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Biographie de Sayyid Radî ad-Dîn Tâwûs
Le cinquième de Dhul-Qa’da est l’anniversaire de la mort de Sayyid Ibn Tâwûs. Il est l’auteur du livre Al-Luhûf ‘Alâ Qatlî al-Tufûf ou Al-Malhûf ‘Alâ Qatlî at-Tufûf connu sous le nom de Luhûf, est l’un des plus connus ouvrages traitant la tragédie de Karbala l’événement tragique du martyre de l’Imam Hussein (Paix sur lui) à Karbala.
Il se nomme Seyed Radî al-Dîn, Abu al-Qasim، Ali ibn Mûsâ ibn Ja‘far ، ibn Muhammad Tâwûs al Hasani [1] wal Husaini [2] Il était appelé “Dhu l-Hasbayn” (ayant deux côtés nobles de la naissance), parce que d’une part, sa lignée a atteint l’Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a), et d’autre part, son arrière-grand-père était Dâwûd b. Al-Hasan al-Muthanna, petit-fils de l’Imam as-Sajjâd (a), donc descendant de l’Imam al-Husayn (a). Ainsi, il a été mentionné parmi des Sayyids de Hasanî-Husaynî qui avait deux côtés nobles de la naissance.
Naissance et sa Jeunesse
Sayyid Ibn Tâwûs est né le jeudi 14 du mois de muharram de l’an 589 de l’Hégire (21 janvier 1193) à Hilla en Irak [3] dans une famille intellectuelle et religieuse.
Il est connu sous le nom de Tâwûs, car l’un de ses ancêtres, Abu Abdullah Muhammad bin Ishaq bin Hasan, avait un beau visage, et ses jambes, comme celles d’un paon, ne s’adaptaient pas à son visage, il était surnommé Sayyid bin Tawoos.[4] c’est pourquoi il fut appelé Tâwûs, et après cela, ses enfants reçurent également le même titre.
Son père, Mûsâ b. Jafar, était l’un des grands narrateurs de hadith ; son fils Ibn Tâwûs réunit après sa mort tous les hadiths qu’il avait écrits sur des papiers dispersés et les édita sous le titre de Firqat al-nâzir wa bahjat al-khâtir mimmâ rawâhu wâlidî Mûsâ b. Ja‘far.
Sa mère était la fille de Warâm b. Abî Firâs, l’un des grands savants imamites[5]. La mère de son père était également la petite-fille de Cheikh at-Tûsî c’est pourquoi Ibn Tâwûs dit tantôt « mon ancêtre Warâm b. Abi Firâs », tantôt « Cheikh at-Tûsî ». Ce dernier avait deux filles, et Jafar l’ancêtre de Sayyid, était le mari de l’une de ces filles. Par ailleurs, du côté d’Umm Kulthûm, la fille du l’Imam as-Sajjâd (a) (le quatrième imam chiite), il est lié à l’Imam al-Husayn (a)[6]. On l’appelle ainsi également « l’homme aux deux noblesses »[7].
Il a passé son adolescence et sa jeunesse dans la ville de Halla, où il a étudié les sciences religieuses et les cours préliminaires, il a voyagé dans diverses régions du pays islamique, notamment : La Mecque, Bagdad, Najaf, Karbala, Kazmin, Samarra et Khorasan. , et les intérêts scientifiques acquis gagnent beaucoup.
Son premier voyage était de Hillah à Kadhimiya. Selon certains récits, il a fait ce voyage pour échapper à la proposition de mariage par les parents de Sayyid, avec la fille de Nasîr ad-Dîn Nâsir b. Mahdi, ministre du calife Nâsir al-‘Abbasi. Il a mentionné la raison de son refus, sa peur de tomber au piège dans ce monde. Cependant, après un séjour à Kadhimiya, il a accepté le mariage et est allé à Bagdad et y est resté 15 ans. La date exacte de son voyage à Bagdad n’est pas connue. Selon un récit, il était à Bagdad en 602 H et selon d’autres récits, son voyage à Bagdad doit être autour de 620 H.
Études
Au cours de sa vie bénie, Seyyed Ibn Tâwûs commença ses études dans la ville de Hilla où il apprit les sciences introductives en présence de maîtres célèbres tels: Son père et son grand-père, Warrâm b. Abî Firâs. Allamah Najib al-Din Ibn Nama (645 AH), Shams al-Din Fakhar ibn Madabban Fakhar Mousavi (630 AH), et d’autres.
Il atteint en peu de temps un niveau très avancé, comme il dit dans le livre Kashf al-Mahajja li-thamrat al-muhja (« La découverte de la voie pour le fruit de la vitalité ») :
« Quand je suis entré dans les études, j’appris dans un an ce que les autres avaient appris en plusieurs années et je les devançai ».
Il étudia pendant deux ans et demi la jurisprudence auprès de son maître, puis prit son indépendance vis-à-vis de lui et continua l’étude des textes dans ce domaine de manière autonome.
Sayyid Ibn Tâwûs avait une intelligence et un talent extraordinaires dans le domaine de l’acquisition de connaissances et du progrès académique, et ce que d’autres lisaient en quelques années, il le complétait et le mémorisait en un an, et avec beaucoup d’efforts, ainsi qu’en étudiant la collection de livres hérités de son grand-père maternel Waram bin Abi Firas lui était parvenu, il fut capable de surpasser ses contemporains et même avant lui en jurisprudence. Après avoir terminé ” Al-Joumâl wa Al-Ôqoud ” de Cheikh Tusi, il a étudié le livre ” Al-Nihaya ” et lorsqu’il a terminé la première partie, il est devenu si fort dans la science de la jurisprudence que son professeur “Allamah Ibn Nama” a écrit de sa propre main, avec l’autorisation qui lui a été donnée au dos, il en a écrit le premier volume et l’a félicité pour beaucoup de choses. Puis il a lu la deuxième partie de « Al-Nahayeh » et a utilisé le livre « Al-Mabusut » jusqu’à ce qu’il n’ait plus besoin de lire et d’étudier.[8]
Il avait une estime particulière pour Cheikh Tusi et conseilla à son fils de lire les livres du Cheikh et de les apprendre sous la supervision d’un pieux professeur.[9]
Les ouvrages
Il a écrit de nombreux livres sur des sujets différents de la théologie et de l’éthique à la jurisprudence et de l’astronomie dont certains ont été traduits en persan, ourdou et anglais. Il possédait une riche bibliothèque contenant environ 1 500 livres, qu’il utilisa pour sa rédaction. Certaines de ses œuvres sont :
Œuvres éditées
Livres des invocations
Al-muhimmât wa at-Tatimmât en 10 volumes, chacun publié avec un titre indépendant comme : Fallâh as-Sâ’il, Zahrat ar-Rrabî‘, Jamâl al-Usbû’, Iqbâl al-A‘mâl, etc. Il a écrit ce livre sous le titre de Tatimma Misbâh al-Mutahajjid de Cheikh at-Tûsî (« complément au Misbâh al-mutahajjid de Cheikh at-Tûsî »)
Al-Iqbâl li-Sâlih al-A’mâl, Téhéran, 1312 H. (1894 C).
Al-Amân Min Akhtâr al-Asfâr wa al-Azmân, Nadjaf, 1370 H. (1950 C).
Jamâl al-Usbû’ bi Kamâl al-A’mâl al-Mashrû’, Téhéran, 1330 H. (1912 C).
Ad-Durû’ al-Wâqîya min al-Akhtâr fîmâ Yu‘malu Kulla Shahr ‘Alâ aT-Tikrâr. Ce livre est accompagné de la traduction persane de Jâmal al-Usbû’ de Cheikh Abbas al-Qummî, Téhéran, 1330 H. (1912 C)
Al-Mujtanâ fî Du’â’ al-Mujtabâ, Téhéran, 1333 H. (1915 C) ;
Midmâr as-Sabaq, Téhéran, 1314 H. (1896 C).
Muhaj ad-Da‘awât wa Manhaj al-‘Ibâdât. Ce livre a été publié sous différentes éditions à Téhéran, Tabriz et Bombay.
Livres moreaux
Kashf al-Mahajja li Thamrat al-Muhja, Nadjaf 1370 H. (1950 C). Ce livre a été traduit en persan par plusieurs personnes. Fayd al-Kâshânî a également écrit un commentaire sur ce livre qui se trouve dans la bibliothèque de l’Assemblé nationale (Iran).
Muhâsibat an-Nafs ; Téhéran, 1318 H.
Livres juridiques
Ghîyâth Sultân al-Warâ li Sukkân ath-Tharâ, publié avec Al-Fawâ’id al-Madîna de Muhammad Amîn Astarâbâdî en Iran à 1321 H. (1903 C).(prière mortuaire)
Fat’h al-Abwâb bayn Dhû al-Albâb wa bayn Rabb al-Arbâb, Beyrouth, 1409 H.(Législation)
Faraj al-Mahmûm fi Târikh ‘Ulama’ an-Nujûm, Nadjaf, 1368 HS.(Législation)
Livres théologiques
Al-Malâhim wa al-Fitan ou at-Tashrîf bi al-Minan fi at-TA’rîf bi al-Fitan, Nadjaf, 1368 H, 1948 C, (sur les événements qui ont eu lieu après le décès du Prophète (s) et sur les événements de la fin des temps)
Al-Yaqîn bi Ikhtisâs Mawlânâ Ali bi Amrihî al-Mu’minîn, Nadjaf, 1369 H. (1949). C’est un livre en arabe sur Ali b. Abi Talib (a). Dans ce livre, l’auteur tente de démontrer à travers des témoins historiques, que le titre d’”Amîr al-Mu’minîn” (Commandeur des croyants) a été dédié à Ali (a).
At-Tarâ’if fî ma‘rifat Madhahib at-Tawâ’if, la traduction persane de ce texte, est de Mullâ Muhammad Sâdiq Tabasî, Téhéran, 1301 H. (1884). Dans ce livre l’auteur prouve l’imamat des Imams infaillibles et la légitimité du chiisme, en rejetant leurs adversaires.
Autres sujets
Al-Luhûf ‘Alâ Qatlâ at-Tufûf. Ce livre a été publié en Iran (avec la traduction persane), au Liban et en Irak (Nadjaf) par différents éditeurs. Il s’agit l’un des plus connus ouvrages traitant la tragédie de Karbala chez les chiites.)
Sa’d al-su’ûd, Nadjaf, 1369 H. (1950 C). Ce livre a été écrit sur la façon dont le Coran a été recueilli, l’exégèse de certains des versets et des problèmes du Coran, basés sur diverses exégèses.
Ijâza’i de Sayyid Ibn Tâwûs, avec le vingt-cinquième et le vingt-sixième volume du Bihâr al-Anwâr, publié à Téhéran.
Œuvres manuscrites
Rabi’ ash-Shî’a ; sur les vies de Quatorze infaillibles : bibliothèque Vaziri à Yazd (Iran).
Misbâh az-Zâ’ir : bibliothèque d’Astan-i Quds, Mechhed (Iran). Il s’agit d’un traité à propos des actes récompensés pendant le pèlerinage.
Ilzâm an-Nawâsib bi-Imâmat Ali b. Abi Talib (a) : bibliothèque nationale (Téhéran, Iran).
Al-hujja : bibliothèque d’Âstân-e Quds, Mechhed (Iran).
Muntakhabât Asrâr as-Salât : bibliothèque nationale, Téhéran (Iran).
At-Taraf min al-Anbâ’ wa al-Manâqib : bibliothèque de l’Université de Téhéran (Iran).
Fallâh as-Sâ’îl wa Najâh al-Masâ’il : bibliothèque de l’Université de Téhéran (Iran).
Al-Ibâna fî ma‘rifat asmâ’ kutub al-khazâna
As-Sa’âdât al-‘Ibâdât
Farhat an-Nazîr wa Bahjat al-Khawâtir
Commentaire de Nahj al-Balâqa
Al-Masra’ ash-Shayn fî Qatl al-Husayn
Al-mazâr. Ce livre est à propos des bienséances du voyage à Karbala. Il contient des textes pour faire la prière sur le tombeau de l’Imam Husayn (a) à Karbala[10].
Ses Élèves
Parmi ses élèves, nous citerons:
De nombreux érudits de Hillah et d’autres villes d’Irak ont profité de savants ont profité de son enseignement, de son savoir, dont certains sont :
- Sadîd ad-Dîn al-Hillî (le père de ‘Allâma al-Hillî)
- Jamal al-Din, Hasan bin Yusuf, connu sous le nom ‘Allâmat al-Hillî;
- Cheikh Jamaluddin, Yusuf bin Hatem Shami ;
- Cheikh Taqiuddin, Hassan bin Dâwûd al-Hillî;
- Cheikh Muhammad bin Ahmed bin Saleh al-Qusini ;
- Cheikh Ibrahim bin Muhammad bin Ahmad al-Qusini ;
- Cheikh Jafar bin Muhammad bin Ahmad al-Qusini ;
- Cheikh Ali ben Muhammad ben Ahmad al-Qusini ;
- Abd al-Karîm b. Ahmad b. Tâwûs
- Seyyed Ahmad bin Muhammad Alavi ;
- Seyyed Najmuddin, Muhammad bin Al-Mousavi ;
- Cheikh Muhammad bin Bashir ;
- Safiuddin Mohammad (fils de Seyyed) ;
- Razi al-Din Mohammad (un autre fils de Seyyed).
Le point de vue de Sayyid sur la jurisprudence
Seyyed Ibn Tâwûs attachait une grande importance à la science de la jurisprudence et conseilla à plusieurs reprises à son fils d’apprendre la jurisprudence et l’avertit que « si tu veux apprendre la jurisprudence, tu dois suivre la manière d’étudier de ton père ».
Pensées
Sayyid b. Tawus s’intéressait aux questions spirituelles plus que toutes autres choses et la plupart de ses écrits traitaient de ces questions. Une grande collection de supplications chiites est existée dans ses œuvres.
Fatalisme
Certains auteurs ont discuté du Fatalisme de Sayyid b. Tâwûs. Ils se référèrent à quelques œuvres d’Ibn Tâwûs qui furent en accord avec celles de Fatalisme. Croire en Istikhâra et son utilisation fréquente dans sa vie personnelle, en écrivant des livres astronomiques, un grand nombre de ses œuvres sur les supplications (qui sont un moyen de changer le destin par Dieu) sont parmi les preuves de cette revendication.
Selon cette idée, les rapports historiques d’Ibn Tâwûs ont une couleur de Fatalisme comme dans son livre al-Luhûf, il insista sur l’information de l’Imam al-Husayn (a) sur le temps et la qualité de son martyre et le résultat prédéterminé de son soulèvement.
Traditionalisme
La tendance d’Ibn Tâwûs à écrire des collections de hadiths d’une part, et sa négligence au sujet du kalâm (Théologie) et du fiqh (jurisprudence) d’autre part sont les racines d’une tendance qui a atteint son apogée avec Akhbârîtes.
Ibn Tâwûs travaillait moins sur le fiqh et refusait la parution des Fatwâ. Il a dit que son refus de répondre aux questions jurisprudentielles était accuse de désaccords parmi les savants chiites sur les questions jurisprudentielles et à sa peur de donner une opinion qui serait erronée ou par des désirs personnels.
Il n’avait resté que deux livres sur le fiqh qui traitent des Fatwâ sur les prières quotidiennes.
Ibn Tâwûs n’a pas eu un avis favorable sur la Théologie et s’opposait particulièrement aux pensées Mutazilites. Selon Ibn Tâwûs, il n’est pas nécessaire de retourner au kalâm pour atteindre la connaissance de Dieu. Il considérait la connaissance de Dieu comme le résultat de diriger et l’inspiration divine et une question innée qui non acquis par l’intellect et le Kalâm.
Tendance de la mystique et éloigner les gens
Selon certains écrivains, Ibn Tâwûs était une personne insociable qui s’intéressait à l’ascèse et au mysticisme et ce qui a considéré associer avec les gens une cause de loin de Dieu. Il a conseillé à son fils de ne pas s’associer avec les gens qui aboutit à s’éloigner de Dieu.
Une de ses opinions, qui témoignait de son insociabilité et de son ascèse, était sa croyance spéciale à enjoindre au bien et à interdire le mal qu’il croyait nécessaire d’exister seulement dans son cœur.
Sayyid Ibn Tâwûs vu par les savants
Le vénérable Seyyed était connu pour son ascèse et sa piété parmi tous les érudits chiites, et tous louaient sa grandeur scientifique. Même si des siècles se sont écoulés depuis sa mort, on se souvient encore de lui avec honneur et respect dans les cercles scientifiques. Sa renommée scientifique et intellectuelle et sa sincérité pratique sont telles que ses personnalités scientifiques contemporaines et les copistes de ses œuvres l’ont loué. Nous présentons ici brièvement quelques paroles des savants à propos de Sayyid Ibn Tâwûs:
‘Allâmat al-Hilli (m. 726 H.) dit à propos de Sayyid Ibn Tâwûs :
« Radi al-Din ‘Ali avait des prodiges (karamât). Lui-même m’a fait part de certains, mon père aussi m’en parla et je l’entendis de lui ».[11].
Allâma al-Majlisî dit :
« Sayyid était valeureux, fiable et vertueux. Il était la beauté des savants spirituels »[12].
Muhaddith al-Qummî dit :
« Sayyid Radî ad-Dîn Abu al-Qâsim, homme vénérable et pieux, ascète bienheureux, guide des savants spirituels, flambeau des veilleurs de nuit, détenteur des prodiges (karamât), était le « paon » (tâwûs) de la famille du même nom (Âl-e Tâwûs) »[13].
Vie sociale et politique
La vie de Sayyid a coïncidé avec la fin du règne abbasside, qui fut renversé par les Mongols en 656 AH. A cette époque, nous assistons à l’influence et à la présence de certains anciens chiites au sein du gouvernement abbasside. Seyyed Ibn Tavus avait également noué des amitiés avec certains responsables gouvernementaux chiites.
Relation avec le califat abbasside
Pendant son séjour à Bagdad, Sayyid était lié d’amitié avec Ibn al-‘Alqamî, le célèbre ministre des Abbassides qui était chiite. Il était respecté par le calife al-Mustansir Bi Allah al-Abbasi et le calife lui donna une maison à Bagdad.[14]
Cette fois-là, le calife abbasside a fait des offres à Sayyid pour avoir assumé certaines responsabilités gouvernementales, mais Ibn Tâwûs les a rejetées. Il a dit qu’on lui a offert la position de rendre le poste de Fatwâ, le chef des Sayyids et même le ministère et la camaraderie du calife, qu’il les a rejetés.[15]
Relation avec les Mongols
Le dernier voyage d’Ibn Tawus a été à Bagdad en 652 / 1254-55, quand Houlagou Khan a envahi Bagdad. Bagdad a été pris en charge par les Mongols en 656 H et ils ont fait un grand massacre dans la ville, mais Sayyid b. Tâwûs avait un sauf-conduit de Houlagou Khan et apparemment, il l’avait reçu à la demande de Khâji Nasîr ad-Dîn at-Tûsî. Cependant, en utilisant le sauf-conduit de Houlagou Khan, Sayyid a emmené 1 000 personnes d’Irak à Hillah et leur a sauvé la vie.
Niqâbat (le chef) des chiites
Sayyid b. Tâwûs accepta la position de niqâbat (le chef) sous le règne de Houlagou Khan, bien qu’il l’ait toujours rejeté sous le califat abbasside. Il a occupé ce poste pendant quatre ans jusqu’à sa mort.
Décès
A la fin de sa vie, Sayyid est retourné à Hilla, sa ville natale, jusqu’à son décès, le lundi cinq dhu-l-qa’da de l’an 664 H. à l’âge de 75 ans. Bien qu’il soit dit que selon son testament, sa dépouille a été apportée dans la ville sainte de Najaf située à environ 160 km au sud de Bagdad. et enterrée dans le mausolée du Commandeur des croyants Imam Ali ibn Abi Talib (Paix et salut sur lui).
Notes:
- Le qualificatif Hasanî désigne les descendants de l’Imâm Al-Hasan deuxième imam de la famille prophétique، fils de l’Imam Ali Abî Tâlib, le petit-fils du Prophète Mohammad (Paix et salut sur lui et sa sainte famille)
- Le qualificatif Hussaini désigne les descendants de l’Imâm Al-Husseini troisième imam de la famille prophétique، frère, l’Imamal-Hasan étaient les deux fils de l’Imam Ali (Paix sur lui) et de la vénérée Fatima (Paix sur elle), la fille du Prophète Mohammad (Paix et salut sur lui et sa sainte famille)
- ‘Akmûna, vol.1, pp. 107-108
- Qomi, Cheikh Abbas, Al-Kani et Al-Alqab, Najaf Ashraf, Nashr Haidaria, 1389 Hijri, vol 1, p.341
- Ahmad b. ‘Ali b. ‘Anba, Jamâl ad-dîn. Al-fusul al-fakhrîya, édité par Jalâl al-Din Muhhadith Armawî, Editons ‘Ilmi wa Farhangî, Téhéran, 1984.
- ‘Akmawna Husaynî, Abd al-Razzâq, Mawarid al-‘ithâf fî naqabâ’ al-ashrâf, Editions Al-Âdâb, 1388 H. vol. 1, pp. 107-108.
- Sayyid b. Tâwûs, ‘Ali b. Mûsâ, Kashf al-Mahajja li-thamrat al-muhja (Fânûs), traduit en persan par A. Mubbasherî, vol. 1, 1989, Téhéran, Editions Farhang-e Islâmi.
- Guide Saadat, p. 165-167.
- ibit, p.161
- Ethan Colberg, La bibliothèque de Sayyid b. Tâwûs, traduction de Sayyid Ali Qarâ’î et Rasûl Ja’farîyan, Bibliothèque d’ayatollah Mar’ashî Najafî, Qom, 1371 HS
- Bihâr al-anwâr, vol. 107, pp. 63-64
- Bihâr al-anwâr, vol. 107, pp. 63-64
- Qommi, Shaykh Abbas. Al-fawâ’id al-razawîya fi ‘ahwâl ‘ulama’ al-mazhab al-ja’farîya, vol. 1. 542
- Kohlberg, Etan, Kitâb Khâni Ibn Tâwûs, traducteurs Ali Qarâ’î et Rasûl Ja’farîyân, p 23-25, Qom, bibliothèque de Ayaollah Mar’ashi Nadjafî
- Ibn Tâwûs, Ali b. Mûsâ, Kashf al-Mahajja, Traducteur Asad Allah Mubashshirî, p 168-169, Téhéran, Nashr Farhang Andîsha, édition 1, 1368