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Le devancement des savants chiites dans les sciences coraniques
Parmi les grandes figures dans le domaine des sciences coraniques, nous avons:
‘Abdullâh Ibn ‘Abbâs
Cet illustre personnage fut le tout premier savant chiite à avoir publiquement donné cours sur le Tafsîr (commentaire du Coran) ou exégèse du saint Coran.
Un bon nombre de nos savants chiites avaient beaucoup écrit sur sa biographie et confirmé sa tendance chiite. Nous retrouvons parmi eux d’illustres personnages à l’instar d’as-Sayyed ‘Ali Ibn aṣ-Ṣadr al-Madani, dans son livre intitulé «ad-darajât-ur-rafî‘a fi ṭabaqât-ich-chi‘a».
De notre côté, nous avons pu apporter suffisamment de preuves sur le chiisme de Ibn ‘Abbâs dans notre livre de base.
‘Abdullâh Ibn ‘Abbâs est décédé en l’an 67 de l’Hégire à Ṭâïf. Et d’ailleurs, juste avant de rendre l’âme, il avait dit:
«O Seigneur! Je me rapproche de toi au nom de mon allégeance à ‘Ali Ibn Abî Ṭâleb (Que la paix soit sur lui).
Jâbir Ibn ‘Abdullâh al-Anṣâri
Cet illustre Cheikh était l’un des compagnons du Prophète (Que le salut et la paix de Dieu soient sur lui ainsi que sur les membres de sa sainte et noble famille).
Selon Abul-Khayer, l’auteur du livre intitulé «ṭabaqât al-mufassirîn», cet honorable savant avait appartenu à la toute première génération des Mufassirîn (Exégètes ou commentateurs) du saint Coran.
Faḍl Ibn Châdhâne Neychapûri, l’un des compagnons de l’Imam ar-Réḍâ (Que la paix soit sur lui) avait déclaré:
«Jâbir Ibn ‘Abdullâh al-Anṣâri (Qu’Allah soit satisfait de lui) était parmi les tous premiers musulmans à s’être alliés au Commandeur des croyants, l’Imam ‘Ali (Que la paix soit sur lui).»
Ibn ‘Uqda l’a mentionne à son tour en disant:
«C’était un vrai partisan des Ahl-ul-Bayt (Que la paix soit sur eux tous)».
Quant à nous, nous en avons largement parlé dans notre livre de base en apportant une série de preuves supplémentaires sur son Chiisme.
Jâbir Ibn ‘Abdullâh al-Anṣâri est décédé à Médine après les années 70 de l’Hégire à l’âge de 94 ans.
Obey Ibn Ka‘b, le maître des lecteurs du saint Coran
Cet illustre savant était l’un des compagnons du Prophète (Que le salut et la paix de Dieu soient sur lui ainsi que sur les membres de sa sainte et noble famille) qui fit partie de la toute première génération des Mufassirîn du saint Coran. Il était chiite, comme nous l’avions d’ailleurs déjà mentionné. Sa biographie est beaucoup plus détaillée dans le livre intitulé «ad-darajât ar-rafî‘a fi ṭabaqât ach-chi‘a» d’as-Sayyed ‘Ali Ibn aṣ-Ṣadr Madan ainsi que dans notre propre livre intitulé «ta’sîs ach-chi‘a li ‘ulûm al-islâm», le livre de base du présent livre.
Après cette série de maîtres des sciences coraniques de la génération du Prophète (Que le salut et la paix de Dieu soient sur lui ainsi que sur les membres de sa sainte et noble famille) vient ensuite les illustres savants de la génération suivante appelés communément les «at-Tâbi‘ine». Nous retrouvons parmi eux de grandes célébrités telles que:
Sa‘îd Ibn Jubayr
Selon la déclaration de Qatada rapportée par Jalâl-ud-dîn as-Suyûṭi dans son livre intitulé «al-itqâne», cet honorable cheikh était le plus savants de tous les Tâbi‘ine dans le Tafsîr (commentaire du Coran) du saint Coran.
Nous avons d’ailleurs déjà parlé de lui et prouvé largement son chiisme.
Yaḥyâ Ibn Ya‘mur
Cet honorable Cheikh était l’un des savants chiites de la deuxième génération les plus célèbres dans les sciences coraniques.
Ibn Khallikân a dit en parlant de lui:
«Il était l’un de grands lecteurs du saint Coran de la ville Basra et c’était auprès de lui que ‘Abdullâh Ibn Isḥâq avait appris la lecture coranique. Il maîtrisait vraiment le saint Coran, le Naḥw (la grammair arabe) et la lexicographie arabe. Il avait lui-même appris le Naḥw auprès d’Abul-Aswad Duali. Il comptait parmi ces Chiites de première classe qui clamaient la suprématie des Ahl-ul-Bayt (Que la paix soit sur eux tous) sur les autres sans pour autant bafouer le droit de qui que ce soit.»
Nous en avons suffisamment parlé dans notre livre de base dans la partie consacrée aux grandes figures de la grammaire arabe.
Abû Ṣâliḥ Mîzân al-Baṣri
Cet éminent savant était plus connu sous le nom de tilmîdhu Ibn ‘Abbâs fi-t-tafsîr (L’élève d’Ibn ‘Abbâs de commentaire du saint Coran). Le cheikh al-Mufîd Moḥammad Ibn Moḥammad Ibn an-Nu‘mân a largement parlé de son chiisme ainsi que de sa loyauté dans son livre intitulé «al-kâfi’a fi ibṭâl tawbat-il-khâṭi’a» après avoir cité un hadith qu’il avait rapporté de Ibn ‘Abbâs. Il est décédé après le premier siècle de l’Hégire.
Tâwûs Ibn Kaysâne Abû ‘Abdullâh al-Yamâni
Ce grand savant avait appris le Commentaire du saint Coran auprès d’Ibn ‘Abbâs. En se référant au livre de Jalâl-ud-dîn as-Suyûṭi intitulé «al-itqân», le Cheikh Aḥmad Ibn Taymiyya le comptait parmi les hommes qui maîtrisaient le mieux le Commentaire du saint Coran.
Ibn Qotayba a eu à confirmer son chiisme dans son livre intitulé «al-ma‘ârif». On peut lire le passage suivant à la page 206 de la version de ce livre édité au Caire en Egypte:
«Les savants Chiites: al-Ḥârith al-A‘war, Ṣa‘ṣa‘a Ibn Ṣawḥâne, Aṣbagh Ibn Nabâta, ‘Aṭiyya al-‘Ufi, Ṭâwûs et al-A‘mach…»
Le Cheikh Ṭâwûs est décédé à la Mecque en l’an 106 de l’Hégire. C’était le fidèle compagnon de l’Imam ‘Ali Ibn al-Ḥussein as-Sajjâd (Que la paix soit sur eux tous).
Al-A‘mach, al-Kufi Suleyman Ibn Mihrâne Abû Moḥammad al-Asadi
Le chiisme de cet éminent savant a été confirmé par Ibn Qotayba dans son livre intitulé «al-ma‘ârif», par Chahristani dans son livre sur les peuples et les sectes intitulé «al-milal wan-niḥal», ainsi que tant d’autres écrivains d’ailleurs.
Et parmi nos savants chiites qui ont confirmé son chiisme, nous pouvons citer le cas de Cheikh Zayn-ud-dîn surnommé ach-Chahîd-ut-Thâni (le deuxième martyr) qui en a parlé dans les notes de son livre intitulé «al-khulâṣa», le chercheur al-Muḥaqqiq al-Bihbahâni dans le livre intitulé «at-ta‘lîqa» ainsi que Mirzâ Moḥammad Bâqir ad-Dâmâd dans son livre intitulé «ar-rawâchiḥ» dont nous avons reproduit textuellement les propos dans notre livre de base en plus d’une série de preuves supplémentaires.
Al-A‘mach al-Kufi est décédé en l’an 148 de l’Hégire à l’âge de 88 ans.
Sa‘îd Ibn Musayyib
Cet honorable Cheikh avait appris les sciences coraniques auprès d’Ibn ‘Abbâs et de l’Imam ‘Ali Ibn Abî Ṭâleb (Que la paix soit sur lui). Ce dernier ainsi que ses compagnons l’avaient adopté et éduqué. Il était toujours à ces côtés et ne s’en était jamais séparé même lors de différentes batailles.
L’Imam aṣ-Ṣâdiq et l’Imam ar-Réḍâ (Que la paix soit sur eux tous) avaient témoigné de son Chiisme, selon ce que Humayri déclare dans le troisième tome de son livre intitulé «qurb-ul-’isnâd» sur les chaînes de rapportage de hadiths. Il fut le maître de tous les lecteurs du saint Coran de la ville sainte de Médine.
Ibn al-Madâyini avait dit en parlant de lui:
«En tout cas, je ne connais pas quelqu’un d’aussi savant que lui de toute la génération des Tawâbi(1).»
Sa‘îd Ibn Musayyib est décédé après les années 90 de l’Hégire. Il était alors âgé d’une quatre vingtaine d’années.
Abû ‘Abdur-Raḥmân as-Sulami
C’était le maître de lecture coranique de ‘Âṣim.
Ibn Qotayba avait dit en parlant de ce grand savant:
«Il faisait partie des compagnons d’Ali Ibn Abî Ṭâleb (Que la paix soit sur lui), et c’était vraiment un bon lecteur du saint Coran en plus du fait qu’il disposait de bonnes connaissances du saint Coran au point de s’y référer pour en faire ressortir le Fiqh.»
Quant à nous, nous disons:
D’après ce qu’a écrit Cheikh aṭ-Ṭabarsi dans son Commentaire connu sous le nom de «majma‘-ul-bayâne», Abû ‘Abdur-Raḥmân avait appris la lecture coranique auprès du Commandeur des croyants, l’Imam ‘Ali Ibn Abî Ṭâleb (Que la paix soit sur lui). Et al-Barqi l’a compté d’ailleurs parmi les privilégiés de l’Imam ‘Ali (Que la paix soit sur lui) dans son livre intitulé «kitâb-ur-rijâl» sur les rapporteurs de hadiths.
Abû ‘Abdur-Raḥmân était de la tribu de Moḍar. Il est décédé après les années 70 de l’Hégire.
Ismâ‘îl as-Soddi, plus connu sous le nom d’As-Soddi al-Kabîr
Comme nous l’avons d’ailleurs déjà mentionné tout au début de ce livre, dans la partie consacrée à l’exégèse du saint Coran, cet honorable cheikh avait également à son actif un Commentaire du saint Coran.
Moḥammad Ibn as-Sâ’ib Ibn Bochr al-Kalbi
Comme nous l’avons également mentionné dans la partie consacrée à l’exégèse du saint Coran, cet illustre savant avait lui aussi à son actif un Commentaire du saint Coran.
Ḥimrâne Ibn A‘yune, le frère de Zorâra Ibn A‘yune al-Kufi
Il s’agit du serviteur du célèbre Chayban, l’une de grandes figures des sciences coraniques. Il fut tour à tour élève de l’Imam Zayn-ul-‘Abidîn et de l’Imam al-Bâqir (Que la paix soit sur eux tous). Il est décédé au début du deuxième siècle de l’Hégire.
Le célèbre Abâne Ibn Taghlib
Comme nous en avons d’ailleurs largement parlé, il fut le premier dans toutes les techniques des sciences. Il avait appris la lecture coranique auprès de al-A‘mach, et il fut tour à tour disciples de l’Imam as-Sajjad ‘Ali Ibn al-Ḥussein et de l’Imam al-Bâqir (Que la paix soit sur eux tous). Il est décédé en l’an 141 de l’Hégire.
‘Âṣim Ibn Bahdalah
Il s’agit de l’un des sept lecteurs du saint Coran selon le style d’Abû ‘Abdur-Raḥmân as-Sulami, élève de l’Imam ‘Ali Ibn Abî Ṭâleb (Que la paix soit sur lui). Voilà d’ailleurs ce qui explique pourquoi son style était le plus préféré de tous nos savants. C’était selon eux le meilleur style de lecture.
Sa tendance chiite a pu être certifiée par l’honorable Cheikh ‘Abdul-Jalil ar-Râzi, décédé en l’an 556 de l’Hégire, dans son livre intitulé «naqḍ-ul-faḍâ’iḥ».
‘Âṣim Ibn Bahdalah était le modèle des Chiites quant à la lecture coranique. Il est décédé en l’an 128 de l’Hégire à Kufa où il fut enterré. Selon d’autres sources, il serait mort à Samâwa alors qu’il se rendait à Cham dans l’actuelle syrie.
‘Âṣim aussi bien que al-A‘mach étaient tous deux aveugles.
Le juge al-Qâḍi Nurullah al-Mar‘achi a eu également à parler du chiisme de cet illustre savant dans son livre intitulé «majâlis al-Mu’minîn» tout en le citant parmi les savants chiites.
Après ces honorables savants de la génération des Tâbi‘ine, nous avons les illustres savants de la génération suivante appelés communément les «Atbâ‘-ut-Tâbi‘ine» (2)
Nous retrouvons parmi eux de grandes figures à l’instar de:
Abû Ḥamza ath-Thomâli Thâbit Ibn Dînar, le Cheikh des Chiites du Kufa.
Abul-Faraj Moḥammad Ibn Isḥâq Ibn Abî Ya‘qûb an-Nadîm a écrit le passage suivant dans son «al-fihrist»:
«…le livre de Commentaire d’Abû Ḥamza ath-Thomâli, l’un des compagnons les plus fidèles et les plus loyaux de l’Imam ‘Ali Ibn al-Ḥussein (Que la paix soit sur eux tous). Il fut également disciple d’Abû Ja‘far (Que la paix soit sur lui).»
Cet illustre savant est décédé en l’an 150 de l’Hégire.
Abul-Jârûd Ziyâd Ibn Mundhir
Cet honorable Cheikh avait rapporté tout un livre de Tafsîr (Commentaire) du saint Coran selon l’Imam al-Bâqir (Que la paix soit sur lui) avant de dévier vers l’école Zaydite. Et comme nous l’avons déjà mentionné, c’est le Cheikh Abû Baṣîr al-Asadi qui avait rapporté ledit livre d’Abul-Jârûd Ziyâd Ibn Mundhir en personne. Ce dernier est décédé après l’an 150 de l’Hégire.
Yaḥyâ Ibn Qâsim Abû Baṣîr al-Asadi
Ce grand Cheikh comptait parmi les tous premiers savants en Fiqh et en Tafsîr (Commentaire du saint Coran) sur lequel il avait écrit un vrai chef-d’œuvre. Cheikh an-Najâchi en a d’ailleurs parlé en le citant dans une série de chaînes de rapporteurs de hadiths sur le Commentaire du Coran.
Cet éminent savant est décédé à l’époque d’Abû ‘Abdullâh aṣ-Ṣâdiq (Que la paix soit sur lui) assassiné en l’an 148 de l’Hégire.
Al-Baṭâ’inï ‘Ali Ibn Sâlim
Il était plus connu sous le nom d’Ibn Abû Ḥamza Abul-Ḥassan al-Kufi, le chef des Anṣâr. Il avait à son actif un livre du Commentaire du Coran selon les Imam aṣ-Ṣâdiq et Abul-Ḥassan, Mûssâ al-Kâẓim, (Que la paix soit sur eux tous) qu’il avait d’ailleurs rapporté, comme nous l’avons déjà signalé, d’Abû Baṣîr.
Al-Ḥaṣîne Ibn Makhâriq Abû Junâda as-Solûli
Ibn an-Nadîm a dit, en parlant de lui:
«Il appartenait à la première classe des Chiites. Et il avait à son actif une série de livres dont un Commentaire du Coran et un livre qui parlait de toutes les disciplines en général (Jâmi‘-ul-‘Ulûm).»
Cheikh an-Najâchi lui avait reconnu à son tour un Commentaire du Coran, un autre livre sur la lecture coranique en plus d’un autre livre encore assez volumineux.
Al-Kisâ’i
Il s’agit là de l’une des sept sommités. Il avait toute une histoire à lui tout seul.
Par exemple: Il était le meilleur en Naḥw (grammaire arabe) et en Gharîb(3) et il était Iraquien d’origine perse.
Nous lui avons d’ailleurs écrit une biographie assez fournie dans notre livre de base en plus des gens qui ont certifié son Chiisme.
Cet honorable savant est décédé à Rey en Iran, ou à Tûs selon d’autres sources, alors qu’il était aux côtés d’Haroun ar-Rachid, le calife ‘Abbasside. Cela s’est passé en l’an 189 de l’Hégire (Et selon d’autres sources, en 183, en 185 voire en 193). Il était alors âgé de 70 ans.
Après ceux-ci, vient ensuite la classe suivante dans laquelle nous pouvons citer des noms tels que:
Ibn Sa‘dân aḍ-Ḍarir
Ce grand savant n’est autre que Abû Ja‘far Moḥammad Ibn Sa‘dân Ibn al-Mubârak al-Kufi, le grammairien, en personne. C’était un vrai maître en la matière. Et c’était lui l’auteur des deux livres intitulés «al-jâmi‘» et «al-muchajjar» en plus d’une série d’autres livres. Il avait d’ailleurs un style de lecture coranique propre à lui.
Cet illustre savant était très célèbre pour sa crédibilité et son équité. Il avait également à son actif un livre sur la littérature arabe en plus d’un autre portant sur les différents styles de lecture coranique.
Et comme nous l’avions déjà signalé, Ibn an-Nadîm l’avait également cité parmi les grands lecteurs Chiites du saint Coran dans son «al-fihrist».
Bien qu’il soit né à Bagdad, Ibn Sa‘dân Aḍ-Ḍarir avait fait ses études à Kufa. Il est décédé en l’an 231 de l’Hégire, le jour même d’Arafa.
Yâqut en avait largement parlé dans son livre intitulé «al-mu‘jam», autant que Jalâl-ud-dîn as-Suyûṭi dans son «aṭ-ṭabaqât» d’ailleurs.
Yâqut quant à lui a écrit que cet honorable cheikh est né en l’an 161 de l’Hégire et est décédé, selon lui, le jour de l’Id-ul-Aḍḥâ (la fête de sacrifice) de l’an 231 de l’Hégire tout en laissant un fils du nom de Ibrâhim.
Et toujours selon Yâqût, Ibn Sa‘dân avait écrit des livres, il en avait également corrigé et il en avait dirigé la rédaction. Il s’était personnellement adonné aux recherches et il avait même rapporté des hadiths. Il a à son actif une série de bons livres à l’instar du livre intitulé «ḥurûf al-Qur’ân» sur les lettres coraniques.
Il y avait également un groupe de savants tour à tour adeptes de l’Imam Mûssâ al-Kâẓim et de l’Imam ar-Réḍâ (Que la paix soit sur eux tous) qui avaient également constitué un Commentaire du saint Coran, tels que:
Wahib Ibn Ḥafṣ Abu ‘Ali al-Harîri
Il était un membre de la tribu de Bani Asad.
Yûnus Ibn ‘Abdur-Raḥmân Abû Moḥammad
Il était le grand Cheikh Chiite de son époque.
Al-Ḥussein Ibn Sa‘îd Ibn Ḥammâd Ibn Mihrâne
Il s’agit en fait du serviteur d’Ali Ibn al-Ḥussein Abû Moḥammad al-Ahwâzi dont nous avions écrit les biographies dans notre livre de base.
‘Abdullâh Ibn aṣ-Ṣalt Abû Ṭâleb at-Taymi
Ce grand savant du clan de Taym al-Ât Ibn Tha‘laba comptait parmi les grandes figures dans le domaine de Commentaire du saint Coran. Et il avait à son actif un livre intitulé «Tafsîr al-Qur’ân» (Commentaire du saint Coran) selon l’Imam ar-Réḍâ (Que la paix soit sur lui).
Aḥmad Ibn Ṣubayḥ Abû ‘Abdullâh al-Asadi al-Kufi
Cet illustre savant comptait aussi parmi les grands commentateurs du saint Coran.
Ali Ibn Asbâṭ Ibn Sâlim Bayyâ‘uz-Zaṭṭi Abul-Ḥassan al-Muqri’ al-Kufi
Ali Ibn Mahziyâr al-Ahwâzi
Cet éminent savant était l’un des spécialistes de hadiths et de Tafsîr (Commentaire du saint Coran) sur lesquels il avait d’ailleurs écrit une série de livres.
Il y a ensuite la classe suivante constituée d’honorables gens à l’instar de:
Al-Barqi, Moḥammad Ibn Khâlid al-Barqi
Cet honorable Cheikh avait à son actif un livre intitulé «at-tanzil» sur la révélation du saint Coran ainsi qu’un Tafsîr (commentaire du Coran). Il fut tour à tour disciple de l’Imam al-Kâẓim et de l’Imam ar-Réḍâ (Que la paix soit sur eux tous). Et c’est l’un de nos compagnons chiites les plus crédibles et les plus confiants.
Al-Ḥassan Ibn Khâlid al-Barqi
Il s’agit en fait du frère de ce Moḥammad Ibn Khâlid al-Barqi que nous venons de citer. Il avait à son actif une série de livres dont son gros Commentaire du saint Coran en 120 volumes rapporté de l’Imam al-‘Askari (Que la paix soit sur lui), selon ce que Ibn Chahrâchub al-Mâzandarâni Rachîd-ud-dîn a écrit dans son livre intitulé «ma‘âlim al-‘ulamâ’».
Il y a également une autre série de savants chiites qui ont écrit sur le Commentaire du Coran au cours du troisième siècle de l’Hégire. Et nous pouvons citer des gens tels que:
Ali Ibn al-Ḥassan Ibn Faḍḍâl
Ibrâhim Ibn Moḥammad Ibn Sa‘îd
Il s’agit d’Ibrâhim Ibn Moḥammad Ibn Sa‘îd Ibn Hilâl Ibn ‘Âṣim Ibn Sa‘îd Ibn Mas‘ûd ath-Thaqafi al-Kufi décédé en l’an 383 de l’Hégire.
Ali Ibn Ibrâhim Ibn Hâchim al-Qumi
Il s’agit en fait du célèbre grand Cheikh Chiite auteur du fameux Tafsîr (commentaire du Coran) connu sous le nom de «tafsîr qumi».
Ali Ibn al-Ḥussein Ibn Mûssâ Ibn Bâbeweyh al-Qumi
Cet honorable Cheikh avait à son actif un Commentaire du saint Coran, selon ce que rapportent certains nombre de nos savants.
Cheikh Ibn Walid
Il s’agit en fait de Moḥammad Ibn Ḥassan Ibn Aḥmad Ibn Walid Abû Ja‘far. C’était lui le maître de Cheikh Ibn Bâbeweyh. Il est décédé en l’an 343 de l’Hégire.
Cheikh Furât Ibn Ibrâhim Ibn Furât al-Kufi
Ce grand savant a à son actif un grand Commentaire du Coran très connu chez nous. Il avait vécu à l’époque de l’Imam al-Jawâd, le fils de l’Imam ar-Réḍâ (Que la paix soit sur eux tous).
Ibn Dawl al-Qumi
Cet illustre savant est décédé en l’an 350 de l’Hégire. Ce cheikh avait écrit toute une série de livres dont le Commentaire du saint Coran mentionné par Cheikh an-Najâchi dans son propre livre.
Salama Ibn al-Khaṭṭâb Abul-Faḍl al-Qumi
Cet éminent savant avait lui aussi à son actif un Commentaire du Coran selon les Ahl-ul-Bayt (Que la paix soit sur eux tous), intitulé «at-tafsît ‘an Ahl-ul-Bayt ‘alayhim-us-salâm». Il avait vécu à l’époque de l’Imam ar-Réḍâ et à l’époque de l’Imam al-Jawâd (Que la paix soit sur eux tous).
Vient ensuite une série d’autres commentateurs du saint Coran parmi lesquels on a:
Moḥammad Ibn Ibrâhim Ibn Ja‘far Abû ‘Abdullâh Kâtib an-Nu‘mâni
Il s’agit en fait de l’auteur du fameux Tafsîr (commentaire du Coran) connu sous le nom de «tafsîr an-nu‘mâni». C’était lui qui avait rapporté les soixante sortes de sciences coraniques qu’avait citées le Commandeur des croyants, l’Imam ‘Ali Ibn Abî Ṭâleb (Que la paix soit sur lui), avec exemples à l’appui pour chacune.
Nous avons eu l’honneur d’avoir un exemplaire de ce livre que nous gardons d’ailleurs jusqu’à nos jours.
Ce Cheikh An-Na‘mâni a rapporté une série de hadiths du livre intitulé «al-kâfi» de Cheikh al-Kuleyni.
Moḥammad Ibn ‘Abbâs Ibn ‘Ali Ibn Marwân
Cet illustre savant est plus connu sous le nom de Ibn al-Hajjâm ainsi que sous le surnom d’Abû ‘Abdullâh. Il avait toute une multitude de livres à son actif. On peut citer, entre autres: «ta’wîlu mâ nuzila fin-nabiyy», sur l’interprétation des versets révélés sur le Prophète (Que le salut et la paix de Dieu soient sur lui ainsi que sur les membres de sa sainte et noble famille) ; «ta’wîlu mâ nuzila fi Ahl-ul-Bayt wa mâ nuzila fi chi‘atihim», sur l’interprétation des versets révélés sur tous les Ahl-ul-Bayt, à savoir:le Prophète lui-même, Fâṭima Zahrâ, l’Imam Ali, l’Imam al-Ḥassan et l’Imam al-Ḥussein (Que la paix soit sur eux tous) et l’interprétation des versets révélés sur les partisans d’Ahl-ul-Bayt (Que la paix soit sur eux tous) ; «ta’wîlu mâ nuzila fi a‘dâ’i Ahl-ul-Bayt» sur l’interprétation des versets révélés sur les ennemis d’Ahl-ul-Bayt (Que la paix soit sur eux tous) ; un Tafsîr (commentaire du Coran) intitulé «at-tafsîr al-Kkabîr» ; un autre livre intitulé «an-nâsikh wal-mansûkh», sur les versets abrogatifs et les versets abrogés dans le saint Coran ; «qirâ’atu Amîr-il-Mu’minîn», sur la lecture de l’Imam ‘Ali Ibn Abî Ṭâleb (Que la paix soit sur lui) ainsi que le livre intitulé «qirâ’atu Ahl-ul-Bayt», sur la lecture d’Ahl-ul-Bayt(Que la paix soit sur eux tous) du saint Coran.
Le cheikh Ibn al-Ḥajjâm était le maître d’Abû Moḥammad Hâroun Ibn Mûssâ Tal‘ukburi au cours de l’année 328 de l’Hégire. Et il lui avait d’ailleurs octroyé un certificat de rapportage de hadiths.
Il y a également toute une série de savants qui ont aussi rédigé des livres sur les différentes sortes de sciences coraniques. Nous pouvons citer le cas des gens tels que:
Moḥammad Ibn Ḥassan ach-Cheybani
C’était lui le maître de célèbre Cheikh al-Mufîd. Il avait à son actif un livre intitulé «nahj-ul-bayâne ‘an kachfi ma‘ân-il-Qur’ân» dans lequel il avait cité une soixantaine de sciences coraniques. Il avait rédigé ce livre pour le Calife ‘Abbasside Mustanṣir.
As-Sayyed al-Mortaḍâ l’a d’ailleurs cité comme référence dans son livre intitulé «al-muḥkam wal-mutachâbih», sur les versets clairs et les versets confus du saint Coran.
Cheikh al-Mufîd Moḥammad Ibn Moḥammad Ibn Nu‘mân
Cet illustre savant était beaucoup plus connu à son époque sous le nom de «Ibn al-Mu‘allim» (le fils du maître). Il était le plus grand Cheikh des Chiites de son époque.
Cheikh al-Mufîd avait à son actif toute une multitude de livres que l’on peut retrouver dans l’index de ses œuvres dont le livre intitulé «al-bayâne fi anwâ‘i ‘ulûm al-Qur’ân» sur les différentes sortes de sciences coraniques.
Cet honorable Cheikh est décédé au cours du mois de Muharram de l’an 409 de l’Hégire.
Al-Khaṭîb al-Baghdâdi a parlé de lui dans son livre intitulé «târîkhu baghdâd», sur l’histoire de la ville de Bagdad.
Moḥammad Ibn Aḥmad Ibn Ibrâhim Ibn Salîm Abul-Faḍl aṣ-Ṣauli al-Ju‘fî al-Kufi
Cet éminent savant était plus connu sous le nom d’aṣ-Ṣâbûni. C’était l’auteur du livre intitulé «al-Fâkhir fil-Lugha» (le glorieux de la littérature). Il avait à son actif un livre intitulé «tafsîru ma‘âni tafsîr al-Qur’ân» ainsi qu’un autre intitulé «tasmiyatu aṣnâfu kalâmih al-Majid», sur la nomination des sortes de paroles divines. Et il était l’un de nos grands cheikhs Chiites.
Cheikh aṣ-Ṣâbûni vivait en Egypte jusqu’à sa mort en l’an 300 de l’Hégire.
I.7 – Le premier Commentaire du Coran abordant toutes les sciences coraniques
Parmi les tous premiers Tafsîrs (commentaires) du saint Coran ayant abordé la totalité des sciences coraniques, nous pouvons citer les livres suivants:
«ar-raghîb fi ‘ulûm-il-Qur’ân»
Ce Tafsîr (commentaire du Coran) a été écrit par le Cheikh Abû ‘Abdullâh Moḥammad Ibn ‘Omar al-Wâqidi. Ibn an-Nadîm en a d’ailleurs parlé dans son «al-fihrist» tout en confirmant le chiisme de son auteur.
At-tibyân al-jâmi‘ li kulli ‘ulûm al-Qur’ân
C’est un gros livre en dix tomes rédigé par le maître de l’école Chiite, à savoir, Abû Ja‘far Moḥammad Ibn Ḥassan Ibn ‘Ali aṭ-Ṭûsi né en l’an 385 de l’Hégire et décédé à Ghari en l’an 462.
Cet illustre savant affirme au début de ce livre qu’il était le tout premier à avoir eu la chance de regrouper autant de disciplines dans un seul livre.
Ḥaqâ’iq at-tanzîl wa daqâ’iq at-ta’awîl(4)
Ce Tafsîr (commentaire du Coran) aussi volumineux que «at-tibyân al-jâmi‘li kulli ‘ulûm al-Qur’ân» de Cheikh Ibn ‘Ali Abû Ja‘far aṭ-Ṭûsi a été écrit par as-Sayyed Chérif ar-Raḍi, le frère d’as-Sayyed al-Mortaḍâ. Cet illustre savant y a dévoilé les faits insolites, les faits extraordinaires, les faits mystérieux, les secrets ainsi que les ambiguïtés contenus dans le saint Coran. Il y avait, pour la toute première fois dans l’histoire, révélé la réalité et la finesse de l’interprétation du saint Coran. Et aucun savant n’y avait songé avant lui.
Toutefois, ce livre ne renfermait pas du tout la totalité des sciences coraniques. Il avait également à son actif un autre livre intitulé «al-mutachâbih fil-Qur’ân», sur les analogies dans le saint Coran, ainsi qu’un autre intitulé «majâzât al-Qur’ân», sur la métaphore dans le saint Coran. Il n’avait pas en tout cas dépassé l’âge de 47. Nous lui avions d’ailleurs écrit une biographie assez riche dans notre livre de base intitulé «ta’sîs ach-chi‘a li ‘ulûm al-islâm». Il est décédé en l’an 406 de l’Hégire.
Rawaḍ al-Jinân fi Tafsîr al-Qur’ân
Il s’agit d’un livre en vingt tomes écrit par le Cheikh, l’imam et le modèle, Abul-Futûḥ ar-Râzi al-Ḥussein Ibn ‘Ali Ibn Moḥammad Ibn Aḥmad al-Khuzâ‘i ar-Râzi an-Neysâbûri décédé au début du sixième siècle de l’Hégire. Cet illustre savant avait vécu après l’époque de Cheikh Abû Ja‘far aṭ-Ṭûsi.
Majma‘ al-bayâne fi ‘ulûm al-Qur’ân
Il s’agit d’un livre en dix tomes rédigé par Cheikh Amîn-ud-dîn Abû ‘Ali al-Faḍl Ibn al-Ḥassan Ibn al-Faḍl aṭ-Ṭabarsi décédé en l’an 154 de l’Hégire. Cet éminent savant y avait regroupé toutes les sciences coraniques.
Néanmoins, Cheikh aṭ-Ṭabarsi reconnaît dans l’introduction de ce livre avoir recouru au livre intitulé «at-tibyân al-jâmi‘ li kulli ‘ulûm al-Qur’ân» de Cheikh Ibn ‘Ali Abû Ja‘far aṭ-Ṭûsi.
On a enfin le livre intitulé «Khulâṣat at-tafâsîr».
Il s’agit en fait du résumé en vingt tomes de différents Tafsîr (commentaire du Coran). Il est l’œuvre de Cheikh Qoṭb-ud-dîne ar-Râwandi.
Ce chef-d’œuvre se caractérise par la réalité et la finesse. Il s’agit en tout cas-là de l’un de meilleurs Commentaires du Coran rédigés après l’époque de Cheikh Abû Ja‘far aṭ-Ṭûsi.
Notes:
1-Il s’agit de la première génération après les compagnons du Prophète (Que le salut et la paix de Dieu soient sur lui ainsi que sur les membres de sa sainte et noble famille).
2-Il s’agit de la deuxième génération après les compagnons du Prophète (Que le salut et la paix de Dieu soient sur lui ainsi que sur les membres de sa sainte et noble famille).
3-Il s’agit des faits insolites dans le saint Coran.
4-Le cinquième tome de ce Tafsîr a été édité par la maison d’édition de Nadjaf en Iraq.