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بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ
Bi-smi-Allâhi ar-Rahmâni ar-Rahîmi,
Par [la grâce du] Nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux,
إِنَّا أَنزَلْنَاهُ فِي لَيْلَةِ الْقَدْرِ (1)
Innâ anzalnâhu fî laylati-l-qadri
C’est que Nous l’avons fait descendre durant la Nuit d’al–Qader.
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ
« Bi-smi-llâhi ar-Rahmâni ar-Rahîmi »
Le basmalah, comme nous l’avons vu précédemment, est lié à la sourate, au premier verset et y prend le sens. Lequel ?
إنَّآ « innâ »
« Inna » particule introduisant une phrase nominale mettant en valeur le terme de départ (al-mubtada’), en l’occurrence le pronom personnel suffixe de la première personne du pluriel « nâ » (nous) désignant Dieu, et confirmant l’information.
« nâ » : « Nous » qui désigne Dieu : c’est Dieu qui parle. Pourquoi l’emploi du pluriel ?
أَنْزَلْنَاهُ « anzalnâhu »
-« Anzalnâ » : du verbe « na-za-la. » descendre à la 4ème forme pour indiquer un sens factitif ou causatif : « faire descendre. Descendre quoi ? comment ?
Ce mot est souvent traduit par « révélé » quand il s’agit du Coran. Il perd alors l’idée de « descente » qui amène d’autres questions : descendre d’où ?, vers où ? sur qui ? et comment ?
Pour des choses matérielles, nous pouvons par exemple imaginer l’atterrissage d’un avion .. mais pour des choses immatérielles ?
-« hu » : pronom personnel suffixe, à la 3ème personne du singulier masculin. Il désigne quoi ? Surtout que c’est le premier verset de la sourate.
Reprenons.. (en nous aidant des commentaires de l’Imam Khomeiny(qs) (in al-Adab al- Ma‘nawiyyah li-s–Salât, partie 4, chap.7), de Sayyed Tabâtabâ’i (in Tafsîr al-Mîzân) et de Shahîd Mutaharî (in Drûss mina-l-Qurân).)
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ
« Bi-smi-llâhi ar-Rahmâni ar-Rahîmi »
Le basmalah de chaque sourate est lié à cette sourate. Son sens entier apparaîtra mieux avec la compréhension de la sourate. Dès maintenant, nous pouvons dire : c’est par le Nom de Dieu (Allâh) – qui est la Vérité regroupante nominale, le Nom le plus Grandiose Seigneurial – déterminé par la Miséricorde absolue la Toute-Miséricordieuse, la Très-Miséricordieuse (ar-Rahmâniyyah, ar-Rahîmiyyah), suite à l’apparition regroupante (ou synthétique) divine, au repliement (qabid) et au déploiement (basat) du Très-Miséricordieux, du Tout-Miséricordieux, qu’a lieu la « descente », l’apparition du Coran.
Même !, selon l’Imam(qs), la réalité du Coran est la station de l’apparition du Nom de Dieu le plus Grandiose par l’apparition du Tout-Miséricordieux, du Très-Miséricordieux, et le Regroupant du tout et du détail.
إنَّآ « innâ »
L’emploi emphatique du pronom personnel à la première personne du pluriel pour indiquer Dieu est pour magnifier la Station de Dieu Très-Elevé par le principe de la descente de ce noble livre.
Et peut-être que ce pluriel est une considération de l’ensemble des Noms et une indication que Dieu Très-Elevé est le Principe (l’Origine) de ce Noble Livre.
De ce point de vue, ce noble Livre est une forme de l’Unité du regroupement de l’ensemble des Noms et des Attributs et fait connaître la Sainte Station de Dieu avec la totalité des affaires et des manifestations.
En d’autres termes, ce Livre lumineux est la forme du Nom le plus Grandiose, tout comme l’Homme Parfait est la forme du Nom le plus Grandiose. Même ! La réalité de ces deux, dans la Présence du Mystère (Ghayb), est une. Dans le monde de la séparation, ils sont séparés selon la forme, mais pas en fonction du sens, ils sont un. Et cela est l’une des significations de : « Ils ne se sépareront jamais jusqu’à ce qu’ils reviennent à Moi au bassin. »
De même que Dieu Très-Elevé a pétri l’argile d’Adam primordial, de l’Homme Parfait, des deux Mains de la Majesté et de la Beauté, Il a fait descendre le Livre parfait, le Coran « synthétique » des deux Mains de la Beauté et de la Majesté.
Et de ce point de vue, c’est peut-être pour cela que le Coran fut appelé « Quran » [cf. l’un des sens de la racine du mot « Qa-Ra-‘a = rassembler, réunir], parce que la Station de l’Unité (al-Ahadiyyah) est le regroupement de l’Unité et de la Multiplicité. Pour cet aspect, ce Livre n’est pas susceptible d’abrogation ni de cessation, car le Nom le plus Grandiose et ses Apparences sont Eternelles (sans commencement) et Perpétuelles (sans fin), et l’ensemble des législations (les Lois révélées) sont un appel à cette Législation et au Tutorat de Mohammed.
أَنْزَلْنَاهُ « anzalnâhu »
-« Anzalnâ » : la 4ème forme dérivée du verbe « nazala » (descendre) au temps du passé à la 1ère personne du pluriel selon « innâ » : « Nous avons fait descendre.. »
Mais quand on parle de « descendre » ici, il ne s’agit pas d’un déplacement spatial matériel du haut vers le bas – puisque nous sommes au niveau de l’immatériel et que Dieu est partout – mais de manifestations du Simple vers le complexe, de l’Unité vers la multitude.
Tous les savants musulmans sont d’accord pour dire que l’emploi de la 4ème forme dérivée indique la descente d’un coup, de l’ensemble du noble Coran sur le cœur du Prophète(s) (au contraire de la 2de forme dérivée (« nazzala ») qui indiquerait une descente graduelle, progressive, répétitive), comme en témoignent notamment les versets 105-106 de la sourate 17 le Voyage Nocturne qui citent les deux formes du verbe « nazala » même si elles ont été traduites de la même façon en français : {C’est avec la Vérité que Nous l’avons fait descendre (anzalnâ) et c’est avec la Vérité qu’il est descendu – et nous ne t’avons envoyé qu’en tant qu’annonciateur et avertisseur –. Et un Coran que Nous avons fragmenté pour que tu le lises lentement. Nous l’avons fait descendre progressivement (nazzalnâhu tanzilann}.}.
Dans tous les cas, le mot « faire descendre » (d’un coup ou progressivement) indique un mouvement du haut vers le bas. Viennent alors plusieurs questions à l’esprit. La première (les autres seront vues la prochaine fois) :
1) D’où ? : Dieu a insisté sur le fait qu’Il est à l’origine de la descente du Livre, et plus précisément la descente du Coran se fait à partir de la Station de l’Unité du Regroupement de l’ensemble de Ses Noms et des Attributs dont le Nom le plus Grandiose.
2) Sur qui ? : Tous les savants sont d’accord pour dire que le noble Coran est descendu sur le cœur du Prophète Mohammed(s) d’un coup pendant la Nuit d’al-Qader. Comme nous l’avons vu, il ne s’agit pas de descente matérielle spatiale mais de manifestations de Dieu du Simple vers le complexe, de l’Unité vers la multitude. Le mot « descendre » sous-entend différents degrés, différents niveaux d’existence et de Manifestation de Dieu, de la Station du Mystère absolu au Manifeste le plus apparent pour nous, ce monde ici-bas, tout en sachant que l’ensemble de la Demeure de la Réalisation (Tahqiq) et des niveaux de l’Existence sont une forme (sûrat) de l’Effusion (Fayd) divine sainte, qui est, elle, la Manifestation rayonnante de Dieu Très-Elevé disparaissant (fâniyah) dans Dieu (al-Haqq), qu’elle soit Essence, Attribut ou Acte.
3) Quoi ? (« Nous avons fait descendre » quoi ?), ce qui revient à déterminer ce que représente le pronom personnel « hu » dans « anzalnâhu », dans le verset. De même, tous les savants sont d’accord pour dire que « hu » renvoie au noble Coran, comme cela apparaît dans d’autres versets coraniques.
Et selon ce qui est apparent, à l’ensemble du noble Coran, pas une partie ni quelques versets du Coran.
Certains savants voient dans l’emploi de ce pronom personnel appelé en arabe « al-ghâ’ib » (l’absent, l’inconnu, le secret), un sens plus profond : le Coran, avant sa descente dans cette demeure (nasha’t) [en ce monde], a des stations (maqâmât) et des états d’être (kaynûnât). Sa première station est son état d’être relevant du Savoir dans la Présence du Mystère (al-hadarat al-ghaybiyyah), par le fait de la locution essentielle (« se parler en soi ») et de la résonance essentielle (en soi) par la voie de l’Unité de la synthèse. Et sans doute le pronom personnel à la troisième personne du singulier est une indication de cette station.
Dieu Très-Elevé l’a évoquée par le pronom à la troisième personne du singulier qui indique l’absent pour montrer ce sens, comme s’Il disait : « Le Coran qui descend durant la Nuit d’al-Qader, est ce Coran « relevant du savoir » dans le secret caché, l’invisible, (ghaybî) dans la Demeure du Savoir, que Nous avons fait descendre à ces niveaux, alors qu’il était unifié avec l’Essence dans la station et qu’il était [une] des manifestations des Noms [de Dieu]. Cette Vérité (Réalité) apparente est ce Secret divin.
Ce Livre qui apparaît dans le vêtement des expressions (ou lettres), des mots prononcés, est la forme (image) des manifestations essentielles au niveau de l’Essence, et la manifestation-même des actes au niveau de l’Acte, comme dit le Prince des croyants(p) : « Sa Parole est Son Acte. »
4) Et enfin comment ?
Cela fait partie des subtilités des connaissances divines et des secrets des Vérités religieuses. Peu de personnes ont pu en avoir un aperçu par la voie du savoir, et il n’a été donné à personne d’en connaître les subtilités divines par la voie du dévoilement et de la vision, sauf aux Proches-Elus Parfaits de Dieu, et en premier lieu au Messager, le Sceau [des Prophètes] ; après lui(s), le reste des Proches-Elus, les gens des connaissances et leurs aides(p).
Pourquoi ? Parce que la contemplation de cette Vérité n’est possible qu’en parvenant au monde de la Révélation (wahî) et en sortant des limites des mondes possibles [« non-nécessaires » pour employer un langage philosophique].
L’imam Khomeynî(qs) souleva un peu pour nous le voile de cette vérité, de façon symbolique, en donnant des indications. Après avoir fait allusion à ceux qui ont voyagé vers Dieu jusqu’à leur « anéantissement » (fanâ) en Lui, il(s) parla des Prophètes(p). Ceux-là sont ceux qui ont en eux la capacité (qâbiliyyah) de revenir à eux-mêmes après avoir achevé le voyage vers Dieu et en Dieu et qui obtiennent alors un état de lucidité (sahû) et d’éveil (ifâqat). Ceux-là sont ceux dont leur disposition (isti‘adâd) a été mesurée (qaddara) en fonction de la Manifestation de l’Effusion sanctissime, qui est le Secret d’al-Qader. Dieu les a choisis pour perfectionner les serviteurs et faire prospérer les pays.
Après avoir atteint la Présence du Savoir et être revenus aux réalités (haqîqat) des déterminations, ceux-là parcourent le cheminement parmi les déterminations par le dévoilement. Ils atteignent alors la Présence de la Sainteté. Leur voyage est en Dieu et vers la Félicité et ils sont revêtus de l‘Habit de la Prophétie.
Ce dévoilement est une révélation divine avant la descente dans le monde de la Révélation de Gabriel (ou « par l’intermédiaire » de Gabriel).
Après s’être dirigés de ce monde vers les mondes inférieurs, ils découvrent ce qui se trouve dans les Calames supérieurs et dans les saintes Tablettes [ces deux mots « Calames » et « Tablettes » désignent les Intelligences pures exemptes de tout manque du monde al-Jabarût (de la « domination ») et les Âmes du monde al-Malakût (monde immatériel) supérieur], à la mesure de l’étendue de leur savoir et de leur [degré] de perfection, spécifiques à chacun d’entre eux suivant les Présences des Noms. (D’ailleurs, la différence des Législations et des Prophéties, même l’ensemble des différences, proviennent de là.)
A ce niveau, cette Vérité du Mystère, ce saint Secret qui fut contemplé dans la Présence du Savoir, les Calames et les Tablettes Supérieures, descend sur/dans leurs cœurs bénis – parfois en passant par le mystère de l’âme et le secret de leur noble esprit par l’intermédiaire de l’Ange de la Révélation qu’est Gabriel ; parfois l’Ange Gabriel prend pour eux une forme de la forme de la Présence des formes [c’est-à-dire le monde intermédiaire] ; et parfois, l’Ange prend une forme de ce monde [c’est-à-dire le monde matériel] –. Par l’intermédiaire de cette réalité, il [l’Ange Gabriel] apparait des replis du Mystère jusqu’au monde manifeste et descend avec cette Subtilité Divine.
Le détenteur de la Révélation la saisit et la contemple dans chaque monde d’une manière : ainsi dans la Présence du Savoir, d’une façon ; dans la Présence des Déterminations, d’une façon ; dans la Présence des Calames, d’une façon ; dans la Présence des Tablettes, d’une façon ; dans la Présence des Formes, d’une façon ; dans le sens commun, d’une façon ; dans le [monde] manifeste d’une façon ; Sept niveaux de descente. Et peut-être que le propos rapporté concernant la « descente du Coran selon sept lettres » est une indication de cela et ne contredit pas une autre parole des Infaillibles(p) connue : « Le Coran est unique de chez l’Unique. » (cf. al-Kâfî, vol.2 p630)
فِي لَيْلَةِ القَدْرِ« fî laylati-l-qadri »
-« fî » : préposition indiquant aussi bien le lieu (où l’on se trouve, dans, à..) que le temps (durant, lors, pendant). Ici c’est dans le sens temporel qu’il est employé et cela à cause du mot auquel il se rapporte qui indique le temps : la nuit.
-« laylati » : la nuit. Une nuit comme nous les connaissons sur terre ? ou ce mot a un autre sens plus profond (bâtin) ?
-« al-Qader » : ce mot est souvent traduit à tort par « destin » lui donnant un sens d’irrévocabilité, qui n’est pas obligatoirement contenu dans ce terme.
Au premier regard dans un dictionnaire, il signifie à la fois la valeur, la mesure, le décret et le destin (mais révocable)… Il s’avère donc nécessaire d’approfondir la connaissance de ce mot. En attendant, faute de trouver un terme qui lui donne son sens complet, nous allons garder « al-Qader » sans le traduire.
Reprenons.. (en nous aidant des commentaires de l’Imam Khomeiny(qs), (in al-Adab al- Ma‘nawiyyah li-s–Salât, partie 4, chap.7), de Sayyed Tabâtabâ’i, (in Tafsîr al-Mîzân) et de Shahîd Mutaharî (in Drûss mina-l-Qurân).
فِي لَيْلَةِ « fî laylati »
Le sens global de ces deux mots « fï laylati » est « durant la nuit ». S’il s’agit d’une nuit telle que nous les connaissons quotidiennement, de quelle nuit s’agit-il ?
Selon le plus probable, c’est la 23ème nuit du mois de Ramadan
-Nous pouvons déduire à partir du verset 185 de la sourate La Vache : {Le mois de Ramadan durant lequel le Coran a été descendu}, qu’il s’agit d’une nuit du mois de Ramadan.
Rien d’étonnant à cela, puisqu’il est le seul mois à être en entier réservé aux actes d’adoration, à la purification (physique et morale), à l’orientation vers Dieu pour son élévation vers Lui. L’homme commence au début du mois jusqu’à arriver à cette nuit, durant laquelle des portes du ciel s’ouvrent devant lui..
-Concernant la détermination de la nuit d’al-Qader, les propos rapportés du saint Prophète(s) et des Imams Infaillibles(p) laissent entrevoir plusieurs possibilités : la nuit du 19 du mois de Ramadan (la nuit où l’Imam ‘Alî(p) fut blessé mortellement) ; la nuit du 21 du mois de Ramadan (la nuit du martyre de l’Imam ‘Alî(p)) ; la nuit du 23 du mois de Ramadan ; une des dix dernières nuits de ce mois. Le plus probable est la nuit du 23 du mois de Ramadan.
Et ce qui est certain, c’est que le Coran ne descend que durant cette nuit.
-Pourquoi n’arrivons-nous pas à connaître exactement quelle nuit ? Cela-même relève-t-il du Secret du Mystère (Ghayb) ? Il est connu que les nuits viennent de la course du soleil, de la lune et de la terre. Et il est rapporté des Infaillibles(p) que la nuit d’al-Qader fut créée avant que la terre ne fut créée (d’al-Bâqer(p) : « Dieu a créé la Nuit d’al-Qader au début de la création de ce monde (ad-Dunia). » (al-Kâfî, vol.1 p250)).
On peut comprendre de cela que la nuit d’al-Qader est une vérité qui est derrière ces nuits connues et qu’elle a une forme et une apparence (même ! des apparences), dans le monde de la nature (le monde matériel).
Il est possible qu’il y ait beaucoup de ramifications dans ce monde du manque, des déficiences, de l’imperfection. Ainsi, de ce point de vue, il est possible de rassembler les différents propos rapportés qui parlent de la date de la nuit d’al-Qader en tant que l’ensemble des nuits nobles citées ont toutes l’apparence de la nuit d’al-Qader, sauf qu’elles divergent du point de vue de la noblesse et de la perfection apparente, et que la noble Nuit qui a la totale apparition de la Nuit d’al-Qader y est cachée. Il n’y a pas de mal à ce que les gens se préoccupent de l’ensemble de ces dernières nuits.
Et peut-être, y a-t-il là un signe que la Nuit d’al-Qader est le « secret d’al-Qader », le caché (ghayb) d’al-Qader, le voilement (ihtijâb) d’al-Qader que personne de ce monde ne connait.
Pourquoi parler de la « Nuit » d’al-Qader ?
-Pourquoi parler de la « Nuit » d’al-Qader alors que l’on parle du « Jour » du Jugement Dernier ?
Sans doute en allusion au voilement du Soleil de la Vérité (al-Haqq – Dieu) dans l’horizon des déterminations, de la multitude. Car la Nuit d’al-Qader est la nuit durant laquelle la Réalité la plus grandiose divine (Dieu) s’est voilée de toutes les « affaires » (shu’ûn) et de l’Unité regroupant les Noms et les Attributs (qui est la Vérité (Réalité) du Nom le plus Grandiose), durant la descente des déterminations dérivées de la première, le Nom le plus Grandiose. Elle est la détermination et l’édifice (buniyat) de Mohammed pour le parfait walî de Dieu. Voilement qui se manifeste à nous, sur terre, de façon distincte, par l’intermédiaire du Coran et du Prophète(s) (et des membres de sa famille(p)).
L’Imam as-Sâdeq(p) dit à propos de la Nuit d’al-Qader : « La « Nuit » est Fâtimah et « al-Qader » est Dieu. Aussi, celui qui connaît Fâtimah à sa juste valeur, saisit (connait) la Nuit d’al-Qader . Elle a été appelée « Fâtimah » de [Fa-ta-ma] parce que la création a été sevrée [empêchée] de sa connaissance. » (in Bihâr vol.43, p65 H58)
Alors que le Jour du Jugement est le « Jour » du retour à Dieu, de la « remontée » à Lui. C’est le Jour de la sortie du Soleil de la Vérité de l’horizon des déterminations, le déploiement de la lumière et de l’Effusion divine, le retour à l’Unité. Il est également appelé l’édifice (bunyat) Ahmadien (Ahmadiyyah-d’Ahmed) dans le monde céleste auquel Fâtimah(p) est associée.
Ainsi du point de l’Unité (en se tournant vers Dieu), il y a une nuit et un jour ; et du point de vue de la multiplicité (en se tournant vers la Création, les créatures), il y a des jours et des nuits, certaines nuits ayant de la valeur, d’autres moins ou pas du tout.
القَدْرِ « al-qadri »
Plusieurs sens ont été donnés au mot d’« al-Qader » (et par suite à la « Nuit d’al-Qader »).
Le sens principal fondamental de la racine « Qa-da-ra » est la force dans le choix de faire quelque chose ou de l’abandonner. C’est-à-dire la personne est de force, a la force (la capacité) de faire quelque chose si elle le veut grâce à elle [cette force/capacité], et si elle ne veut pas, elle n’agit pas, que ce soit sur le plan matériel ou sur le plan moral. (On retrouve ce sens plus communément dans le mot « al-qudra »). A partir de ce principe, viennent les autres mots tels qu’ « at-taqdîr », « al-qader », « al-qadar ».
-Parfois « al-Qader » est considéré comme « at-taqdîr » (nom du verbe de la seconde forme dérivée « qa-dda-ra », pour indiquer : l’opération de la force (ou capacité), rattachée à l’extérieur. L’apparition de la force (à faire quelque chose) est dans la réalisation de cet acte, et son apparition est selon ce que la personne veut et choisit. Ce sens-là implique la détermination, la délimitation, en opposition à l’absolu. D’où le sens de « le fait de donner la mesure » ou de « déterminer selon une certaine mesure ».
-Et parfois comme « al-miqdâr » (le nom du verbe qadara à la 4ème forme dérivée « aqdara »), pour indiquer une certaine mesure, une quantité déterminée, un montant ou une somme déterminée. Il est ce qui arrive du fait d’avoir la force de faire et d’avoir donné la mesure, d’où le sens de la « valeur ».
-Des fois il est considéré comme « al-qadar » (dans le sens d’« al-qadâ » (le décret arrêté)), pour indiquer le jugement/appréciation, la rectification, la détermination et la résolution par le choix de l’acte déterminé après la réalisation de la force/capacité. Vient ensuite « at-taqdîr » (« le fait de donner une certaine mesure ») – (sans doute de là, la traduction de ce mot par « destin » en français.)
Shahîd Motaharî note que nous demandons dans les invocations du mois de Ramadan : « Mon Dieu, je Te demande dans ce que Tu arrêtes (taqdî) et décrètes (tuqaddiru) en ordre irrévocable pendant la Nuit d’al–Qader, de ces arrêts qui ne s’annulent pas ni ne changent.. » et en déduit que l’on peut voir là deux sortes de « Qader » : celui qui peut être changé et celui qui ne le peut pas.
L’invocation fait partie des demandes les plus élevées des gens. L’homme veut, par l’invocation, modifier les mesures (al-miqdarât), il veut que la terre influence le ciel, la nature (le monde physique) sur ce qu’il y a derrière la nature (méta-physique). Nous ne connaissons pas les « mesures » qui peuvent être modifiées et celles qui ne le peuvent pas. Mais nous demandons dans nos invocations de modifier al-Qader » qui peut être modifié. Et si elle (la mesure – al-Qader) fait partie de ce qui ne peut pas être modifié, nous avons fait des invocations et l’invocation est de toute façon un acte d’adoration qui a des effets en lui-même. Notamment, elle rapproche l’homme de Dieu et, même si elle n’est pas réalisée, elle est exaucée en tant que le principe de l’invocation est de donner son effet (ou bien la satisfaction de ce qui a été demandé, ou bien autre chose).
« Al-Qader » et « al-Qadâ »
Alors quelle est la différence entre « al-Qader » (l’ordre dont on donne la mesure, qui peut être modifié) et « al-Qadâ » (le décret arrêté, fixé, immuable) ?
La réalité du décret arrêté (al-qadâ) et de la mesure (ou pré-détermination – al-Qader), leur comment et leurs niveaux (degrés) d’apparition font partie des plus vénérables et des plus nobles sciences divines dont l’approche est interdit pour le commun des gens, parce que, en raison de leur parfaite précision et subtilité, elles peuvent provoquer perplexité et égarement. Cette vérité est au nombre des secrets de la législation et des dépôts de la Prophétie.
Le Prince des croyants(p), interrogé sur ce mot (al-Qader), disait : « Al-Qader est un secret du Secret de Dieu, une dissimulation de la Dissimulation de Dieu, un refuge du Refuge de Dieu, élevé dans le Voile de Dieu, replié de la création de Dieu, scellé du Sceau de Dieu, précédant dans le Savoir de Dieu. ».
En même temps, il(p) mettait en garde le commun des gens contre une réflexion approfondie sur ce point au risque de se perdre ou de sombrer dans le doute ou l’incertitude, ou pire encore de contester les Décrets arrêtés divins. (in at-Tawhîd de Sh. Sadûq p383) Brièvement, on peut dire que le décret (al-qadâ) et la mesure (al-qader) ont des niveaux avec des jugements/statuts différents selon le niveau.
-Le 1er niveau exprime les Vérités (Réalités) qui se mesurent et se déterminent par la manifestation de l’Effusion sanctissime en la Présence du Savoir, suivant l’Apparition des Noms et des Attributs.
-Ensuite, elles sont mesurées et confirmées dans les Calames (aqlâm) et les Tablettes (alwâh) [c’est-à-dire les pures Intelligences et les Âmes universelles] conformément à l’Apparition par la Manifestation relevant des Actes.
A ces niveaux, il n’y a pas de changements ni de remplacements. Le Décret (qadâ) scellé (définitif), immuable, constitue les Vérités (Réalités) immatérielles qui se trouvent dans les Présences de la Détermination, dans le domaine (le monde) du Savoir, et qui descendent dans les Calames et les Tablettes immatériels.
-Ensuite, les Vérités (réalités) apparaissent sous les formes intermédiaires et imaginales [du « monde intermédiaire »] dans d’autres Tablettes, dans le monde de la descente (plus bas) (qui est le monde de l’imagination (ou de l’« imaginal ») séparée et de l’imagination (ou de l’« imaginal ») universelle, appelé le « monde des formes imaginales en suspens » par les théosophes de la lumière (ishrâq). Dans ce monde, il peut arriver des changements et des divergences. Même, ils arrivent !
-Ensuite, ce sont les mesures (taqdirât) et les délimitations par l’intermédiaire des Anges chargés du monde de la nature (physique). Dans cette Tablette de la mesure, il y a des changements permanents et des remplacements perpétuels. Même ! Elle est elle-même une forme mouvante et une vérité (réalité) passagère et progressive.
Dans cette Tablette, les vérités (réalités) peuvent êtres intenses ou faibles, et les mouvements rapides ou lents, pouvant augmenter ou diminuer. Et malgré cela, [si l’on considère] l’« aspect » relatif à Dieu et au Mystère (ghaybiyyah) de ces choses, qui est l’aspect de la proximité (tadalî) de Dieu, la forme de l’apparition de l’Effusion se déployant et de l’Ombre étendue, la Vérité (Réalité) du Savoir relevant des Actes de Dieu, il n’y a aucune place pour la (possibilité de) changement et de remplacement.
Bref ! L’ensemble des changements et remplacements, le prolongement des termes [de la vie] et la mesure des ressources interviennent dans la Tablette de la mesure (qader) du Savoir, qui est le monde de l’imaginal (‘âlam al-mithâl).
Pour l’imam al-Khomeynî(qs), ils interviennent dans la Tablette de la Mesure (Qader) Concrète (‘Aynî), qui est le lieu même des dons des mesures (taqdîrât) des mains des Anges qui en sont chargés.
En résumé, de façon simplifiée, il y a pour al-qader et al-qadâ, différents niveaux d’apparition de la Volonté divine, entre ce qui est fixe, éternel, au niveau du Savoir divin, ce qui apparaît au niveau du monde intermédiaire des formes premières imaginales, dotées de mesure sans matière, susceptible de changements et ce qui se manifeste, par l’intermédiaire des Anges, au niveau du monde matériel de la nature, où tout est en changement permanent.
Selon les propos rapportés des Infaillibles(p) et le point de vues des savants, la Nuit d’al-Qader a été appelée ainsi pour deux raisons principales.
1)Certains ont dit que la nuit a été appelée la « Nuit d’al-Qader », parce qu’elle détient de la « valeur », de l’« honneur » un « rang élevé ». Et cette « valeur » proviendrait du fait que pendant cette nuit, il y a eu la descente (la révélation) du Coran qui détient une valeur, par l’intermédiaire d’un Ange qui détient une valeur, sur le Messager(s) qui a une valeur, pour une nation qui a une valeur.
Ou encore, parce qu’elle est la nuit de la Jonction (wisâl) du Prophète, le sceau des Prophètes, de l’Arrivée de l’aimant véritable à son Aimé. (nous y reviendrons).
2) D’autres ont dit qu’elle a été appelée ainsi parce que, durant cette nuit, se détermine la mesure [quantité et valeur] des choses (comme les subsistances des gens pour l’année), « al-Qader » étant pris dans le sens d’at-taqdîr »
L’Imam al-Bâqer(p) interrogé sur le sens de ce verset dit : « Durant la nuit d’al–Qader, Dieu donne la mesure (ou évalue, détermine), de toute chose qui va être durant cette année jusqu’à la suivante en ce qui concerne le bien et le mal, l’obéissance et la désobéissance, les naissances et la mort, les moyens de subsistance. Ainsi, ce qui est fixé pour cette année et décrété de façon arrêtée (al-Qadâ) est inéluctable et à Dieu Tout-Puissant la Volonté. » (Wasâ’il ash-shî‘at vol.7 p256)
Ce sens va dans le sens du verset 4 de la sourate 44 La Fumée : {Durant cette [nuit bénie], tout ordre prononcé (sage) est départagé ; un ordre de chez Nous..}
Cela ne contredit pas l’arrivée de changements en fonction des conditions, des circonstances de l’année, ni ne contredit la Volonté divine en tant que la prise du jugement des ordres en fonction de leur réalisation se réalise selon des niveaux/degrés, en fonction de la présence de ses causes et de ses conditions (totales ou incomplètes). Il est possible qu’arrivent, durant la nuit d’al-Qader, certains niveaux [ou degrés] des jugements et que la totalité des jugements soit retardée à un autre moment.
Cela ne contredit pas la liberté de la volonté de l’homme et la question du [libre]-choix. Les versets suivants de la sourate rendent probables les deux sens, comme nous le verrons plus loin.
Quel est le lien entre la « descente » du Coran et la mesure des choses ?
La descente du Coran dans le noble édifice (bunyat) [de Mohammed] et dans son cœur purifié est une descente durant la nuit d’al-Qader durant laquelle s’est réalisée l’ascension du Prophète(s), sa Jonction (wisâl). Le Coran est alors descendu d’un coup, en entier par la voie du dévoilement absolu et universel.
Le Coran s’est ensuite révélé petit à petit pendant 23 ans, durant la nuit d’al-Qader. Et le Coran continue de descendre chaque nuit d’al-Qader. Cela est confirmé par la réponse que donna l’Imam as-Sâdeq(p) : « Si la nuit d’al-Qader était levée, le Coran serait levé. », quand on lui(p) demanda si la nuit d’al-Qader « a déjà eu lieu ou aura encore lieu ». (al-Kâfî, vol.4 p158 Bâb fî laylat al-Qader)
Dans la mesure que le Coran est capable de dessiner pour l’humanité son avenir, son devenir, de l’orienter vers Dieu, de la guider vers la voie de son bonheur et son retour à Dieu, il ne pouvait qu’être descendu (révélé) durant la nuit d’al-Qader, la nuit de la détermination du devenir, la Nuit de l’Apparition du Pouvoir divin par l’intermédiaire de Son Walî Parfait, le Prophète Mohammed(s) d’abord puis des Imams de sa descendance(p). (Nous y reviendrons plus loin.)
La nuit d’« al-Qader » et le jour d’« al-Ba‘th » (le 27 rajab) ?
Puisque le Coran est descendu pendant la nuit d’al-Qader, pourquoi fêtons-nous le jour d’al–Ba‘th (le jour marquant le début de la mission prophétique, le début de la divulgation du Message divin) le 27 du mois de Rajab ?
Nous avons vu qu’il y a eu une descente globale, d’un coup sur le cœur du Prophète Mohammed(s) qui n’est pas liée aux contingences du temps et une descente progressive, détaillée, liée aux circonstances du temps.
La première descente s’est faite sous forme d’« esprit » (rûh), et non pas sous la forme de versets, de mots, de phrases prononcées, de sourates.
Après la stabilisation de cet Esprit (l’Esprit du Coran) dans le cœur du Messager le plus noble(s), le Coran est descendu sous forme de paroles, de mots et de sourates, progressivement.
Lors de la première descente du Coran, le Messager de Dieu n’avait pas encore commencé la divulgation de l’Islam. Elle commença quand l’Ange Gabriel descendit apportant au Messager de Dieu le Coran, l’Esprit et la Vérité sous forme de phrases et de mots prononcés. C’est ce moment qui marqua le début de la divulgation du Message de Dieu, le début de la mission prophétique. Et cela arriva durant le mois de Rajab, le 27ème jour et dura 23 ans.
Le Coran et le « Furqân »
Ainsi, la réalité du Coran est à la fois « Qurân » (selon le sens étymologique du mot « Qa-ra-na » : joindre, lier, être en conjonction) et « Furqân » (de « Fa-ra-qa » : séparer, distinguer, discerner). {Le mois de Ramadan durant lequel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, évidences claires de la bonne direction et de discernement (Furqân)..}(185/2 La Vache)
Le Coran a d’abord été révélé globalement, d’un coup, sur le cœur du Messager de Dieu(s) puis séparément, en fractions, de façon détaillée selon les circonstances pour être récité aux gens graduellement, progressivement.
De la même manière, la réalité spirituelle du Sceau des Prophètes et la Station de la sainte wilâyat (tutorat) sont conjonction (« Qurân ») et distinction (« Furqân »). Elles représentent la station de l’Unité de la totalité et du détail.
La nuit d’« al-Qader » et la nuit du voyage nocturne et de l’ascension au ciel (al-Ma‘raj) ?
Le voyage nocturne (de la Mecque à al-Quds) et l’ascension au ciel (durant laquelle Dieu a montré au Prophète Mohammed(s) le monde des cieux et ce qu’il y a à l’intérieur) sont parfois évoqués séparément comme dans le Coran (sourate al-Isrâ’ (le Voyage Nocturne XVII) et sourate an-Najim (l’Etoile LIII)) et dans certains propos rapportés, et parfois ils sont rapportés ensemble comme ayant eu lieu durant la même nuit. Quand ont-ils eu lieu ? Les propos rapportés divergent également : les 17 ou 21 du mois de Ramadan, le 2 du mois de Rabî’ I ou encore le 27 du mois de Rajab ? Si le Voyage Nocturne et l’ascen-sion ont eu lieu durant le mois de Ramadan, il est possible qu’ils correspondent à une nuit d’al-Qader.