Prophète de l’Islam (PBDLF) à travers sa fille Hazrat Zahrâ (as), sa Noble Descendance Bénie (pse).
Cher Monsieur, soyez civilisé et ayez l’esprit éclairé ! Eloignez-vous des mauvaises pensées. Ne savez-vous pas qu’il n’y a aucune différence entre un garçon et une fille ?
Ils sont les deux enfants, qui perpétueront la mémoire des deux parents. Ce sont deux êtres humains qui progressent et évoluent. Si vous lui donnez une bonne instruction et une bonne formation, votre fille aussi sera bien éduquée. Elle deviendra une personne exceptionnelle, qui pourra alors rendre de précieux services à la communauté et vous combler de fierté. Cependant, il est plus avantageux d’avoir une fille à la place d’un garçon. Parce que premièrement elle est plus miséricordieuse et beaucoup plus compatissante envers son père et sa mère. Le garçon lorsqu’il grandira, deviendra indépendant et souvent, il ne fera plus attention à son père ni à sa mère. Même s’il ne leur fait pas de mal, son regard ne sera pas dirigé vers eux. Tandis qu’une fille, quelque soient ses conditions restera bienveillante et compatissante envers eux. Surtout si le père et la mère ne montrent aucune différence entre la fille et le garçon. S’ils ne piétinent pas les droits de leur fille, ils resteront chers à ses yeux et bénéficieront toujours de sa bienveillance.
Deuxièmement, du point de vue économique les dépenses pour une fille sont moins élevées que pour un garçon, parce qu’elle passera souvent, moins de temps dans la maison de son père. Elle vivra peu de temps chez ses parents et avec un peu de chance, elle s’établira avec une petite dot dans une autre maison qu’elle devra gérer. Mais le garçon lui, aura tendance à s’éterniser dans la maison de ses parents, jusqu’à devenir un fardeau pour eux. Ils seront forcés de payer ses frais de scolarité, de lui trouver un travail convenable, d’assurer ses dépenses pour servir deux ans dans l’armée et ensuite de le marier. Il voudra une maison, des tapis, de l’argent pour les dépenses de mariage et une épouse affectueuse. Ensuite chaque fois qu’il sera dans le besoin, il deviendra pour eux une charge supplémentaire.
Troisièmement, si le père et la mère ne font pas de différence entre le garçon et la fille et se comportent bien avec leur gendre, celui-ci saura parfois même mieux se comporter avec eux que leur propre fils.
Par principe, le fait qu’une femme mette une fille au monde, peut-il être considéré par son mari comme une négligence de sa part et comment pourrait-il la blâmer pour cela ? L’homme et la femme partagent à cet effet, la même part d’implication dans la conception de l’enfant. S’il y avait des reproches vides de sens à faire, pourquoi ne serait-elle pas mieux placée que lui pour les formuler ? Donc, étant donné qu’il n’y a ni coupable ni accusé compte tenu du fait que cela ne dépend que de La Seule Volonté de DIEU, il faudra que le père et la mère se soumettent et acceptent Son choix de leur donner soit un garçon, soit une fille. Cependant, un groupe de scientifiques croit fermement que du type d’aliments consommé dans les deux premiers mois de grossesse, dépendra la formation soit d’une fille, soit d’un garçon dans l’utérus de la mère. Ils revendiquent l’existence d’un programme alimentaire spécial, pour aider à ramener l’enfant désiré.
Par conséquent, ceux qui sont vraiment dans cette démarche et qui n’en démordent pas, doivent faire de leur mieux pour consulter un spécialiste à ce sujet et ne pas provoquer inutilement l’inconfort de leur épouse. Certains scientifiques croient également que le fait d’avoir eu une fille ou un garçon, est lié à la semence de l’homme et n’a rien à voir avec la femme.
Lorsqu’un homme sensé, à l’esprit éclairé, apprend qu’il vient d’avoir une fille, son cœur se remplie de joie et il ne ressent aucune tristesse. Ni son épouse, ni les autres personnes ne le sentent attristé. La gaité et le bonheur transparaissent sur lui plus que d’habitude. Il devient encore plus tendre et encore plus affectueux envers son épouse et la comble de cadeaux.
Il fêtera la naissance de son bébé. Si son épouse est déçue d’avoir eu une fille, avec de bons arguments et une bonne logique, il lui expliquera qu’il n’y a aucune différence entre le fait d’avoir une fille ou celui d’avoir un garçon. On ne verra aucune différence entre son comportement vis-à-vis de sa fille et celui qu’il aura vis-à-vis de son fils. Il n’établira jamais de préférence entre les deux. Il ne fera aucun reproche à son épouse enceinte d’une fille, ni à sa fille plus tard. Il devra lutter contre les pensées vaines et fausses, datant de l’âge de l’ignorance préislamique.
Un homme chez l’Envoyé de DIEU (PBDLF) a été informé du fait que sa fille venait de naitre. Cette nouvelle lui a fait changer de couleur. Le Saint Prophète (PBDLF) a dit : « Pourquoi votre couleur a-t-elle changée ? Il déclara : « Lorsque j’étais dehors, mon épouse à ce moment-là était en train d’accoucher et maintenant je viens de recevoir la nouvelle de la naissance d’une fille ». Le Noble Messager (PBDLF) lui dit : « La Terre lui a offert son étendue, le ciel projette une ombre sur sa tête, DIEU lui donne sa subsistance et c’est une fleur parfumée qui vous sera bénéfique». (17)
Notes:
1-Masdar sâbiq 99.
2- Journal Etilaat 2 Mordôd 1351.
3- Journal Etilaat 14 Tyr 1349.
4- Journal Etilaat 16 Esfand 1350.
5- ANNAHL (Les Abeilles) : Verset 58 et 59.
6- Moustadrakou Alwassail 2/615.
7- Masdar sâbiq 614.
8- Wasā’il al-Shīʿa 15/100.
9- Wasā’il al-Shīʿa 15/101.
10- ANNISÂ’ (Les Femmes) : Verset 35.
11- Makârèm Etilaat 225.
12- Wasā’il al-Shīʿa 15/267.
13- Journal Etilaat 26 Bahman 1350.
14-Makârèm el Akhlak 248.
15- Journal Etilaat 12 Esfand 1350.
16- Journal Etilaat 16 Esfand 1350.
17- Journal Etilaat 16 Esfand 1350.