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Le plus grand fruit du mariage
La raison du mariage est peu souvent le désir d’enfants. Généralement d’autres facteurs comme par exemple l’excitation due à l’attirance sexuelle, donneront à un homme et à une femme l’envie de se marier. Cependant peu de temps après le mariage, le but naturel de la création apparaitra avec le désir de procréer.
Les enfants sont les fruits de l’arbre du mariage et un désir naturel. Un mariage sans enfants est comme un arbre infructueux. Avoir des enfants renforcera solidement les liens du mariage. L’homme et la femme seront très attachés à leur vie de famille et à leur maison. La famille évoluera dans un environnement calme et agréable. L’homme devra fournir beaucoup plus d’efforts qu’à l’accoutumé et la femme maintenir présente, la chaleur du foyer.
Quelque fois le début du mariage se construit sur l’instabilité et l’inconstance des désirs sexuels, les jouissances physiques et les faux amours. Cela mènera toujours les époux à la rupture du mariage et à une séparation. Le fait d’avoir un enfant sera l’élément le plus solide, qui permettra alors de garantir la stabilité.
La jeunesse, la libido et l’amour superficiel partiront bientôt. Le seul vestige de cette époque, la source de sérénité qui encouragera l’homme et la femme, ce sera la présence de leur enfant.
L’Imam Sajjâd (as) a dit : « Le bonheur de l’être humain, c’est d’avoir des enfants vertueux à qui il peut demander de l’aide ». (1)
Et le Saint Prophète de l’Islam (PBDLF) a dit : « L’enfant vertueux est une plante à l’odeur suave, des plantes du Paradis ». (2)
Le Saint Prophète (PBDLF) a également dit : « Augmentez le nombre de vos enfants parce que le jour du jugement, je serais fier de votre grand nombre devant les autres nations ». (3)
Les gens savent-ils que refuser d’avoir des enfants, c’est lutter contre les principes même de la création de l’être humain ?
Grossesse et accouchement
La période de grossesse est un moment sensible et déterminant. Le régime alimentaire de la mère, son état mental et sa condition physique agiront sur son futur et celui de l’enfant dans son utérus. La santé ou la maladie, la vigueur ou la fragilité, la laideur ou la beauté, la moralité ou la perversion, avoir un enfant intelligent ou avoir un enfant bête, tout se détermine en même temps dans l’utérus de la mère.
Un des scientifiques a écrit : « Les parents peuvent faire grandir leur enfant soit dans la forteresse de la santé, soit dans les ruines de la maladie. Il est certain qu’un tel endroit n’est pas le lieu de vie adéquat pour l’âme immortelle de l’être humain, le père et la mère détenant à ce titre, la plus grande des responsabilités humaines ». (4)
Par conséquent, la période de grossesse ne peut être traitée comme une situation ordinaire. On ne peut pas être indifférent vis-à-vis d’elle. Et à son début, le père et la mère hériteront d’une très lourde responsabilité. Si vous êtes ne serait-ce qu’un petit peu négligent, vous devrez affronter de nombreux problèmes coûteux et irréparables.
Il est nécessaire à présent, d’en mentionner un peu plus :
1°) Le programme alimentaire.
Un enfant qui vit dans l’utérus de sa mère, se nourrira et se développera grâce au sang de sa mère. Il faut donc que la nourriture de la mère soit riche. Elle doit assurer correctement ses propres besoins alimentaires et entretenir une bonne hygiène de vie. Elle doit d’autre part, se procurer les ingrédients alimentaires et les éléments nécessaires au bon développement du corps et de l’âme de son enfant. Il est de son devoir de protéger sa santé.
Donc une femme enceinte devra faire très attention à ce qu’elle mange et à ce qu’elle boit. L’absence ou l’insuffisance de certains éléments nécessaires tels que, différentes classes de vitamines, de matières minérales et de substances organiques, différents types de protéines, de graisses, de glucides dont l’amidon, portera atteinte à l’état de santé de la mère. Et l’enfant se nourrira de tous ces éléments, à travers le sang de sa mère.
L’Imam Jafar a-Sâdiq (as) a dit : « La sécurité de l’enfant dans l’utérus de sa mère est assurée par la qualité de la nourriture et des boissons qu’elle lui procure ». (5)
Les femmes rencontrent d’autres problèmes pendant toute la grossesse ou du moins une grande partie d’entre elle, se sont les envies alimentaires. En effet, elles auront un appétit dépravé et mangeront peu. Elles auront donc besoin de plus de nourriture. Par conséquent, elles devront manger en plus petite quantité différents aliments, tous plus riches les uns que les autres. Définir plusieurs plans de régime. Ce sera un travail difficile, en particulier pour les faibles revenus et aussi pour les personnes qui possèdent peu de connaissances sur les propriétés et les effets des aliments, comme sur les règles de santé publique. Et voici que cette très lourde responsabilité est placée sur les épaules du père de l’enfant. Il devra produire de plus en plus d’efforts pour sa femme et pour l’enfant en formation dans son l’utérus. Il devra lui assurer un régime alimentaire équilibré. Il devra organiser l’approvisionnement en nourriture saine et en tenir un compte détaillé. S’il n’est pas performant face à cette grande responsabilité, s’il se désintéresse de l’état de santé futur de son épouse, ce sera également au détriment de la santé de son enfant et DIEU le tiendra responsable dans ce monde et dans l’au-delà de ces deux négligences et de leurs répercussions.
2°) Tranquillité d’esprit.
Une femme pendant sa grossesse, aura un grand besoin de tranquillité d’esprit, d’attention et d’amour de la part de son mari. Son bien-être psychique, sa tranquillité et sa gaité d’esprit ainsi que son attachement à la vie, tout ceci aura une influence sur sa santé et sur la santé physique et mentale de l’enfant qui grandit dans son utérus. Son mari devra lui fournir un environnement sûr et relaxant. Il devra continuellement faire preuve de tendresse, d’amour et de compassion à son égard. Il devra tenir son cœur au chaud et au calme. Durant la période de grossesse, il devra doubler de vigilance. Son comportement doit être exemplaire, à tel point que le fait d’être enceinte devienne pour son épouse une cause de fierté. Il se sentira fier d’assumer lui aussi pleinement ses responsabilités et de contribuer à la formation d’un être humain bienfaisant et en bonne santé. Elle découvrira alors avec bonheur que son époux l’aime de tout son amour et qu’il s’intéresse aussi complètement, à son enfant.
3°) Eviter les efforts.
Une femme durant sa grossesse devra se reposer et éviter tout ce qui est lourd et pénible. Déplacer des objets pesants et faire des mouvements brusques, risqueraient de causer des dommages irréparables sur la santé de son enfant. Les femmes devront vraiment tenir compte de cela. Les maris devront également recommander à leurs épouses enceintes, d’éviter de transporter des objets lourds et de faire des mouvements brusques. Les hommes doivent assumer eux même ces efforts, afin qu’elles n’aient pas à le faire.
4°) L’anxiété.
Un autre problème rencontré par les femmes durant la grossesse, c’est l’anxiété provoquée par la peur de l’accouchement. Spécialement lors du premier accouchement, ou de la prédiction d’un accouchement difficile. Lorsque cela se produit, les maris doivent aider leurs épouses. Ils doivent les réconforter, les consoler et dire : « Si tu observes les règles d’hygiène et de santé, l’accouchement te sera facilité. C’est un évènement naturel, que vivent toutes les femmes. Il n’est pas trop difficile à supporter et qui plus est, nous trouveront un beau bébé en bonne santé, dont nous serons fiers. Je ferais toujours attention à toi et je n’hésiterais jamais à t’aider dans tout ».
5°) L’accouchement.
Plusieurs difficultés pourraient surgir à l’accouchement, souvent associées à une période de douleur durant la grossesse. Les femmes enceintes auront alors souvent peur des risques encourus et de leurs conséquences. Bien que le centre d’évolution de l’enfant se trouve dans l’utérus de la mère, le mari participe pleinement dans sa conception et s’impliquera totalement dans sa réalisation. Il devra donc faire preuve d’un sens moral humain et islamique très élevé à l’égard de son épouse et durant la phase sensible de l’accouchement, l’aider et travailler à sa réussite. En cas d’hospitalisation, d’achat de médicaments, de frais de maternité, il devra mettre tous les moyens dont il dispose à son service. Toute ces preuves d’amour, réchaufferont et rempliront son cœur d’espoir. Lorsqu’il sera dans la maternité, il devra être vigilant. Il devra s’informer de son état en étant présent sur place ou par téléphone.
Après l’accouchement si cela lui est possible, il la rejoindra immédiatement. Dans le cas contraire, une des femmes mûres de la famille partira la rejoindre. Et lorsqu’elle devra rentrer à la maison, il serait préférable que ce soit lui qui la raccompagne. Elle devra trouver préparé chez elle tout le nécessaire, pour son confort et son repos. Pendant sa phase de récupération, il ne lui sera pas permis d’effectuer des actions et des travaux difficiles. Pour l’aider à retrouver toute son énergie, fournissez-lui une nourriture saine et nutritive. Lorsqu’elle aura retrouvé ses forces et sa santé, elle pourra se consacrer entièrement au développement de son bébé.
L’homme qui se comportera ainsi respectera la morale islamique et la volonté de DIEU.
Le Prophète de DIEU (PBDLF) a dit : « Le meilleur des hommes, c’est celui qui se comporte bien avec son épouse et moi par rapport à vous tous, je suis celui qui se comporte le mieux avec mon épouse ». (6)
L’Imam Jafar a-Sâdiq (as) a dit : « DIEU bénit l’homme qui a de bons rapports avec son épouse car DIEU Tout-Puissant a donné au mari, la supervision de l’épouse ». (7)
En définitive, les fondations du foyer familial seront encore plus solides qu’auparavant, ce qui renforcera d’avantage les liens du mariage. L’épouse n’oubliera jamais l’affection, la générosité et l’assistance de son mari et avec le cœur en fête et rempli d’espoir, elle désirera faire plus d’effort dans la vie.
L’éducation des enfants
La tâche la plus importante et la plus sensible pour les femmes, c’est l’éducation des enfants. Dans cette affaire, la responsabilité du père et de la mère est engagée, mais le poids de ce travail repose habituellement sur les épaules des mères, car elles sont en mesure de fournir constamment aux enfants, soins et protection. Si les femmes se familiarisent avec cette lourde et sainte tâche, avec un bon programme les tout-petits seront bien formés, la situation générale de la communauté pourra évoluer vers le mieux et le monde en
général, progresser vers le bien. Le progrès et le déclin, le développement et la lassitude de la communauté sont dans les mains et sous l’autorité des femmes.
C’est pourquoi le Prophète de l’Islam (PBDLF) a dit : « Le Paradis est sous les pieds des mères ». (8)
Les enfants sont maintenant en formation, dans un petit environnement de la maison. Et plus tard ces hommes et ces femmes, détermineront l’avenir de la communauté. Chaque leçon apprise par jour au sein du foyer familial et dans les jupes des parents, sera mise en pratique dans la société. Si les familles se corrigent, la communauté en bénéficiera également, car les personnes issues de ces familles la composent. Si les enfants d’aujourd’hui grandissent avec la férocité, l’entêtement, l’agressivité, l’hypocrisie, le mensonge, l’excentricité, le dogmatisme, la solitude, la domination, la lâcheté, la timidité, l’ignorance, l’égoïsme, le matérialisme et l’insouciance, la grande société de demain aura aussi les mêmes traits immoraux. S’ils sont opprimés aujourd’hui, demain ils seront oppresseurs. Et s’ils réussissent aujourd’hui avec la flatterie et les courbettes à prendre quelque chose de vous, demain ils flatteront les tyrans.
Si à l’inverse les parents leur inculquent l’amour du courage, de l’honnêteté, de l’ambition, du bon comportement, de la bonne volonté, de la patience, de la sauvegarde des secrets, de la foi, de la vitalité, de la gentillesse, de la justice, de la générosité, de l’impartialité, de la bonne gérance, de l’instruction et de la sagesse, de l’intelligence, de la vérité et de la franchise, demain ces mêmes grands traits nous couvriront de leurs fleurs parfumées et régiront la communauté.
Par conséquent, les pères et plus particulièrement les mères auront à l’égard de leurs enfants et vis-à-vis de la société, une très grande et lourde responsabilité. En définissant un bon projet avec un programme éducatif précis, vous effectuerez à travers celui-ci la plus grande action envers vos enfants et vous rendrez le meilleur des services à la communauté. Si vous n’êtes pas performants dans la mise en place et dans la réalisation de cette tâche facile, vous serez assujettis le Jour du Jugement.
L’Imam Sajjâd (as) a dit à ce sujet: « Saches que le droit de l’enfant à ton égard, c’est que son existence t’est liée. Les bonnes et les mauvaises choses chez lui dépendent de toi. Saches que tu es responsable de son éducation et de son orientation vers son Créateur. Tu dois faire attention à ton propre comportement concernant son éducation et l’assister dans l’obéissance à son SEIGNEUR. Agis avec ton enfant en sachant que tout bienfait à son égard, te vaudra une récompense auprès de DIEU alors que tout méfait à son égard, te vaudra une punition». (9)
Il convient de noter que les Dames ne possèdent pas toutes la formation adéquate pour accomplir convenablement le travail de mère et d’éducation des enfants. Il leur faudra donc en apprendre les mystères. Mais désolé dans ce court article, il n’est pas possible d’entrer dans une discussion détaillée traitant de l’éducation et du rôle de mère. Ces discussions rigoureuses et détaillées, nécessiteront l’écriture d’un livre séparé. (10)
Heureusement, de nombreux ouvrages traitant de ces thèmes sont disponibles. Si ces chères Dames sont intelligentes et s’intéressent à ces sujets, elles se doteront de connaissances scientifiques précieuses. Et en appliquant consciencieusement ces acquis, elles finiront par devenir de véritables spécialistes et réaliseront de véritables performances avec leurs enfants.
Il s’agit donc d’obtenir à travers ces ouvrages les informations scientifiques indispensables, pour s’engager de manière efficace dans la voie de la réforme.
Beaucoup de personnes cependant échouent, dans la compréhension exacte du mot « éducation ». Elles ne font pas la différence entre d’une part l’instruction et d’autre part l’éducation.
Elles s’imaginent que l’enseignement est une forme d’éducation. Elles s’imaginent qu’en enseignant une série de concepts utiles, au contenu religieux et éducatif et qu’au moyen de recommandations et de sages avis de poètes, ainsi que de biographies d’hommes bons, les enfants seront impressionnés et éduqués selon leurs désirs. Elles pensent par exemple pouvoir apprendre aux enfants à blâmer le mensonge, en utilisant les versets et les Hadiths. L’éducation ne peut pas se limiter à ces valeurs. Bien entendu la mémorisation des versets, des Hadiths et des histoires éducatives est très importante, mais ce n’est pas cela qui éduquera vos enfants. Si vous souhaitez leur donner une vraie éducation, faites les évoluer dans un environnement sain et stimulant. Si le milieu dans lequel vos enfants évoluent est empreint d’intégrité, de confiance, de foi, de propreté, de discipline, de courage, de bienveillance, d’amour, de fidélité, de sincérité, de justice, d’amour du travail et de l’effort, de pudeur, de liberté, de générosité, d’enthousiasme et de dévouement, ils s’imprègneront des mêmes caractéristiques et les reproduiront ensuite naturellement.
Et s’ils baignent dans un environnement marqué par la trahison, la malhonnêteté, le mensonge, la ruse, la flatterie, l’impureté, l’injustice et la transgression, le non-respect des droits, la tyrannie, la haine et la malveillance, l’emportement, l’obstination, l’ignorance, l’hypocrisie et le mensonge, ils s’habitueront et deviendront inévitablement des personnages laids et corrompus. Et quand bien même vous les abreuveriez simultanément de conseils religieux et littéraires, cela ne saurait les protéger de tous ces maux, ni avoir d’incidence sur eux. Des centaines de versets, de récits, de poèmes et d’histoires n’influeront en rien sur le résultat d’une pratique éducative. Deux cents discours ne vaudront jamais la moitié d’un acte.
Les pères et mères menteurs ne peuvent pas au moyen de versets et de Hadiths, montrer à leurs enfants l’éducation véridique. Les parents sales et indisciplinés, par leurs actes rendront leurs enfants sales et indisciplinés. Vos enfants feront plus attention à vos actes et à votre comportement, qu’à la quantité de vos remarques.
Par conséquent, les pères et mères qui sont dans une recherche de réforme personnelle et d’éducation réussie des enfants, doivent dans l’environnement familial corriger avant tout leur moralité et leur comportement, jusqu’à donner à leurs enfants volontairement ou involontairement, une éducation juste et méritante.
Aidez-la dans son travail de mère
L’enfant est le fruit commun du mariage entre un homme et une femme. Les deux sont impliqués dans son développement, les tâches et les responsabilités devant être aussi partagées. Par conséquent entre l’homme et la femme, le travail de parent est un travail en commun. Il est vrai que les mères s’occupent des enfants avec désir et plaisir, de leur hygiène, de leur nutrition et d’autres sujets ayant trait à leur vie. Elles prennent soin d’eux et les protègent des souffrances et des contrariétés. Elles restent éveillées du soir au matin et supportent leurs cris. Les maris ne doivent pas ignorer les efforts attentionnés de leurs épouses et dire : « Le devoir de la femme est de garder les enfants et je n’ai aucune responsabilité à cet égard ». Lorsqu’ils voient l’enfant
agité, ils abandonnent leurs épouses et courent se réfugier dans une autre pièce, sur un lit confortable. Non mon frère ! Cet enfant est aussi le vôtre.
(Prendre soin et s’occuper des enfants est une tâche commune). Etes-vous dénué d’affection et de conscience ? Pensez-vous être juste en vous reposant sur vos deux oreilles, alors que votre épouse se débrouille seule ? Est-ce une bonne façon d’installer l’affection et la quiétude entre vous et votre épouse ? Si vous êtes exténué après votre journée de travail, votre épouse a également accompli durant la journée, toute une série de tâches ménagères. Si vous avez sommeil, elle aussi a sommeil. Si les crises du bébé fatiguent vos nerfs, la pauvre mère aussi ressent la même chose que vous.
Mon frère ! Dans des situations sensibles telles que celle-ci, l’équité, la bienveillance, l’éthique islamique et les bonnes habitudes du mariage vous enjoignent d’aider votre épouse à prendre soin des enfants. Détendez-vous avec vos enfants puis ensuite, allez dormir. Dormez une partie de la nuit pendant que votre épouse s’occupe du bébé et prenez ensuite sa relève, pour qu’elle puisse aussi se reposer. Et si à cause du manque de sommeil votre épouse s’endort après la prière de Subh, n’espérez pas trouver apprêté et servi comme les autres jours votre petit-déjeuner. Qu’est-ce qui vous empêche alors de la remplacer et de préparer vous-même le thé et le petit déjeuner? Et qu’est-ce qui vous empêche également d’étreindre votre épouse et votre enfant, avant de partir en voyage ou d’honorer une invitation ?
Il serait donc convenable de votre part, d’agir, d’aider et d’être performant. Pour prendre soin de votre épouse et respecter ainsi la morale islamique, vous devrez coopérer avec elle et participer aux soins et à la surveillance de votre enfant. Votre vie débordera alors de quiétude et de tendresse.
Bien entendu, il est naturellement recommandé aux femmes de ne pas en attendre trop de la part de leurs maris. Ils ont effectivement chacun à l’esprit, des préoccupations et des problèmes incessants liés à la profession qu’ils occupent. Elles savent que les hommes hors de la maison, sont confrontés à des centaines de problèmes et à une fatigue morale. Ils rentrent donc avec l’idée de se reposer. Par conséquent lorsqu’ils arrivent chez eux, ne vous attendez pas à ce qu’ils enlèvent leurs vêtements et s’occupent immédiatement des enfants et des affaires de la maison. A cette occasion, vous ne devrez pas vous attendre à trop d’aide de sa part.
Notes:
1- Biharou-Anwar 74/6.
2-référence: Ayatollah Ibrahim Amini, Â-in Tarbiyat.
3- Wasā’il al-Shīʿa 15/175.
4- Journal Etilaat 15 Farvardine 1353.
5- Wasā’il al-Shīʿa 15/188.
6- Masdar sâbiq 189.
7- ANNISÄ (Les Femmes) : verset 3.
8- Journal Etilaat 28 Bahman 1350.
9- Wasā’il al-Shīʿa 15/97.
10- Masdar sâbiq 96.