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Biographie de Cheikh at-Tûsî
Muhammad bin Hasan bin Ali bin Hasan, connu sous le nom de Cheikh at-Tûsî et Cheikh At-Tâ’ifa (le chef du peuple, le chef des chiites), fut l’un des plus grands des jurisconsultes chiites، et un grand théologien، commentateur، et l’un des narrateurs de hadiths et l’un des plus grands savants chiites duodécimains du cinquième siècle de l’hégire. Il est né au mois de Ramadan en l’an 385 de l’Hégire (995 après JC) à Tûsî ، une ville du nord-est de l’Iran, située près de Machhad, dans la province du Khorassan-e Razavi.
Il fut l’auteur de deux livres très connus « At-Tahdhîb » et « Al-Istibsâr » qui font partie de quatre livres (principaux) de hadiths chiites.
Il a commencé son éducation religieuse islamique à Tûsî ، où il vécut ses premières années et où il a pu bénéficier de l’enseignement par son père grand savant de son époque، est ensuite allé poursuivre ses études religieuses.
A l’âge de 23 ans, en l’an 408 H/1017, il est parti en Irak. Il a étudié pendant cinq ans chez Cheikh al-Mufîd, trois ans chez Ibn Ghadâ’irî, et quelque temps chez Ibn Hashir Al-Bazzâz, Ibn Abî Jayd , Ibn As-Salt et Sayyid al-Murtadâ.[1]Le calife abbasside l’a considéré comme le premier théologien de Bagdad. Lorsque la bibliothèque Shapour a été brûlée, Cheikh at-Tûsî est parti à Nadjaf et y a construit une Hawza (université religieuse chiite).
Après le décès de Sayyid Al-Murtadâ en 436, Cheikh at-Tûsî est devenu le chef religieux et spirituel des chiites،et fut nommé Marja’. On lui donna le titre de cheikh à la suite de ce statut. Il était expert dans la science du « rijal » : la théologie et les principes de la jurisprudence.
Il a écrit des ouvrages sur le commentaire du Coran, sur les hadîths, sur la théologie, sur la jurisprudence islamique, sur les Usul al-Fiqh, sur les invocations, et des ouvrages historiques[2].
Les jurisconsultes chiites estiment beaucoup ses opinions et ses ouvrages juridiques comme : an-Nihâya, Al-Khîlaf et Al-Mabsût. At-Tibyân est son livre très important concernant l’exégèse du Coran. Il était également expert dans plusieurs domaines comme : Ar-Rîjal (l’évaluation biographique), la théologie et les principes de la jurisprudence.
Ses ouvrages sont considérés comme les références des études chiites. Il a commencé à développer la déduction des préceptes islamiques selon une méthode chiite. Son élève très connu était Abu As-Salâh Al-Halabî.
En 448, pendant le règne de Qàim ibn Amr Allah, les gens qui éprouvaient du mépris pour les Ahlul Bayt (gens de la famille du Prophète) ne pouvaient plus voir les progrès faits par les savants chiites et en particulier par Cheikh Toussi. Ils ont commencé à influencer le Calife en disant que Cheikh Toussi est l’un de ceux qui injurient les trois premiers Califes.
Pour lui prouver cela, ils lui montrèrent la zyarat (visite pieuse) de Achoura ou il est dit : “….que la malédiction soit sur le 1er, le 2ème, le 3ème et le 4ème qui ont commis des injustices… ”.
Cheikh Toussi fut appelé à la Cour pour fournir des explications.
Il a déclaré que le 1er c’est Qabil, le 2ème est celui qui a tué la chamelle de Salih, le 3ème le tueur de Yahyah (fils du Prophète Zakaria) et le 4ème Abdou Rahman ibn Mouljim (l’assassin de l’Imam ‘Ali (as)).
Le Calife fut satisfait. Cependant, les ceux qui complotèrent contre lui furent mécontents de leurs échecs et ont commencé à semer des confusions dans l’esprit du peuple. Ceci entraîna des émeutes entres sunnites et chiites à Baghdâd en 448 (soit en 1056). Au cours de ces confrontations, des milliers de maisons appartenant aux chiites furent incendiées et détruites y compris celle de Cheikh Toussi et sa fameuse Bibliothèque qui contenait environ 90000 ouvrages (80000 donnés par Sayed Mourtaza). Les émeutes se propagèrent vers Kadhemein et Cheikh Toussi décida de partir vers Najaf avec certains de ses étudiants parmi lesquels se trouvait son fils Sayed Hassan.
Le calife Abbasside, Al-Qâ’im bi Amr Allah, l’a considéré comme le premier théologien de Bagdad. Parmi ses élèves, il y avait 300 savants. Il était dans cet état jusqu’à ce que les turcs seldhoukides s’emparèrent de Bagdad. Et en l’an 447 H/1055, Tugrul entra à Bagdad et brûla la bibliothèque Shapour. Après un an, les chiites et les sunnites se mirent à se battre. Ibn Al-Jawzî a raconté :
« Cheikh at-Tûsî s’est enfui à Nadjaf. On s’empara de sa maison à Bagdad ».[3]
Cheikh at-Tûsî est resté à Nadjaf pendant douze dernières années de sa vie.[4]
Rang scientifique
Cheikh Tusi avait une telle maîtrise de toutes les sciences islamiques telles que la jurisprudence, Usul al-Fiqh (sont les principes utilisés pour pratiquer la jurisprudence islamique.)، la théologie, l’exégèse du Coran et Al-Rijâl (l’évaluation biographique)، que pendant plus d’un siècle personne n’a osé s’opposer à ses opinions jusqu’à ce que Cheikh Sadid al-Din Mahmoud bin Hassan Hamsi (495-605 AH) a mis fin à cette question et après lui, son élève Ibn Idris Hali a repris la méthode critique du professeur.
At-Tusi a écrit des livres dans dans différents domaines religieux. Puisqu’il avait influence dans la société chiite et avait de nombreux élevés, il pouvait avoir une influence durable sur les érudits chiites.
Grâce aux efforts de Cheikh at-Tûsî, l’ijtihâd et intellectualisme dans le fiqh et les croyances chiites ont prévalu parmi les Chiites et a mis fin à la domination de plusieurs siècles d’Akhbarisme.
Famille
Cheikh Tusi avait un fils et deux filles. Son fils, Cheikh Abu Ali Hassan bin Muhammad bin Hassan, connu sous le nom de Mofid Thani ou Cheikh Abu Ali Tusi, était l’un des érudits célèbres et l’une des figures brillantes et fiables. Ses deux filles étaient également l’une des éminentes érudites de leur époque et racontaient les traditions de leur père et de leur frère.
Cheikh Abu Ali Hasan، après le décès de son père, il resta à Nadjaf et devint le chef religieux (Marja’) des chiites. Après le décès de Hasan, fils de Cheikh at-Tûsî, le petit-fils de Cheikh at-Tûsî, Muhammad devint également le chef des chiites.[5]
Fondation de Hawza à Nadjaf
Après l’attaque des Turcs Seldjoukides à Bagdad et les événements suivants comme l’incendie de la bibliothèque de Shapour et le conflit entre Chiites et Sunnites à Bagdad, Cheikh émigra à Nadjaf et commença son activité scientifique dans cette ville et fondait le Hawza de Nadjaf.
Cheikh at-Tûsî pourrait mettre de l’ordre dans une situation d’éducation désordonnée à Nadjaf et organiser des cercles des études. Peu de gens qui avaient accompagné Cheikh à Nadjaf ou avaient entendu sa renommée, le rejoignirent et bientôt Nadjaf devint le centre scientifique des chiites. Cependant, certains croient que des cercles des études ont été formés avant que Cheikh ne se rende à Nadjaf et son rôle était d’apporter l’ordre et la stabilité au Hawza de Nadjaf.
Rôle de Cheikh at-Tûsî dans la perfection du Fiqh chiite
L’introduction d’une méthode intellectuelle et discursive pour comprendre les déductions du fiqh est généralement considérée comme la réussite la plus importante de Cheikh at-Tûsî dans l’histoire du fiqh chiite.
Avant Cheikh at-Tûsî, la méthode prédominante dans le fiqh était référer aux hadiths. Cheikh at-Tûsî dans son livre al-Mabsût, a bénéficié de la méthode d’Ijtihâd pour comprendre les déductions des législations aux hadiths basés sur le Usûl al-Fiqh.
La méthode de Cheikh at-Tûsî a eu une grande influence sur le cours historique du fiqh chiite qui était sans égal parmi les fuqahâ (les juristes) chiites, pendant des siècles plus tard[6].
Après Cheikh at-Tûsî, même ses opinions juridiques ont été acceptées par les érudits et personne n’a osé s’opposer à ses opinions jusqu’à ce qu’Ibn Idrîs ait ouvert la critique contre lui[7].
Résoudre les contradictions apparentes entre les hadiths reçus des Imams (a) était parmi les principales préoccupations de Cheikh at-Tûsî. Il a écrit le livre Tahdhîb al-Ahkâm et al-Istibsâr et a recueilli des hadiths contradictoires et interprété et expliqué ces contradictions et a proposé une méthode pour les résoudre et comprendre les déductions de législations aux hadiths.
L’une des caractéristiques de la pensée jurisprudentielle de Cheikh at-Tûsî fut l’observation du fiqh comparatif. Il a écrit le livre d’al-Khilâf fî al-Ahkâm sur ce sujet.
Innovation dans l’écrit des exégèses sur le Coran
Le livre at-Tibyân fî tafsîr al-Qur’ân de Cheikh at-Tûsî, avait un modèle pour les exégèses du Coran chiites. C’est la première exégèse complète du Coran qui a écrit par un chiite et inclut tous les sourates du Coran.
Cheikh dans at-Tibyân, considérait les opinions d’autres érudits chiites et sunnites, discutait et critiquait des opinions d’autres exégètes, bénéficiait de la littérature arabe pré-islamique, donnait des informations sur les mots du Coran et a mentionné les différences entre les récitations et les questions dans le fiqh, la théologie et la rhétorique dans les versets du Coran.
Avant Cheikh at-Tûsî, les exégèses chiites ne mentionnaient que les hadiths concernant les versets du Coran[8].
La caractéristique la plus importante de la méthode de Cheikh at-Tûsî dans l’exégèse du Coran était son Ijtihâd et son intellectualisme dans l’exégèse du Coran. Cheikh at-Tûsî a apporté des preuves à partir des versets du Coran que le Coran est un texte compréhensible pour l’intellect humain et n’acceptait pas les hadiths qui considéraient se référer aux hadiths comme la seule façon de comprendre le Coran[9].
Professeurs
Les professeurs dont il a souvent rapporté les hadiths sont les suivants:[10]
Cheikh Ahmad b. Muhammad b. Mûsâ, connu sous le nom d’Ibn Salt al-Ahwâzî, M 408 H/1017.
Cheikh Abu al-Husayn Ali b. Ahmad b. Muhammad b. Abi Jayd, M 408 H/1017.
Cheikh Abû Abd Allah Husayn b. ‘Ubayd Allah b. Ghada’irî, M 411 H/1020.
Abû Abd Allah Muhammad b. Muhammad b. Nu’mân, connu sous le nom de Cheikh al-Mufîd, M 413 H/1022.
Cheikh Abû Abd Allah Ahmad b. Abd Al-Wâhid b. Ahmad Bazzâz, connu sous le nom de Ibn Hâshir et Ibn ”Abdûn, M 423 H/1031.
Élèves
Il avait plus de 300 élèves chiites et sunnites de haut degré scientifique. Voici les noms de certains d’entre eux:[11]
Abu As-Salâh Al-Halabî
Son fils, Hasan
Muhammad b. Ali Karajakî
Maksûr b. Husayn Âbî
Âdam b. Yûnus b. Abî Muhâjir Nasîfî
Abû Bakr Ahmad b. Husayn b. Ahmad Khuzâ’î Nayshabûrî
Abû Talib Is’hâq b. Muhammad b. Hasan b. Husayn b. Muhammad b. Ali b. Husayn b. Babiwayh al-Qummî
Shams Al-Islâm Hasan b. Husayn b. Babiwayh al-Qummî, connu sous le nom de Haskâ
Wâ’iz Al-Jurjânî
Sa’d Ad-Dîn Ibn Barrâj
Abu al-Hasan Sulaymân b. Hasan b. Salmân Sahrashtî
Shahr Âshûb Surûrî Mâzandarânî
‘Abd Al-Jabbâr b. ‘Abd Allah b. Ali Al-Muqru’ connu sous le nom de Mufid
Khuzâ’î An-Nayshabûrî
Jamâl Ad-Dîn Muhammad b. Abi Al-Qâsim Tabarî Al-Âmulî
Muhammad b. Hasan b. Ali Fattal, l’auteur du livre Rawdat Al-Wâ’izîn
Abu As-Salt Muhammad b. ‘Abd Al-Qâdir b. Muhammad
Muhammad b. Ali b. Hasan Halabî
Abû ‘Abd Allah Muhammad b. Hibat Allah At-Tirâblusî
Sayyid Murtadâ Husaynî Ad-Dîbâjî
Ouvrages
Cheikh at-Tûsî a plusieurs ouvrages dans les différents domaines comme : la jurisprudence, la théologie, l’exégèse du Coran et Al-Rijâl (l’évaluation biographique). Malheureusement, on n’a plus accès à certains de ses ouvrages.
Nous vous présentons ici une liste de certains de ses ouvrages :
Livres théologiques
Articles connexes : Tamhîd al-Usûl et Kitâb al-Ghayba (Cheikh at-Tûsî).
Muqadamma fi al-Madkhal Ilâ ‘Ilm al-Kalâm
Usûl al-’Aqâ’id
Al-Iqtisâd al-Hâdî ilâ Tarîq ar-Rashâd. Ce livre se compose de deux parties : La première partie contient des croyances et de la théologie. La deuxième partie contient des sujets de rituels religieux.
Talkhîs ash-Shâfî. Il s’agit de l’imâmat. Ce livre était de Sayyid al-Murtadâ et Cheikh at-Tûsî le résumait.
Tamhîd al-Usûl. Ce livre était l’exégès du livre Jumal al-’Ilm wa al-’Amal de Sayyid al-Murtadâ.
Rîyâdat al-’Uqûl. Ce livre était l’exégès du livre Muqadama fi al-Madkhal ilâ ‘Ilm al-Kalâm.
Kitâb al-Ghayba. Il s’agit de l’occultation de l’Imam al-Mahdi (a).
Mâ lâ Yasa’ al-Mukallaf al-Ikhlâl Bih. Il s’agit de théologie.
A-Mufassah. Il s’agit de l’Imâmat.
Al-Farq Bayn an-Nabî wa al-Imam.
Exégèses du Coran
At-Tibyân Fî Tafsîr al-Qur’ân. C’est la première exégèse complète du Coran chiite.
Al-Masâ’il ad-Damishqîyya. Il s’agit des 12 sujet de l’exégèse du Coran.
Al-Masâ’il ar-Rajabîyya. Il s’agit de l’exégèse de certains versets coraniques.
Livres du Fiqh (Jurisprudence)
An-Nihâya Fî Mujarad al-Fiqh wa al-Fatâwâ. Ceci est l’un de ses plus grands oeuvres dans le fiqh chiite et contient de tous les chapitres du Fiqh.
Al-Khilâf fi al-Ahkâm. Dans ce livre, les lois et les instructions de différentes dénominations islamiques sont discutées et évaluées.
Al-Mabsût fî Fiqh al-Imâmîyya. C’est l’un des plus importantes livres de Cheikh at-Tûsî dans le Fiqh.
Mas’ala fî Tahrîm al-Fuqâ’.
Mas’ala fî Wujûb al-Jizya ‘Ala al-Yahûd wa al-Muntamîn ilâ al-Jabâbira.
Masâ’l Ibn al-Barrâj.
Al-Îjâz.
Al-Masâ’il al-Janbalâ’îyya
Al-Masâ’il al-Hâ’irîyya.
Al-Masâ’il al-Halabîyya.
Livres de Usûl al-Fiqh
Sharh ash-Sharh. Il s’agit de Usûl al-Fiqh
Al-’Udda fi al-Usûl. Ce livre se compose de deux parties : la première partie de ce livre traité de Usûl ad-Dîn (les principes de la foi), et la seconde concerne Usûl al-fiqh (les principes du fiqh).
Mas’ala fi al-’Amal bi Khabar al-Wâhid wa Bayân Hujjatihî.
Livres de hadiths
Al-Istibsâr fî Mâ Ikhtalafa Min al-Akhbâr. Cette compilation de hadiths est l’un des Quatre Livres et l’une des principales sources du fiqh chiite.
Tahdhîb al-Ahkâm. C’est l’un des Quatre Livre.
Livres de Rijâl
Rijâl at-Tûsî, aussi connu sous le nom de al-Abwâb.
Ikhtîyâr Ma’rifat ar-Rijâl. Ce livre est une édition d’ar-Rijâl al-Kashshî.
Livres sur le cultuel
Al-Jumal wa al-’Uqûd. Il s’agit du culte, et il est écrit à la demande de Qâdî Ibn al-Barrâj, le juge de Tripoli.
Mukhtasar al-Misbâh. C’est un livre des invocations et du cult.
Mukhtasar fî ‘Amal Yam wa Layla.
Hidâyat al-Mustarshid wa Basîrat al-Muta’abbid.
Al-Misbâh al-Mutahajjid. Il s’agit des cultes pendant l’année.
Autres sujets
Al-Amâlî, aussi connu sou le nom d’al-Majâlis.
Uns al-Wahîd.
Al-FIhrist.
Mukhtasar Akhbâr al-Mukhtâr b. Abî ‘Ubayd ath-Thaqafî, aussi connu sous le nom d’Akhbâr al-Mukhtâr.
Mas’alat fi al-Ahwâl.
Al-Masâ’il al-Ilyâsîyya.
Al-Masâ’il ar-Râzîyya.
Maqtal al-Husayn (a).
Manâsik al-Hadj fî Miharrad al-’Amal[12].
An-Naqd ‘Alâ Ibn Shâdhân fî Mas’alat al-Ghâr.
Décès
Il vécut 12 ans à Nadjaf. Le 22 Muharram 460 H/, il est décédé. (soit en 1067) à l’âge de 75 ans . Il fut inhumé dans sa maison selon son testament. Ses élèves, Hasan b. Mahdi Saliqi, Hasan b. ‘Abd Al-Wâhid ‘Ayn Zirbî et Abu al-Hasan lui ont fait ses grands ablutions de la mort (Ghusul Al-Mayyît) et l’ont enterré chez lui.[13]
Selon le testament de Cheikh, sa maison est devenue une mosquée et est maintenant l’endroit des études religieuses. Cette mosquée, connue sous le nom de Jâmi’ Cheikh at-Tûsî, est une des mosquées les plus célèbres à Nadjaf.[14] Cette maison a été transformée en mosquée qui a été incluse par la suite dans le Mausolée de l’Imam Ali (p).
Aujourd’hui, il est difficile d’identifier la mosquée d’origine mais, il y a une porte dans le Mausolée vers un côté appelée “Bàb al Toussi.”
Notes:
- Tabaqât A’lâm Ash-Shî’a, Âqâ Buzurg, p 161
- Mohammad Ali Amir-Moezzi, La religion discrète : croyances et pratiques spirituelles dans l’islam shi’ite, Vrin, 2006, p. 167
- Tabaqât A’lâm Ash-Shî’a, Agha Bozorg, p 162
- Seyri Dar Zéndégi Cheikh Toussi, Dawani, p 20
- A’yan Ash-Shî’a, Mohsen Amin, v 9 p 160
- Ridâ Zâdi ‘Askarî, Zahrâ, Naqsh Chaikh Tûsî Dar Îjâd Nahdat ‘Ilmî, p 242, Magazine Pajhûhish Dînî, no 12, 1384 HS
- Tihrânî, Âqâ Buzurg, Tabaqât A’lâm ash-Shî’a, vol 2, p 162, Ismâ’îlîyân, Qom
- Ghulâmî, Tâhira, Nigâhî bi Nukhustîn Tafsîr Jâmi’ va Kâmil Jahpan Tashayyu’, Magazine Mâhi Dîn, no 176, 91 HS
- Ghulâmî, Tâhira, Nigâhî bi Nukhustîn Tafsîr Jâmi’ va Kâmil Jahpan Tashayyu’, Magazine Mâhi Dîn, no 176, 91 HS
- Nahaya Cheikh at-Tûsî, Muqaddéma Agha Bozorg, p 31-32
- An-Nihâya Cheikh at-Tûsî, Muqaddéma Âghâ Buzurg, p 36-39
- Cheikh at-Tûsî, An-Nihâya fî Mujarrad al-Fiqh Wa al-Fatâwâ, introduction d’Âqâ Buzurg Tihrânî, p 17-22, Beyrouth, Dâr al-Ândulus
- Tabaqât A’lâm Ash-Shî’a, Agha Bozorg, p 162
- Rahnamayé Mossawar Safar Ziyarati Araq, Alaoui, p 150