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Les soins infirmiers de l’épouse
Le couple a toujours besoin en son sein, de la coopération et de l’amour entre conjoint. Ce besoin devient plus intense à certains moments de la vie, lors de la maladie notamment. Une personne malade aura besoin d’un médecin, de médicaments, de soin infirmiers et d’affection. Une bonne infirmière sera en mesure d’aider physiquement et psychologiquement sa patiente.
Une femme attend aussi de son mari qu’il prenne soin d’elle lorsqu’elle est malade. Elle espère qu’il s’occupera d’elle mieux que ne le feraient ses propres parents. Il doit lui fournir l’argent nécessaire pour assurer ses dépenses de santé. Une femme qui travaille chez elle sans
salaire, s’attend à ce que son mari prenne en charge son traitement médical.
Certains hommes sont injustes, sans conscience ni amour. Ils se servent de leurs épouses lorsqu’elles disposent de tous leurs moyens physiques et refusent de les assister financièrement lorsqu’elles sont touchées par la maladie. Ils accompagnent de nombreuses plaintes lancinantes, toutes les petites sommes d’argent qu’ils dépensent pour leurs traitements médicaux. Certains d’entre eux pourraient estimer le coût du traitement trop élevé et abandonner leurs épouses. Cette attitude est-elle loyale et courageuse?
S’il vous plaît, notez l’exemple suivant : Une femme nommée… qui se plaignait de son mari a déclaré : « Il n’y a pas si longtemps, mon mari et moi étions heureux et il appréciait mes efforts. Mais à présent je suis malade et il veut quitter la maison. Il dit qu’il ne veut pas d’une malade ». (1)
Mon cher Monsieur ! Si le bonheur et la prospérité de votre famille vous intéressent, lorsque votre épouse tombe malade, vous devez l’emmener immédiatement chez un médecin et prendre bien soin d’elle tel un parent affectueux. Elle a quitté ses propres parents pour vous et s’attend à ce que vous lui montriez plus d’affection qu’eux. Elle est votre partenaire, la mère de vos enfants et prend soin de vous. Pendant ces moments difficiles soyez très proche d’elle et améliorer sa condition de vie. Faites-lui part de votre affection et de votre empathie. Dites-lui que vous espérez sa guérison. Préparez-lui ses repas selon les prescriptions du médecin. Si elle veut manger un aliment ou un fruit particulier, procurez- le lui si le médecin le permet. Vous la soulagerez et la rendrez heureuse en lui cuisinant ses repas de vos propres mains. Et achetez-lui ses médicaments.
Dorénavant, les enfants devront rester calmes pour ne pas la fatiguer plus. Veillez sur elle pendant la nuit. Lorsqu’elle est réveillée, demandez-lui comment elle se sent. Si la douleur l’empêche de dormir, restez auprès d’elle. Et si vous voulez dormir, vous pouvez demander à un de vos enfants de vous remplacer. Ne la laissez jamais sans surveillance, surtout dans les phases de douleur.
Si dans une telle situation vous recherchez son confort tout en étant loyal et dévoué, alors soyez assuré qu’elle vous aimera plus et qu’elle vous portera un très grand intérêt.
Et lorsqu’elle sera de nouveau en bonne santé, vos enfants et vous pourrez de nouveau compter sur elle pour prendre soin de vous.
Le Saint Prophète de l’Islam (PBDLF) a dit: « Le meilleur d’entre vous est celui qui est le mieux avec sa famille, et je suis pour ma famille le meilleur parmi tous ». (2)
Le Saint Prophète de l’Islam (PBDLF) a également dit: « Celui qui fait des efforts pour réaliser le souhait d’une personne malade sera purifié de ses péchés, comme le jour où il est né ». Un des Ansars demanda : « Ô Prophète de DIEU (PBDLF), si la personne malade fait partie de votre Famille (pse), la récompense est-elle plus grande ? » Le Saint Prophète (PBDLF) répondit : « Oui ! » (3)
Votre époux est en colère ?
Un homme à l’extérieur de la maison est confronté à des centaines de problèmes. Il côtoie plusieurs personnes dans la journée et doit faire face à l’adversité. Il rentre alors chez lui parfois fatigué et irrité. A la moindre contrariété, il pourrait se met en colère et insulter son épouse et ses enfants. S’ils ne réagissent pas, il se calmera et regrettera ses actions. Il pourrait même s’excuser et chercher à s’amender.
Mais si son épouse ne comprend pas les raisons réelles de son stress et se met en colère, la situation risquerait de se transformer progressivement en affrontement, de provoquer un divorce et une séparation et parfois un meurtre. L’histoire que voici fait partie des nombreux cas existants : Un homme nommé… a tué sa femme et sa fille adoptive par balles. Dès le début de leur vie de couple, les problèmes et les dissensions se sont combinés. A cause de son travail harassant à l’usine et des conflits salariaux toujours plus nombreux, il rentrait toujours chez lui épuisé et irrité. Un soir après son travail, ils se sont disputés et il a frappé sa femme. Lorsqu’elle décida d’aller à la police, il prit son fusil et la tua ainsi que leur fille adoptive, puis se suicida en se tirant une balle. (4)
Etant donné l’ambiance très tendue ce jour-là et pour éviter peut-être ce genre de réaction, n’aurait-elle pas dû supporter quelques minutes son mari? La sainte alliance du mariage ne dissuade-t-elle pas de la criminalité ? N’aurait-il pas mieux valu quelques minutes de silence, lorsque l’on voit le triste résultat de tout cela?
Il ne s’agit pas ici de chercher à défendre cet homme. Bien entendu il est coupable et doit être blâmé pour son acte. Ces hommes persécutent leurs familles au lieu de les protéger. Dans la section suivante, ce point sera discuté plus en détail. Devant un homme qui ne peut contrôler ses nerfs, l’épouse ne devra pas se mette en colère. Elle devra être à l’opposé de son mari forte et intelligente car elle est dans une position dangereuse. Elle devra essayer de préserver le cœur sacré de son mariage. Et pour éviter les risques de violence, elle devra garder le silence. Certaines femmes pensent souvent que se taire les rabaissera et diminuera le respect du mari. C’est tout à fait le contraire qui se produira.
Une femme qui ne répond pas à la colère, aux insultes et à la violence de son mari, le poussera certainement à regretter plus tard son comportement. Les journaux énumèrent les histoires d’un grand nombre de femmes confrontées dans des circonstances particulières, aux excès de leur mari. On se rend compte après une étude approfondie des évènements que les épouses qui restent patientes et silencieuses, arrivent à gagner le respect de leur époux. Il finira par regretter ses actions, à s’en excuser et cherchera à se réformer. Le dévouement de ces femmes est très grand et exceptionnel. Même si cela n’est parfois pas évident, elles essayeront avec sagesse de sauvegarder l’unité et l’amour dans la famille.
Le Saint Prophète de l’Islam (PBDLF) a dit: «DIEU récompensera chaque femme qui aura été patiente envers son époux, de la même manière que Asiyah la fille de Muzahim ». (5)
Le Saint Prophète de l’Islam (PBDLF) a également dit: «La meilleure des épouses est celle qui lorsqu’elle se met en colère ou qu’elle est mise en colère, dit à son mari : «ma main dans ta main, je ne fermerai pas les yeux pour dormir, avant que tu ne me pardonnes ». » (6)
Le Prophète de l’Islam (PBDLF) a aussi dit: « Le pardon et la tolérance augmente l’honneur et le respect pour leur propriétaire. Soyez indulgent afin qu’Allah vous aime ». (7)
La discipline de l’époux
L’époux et l’épouse sont les membres d’une famille vivant dans la même maison. Ils doivent s’assister dans la gérance dudit foyer et mettre à profit leurs différences. Certains hommes voudraient tout contrôler chez eux et soumettre leurs épouses à leur dictat. Parfois la femme aura le même souhait. Cela bien évidemment, créera des désaccords et des conflits entre les époux. Donc la meilleure solution pour obtenir une entente entre eux sera d’arrêter d’interdire et d’arriver à une connaissance et une compréhension des différences de l’autre, par le dialogue. Sans faire preuve d’entêtement ni user d’intimidation, ils parviendront facilement à un accord pérenne. Bien entendu aucun d’entre eux n’aura le droit d’imposer son opinion à l’autre ni de le forcer à agir selon ses propres désirs. Et en cas de non-respect des lois, seul un Juge juste et équitable aura le droit de réprimander ou de punir.
Certains hommes parce qu’ils sont censés être les gardiens et les chefs de famille, utilisent ce devoir à des fins personnelles et finissent par le dénaturer. Un homme injuste peut en effet tenter d’imposer à son épouse ce que son cœur désire et en cas de désobéissance de sa part la blâmer et chercher à la punir. Ces hommes pensent qu’ils ont le droit de réprimander, de frapper et de contraindre leurs épouses. Ils utilisent pour cela des méthodes dignes de la Jâhilîya, preuve de leur grande ignorance, de leur absence d’émotion et de leur manque d’humanité.
Le Prophète de l’Islam (PBDLF) a bondi et s’est dressé contre ces actes indécents en disant : « Chaque homme qui frappe le visage de son épouse, DIEU ordonne à Mâlek (as) l’Ange de l’Enfer de le frapper soixante-dix fois sur le visage dans l’Enfer, et tout homme qui pose sa main sur les cheveux d’une femme musulmane pour la harceler ou lui prendre ses cheveux, des clous ardents seront enfoncés dans sa main en Enfer ». (8)
En d’autres termes, il est interdit de frapper une femme, mais la corriger dans le cadre d’une punition obligatoire est permis. (9)
Le Saint Prophète de l’Islam (PBDLF) a également dit: « Chaque homme qui frappe sa femme plus de trois fois, Dieu Le Jour de Jugement dévoilera son acte devant les premiers et les derniers ». (10)
Le Saint Prophète de l’Islam (PBDLF) a dit aussi: «Je m’étonne de celui qui frappe sa femme alors qu’il devrait être frappé le premier. Ne frappez pas vos femmes avec le bois, car dans le bois se trouve le talion ». (11)
L’homme qui opprime sa femme en la battant est un oppresseur. Il sera puni dans ce monde et dans l’au-delà, car c’est une injustice faite aux femmes. Elle se retrouvera à cause de lui privée de confort et de tranquillité. Il doit être compatissant et aider son épouse à régler les problèmes, par le dialogue. Lorsque par le mariage Allah Glorifié soit-Il confie une femme à un homme, elle devient pour lui un dépôt divin. En la maltraitant, il marque son infidélité vis-à-vis d’Allah Tout-Puissant et de la confiance qu’Il a placé en lui. Un tel comportement est-il digne de la confiance qu’Allah Le Généreux a placé en nous ?
L’Imam Ali ibn Abi Tâleb (as) a dit : « Les femmes sont confiées aux hommes. Elles n’ont pour elles ni intérêt ni mal. Elles sont pour vous des dépôts d’Allah Glorifié soit-Il, ne leur faites pas de mal et ne soyez pas durs envers elles ». (12)
Un homme qui bat sa femme, outre les blessures physiques qu’il pourrait lui causer infligera en plus à son âme, de grandes souffrances qui pourraient la fragiliser et la rendre plus facilement sujette à la déprime, au développement de troubles émotionnels, sychosomatiques, du sommeil, de l’alimentation et lui faire perdre son intérêt et son amour pour sa famille. La violence conjugale détruit la paix ainsi que l’amour entre les époux et désintègre les familles. Comment un homme peut-il ainsi battre et dégrader une femme ? C’est vraiment une honte !
Le Saint Prophète de l’Islam (PBDLF) a dit: « Comment l’un d’entre vous peut-il frapper sa femme et l’embrasser ensuite ? » (13)
Donc lorsque le mari n’a aucun droit religieux, légal et moral à faire valoir, il ne peut obliger son épouse à faire une chose. Il ne lui est pas religieusement permis de la contraindre pour les tâches ménagères comme par exemple le nettoyage de la maison, la préparation des repas, la lessive et la vaisselle, le babysitting, la couture, le tissage, la broderie… Bien que les femmes fassent volontiers toutes ces tâches, cela ne fait pas partie de leurs devoirs. Lorsqu’elles le font, leurs maris doivent les remercier et les encourager. Mais si elles ne le font pas ou le font mal, il ne trouvera aucune voie contre elles pour les punir.
L’Islam prescrit la peine pour le non-respect de la loi et ce, dans deux cas précis: Tout d’abord, l’homme a religieusement et légalement le droit de chercher la satisfaction et le plaisir sexuel auprès de son épouse et il peut utiliser ce droit chaque fois qu’il en ressent le désir. Son épouse est religieusement et légalement tenue de respecter les désirs de son mari et de se mettre à sa disposition. Si elle ne veut pas, il n’y aura pas de problème. Essayer de la convaincre. Si elle refuse, le meilleur homme lui offrira un cadeau afin de gagner son cœur. S’il n’a jamais eu l’intention de l’offenser et malgré cela elle s’entête à lui désobéir, l’homme a le droit de recourir à la peine avec précaution et en respectant les étapes prescrites.
Dans un tel cas le Saint Coran nous dit : « Quant à celles dont vous redoutez la rébellion (lors de vos rapports), faites-leur la morale, si ce n’est pas efficace éloignez-vous d’elles dans leurs lits, si ce n’est pas efficace corrigez-les, mais si elles vous obéissent conformément aux prescriptions divines, ne leur cherchez pas querelle. Remarquez que DIEU est Sublime et Grand. » (14)
Le Tout-Puissant dans ce verset permet à l’époux de punir la désobéissance de son épouse lorsqu’elle refuse de satisfaire ses désirs charnels légitimes, sans l’intention de la harceler. Trois étapes sont nécessaires : D’abord lui donner des conseils et essayer de la convaincre, ensuite lui tourner le dos dans le lit conjugal et enfin la corriger sans dépasser la limite légale et sans commettre de cruauté.
Dans ce cas l’homme doit prêter attention à plusieurs points :
1°) Le but est un besoin de réforme d’ordre éducatif et non pas la vengeance.
2°) A la main ou à l’aide d’un bâton en bois mince et léger.
3°) Laisser la moindre trace noire ou rouge sur la peau n’est pas autorisé et est passible d’une amende et d’une condamnation pécuniaire.
4°) Il n’est pas autorisé de toucher les parties sensibles du corps telles que la tête, les yeux et l’abdomen.
5°) La punition physique doit être facile pour elle, afin de ne pas laisser de haine dans son cœur et ne pas la rendre encore plus rebelle et tenace.
6°) Se rappeler que vivre dans la joie et la simplicité ensemble est primordial et que l’amour de la famille ne doit pas disparaitre.
7°) Un homme n’a pas le droit de corriger son épouse si elle se refuse à lui dans les cas suivants : En période de menstruation, le jeûne du mois de ramadan, lors du Pèlerinage et lorsqu’elle est malade. Dans ces cas il lui est strictement interdit de la punir.
Le deuxième cas où l’Islam prescrit la peine pour le non-respect de la
loi, c’est lorsqu’une femme quitte la maison sans la permission de son mari, ce qui est un péché.
Le Noble Prophète de l’Islam (PBDLF) a dit d’une femme qui quitte la maison sans la permission de son mari: « Toute femme qui quitte la maison sans la permission de son mari, sera maudite par tous les Anges (as) et tout ce qui se passe au-dessous d’eux des djinns et des
hommes, jusqu’à ce qu’elle retourne chez elle ». (15)
Cela revient à dire que ce droit du mari doit-être obligatoirement respecté par l’épouse. Toutefois celui-ci doit la rassurer et ne pas être strict avec elle. Il est préférable de la laisser sortir autant de fois qu’elle le désire. Ce droit n’est pas là pour vous permettre de faire pression et d’écraser votre femme, mais plutôt pour l’empêcher de se rendre dans des lieux dangereux, indésirables, inappropriés et ainsi préserver son intégrité et celui de la famille. Avoir l’esprit étroit ne sera bénéfique pour personne. Cela pourrait affecter la bonne marche de la vie du couple et conduire l’épouse vers la défiance vis-à-vis de son mari et l’inciter à s’écarter du droit chemin.
Cependant dans certains cas, une femme peut quitter le domicile conjugal sans la permission de son mari et celui-ci n’a pas le droit de le lui interdire :
1°) Sortir de la maison pour apprendre les éléments essentiels de la religion.
2°) Si elle peut se permettre de voyager à la Mecque.
3°) Sortir de la maison pour rembourser une dette, si le paiement n’est pas possible sans sa présence.
La nervosité et la colère
La colère est une maladie morale qui touche beaucoup d’hommes et de femmes. Lorsqu’il faut faire face à l’adversité, certaines personnes perdent leur endurance, ont les nerfs à fleur de peau, deviennent susceptibles, irascibles et finissent par s’emporter. Ils s’insultent, se donnent des coups, se jettent des objets de la maison sur la tête et tentent eh oui parfois, de s’assassiner.
L’Imam Jafar a-Sâdiq (as) a dit: « La colère est la source de tous les maux ». (16)
Le Saint Prophète de l’Islam (PBDLF) a dit: « La colère est la flamme ardente du diable ». (17)
L’Imam Ali ibn Abi Tâleb (as) a dit : « Garde-toi de la colère, elle commence par la folie et finit par les remords ». (18)
Cette maladie est la plus grande cause de nuisance dans les ménages. Elle engendre l’opacité, encourage la controverse et déclenche les conflits. Elle compromet la paix entre les époux et favorise la destruction des familles.
Parfois ce sont les femmes qui ont un tempérament difficile, parfois les hommes et parfois les deux ensemble.
C’est ce troisième cas qui présente les risques les plus graves, mais ils sont tous les trois surmontables. Parfois la femme perd sa maitrise à cause de l’absence de respect dû à son égard, du bruit des enfants à la maison, de la mauvaise entente avec les voisins, et des privations dues aux problèmes économiques. Exaspérée et en colère, elle essayera de trouver quelqu’un sur qui lâcher ses nerfs. Lorsque son mari rentre à la maison, elle se met à hurler de colère et commence à se plaindre. Face à cette réaction violente de son épouse, le mari doit rester raisonnable et dominer ses nerfs pour ne pas l’agresser. Il devra tenter de la calmer. Parfois, il s’agit d’une occasion appropriée pour lui donner des conseils, l’apaiser et l’aider à résoudre son problème.
L’Imam Ali ibn Abi Tâleb (as) a dit : « Le silence peut guérir la colère ». (19)
Mais si l’homme se met en colère, il est possible que la situation s’envenime et les conduisent à une agression, à un divorce ou à un crime. Or la patience et le silence n’est-il pas meilleur que tout ? Un tel homme pourrait se dire que garder le silence serait une preuve de faiblesse de sa part, qui permettrait à son épouse de prendre le dessus sur lui et de le dominer. Il vivra alors cela comme une humiliation. Non jamais ! C’est au contraire une pratique sage, qui permettra de maintenir la bonne santé de la vie conjugale et de sauvegarder la famille.
L’Imam Ali ibn Abi Tâleb (as) a dit : « La peine d’une personne ne disparaitra jamais tant qu’il n’aura pas abandonné sa colère, sa rancune et sa jalousie ». (20)
Fidélité en tout temps
Dans la vie, la roue du temps n’est pas soumise au désir humain et les évènements ne se produisent pas de la même façon pour tout le monde. Et comme c’est souvent le cas, des hauts et des bas peuvent affecter la vie de l’être humain. Il peut souffrir d’un grave maladie, du chômage, perdre une grande partie de sa fortune, devenir pauvre ou être affecté par des centaines d’autres choses.
Avec le mariage les époux se donnent la main en signe d’alliance et se jurent amour et fidélité. Le contrat de mariage permet de rester soudé, quel que soit le temps et quels que soient les évènements. Ils doivent évoluer ensemble, s’aimer et prendre soin l’un de l’autre. Pour cela ils devront être disciplinés et devront partager beaucoup d’affection. Avec ce contrat de mariage, ils s’engagent à rester unis dans la joie comme dans la tristesse, dans la bonne santé comme dans la maladie, dans l’aisance comme dans la pauvreté.
Chère Dame ! Lorsque votre mari éprouve des difficultés pour ramener de quoi vivre, ne soyez pas un fardeau de plus dans sa vie en lui rajoutant problèmes sur problèmes. Soyez toujours auprès de lui dans les moments difficiles, comme vous l’êtes dans les bons moments de la vie. Lorsqu’il tombe malade, qu’il soit à la maison ou à l’hôpital vous devrez faire preuve de miséricorde et veiller sur lui.
Essayez aussi de soulager son existence des problèmes liés à la maladie, car si vous étiez vous-même tombée malade, vous auriez sûrement apprécié sa générosité et sa bonté. Alors ne soyez pas avare sur la nourriture et les médicaments en pensant que vous dépensez votre argent inutilement car au bout du compte, vous risqueriez de trahir sa confiance en vous. Il pourrait être très déçu par votre comportement et perdre définitivement son amour pour vous et même plus tard demander le divorce, au motif que son épouse n’éprouve aucune compassion à son égard.
Prêtez attention s’il vous plaît à l’histoire que voici : Un homme pour divorcer de son épouse, se présente à la cour en disant : « J’étais malade et le médecin a dit que je devais subir une opération chirurgicale. Je voulais utiliser nos économies et j’ai donc demandé à ma femme de me prêter une somme d’argent qu’elle avait économisé, mais elle a refusé et a quitté le domicile conjugal pour s’installer chez des membres de sa famille. J’ai été obligé de subir une intervention chirurgicale dans un hôpital public. Et maintenant que j’ai récupéré, il m’est impossible de continuer à vivre avec elle, car je me suis rendu compte qu’elle aime son argent plus que moi. » (21)
Toute personne avec une conscience admettra que l’homme avait raison, car cette femme fut tellement égoïste qu’elle arriva à oublier l’état préoccupant de son mari pour des intérêts sonnants et trébuchants, quitte à mette sa vie en danger. Aider son mari aurait été vraiment un geste honorable de sa part.
Chère Dame ! Soyez prudente pendant ces périodes sensibles. Ne perdez pas votre humanité et vos émotions si vous apprenez qu’une maladie incurable a été diagnostiquée chez votre mari. Vous ne devez pas partir avec les enfants et le laisser seul. Pouvez-vous abandonner un homme avec qui vous avez partagé des moments de joie ? Etes-vous certaine de ne jamais tomber malade ? A supposer que vous divorciez de lui, êtes-vous certaine qu’un autre homme sera mieux pour vous ? Ne soyez pas égoïste. Gardez pour votre époux et dans votre propre intérêt vos sentiments intactes et votre conscience éclairée, préservez sa dignité et son intégrité, faites preuve de tolérance et de patience à son égard. Servez-vous de cette épreuve pour donner une bonne leçon de dévouement et de cohérence à vos enfants et je vous assure que vous aurez la meilleure récompense dans ce monde et dans celui de l’au-delà, parce que votre contribution aura la valeur d’un Martyr pour le Jihad.
Le Prophète Muhammad (PBDLF) a dit : « Le Jihad d’une femme est en cela qu’elle prend bien soin de son mari. » (22)
Notes:
1- Journal Etilaat 18 Ordibéhécht 1351.
2- Wasā’il al-Shīʿa 14/122.
3- Masdar sâbiq 2/643.
4- Journal Etilaat 17 Tyr 1349.
5- Biharou-Anwar 103/247.
6- Masdar sâbiq 239.
7- Masdar sâbiq 419.
8- Moustadrak Alwassail 2/550.
9- Moustadrak Alwassail 2/550.
10- Moustadrak Alwassail 2/550.
11- Biharou-Anwar 103/249.
12- Moustadrak Alwassail 2/551.
13- Wasā’il al-Shīʿa 14/119.
14- ANNISÂ’ (Les Femmes) : Verset 34.
15- Wasā’il al-Shīʿa 14/154.
16- Kâfi 2/303.
17- Biharou-Anwar 73/265.
18- Gharar Al Hakam.
19- Gharar Al Hakam.
20- Gharar Al Hakam.
21- Journal Etilaat 25 Azar 1350.
22- Biharou-Anwar 103/247.